jeudi 31 décembre 2015

1990s VS 2010s Vampires #7: Only Lovers Left Alive de Jim Jarmusch (2013).



Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! Et comme vous devez vous en douter, c'est la dernière de 2016. Et pour terminer cette année en beauté, je vous propose de conclure le cycle cinéma qui s'est tenu sur le blog ces derniers mois, à savoir le cycle 1990s VS 2010s Vampires. La dernière fois, je vous avais parlé du catastrophique Abraham Lincoln: Vampire Hunter (dont le souvenir hante encore ma mémoire), et aujourd'hui nous allons nous pencher sur un film très différent, à savoir Only Lovers Left Alive de Jim Jarmusch. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Le Cycle 1990s VS 2010s Vampires:
Pour commencer, il est temps de faire un petit point sur ce cycle cinéma. Comme les précédents cycles cinéma du blog, je vous ai proposé de découvrir sept films. Mais contrairement aux précédents cycles, j'ai choisi de me pencher non pas sur un acteur ou un réalisateur, mais sur une thématique. Only Lovers Left Alive clôt ce cycle démarré en Juin dernier. Parmi les sept films présentés, je dois dire que beaucoup ont été de bonnes surprises: Dracula et Fright Night sont deux films que j'aimas déjà beaucoup, j'ai aussi adoré From Dusk Till Dawn et plutôt bien aimé Blade et The Moth Diaries. Ma seule grosse déception, c'est Abraham Lincoln, qui était vraiment... Il n'y a pas de mots assez forts pour décrire ce film.
Si vous avez envie de relire mes précédentes chroniques en attendant de découvrir le nouveau cycle cinéma en Janvier, je vous laisse suivre le lien ci-dessous!


Jim Jarmusch, c'est qui?
Penchons nous un peu sur notre réalisateur du jour, à savoir Jim Jarmusch. Jim Jarmusch est un réalisateur américain, né dans l'Ohio au début des années 50. C'est grâce à sa mère, qui fut critique de théâtre et de cinéma, qu'il se passionne pour le septième art. Il étudie le cinéma à l'université de New York, et commence à réaliser ses premiers films dans les années 80. Jim Jarmusch se fait connaître pour son style particulier, notamment avec le film Dead Man, mettant en scène Johnny Depp et Iggy Pop. En plus de films, Jarmusch réalise également des courts métrages et des clips. Only Lovers Left Alive est son dernier film en date.

Only Lovers Left Alive:
Quelques informations sur le film:
Sorti en 2013 (et 2014 pour la France), Only Lovers Left Alive est présenté à Cannes. On y retrouve un casting assez prestigieux, avec des acteurs comme la surprenante Tilda Swinton, Tom Hiddleston, Mia Wasikowska, ou encore Anton Yelchin, que l'on a déjà vu sur le blog pour Fright Night, autre film de cette sélection spéciale vampires, et le majestueux John Hurt. Le film se rentabilise, avec plus de 7,5 millions de dollars de recettes pour un budget de 7 millions, et a rassemblé environ 300 000 spectateurs en France, un score honorable pour un film de ce genre. Il a également été nommé à plusieurs reprises dans de nombreuses cérémonies et plusieurs festivals. Si vous avez envie de voir à quoi ressemble le film, je vous laisse jeter un oeil à la bande-annonce! 



Résumé:



Imaginez une minute: et si Adam et Eve étaient toujours vivants? Et s'ils étaient en réalité des vampires, qui vivraient toujours sur Terre, errant parmi les humains et des personnages historiques qui ne sont en fait jamais morts? Voilà le point de départ de Only Lovers Left Alive. Adam vit reclus à Detroit, où il fait de la musique: son seul contact avec le monde extérieur, c'est Ian, qui lui apporte des guitares et tout ce dont il a besoin. Eve, elle, vit à Tanger, entourée d'art et de livres. Elle se décide finalement à retrouver Adam à Detroit, et le couple, longtemps séparé, se retrouve avec félicité. Mais pour combien de temps? 

Si Adam et Eve étaient des vampires:
La dernière fois, nous avions parlé d'une hypothèse un peu folle: et si Abraham Lincoln chassait des vampires? Et bien cette fois, Jim Jarmusch nous propose une hypothèse encore plus folle: et si Adam et Eve ETAIENT des vampires?
Car oui, voilà bien l'idée principale de ce film. Nous retrouvons Adam et Eve, toujours en vie et ce pour l'éternité, car ils sont des vampires. Ils ont tout vécu: les guerres, les épidémies, chaque période de l'Histoire. Nous les retrouvons dans un contexte contemporain, à Tanger et à Détroit. Ce qui est intéressant, c'est que l'on sent chez ces personnages un contraste, qui se remarque déjà dans leurs tenues et leur apparence: Adam est vêtu de tenues sombres, il a des cheveux noirs, tandis qu'Eve semble lumineuse, avec sa peau diaphane et ses vêtements très, très clairs. Ce contraste se ressent aussi dans leur attitude: Adam vit reclus, ne sort quasiment jamais, et se montre très taciturne envers les autres. Eve, à l'inverse, sort, rencontre du monde, semble positive et souriante. C'est d'ailleurs elle qui fait le déplacement pour retrouver Adam. 
Néanmoins, malgré ses contrastes, le couple se retrouve dans leur amour infini pour l'autre, mais aussi pour les arts: la musique et la littérature. 

Ce que j'ai pensé du film:
Aaaah, Only Lovers Left Alive... Voilà un film qui me faisait envie depuis pas mal de temps. Je me souviens avoir eu envie de le voir à sa sortie, non seulement parce que 1) vampires, mais aussi parce que 2) Tilda Swinton (j'adore cette actrice). Néanmoins, je n'avais pas pu le voir à l'époque, et je m'étais promis de le faire lorsque l'occasion se présenterait. Ce cycle était donc le moment parfait pour le faire! Qu'ai-je donc pensé d'Only Lovers Left Alive? Et bien je dois dire que c'était une expérience assez unique!

Commençons par ce que j'ai préféré: l'acting. En général, j'ai tendance à préférer les films avec un casting plutôt restreint au film avec des dizaines de personnages et d'acteurs, car je trouve que ça permet de vraiment développer la psychologie et des personnages et d'avoir de jolies performances d'acteurs. Ici, c'est un peu le cas: j'ai beaucoup aimé Tilda Swinton et John Hurt, deux acteurs que j'aime énormément de base, mais surtout, j'ai re-découvert Tom Hiddleston. Au risque de me faire frapper, Tom Hiddleston n'est pas un acteur que j'apprécie beaucoup à la base: je n'ai jamais vraiment compris pourquoi tout le monde s'enflamme pour cet acteur, mais Only Lovers Left Alive me réconcilie avec lui. Je l'ai trouvé très bon, assez mesuré, et il forme un bon duo avec Tilda Swinton! Je ressors de ce film en étant presque fan de lui, ce qui n'était pas gagné.



Les personnages, justement, sont un des autres points forts du film. Le réalisateur se focalise surtout sur les relations qu'ils entretiennent les uns avec les autres, celle d'Adam et Eve étant la plus exploitée. J'ai trouvé ces personnages intéressants et plutôt bien construits, même si j'aurais aimé avoir plus d'informations sur leur passé. J'ai aussi bien aimé le personnage d'Ian, même s'il est un peu relégué au second plan. Le côté "vampire" est assez subtil, montré sans en faire trop. 

Quant à l'intrigue, c'est peut-être là où le film a un peu plus de mal selon moi. J'ai trouvé l'intrigue un peu trop simpliste, pour deux heures de film, il se passe au final assez peu de choses, et j'aurais apprécié que l'histoire aille plus loin. Ce n'est pas ennuyant, mais pas palpitant non plus.

D'ailleurs, en parlant de lenteur, c'est un peu la marque de fabrique de ce film: Jim Jarmusch, que je connaissais pour Dead Man, nous propose un film assez lent, avec des plans très longs et très travaillés, qui se répondent entre eux. On sent qu'il a son style, et c'est assez intéressant. Néanmoins, le résultat risque de ne pas plaire à tout le monde et d'en ennuyer certains!

Je tenais à terminer cette chronique par un petit mot sur les décors, costumes et musiques, que j'ai énormément appréciés. L'ambiance qui en résulte est très réussie, c'est une vraie immersion dans un univers à part.

En bref, Only Lovers Left Alive a été un film intéressant à voir, différent de ce que j'ai l'habitude de regarder. J'ai bien aimé le film, même si je reconnais que c'est une expérience assez particulière.

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant passez un bon réveillon, soyez prudents, et bonne année! :)

AnGee.

mercredi 30 décembre 2015

Psychic TV présente: The Spear of Destiny + Roots of Evil (12 Doctors, 12 Stories).




Psychic TV et Doctor Who, 12 Doctors, 12 Stories :  The Spear Of Destiny (Marcus Sedgwick), et Roots Of Evil (Philip Reeve).

Bonjour, et bienvenue pour une nouvelle chronique sur les 12 Doctors, 12 Stories parues l'an dernier, racontant chacune une histoire en rapport avec Doctor Who !
Si la précédente chronique nous avait introduit les deux deux premiers interprètes de la série, il est temps aujourd'hui de passer à la troisième et à la quatrième incarnations du Seigneur du Temps de la BBC.



C'est donc en compagnie de « The Spear Of Destiny » et « The Roots Of Evil » que nous allons suivre de nouveau les aventures du docteur, toujours en compagnie d'un(e) assistant(e), à travers le temps, l'espace, et les époques.

Troisième Docteur : Jon Pertwee, dans « The Spear Of Destiny » de Marcus Sedgwick.

Dans « The Spear Of Destiny », le Docteur est chargé d'une mission pour UNIT, à savoir retrouver Gungnir, la lance légendaire des mythes nordiques, arme de prédilection d'Odin.
L'épisode nous fera donc voyager dans la Suède antique, où les tribus vikings s'affrontaient pour le contrôle du pays. Et bien sûr, le Docteur profitera de cette période pour retrouver la fameuse « Spear Of Destiny. »

L'histoire est très bien construite, avec des chapitres plutôt courts qui ne hachent absolument pas le rythme, et qui offrent une histoire similaire en qualité aux épisodes « historiques » de la série Doctor Who (généralement un par saison, d'ailleurs celui de la récente Saison 9 avec Peter Capaldi nous emmenait chez les Vikings), et un antagoniste principal plutôt intéressant et pas inconnu de la série.

Pour l'instant, des 12 nouvelles, elle se situe dans mes favorites par sa construction et son antagoniste principal (que je n'attendais pas du tout), et je vous la recommande !


Quatrième Docteur : Tom Baker, dans « The Roots of Evil » de Philip Reeve.

Pour sa quatrième aventure, le Docteur se pose sur un monde comparable à une station spatiale de « bois », qui est constituée en réalité d'un gigantesque arbre assurant la survie et la santé de colons humains. Toutefois, à l'atterrissage, le comité d'accueil est loin d'être agréable, et le Docteur se trouve mystérieusement recherché, et le peuple souhaite « se venger. »

J'ai été un peu déçu par cette nouvelle. Même si le Quatrième Docteur est très populaire parmi les fans de Doctor Who, et qu'une référence à une autre incarnation du Docteur est présente dans ce livre, la nouvelle est assez vite expédiée. Une fois le méchant dévoilé (avec des motivations ridicules), l'histoire se finit 3 pages après. J'ai beaucoup apprécié le twist sur l'apparition d'une autre incarnation du docteur, qui m'a fait beaucoup rire.


En tout cas, j'espère que cet article vous à plu, et je vous souhaite de bonnes fêtes à tous ! 

Psychic TV.

lundi 28 décembre 2015

DisneyOscope #1: Alice au pays des merveilles (1951) + livre de Lewis Carroll illustré par Benjamin Lacombe.



Bonjour à tous et à toutes!

Je suis ravie de vous retrouver sur le Livroscope! J'espère que vous avez tous passé un très bon Noël et que vous avez bien mangé de la bûche! On se retrouve aujourd'hui pour une nouvelle chronique, une chronique un peu spéciale puisqu'elle va servir d'introduction à un nouveau Challenge personnel qui nous accompagnera pendant très, très longtemps. Depuis que je m'étais lancée dans la lecture des vingt tomes de la saga des Rougon-Macquart, j'avais décidé de ne pas me relancer dans un autre chalenge personnel pendant un petit moment. Et puis cette année, j'ai eu envie de me faire un petit plaisir en préparant un petit défi personnel autour de l'univers de Disney! Et je vous propose de découvrir ça avec une première chronique sur Alice au pays des merveilles! Bonne lecture :).

Le DisneyOscope, c'est quoi?
Pour commencer, il me semblait important de vous parler un peu de ce Challenge DisneyOscope. Les amateurs de Disney le savent probablement, il existe déjà des Challenges autour de l'univers prolifique de Disney, mais j'ai décidé de me lancer un défi personnel. En allant à Disneyland cette année, j'ai eu envie de vous parler des films Disney sur le blog, et donc j'ai réfléchi à la bonne façon de le faire: et du coup j'ai décidé de vous présenter, chaque mois, une chronique sur un film réalisé ou produit par Disney. Et pour rester dans le thème de la littérature, je vous proposerai également une présentation littéraire, soit sur le livre qui a inspiré le film (de nombreux films Disney sont des adaptations), soit sur un livre dont les thèmes, lieux ou personnages sont proches du film présenté. J'espère que ce petit défi personnel vous plaira, et pour commencer, je vous propose de nous pencher sur Alice au pays des merveilles, sorti en 1951!




Alice au pays des merveilles:
A l'origine, un livre de Lewis Carroll:
Histoire de lancer ce petit challenge en douceur, j'ai choisi de mettre à l'honneur Alice au pays des merveilles, film sorti pour la première fois en 1951. Comme beaucoup d'entre vous le savent déjà, il s'agit d'une adaptation du livre éponyme écrit par Lewis Carroll et qui est l'un des livres les plus connus de la littérature mondiale. J'avais déjà d'ailleurs eu l'occasion de vous le présenter sur le blog il y quelques mois, mais voici tout de même quelques informations sur ce livre.
La version du livre telle que nous la connaissons est sortie en 1865 (Alice a donc fêté ses 150 ans cette année), et est l'oeuvre de Lewis Carroll, nom de plume de Charles Dodgson. Lewis Carroll est né en 1832, et était tout d'abord un mathématicien, enseignant à Oxford. Alice in Wonderland, illustré par John Tenniel, fut un énorme succès de librairie: inspiré par une vraie petite fille que Lewis Carroll fréquentait, Alice au pays des merveilles aura droit quelques années plus tard à une suite, nommée De l'autre côté du miroir.
L'univers décalé d'Alice, mêlant jeux de mots, comptines et thématiques comme le passage à l'âge adulte, a inspiré les studios Disney pour le film sorti en 1951.

Un film deux-en-un:
Penchons nous un peu sur le film en question! Alice au pays des merveilles à la sauce Disney est donc sorti en 1951. Il ne s'agit pas de la première adaptation de l'oeuvre de Lewis Carroll: en effet, le film a été précédé par plusieurs films muets, et il y a également eu des téléfilms.
La version Disney sortie en 1951 est un peu particulière: en effet, on peut parler pour ce film d'une adaptation deux-en-un. Car ce n'est pas un livre, mais bien deux qui sont adaptés dans ce film: Alice au pays des merveilles et De l'autre côté du miroir, les deux romans autour de l'univers d'Alice. Comme je l'ai mentionné plus haut, Lewis Carroll a écrit deux livres autour du personnage d'Alice, et on retrouve des éléments des deux livres dans le film. L'intrigue principale et la plupart des personnages sont issus d'Alice in Wonderland, mais on retrouve aussi des choses inspirées par le second roman: c'est le cas des iconiques personnages de Tweedle-Dee et Tweedle-Dum, les jumeaux insupportables.
Du coup, si c'est vraiment le côté adaptation qui vous intéresse, je vous recommande de lire les deux livres avant de voir le film, histoire de voir comment ils ont été transposés à l'écran!



Les attractions au parc Disneyland:
Pour conclure sur le film, j'ai eu envie de vous parler un peu des parcs Disney, et des attractions inspirées par le film.
Dans le parc Disneyland, on retrouve plusieurs attractions marquées par l'ambiance d'Alice au pays des merveilles dans la zone nommée Fantasyland. La plus célèbre est sans aucun doute celle inspirée par la rencontre entre Alice et le Chapelier Fou: il s'agit des Mad Hatter's Tea Cups, des tasses colorées tournant au son d'une musique tirée du film. Juste à côté, on retrouve également le Alice's Curions Labyrinth, qui, comme son nom l'indique, propose aux visiteurs de circuler dans un labyrinthe où se trouvent plusieurs personnages des films ainsi qu'un château dans lequel il est possible de grimper!




Ce que j'ai pensé du film:
Comme vous pourrez le constater dans les mois à venir, j'ai décidé de ne pas suivre l'ordre chronologique de sorties des films Disney. J'ai donc décidé de démarrer ce Challenge avec Alice au pays des merveilles, non seulement pour faire un clin d'oeil au 150ème anniversaire de l'oeuvre originale, mais aussi parce que je sais que ce film n'est pas forcément le plus apprécié des Disney. A vrai dire, j'ai remarqué que les gens s'y intéressaient davantage depuis la sortie du film live par Tim Burton il y a quelques années, mais il est rare d'entendre des gens parler de ce film comme étant leur film préféré. 

En ce qui me concerne, Alice au pays des merveilles n'est pas non plus mon film préféré, mais c'est en tout cas l'un de ceux que j'apprécie le plus. Tout d'abord parce que j'ai toujours eu une affection particulière pour l'univers de Lewis Carroll: j'ai tout de suite accroché au monde d'Alice, à ses personnages loufoques, aux jeux de mots et à la finesse de l'oeuvre. Il s'agit de l'un de mes livres préférés, et je pense que mon amour pour le film vient en partie de là. 

Ensuite, le film m'a aussi marquée pour son côté décalé et loufoque, qui détonne avec les autres films classiques de Disney, qui mettent en avant de belles histoires d'amour et des princesses. Ici, les personnages sont improbables, fous, et on ne sait pas à l'avance ce qu'il va arriver à Alice, une héroïne qui détonne elle aussi. 

Le film me plait pour son côté ultra coloré, assez speed, avec des musiques très entraînantes. On a l'impression d'être plongé dans une spirale, dans un labyrinthe un peu fou où tout le monde court dans tous les sens. Il y a énormément de détails à ne pas rater!

Ce que j'apprécie aussi, c'est qu'on retrouve des éléments des deux livres de Lewis Carroll: je m'en suis rendue compte assez tardivement, car j'avais déjà vu le film de nombreuses fois avant de lire les livres à l'adolescence, mais personnellement, comme j'aime autant De l'autre côté du miroir que Alice au pays des merveilles, c'est vraiment quelque chose qui me plait!



En bref, Alice au pays des merveilles est un film Disney que j'aime beaucoup, et que je vous conseille si vous aimez les livres de Lewis Carroll!

Alice au pays des merveilles sauce Benjamin Lacombe:
Histoire de terminer cette chronique en beauté, je voulais vous parler de l'un des livres que j'ai reçus à Noël: la version d'Alice au pays des merveilles illustrée par Benjamin Lacombe. C'est mon illustrateur fétiche depuis des années, et chacun de ses projets est pour moi une source d'excitation. Depuis plusieurs années, il avait comme idée de travailler sur Alice au pays des merveilles, et j'étais donc heureuse de voir le résultat. Ma maman, qui me connait bien, m'a offert ce livre (et je l'en remercie très fort) et je le trouve tout simplement magnifique.

Comme toujours, le travail sur l'édition est très, très soigné: c'est un beau livre, un bel objet, qu'on aime toucher et regarder. C'est vraiment un travail de qualité et ça fait beau dans ma bibliothèque!

Le travail de Benjamin Lacombe est absolument magnifique. On retrouve deux types de dessins: certains sont plutôt "simples" (si on peut parler de simplicité avec un illustrateur pareil), en noir avec de petites touches de rouges, parcourant le récit. D'autres, majestueux et probablement faits à la peinture à l'huile, subliment des scènes capitales de l'histoire: la rencontre entre Alice et le chapelier, la Reine Rouge... Je suis encore plus amoureuse de son travail que je l'étais auparavant! :)

J'ai aussi apprécié les petites références à des personnalités iconiques de l'Histoire de l'Angleterre: la reine Elizabeth I sert de modèle à la Reine Rouge, et Victoria apparait aussi au détour d'une page... De petits clins d'oeil que j'ai trouvés vraiment sympathiques!



Enfin, je tiens à mentionner le fait qu'il y a aussi des annexes après le récit: des lettres et photographies de Lewis Carroll, ainsi que des biographies de l'auteur et des illustrateurs.

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous plait, n'hésitez pas à nous le faire savoir en commentaire. On se retrouve très vite pour une nouvelle chronique, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup! 

AnGee.

mardi 22 décembre 2015

Les filles de Mrs Bennet #4: Anna Karénine de Léon Tolstoï.



Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livrscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique!  Noël approche à grands pas, et la fin de l'année aussi: et pour patienter, je vous propose de découvrir ma quatrième chronique pour le Challenge Les filles de Mrs Bennet, un challenge original qui tourne autour du célèbre roman Pride & Prejudice de Jane Austen! Ce mois-ci, j'ai décidé de mettre un classique à l'honneur avec Anna Karénine de Léon Tolstoï, que je voulais découvrir depuis plusieurs années. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Le Challenge Les filles de Mrs Bennet:
Commençons cette chronique par une petite introduction au Challenge Les filles de Mrs Bennet. Il s'agit d'un challenge lancé par Deedee1310 du blog Petits Bonheurs et Grandes Lectures et qui, comme je l'ai mentionné plus haut, tourne autour du roman Pride & Prejudice de Jane Austen. C'est un Challenge à consignes: chaque mois, plusieurs consignes en rapport avec le roman sont proposées. Les participants doivent ensuite en choisir une, puis lire et chroniquer un livre en rapport avec celle-ci.
Si vous avez envie d'en savoir plus sur ce Challenge, je vous invite à relire mes précédentes chroniques mais aussi à faire un petit tour sur le billet de présentation de l'organisatrice!



Consigne: Un classique.


Léon Tolstoï, c'est qui?
Il est temps de nous pencher sur notre auteur du jour, le célèbre Léon Tolstoï! Né le 28 août 1828 ou le 9 septembre 1828 (selon les calendriers), Léon Tolstoï est l'un des auteurs russes les plus connus du monde. Il grandit à la campagne, et se lance dans des études universitaires, se destinant d'abord à être diplomate ou à travailler dans le domaine du droit. Néanmoins, il passa les années suivantes à expérimenter la vie de propriétaire terrien ou de soldat. Il se marie à Sophie Behrs, avec laquelle il aura plusieurs enfants. Tolstoi commence à écrire et à se faire publier dans les années 1850, mais c'est à partir de la décennie suivante qu'il rédige ses chefs d'oeuvre les plus connus: Guerre et Paix, par exemple, est écrit entre 1864 et 1869. Anna Karénine, dont nous allons parler aujourd'hui, voit le jour entre 1873 et 1877. Il écrit également des nouvelles, des essais et des contes. Léon Tolstoï meurt en 1919 et reste plus d'un siècle après sa mort l'une des valeurs sûres de la littérature russe.

Anna Karénine:
Résumé:
Anna Karénine, l'un des plus célèbres romans de Léon Tolstoï, raconte l'histoire de nombreux personnages, se focalisant principalement sur un petit noyau. Tout d'abord, nous avons Anna Karénine, mariée à Alexis Karénine, avec lequel elle a un fils: leur mariage est mis à rude épreuve lorsqu'Anna, qui avait toujours été fidèle, tombe sous le charme du comte Wronski, un homme à la réputation légèrement sulfureuse. Entre eux naît une passion si forte qu'elle va tout bousculer sur son passage.
Tolstoï nous présente également le personnage de Lévine, qui aime vivre à la campagne et qui est fou amoureux de la jeune et jolie Kitty dont la soeur, Daria, est mariée au frère d'Anna Karénine, Oblonski. Dans ce roman, l'auteur nous propose donc de découvrir plusieurs couples à l'histoire différente.


Deux couples opposés:
Comme j'ai pu le découvrir en faisant mes petites recherches sur le livre, Anna Karénine devait s'intituler à la base Deux mariages, deux couples. Ce titre fait référence de façon très directe à ce que l'on peut trouver dans le roman, à savoir une comparaison entre plusieurs couples.
Le mariage et les relations amoureuses sont au coeur de ce roman. Nous suivons plusieurs couples qui se font et se défont, qui s'aiment et se déchirent.
Le titre définitif du roman le montre clairement: Anna Karénine est l'un des personnages que nous découvrons à travers l'histoire. Elle est prise entre deux hommes: tout d'abord son mari Alexis, avec lequel elle a un fils et vit une vie somme toute plutôt paisible. Néanmoins, lorsqu'elle rencontre le comte Wronski, toute sa vie est chamboulée: elle se rend compte des défauts de ceux qui l'entourent, et elle découvre une passion sans limite. Mais n'oublions pas que nous sommes à une époque où le divorce est très compliquée, et où les bonnes moeurs prévalent sur tout le reste...
En parallèle, nous suivons l'histoire du couple formé par Lévine et Kitty. Si l'amour y est aussi sincère, ils représentent cependant une autre forme d'amour, celui d'un mariage heureux et où règne la félicité et la complicité. La situation de Kitty et Lévine est très différente de celle d'Anna et de Wronski.
Mais si l'intrigue se focalise en alternance sur ces deux couples, il y a également un troisième couple qui traverse le roman, et qui sert d'ailleurs de point de départ: ce couple est celui formé par Diara et Oblonksi. Déjà mariés depuis plusieurs années, ils ont des enfants, et leur couple est sévèrement mis à mal par l'infidélité d'Oblonski. Cette situation (réglée par Anna, d'ailleurs) fera écho plus tard dans le roman à la propre histoire de notre héroïne et de Wronski.

Ce que j'ai pensé du livre:
Aaaah, Anna Karénine! Voilà un livre qui a fait trembler plus d'un lecteur, un livre qui me tentait depuis longtemps. Néanmoins, après avoir lamentablement échoué à lire Guerre et Paix, j'avais un peu peur de me lancer dans un autre pavé de Léon Tolstoï. J'ai cependant acheté Anna Karénine en me promettant de le lire un jour, et lorsque j'ai vu cette consigne, je me suis dit que c'était la bonne occasion de le sortir de ma PAL. Alors, que dire de ma lecture de ce roman? Et bien même si ma lecture a été parfois un peu laborieuse, j'ai tout de même beaucoup apprécié découvrir l'histoire d'Anna Karénine.

Commençons par l'histoire. Le premier point que j'ai aimé, c'est que Tolstoï ne nous fait pas perdre de temps et nous plonge assez rapidement dans l'intrigue: j'ai apprécié ce démarrage qui nous met dans l'ambiance en quelques pages. Ensuite, je trouve qu'il se passe beaucoup, beaucoup de choses, et du coup j'ai passé la majeure partie de ma lecture à dévorer les pages les unes après les autres. Je dis "majeure", car il a tout de même des moments où j'ai trouvé que certains passages traînaient en longueur, ou des personnages que j'appréciais un peu moins suivre. J'ai particulièrement aimé découvrir l'histoire si tragique d'Anna Karénine, qui brosse un portrait très intéressant de la société russe de l'époque.



Les personnages sont eux aussi très réussis. C'est déjà un élément que j'avais noté lors de ma lecture de Guerre et Paix, et j'ai été contente de retrouver cet aspect ici. Pour la plupart, les différents personnages sont intéressants et travaillés: Anna et Lévine sont selon moi les plus fouillés, et j'ai apprécié suivre leur évolution à travers le roman. J'ai également trouvé sympathique la façon dont chacun interagissait avec les autres: on a vraiment l'impression de suivre un groupe tout entier, et non pas juste un ou deux personnages. Comme beaucoup, je me suis surtout attachée au personnage d'Anna, que j'ai trouvée émouvante et assez complexe. En revanche, Wronski me laisse un peu de marbre... 

Je tiens également à souligner le fait que j'aime beaucoup la façon d'écrire de Léon Tolstoï. Alors évidemment, j'ai lu une traduction, mais j'aime sa façon de dépeindre les personnages avec beaucoup de justesse et de détails, et sa plume est vraiment très agréable à lire. C'est vraiment l'un des points forts pour moi. 

J'ai mentionné plus haut le fait que le roman oppose plusieurs couples, et plus particulièrement ceux d'Anna/Wronski et Lévine/Kitty: c'est un parallèle assez bien mené et qui fait réfléchir, en montrant l'évolution de deux couples dont le destin a été lié à un moment du récit. A travers ces personnages, l'auteur nous livre une réflexion sur le mariage, l'amour, les attentes qu'on peut avoir d'une relation, et aussi sur l'importance du jugement d'autrui. 

Cette lecture n'est pas loin d'être un coup de coeur: j'ai adoré le personnage d'Anna Karénine et son histoire. Cependant, j'ai moins accroché à toute l'intrigue autour de Lévine et de Kitty, ce qui fait que j'ai eu un peu de mal à aller jusqu'au bout. Le livre fait tout de même près de 1000 pages selon les éditions! Mais je suis ravie de l'avoir lu, et je compte bien regarder une adaptation très prochainement.

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous a plu, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! On se retrouve très vite pour une nouvelle chronique, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup :). 

AnGee.

samedi 19 décembre 2015

Les Dames en Noir #13: Tout pour plaire d'Ingrid Desjours.




Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! Aujourd'hui, on se retrouve non seulement pour l'un des derniers articles de l'année, mais aussi pour conclure un Challenge que je vous propose depuis un an: le Challenge Les Dames en Noir, lancé par Zina du blog Les pipelettes en parlent via Livraddict. Depuis Décembre 2014, je m'étais fixée comme objectif de vous présenter chaque mois une auteure différente. Pour ma dernière chronique, j'ai choisi de vous parler d'une auteure que j'avais envie de découvrir depuis longtemps, à savoir Ingrid Desjours. Pour cela, j'ai lu son roman Tout pour plaire. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Le Challenge Les Dames en Noir et bilan:
Pour commencer cette chronique, il me faut dire un dernier mot sur le Challenge Dames en Noir, challenge organisé par Zina du blog Les pipelettes en parlent. Le but était de mettre en avant des auteures de polars, thrillers ou autres romans noirs, car les femmes ont tendance à être un peu éclipsées par leurs homologues masculins. Le challenge se termine ce mois-ci, et je tenais à faire un petit point sur ma participation.
J'ai été vraiment ravie de pouvoir participer à ce challenge. Comme je l'avais dit en le démarrant, je ne lis qu'assez peu de polars ou thrillers, ce n'est pas mon genre de prédilection, et du coup ce challenge était pour moi l'occasion de découvrir de nouvelles auteures. Je suis tout d'abord assez contente d'avoir réussi à tenir le rythme d'une chronique par mois, avec à chaque fois une auteure différente. C'est quelque chose qui me tenait à coeur, et y parvenir est pour moi une satisfaction. J'ai aussi reçu de très nombreux commentaires très intéressants sur mes différentes chroniques pour le Challenge, et je vous en remercie!
Au cours des mois, j'ai eu quelques déceptions, mais j'ai aussi fait de jolies découvertes: Derrière la haine de Barbara Abel, Anne Perry, ou encore Dix petits nègres ont été pour moi de gros coups de coeur!
Si vous avez envie de découvrir mes précédentes chroniques pour le Challenge, je vous invite à suivre le lien ci-dessous!


Ingrid Desjours, qui est-ce?
Entrons dans le vif du sujet, avec une petite présentation de notre auteure du jour, Ingrid Desjours! Née en 1976, elle exerce un métier assez méconnu et rare: psychocriminologue, à savoir psychologue qui s'occupe de criminels. Elle a travaillé plusieurs années avec des criminels sexuels. C'est pendant les années 2000 qu'elle se lance dans l'écriture, et elle devient rapidement une valeur montante de la littérature francophone. Ingrid Desjours a publié Sa vie dans les yeux d'une poupée, Potens, ou encore Tout pour plaire. Son dernier roman, Les Fauves, vient de sortir. 


Tout pour plaire:
Résumé:


David Pennac et sa femme Déborah sont à priori le couple parfait: beaux, jeunes, sexy, riches, ils vivent dans une maison très jolie en apparence, et forment un couple qui fait rêver. Et pourtant, les voisines se rendent bien compte que Déborah n'est pas si heureuse que ça, et que David peut se montrer un peu agressif. Et lorsque Nicolas, le frère de David qu'il n'a pas vu depuis huit ans, ressurgit après la disparition mystérieuse de sa femme, la situation ne fait qu'empirer. Qu'est-il réellement arrivé à Laura, la femme de Nicolas? Lequel des deux frères est le plus dangereux? Que cachent-ils? Sacha, le flic chargé de l'affaire, parviendra-t'il à découvrir la vérité?

Les apparences sont trompeuses:
On peut le dire, le roman tourne autour d'une célèbre phrase: "les apparences sont trompeuses". Dans Tout pour plaire, on se rend bien vite compte que cela les vrais. Un à un, les différents personnages sont décortiqués, triturés, et apparaissent sous leur vrai visage: ceux que l'on pense être les victimes se révèlent en fait être moins innocents qu'il n'y parait, et il est difficile de savoir la vérité sur chacun des personnages. Le bien et le mal n'ont pas vraiment de sens ici. Les frontières sont floues, le lecteur ne découvre que petit à petit ce qu'il s'est vraiment passé. 

Ce que j'ai pensé du livre:
Ingrid Desjours est une auteure que je connaissais déjà de réputation, par ma maman qui en est très fan (on l'avait d'ailleurs rencontrée aux Quais du Polar 2015). J'ai aussi vu beaucoup de chroniques sur ces précédents romans, comme Sa vie dans les yeux d'une poupée. J'avais donc très envie de découvrir l'un de ses romans, et j'ai fini par jeter mon dévolu sur Tout pour plaire. Qu'ai-je pensé de ce livre? Et bien Tout pour plaire est une lecture parfaite pour conclure ce Challenge!

Un point capital, auquel je fais toujours attention lorsque je lis un roman de ce genre, c'est l'intrigue. Ici, Ingrid Desjours nous propose une histoire qui est un vrai labyrinthe: sitôt qu'on pense avoir avancé, on réalise qu'on s'est en fait trompé de chemin! Je n'ai pas vu venir la fin, et c'est quelque chose que j'apprécie (je fais partie de ces gens qui détestent avoir trouvé la conclusion d'un roman policier ou d'un polar). Les événements sont trompeurs et les apparences aussi! Je ne me suis pas ennuyée du tout, même si je trouve qu'il y avait parfois quelques longueurs qui cassaient légèrement le rythme (rien de grave, cependant).

La grosse réussite selon moi réside dans les personnages. On sent qu'Ingrid Desjours s'y connait en psychologie, et elle nous propose des personnages fouillés, à la personnalité recherchée. Ils sont loin d'être uniformes et fades, et plus l'histoire avance, plus on découvre de choses les concernant. Leurs interactions sont rendues encore plus intéressantes grâce à cela. Il est difficile de savoir ce que chacun pense vraiment, qui sont les vraies victimes et les vrais bourreaux. Tour à tour on les déteste, on les soutient, on les plaint, ils nous rendent malades. Déborah, David, Nicolas et Sacha sont des personnages vraiment marquants! 

Je tenais aussi à mentionner la plume d'Ingrid Desjours. J'ai vraiment apprécié sa façon d'écrire. C'est fluide, assez élégant, travaillé et percutant. Elle va droit au but, et c'est vraiment une écriture soignée. J'ai aimé la lire, et je pense que mon plaisir pendant la lecture était en partie dû à cela.

Enfin, j'ai aimé le fait qu'elle exploite bien ses différents thèmes: la vengeance, le passé trouble des différents personnages, mais aussi la manipulation qui est vraiment une thématique très importante dans ce roman. 

En bref, Tout pour plaire a été pour moi une bonne introduction à Ingrid Desjours. J'ai bien envie de découvrir ses autres romans, car j'ai été convaincue! 

Et voilà c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous plait et que vous avez aimé suivre ce Challenge. N'hésitez pas à me laisser un petit commentaire, je vous réponds avec plaisir! On se retrouve très vite, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee 

mercredi 16 décembre 2015

Potterhead Forever #7: Harry Potter and the Deathly Hallows de J.K Rowling (+films de 2010 et 2011) (LEAF).




Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope et je suis ravie de vous retrouver aujourd'hui pour une nouvelle chronique, la dernière de la longue Lecture Commune consacrée à la célèbre saga Harry Potter de J.K Rowling. Après plusieurs mois à vous présenter les différents tomes et les films qui en sont tirés, nous voilà arrivés à la conclusion de cette saga: Harry Potter and the Deathly Hallows. Traduit en français sous le titre d'Harry Potter et les reliques de la mort, ce septième et dernier tome a été adapté en deux films, sortis en 2010 et 2011. C'est donc avec une certaine émotion que je vous propose de découvrir ma dernière chronique sur Harry Potter. En espérant qu'elle vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)



Cette lecture compte pour le Challenge LEAF de Psylook: 15/50.





La Lecture Commune:
Pour commencer cette dernière chronique, je tenais à vous donner quelques informations sur la Lecture Commune en question. Il s'agit d'une LC organisée par LadyChouux via Livraddict, et qui s'est tenue de Juin jusqu'à Décembre. Le but était simple: mettre à l'honneur la célèbre saga de J.K Rowling à travers une série de chroniques. En plus des sept romans, il est également possible de présenter trois autres livres issus de l'univers d'Harry Potter: Le Quidditch à travers les âges, Les animaux fantastiques et Les contes de Beedle le Barde. Si vous avez envie de (re)découvrir mes précédentes chroniques ou d'autres informations sur la Lecture Commune, je vous laisse suivre les liens ci-dessous!


Harry Potter and the Deathly Hallows:
Résumé:
Tout l'univers d'Harry Potter est chamboulé, le point de non-retour a été atteint. Dumbledore est mort devant ses yeux. Voldemort est plus puissant que jamais. Pour Harry, il est hors de question de retourner à Poudlard comme si de rien n'était. Non, le sorcier est décidé à mettre la main sur les derniers Horcruxes pour tenter d'en finir avec son ennemi de toujours. Accompagné de Ron et d'Hermione, Harry se lance dans une aventure pleine de douleurs, de souffrances et de conflits. Qui sortira vainqueur de l'affrontement final? Qui y laissera sa peau? Les amitiés survivront-elles?

Une intrigue hors de Poudlard:
Dans les six premiers volumes de la saga, J.K Rowling a donné comme cadre à ses intrigues l'école de magie Poudlard, une école qui a fait fantasmé et fait toujours fantasmer des milliers de lecteurs à travers le monde. Mais dans Harry Potter and the Deathly Hallows, alors qu'on pourrait s'attendre à retrouver nos héros pour leur dernière année à Poudlard, se préparant à passer leurs examens et à trouver le métier de leurs rêves...
Et pourtant, le lecteur découvre non pas une nouvelle aventure à Poudlard, mais une intrigue qui se déroule hors de l'école. Harry, Ron et Hermione ont décidé de ne pas retourner à l'école, où les choses tournent à la catastrophe avec la montée en puissance des Mangemorts et de Voldemort. Nos héros se lancent dans une quête complexe et qui promet de les mettre à plusieurs reprises en danger. Harry, Ron et Hermione partent à la recherche des derniers Horcruxes produits par Voldemort: non seulement ils veulent mettre la main dessus avant Voldemort, mais en plus ils espèrent pouvoir les détruire, afin d'affaiblir au maximum le grand mage.
C'est un tournant important dans la saga: sortir Harry, Ron et Hermione de Poudlard montre que nous sommes dans un univers bien plus sombre que dans les tomes précédents...

Des héros en conflit:
Comme dans les tomes précédents, nous retrouvons donc Harry et ses deux meilleurs amis, Ron et Hermione. Nous les avons suivis à travers les tomes, nous les avons vus grandir, évoluer, et nous avons également découvert l'évolution de leur amitié. Et on peut le dire, ils sont passés par des étapes difficiles: si nos héros ont une très forte relation amicale, les tensions les ont parfois séparés plusieurs fois.
Alors que leurs vies deviennent de plus en plus difficiles, nos héros se retrouvent confrontés à des tensions de plus en plus fortes: vivre 24h/24 ensemble, dans un environnement très dangereux, forcément, ça crée des disputes. Leur amitié survivra t'elle à ce dernier tome? Voilà l'une des choses que vous découvrirez dans ce dernier tome...

Un final explosif:
Dès le premier tome, Harry Potter à l'école des sorciers, J.K Rowling propose à ses lecteurs des fins de plus en plus explosives. Chaque tome s'achève avec un affrontement entre Harry et les forces du mal, des affrontements qui prennent des proportions de plus en plus incroyables. Plusieurs personnages ont trouvé la mort dans les précédents tomes.
Ici, dans ce septième tome, J.K Rowling doit non seulement trouver une conclusion pour son roman, mais en plus pour toute sa saga. Autant vous prévenir tout de suite: sortez les mouchoirs, vous allez vous en servir!


Ce que j'ai pensé du livre:
Qu'il est difficile d'écrire cette dernière chronique... Pendant plusieurs mois, j'ai essayé de vous communiquer ma passion pour Harry Potter, une passion qui me suit depuis plusieurs années et qui ne risque pas de me quitter. Mais j'ai l'impression de n'avoir pas suffisamment montré à quel point cette saga a été et est toujours importante à mes yeux.

J'ai grandi avec cette saga. J'avais sept ans lorsque j'ai ouvert mon premier Harry Potter, et je venais d'avoir quinze ans lorsque le dernier tome est sorti. J'ai lu chaque tome des dizaines et des dizaines de fois, en français et en anglais, jusqu'à connaître chaque tome par coeur. Mes exemplaires font peur à voir, avec leur couverture abimée, leurs pages jaunies et cornées. On me dit souvent "mais achète les nouvelles éditions, avec les illustrations magnifiques". Oui, elles sont magnifiques, mais rien pour moi ne vaudra jamais ces exemplaires là, que je ne changerai jamais.

Car ce sont ces livres là que j'ai lus et relus des nuits entières, tellement relus que j'en connais les petits défauts d'impression par coeur. Ce sont ces livres là que je planquais sous mon oreiller pour dormir avec parce que je me sentais protégée par les aventures d'Harry Potter. Ce sont ces livres là qui me consolaient quand on se moquait de moi à l'école en disant que j'étais grosse, moche, une fayote, une pauvre fille. Ce sont ces livres là dans lesquels je me réfugie à chaque fois que je fais une crise d'angoisse, à chaque nouvelle étape de ma vie, comme des valeurs sûres et rassurantes, des piliers solides qui ne me lâcheront jamais.

Alors oui, quand j'ai lu ce dernier tome, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps et de mon coeur. J'avais l'impression de perdre des amis, j'avais l'impression de voir mon enfance s'éteindre. J'avais l'impression d'être abandonnée.

Et puis j'ai compris que non, jamais ces livres ne m'abandonneraient. Ils ont toujours été là, ils sont toujours là, et resteront toujours là. Ce dernier tome n'est pas une fin, juste uneun  étape. J.K Rowling n'en avait peut-être pas conscience à l'époque, mais elle a crée un univers si fort, si intense, qu'il s'est imprimé dans des dizaines de millers de lecteurs, dont je fais partie.



Pour certains, Harry Potter, c'est juste un personnage de fiction. Pour moi, Harry Potter a été mon premier ami, et à la fin, il sera probablement aussi le dernier.

Les films de 2010 et 2011:
Quelques informations sur les films:
Penchons nous à présent sur les adaptations cinématographiques d'Harry Potter and the Deathly Hallows. Je dis "les", car le roman a été adapté en non pas un, mais deux films. Ce procédé est très à la mode ces derniers années: les sagas littéraires adaptées au cinéma ont souvent un volet final en deux parties. Harry Potter et Twilight ont ouvert la voie, et depuis d'autres adaptations ont pris le même chemin, comme Hunger Games ou Divergent. Dans le cas d'Harry Potter, seul le dernier roman a eu droit à ce découpage, pour pouvoir livrer un final aussi complet que possible aux fans.
Les deux films, qui ont couté 250 millions de dollars, nous proposent de retrouver une dernière fois le casting en pleine forme: Daniel Radcliffe, Emma Watson, Rupert Grint, David Thewlis, Alan Rickman, et tous les autres endossent pour la dernière fois la tenue des personnages que nous avons suivis pendant des années. Ils ont été réalisés par David Yates, qui s'était chargé de réaliser les volets précédents. Evidemment, les films furent deux énormes succès, et je vous laisse à présent découvrir la bande-annonce!



Ce que j'ai pensé des films:
Et voilà, il est temps pour moi de conclure ces sept chroniques sur l'une de mes sagas littéraires préférées, et quoi de mieux pour cela qu'un petit mot sur ces deux derniers films! Si vous avez lu mes deux précédentes chroniques, vous vous souvenez probablement que mes avis sur le cinquième et le sixième films étaient un peu mitigés: je n'étais pas très fan du côté "teen movie" donné par les romances, même si je trouve que David Yates a pris ses marques pour le sixième film. Qu'ai-je donc pensé de ces deux derniers films? Et bien j'ai dû les regarder deux fois, car la première fois, j'ai tout simplement tellement pleuré que je ne voyais rien.

Je vous le jure, c'était tout simplement abominable de voir pour la dernière fois mes héros préférés sur grand écran. On pourrait mettre ces crises de larmes sur le compte des hormones adolescentes, mais personne n'est dupe. 

Harry Potter and the Deathly Hallows part 1 and part 2 sont une belle conclusion à la saga. Comme je l'ai mentionné, David Yates semble plus à l'aise avec l'univers et nous livre deux films plus aboutis que les précédents. La réalisation est plus soignée, le rythme plus soutenu, et le ton plus tragique, ce qui correspond évidemment à l'intrigue et à l'atmosphère du dernier roman.

Pour ce qui est de l'intrigue, on retrouve de façon assez fidèle ce qu'il se passe dans le dernier tome de J.K Rowling. Deux films ne sont pas de trop pour exploiter ce livre riche en événements. On pourra regretter l'absence de certains passages ou éléments, mais dans l'ensemble je n'ai pas trouvé qu'il y avait de grosses grosses différences entre le livre et ses adaptations.



J'ai également trouvé que les acteurs étaient à FOND: ils ont tout donné pour ces deux derniers films, et j'ai particulièrement eu cette impression pour nos trois acteurs principaux, qui sont vraiment au taquet!

En bref je n'ai pas été déçue par ces deux derniers films que j'ai trouvés très bien: ils sont une bonne conclusion à cette saga que j'aime tant, et j'ai beaucoup de plaisir (mais un peu de peine aussi) à les revoir!

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette petite chronique et plus généralement ce petit parcours autour d'Harry Potter vous plaisent! En ce qui me concerne, j'ai pris beaucoup de plaisir à écrire toutes ces chroniques! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee.

vendredi 11 décembre 2015

La rentrée littéraire de PriceMinister: Délivrances de Toni Morrison.




Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, et je suis ravie de vous retrouver une fois de plus sur le blog pour une nouvelle chronique! Aujourd'hui, c'est une chronique un peu particulière que je vous propose, puisque j'ai décidé de vous présenter ma lecture pour l'opération spéciale rentrée littéraire organisée par le site PriceMinister. Pour la troisième année consécutive, j'ai eu envie de participer à cette opération et j'ai eu la chance de recevoir un livre qui me tentait beaucoup. Ce livre, c'est Délivrances de Toni Morrison. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)


La rentrée littéraire de PriceMinister:
Pour démarrer cette chronique, je tenais à vous dire un mot sur ce qu'est l'opération Rentrée Littéraire, organisée par PriceMinister. Depuis plusieurs années maintenant, le célèbre site de vente en ligne propose plusieurs fois dans l'année des événements autour de la lecture: la rentrée littéraire et le festival de BD d'Angoulême. Pour la rentrée littéraire, une large sélection de romans sortis lors de la rentrée littéraire est proposée non seulement aux blogueurs mais aussi (nouveauté de cette année!) aux autres lecteurs, qui doivent ensuite chroniquer le livre reçu, que ce soit sur leur blog, ou sure les réseaux sociaux. En effet, cette année, il est possible de participer via Facebook, Instagram ou Twitter. Si vous avez envie de découvrir la sélection, je vous conseille d'aller visiter le site de PriceMinister!


Toni Morrison, c'est qui?
Il est temps de nous pencher sur notre auteure du jour, la très célèbre Toni Morrison. De son vrai nom Chloe Anthony Wofford, elle est née en 1931 dans l'Ohio, où ses parents ont emménagé pour échapper au racisme. Elle se passionne rapidement pour la littérature, qu'elle étudie à l'université puis qu'elle enseigne. Elle travaille ensuite comme éditrice, puis se lance elle-même dans l'écriture à l'âge de 39 ans, avec son premier roman, The Bluest Eyes. Elle devient très vite une auteure reconnue avec ses romans Sula, Jazz, Beloved ou encore Home. En 1993, elle reçoit le prix Nobel de littérature. Toni Morrison se démarque pour les thèmes qu'elle met souvent en avant dans ses oeuvres: le racisme, la communauté afro-américaine, les femmes, la relation mère-fille... Délivrances est son dernier roman en date.



Délivrances:
Quatrième de couverture:
Dans son onzième roman, qui se déroule à l'époque actuelle, Toni Morrison décrit sans concession des personnages longtemps prisonniers de leurs souvenirs et de leurs traumatismes.

Au centre du récit, une jeune femme qui se fait appeler Bride. La noirceur de sa peau lui confère une beauté hors norme. Au fil des ans et des rencontres, elle connaît doutes, succès et atermoiements. Mais une fois délivrée du mensonge - à autrui ou à elle-même - et du fardeau de l'humiliation, elle saura, comme les autres, se reconstruire et envisager l'avenir avec sérénité.

Les femmes et le racisme, un thème cher à Toni Morrison:
Sans être une experte de Toni Morrison, j'ai tout de même eu l'occasion de lire plusieurs de ses romans. Et ce qui m'a le plus frappé en lisant Délivrances, c'est le fait de retrouver des thèmes très importants, des thèmes qui jalonnent l'oeuvre de Toni Morrison et qui lui servent même de fil rouge. Ces thèmes, ce sont (entre autres) le racisme et les femmes. 
Très souvent chez Toni Morrison, les personnages principaux sont des femmes, et plus particulièrement des afro-américaines, des esclaves ou descendantes d'esclaves. Dans Beloved, elle raconte l'histoire de Sethe et Denver, deux femmes (mère et fille) qui ont fui l'esclavage; dans Sula, elle met en scène une héroïne dont l'envie d'être libérée des normes de la société fait d'elle un personnage scandaleux. Ici, elle nous raconte l'histoire de Bride: comme souvent chez Toni Morrison, les noms sont d'ailleurs très importants. Bride est une femme à qui tout réussit: son succès professionnel et sa grande beauté (qui lui vient notamment de sa couleur de peau) font d'elle une personne remarquée. Néanmoins, la vie de Bride est malgré tout semée par des blessures douloureuses: le souvenir d'un procès qui joue un rôle très important dans l'intrigue; sa relation compliquée avec sa mère (là aussi un élément clé des romans de Toni Morrison) et le départ soudain de son petit ami l'entraînent dans un voyage à la limite de l'étrange. 
Le racisme est également très important, et ce dès le début du roman. Comme je l'ai mentionné plus haut, Toni Morrison a à coeur de présenter des histoires dans lesquelles le racisme, qui peut même arriver au sein de la communauté noire, est en toile de fond. Ici, la couleur de peau de Bride est à la fois son plus grand atout et ce qui lui crée des problèmes...

Ce que j'ai pensé du livre:
J'ai découvert Toni Morrison lors de ma première année de licence, lorsqu'une de mes professeurs nous avait fait traduire un extrait de Beloved. J'avais été très marquée par le style assez unique de Toni Morrison, et également par le choix de ses thèmes et de ses héroïnes. J'ai alors essayé de lire plusieurs de ses romans, dont plusieurs m'ont séduite. J'étais donc ravie de pouvoir lire ce nouveau roman. Qu'ai-je donc pensé de Délivrances? Et bien même s'il ne s'agit pas d'un coup de coeur, j'ai une fois de plus été transportée par la plume magique de Toni Morrison. 

Car oui, la plume de Toni Morrison est magique. Elle a vraiment un style unique, reconnaissable entre tous: quand j'ouvre un de ses romans, je retrouve tout de suite sa patte, sa touche, que j'apprécie tout particulièrement. Quand on lit du Toni Morrison, on lit du Toni Morrison et on le sait! Avec cette plume, elle nous porte du début à la fin avec fluidité et efficacité: j'ai dévoré le livre d'une traite, en partie grâce à ce style qui lie fluidité et finesse.

L'héroïne est également une grande réussite. Les personnages principaux sont vraiment importants chez Toni Morrison, et Bride est un personnage entre force et faiblesse: j'ai particulièrement aimé le travail de description autour de cette femme, qui la rend presque vivante, palpable pendant la lecture. J'ai aimé suivre Bride à travers son histoire, avec son évolution, ses doutes, et la révélation de ses secrets. C'est un personnage avec beaucoup de facettes, ce que j'ai apprécié.

Comme je l'ai dit, on retrouve des thématiques chères à l'auteure dans ce roman. Je trouve ça intéressant de voir comment un auteur arrive à exploiter les mêmes thèmes sous plusieurs jours et ici j'ai trouvé que c'était réussi. Si vous vous intéressez aux femmes, à la vie afro-américaine, au racisme, je vous le conseille à 100%!

Pour finir, un mot sur l'histoire. Il faut le dire, elle est un peu particulière: Toni Morrison oscille entre road trip et une sorte de Benjamin Button, nous proposant une intrigue où le surnaturel apparait comme une métaphore des troubles intérieurs. On a envie de suivre Bride et de découvrir la fin. C'est d'ailleurs mon seul petit bémol: la fin, que j'ai trouvée un peu abrupte. Je n'aurais pas dit non à une trentaine de pages supplémentaires!

En bref, Délivrances est un très bon cru Toni Morrison. Si vous ne connaissez pas encore cette auteure, je vous conseille de la découvrir, pourquoi pas Délivrances

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee.

Si vous avez aimé...

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