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mercredi 5 avril 2017

Masse Critique Babelio: Mystères à Londres: Le voleur du British Museum d'Alain Surget et Louis Alloing.





Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! Nous nous retrouvons aujourd'hui après un week-end un peu pluvieux pour nous pencher sur un roman reçu grâce à la Masse Critique jeunesse organisée récemment par le site Babelio, l'occasion aussi pour moi d'avancer dans mon Challenge Piece of Cake. Ce roman, paru chez ABC Melody, est le premier tome de la série Mystères à Londres par Alain Surget et illustré par Louis Alloing. Il s'intitule Le voleur du British Museum, et je vous propose de le découvrir ensemble! En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

La Masse Critique de Babelio:
Comme mentionné un peu plus haut, j'ai reçu le roman Le voleur du British Museum grâce à une Masse Critique organisée par le site Babelio. Je pense que vous êtes nombreux à déjà connaître ce rendez-vous et ce site, mais pour celles et ceux qui ne le connaîtraient pas, Babelio est un site communautaire destiné aux amoureux de la lecture. Avis et découvertes s'y échangent sur le site ainsi que sur le forum. Très régulièrement (environ une fois par mois), Babelio organise une Masse Critique: en échange d'une critique postée sur le site, il est possible de recevoir gratuitement un livre. Je vous laisse ci dessous le lien vers le site de Babelio pour que vous puissiez y jeter un oeil! 


Le Challenge Piece of Cake:
Pour commencer cette chronique, je tiens à vous présenter en premier lieu le Challenge Piece of Cake. Il s'agit d'un Challenge lancé via le super forum Whoopsy Daisy, consacré à la culture anglophone. Le but est simple: en 2017, pourquoi ne pas lire un peu de littérature jeunesse? Comme il s'agit d'un genre que je lis assez rarement, je me suis donc décidée à m'y remettre grâce à ce rendez-vous. J'ai pour objectif de vous présenter vingt livres (oui, oui, vingt: ça fait beaucoup!) cette année, en espérant y parvenir! Si vous avez envie de rejoindre Whoopsy Daisy, n'hésitez pas à suivre le lien ci-dessous!


Alain Surget de Louis Alloing, c'est qui? 
Mystères à Londres: Le voleur du British Museum est le fruit de la collaboration entre deux individus, l'auteur Alain Surget et l'illustrateur Louis Alloing.
Le premier est né en 1948 à Metz. S'il écrit depuis l'adolescence, c'est en tant que professeur d'Histoire qu'il officiera jusqu'à sa retraite. L'écriture fait cependant toujours partie de sa vie et il publie ainsi régulièrement des romans destinés à la jeunesse. On sent tout de même l'influence de son métier de professeur d'Histoire dans ses oeuvres car il est fréquent qu'il place ses intrigues dans des périodes ou lieux bien particuliers, notamment l'Egypte des Pharaons. Il est connu entre autres pour la série de romans Tirya et plus récemment pour ses livres Mystères dans les Highlands. 
Louis Alloing, quant à lui, est un dessinateur et illustrateur né au Maroc en 1955. Son trait vous est probablement familier si vous vous intéressez au monde de l'illustration jeunesse. Il a travaillé sur de nombreuses BDs et sur plusieurs albums à la destination du jeune public, comme par exemple certains des tomes de Marie Duval.
Les deux hommes ont déjà collaboré ensemble sur les trois tomes de la série Mystères dans les Highlands et remettent donc le couvert pour une nouvelle saga qui se passera cette fois à Londres!

Mystères à Londres, tome 1:
Résumé:
Pour la classe des CM2 d'Alex Moury, l'heure est venue d'explorer Londres pour un voyage scolaire qui s'annonce passionnant. C'est avec beaucoup d'excitation que les élèves prennent place à bord de l'Eurostar pour découvrir la capitale anglaise. Mais le voyage est chamboulé par un échange de valise qui laisse le professeur on ne peut plus surpris... Quels mystères nos jeunes héros découvriront-ils pendant leur séjour? 

Petite présentation d'ABC Melody:
C'est chez ABC Melody qu'est publié ce premier tome de la série Mystères à Londres. Vous le savez, je n'ai pas pour coutume de présenter les maisons d'édition dans mes chroniques, mais en faisant quelques recherches sur celle-ci j'ai plutôt été séduite par ce qu'elle propose et j'ai donc décidé de vous en dire quelques mots.
ABC Melody est une maison d'édition qui fête cette année ses dix ans d'existence. Spécialisée dans le jeune public, elle propose des publications toutes liées par un même fil rouge: celui de la découverte d'autres langues et cultures. Moi qui adore l'apprentissage des langues, je trouve l'idée vraiment sympa. Le but est de faire découvrir aux enfants et jeunes lecteurs la culture d'autres pays, que ce soit la cuisine, les coutumes, des lieux touristiques majeurs, mais aussi des langues étrangères. Dans leur collection, on trouve aussi bien des livres pour apprendre une langue avec des CD et du vocabulaire, que des romans laissant une place de choix aux cultures étrangères. On trouve principalement des livres autour du Royaume-Uni et de l'anglais, mais ABC Melody propose aussi des publications en allemand, japonais ou encore catalan.Je vous laisse ci-dessous l'adresse de leur site internet pour que vous puissiez y faire un tour!


La suite de Mystères dans les Highlands:
Comme je l'ai mentionné un peu plus haut, ce n'est pas la première fois qu'Alain Surget et Louis Alloing collaborent ensemble sur un projet. En effet, les deux hommes ont déjà travaillé ensemble sur la série Mystères dans les Highlands, une série qui précède Mystères à Londres. 
Mystères dans les Highlands met en scène les mêmes personnages (élèves et professeur) lors d'un voyage en Ecosse. A travers trois tomes, le jeune lecteur découvre ainsi leurs aventures, mêlant mystères, enquêtes et une bonne dose de découverte des habitudes écossaises. 
En sachant qu'il est possible de lire les deux séries indépendamment (même si quelques références sont faites aux aventures précédentes), c'est un programme similaire qui nous attend. Nos héros partent à la rencontre d'une autre culture: entre visites touristiques au British Museum et découvertes, notamment culinaires (mushy peas, fish & chips sont par exemple au menu). Cependant, ils ne sont pas à l'abri d'un mystère... Parviendront-ils à le résoudre?

Ce que j'ai pensé du livre:
Pour moi, la Masse Critique de Babelio est toujours l'occasion de découvrir des livres qui me sortent un peu de ma routine de lecture, soit en sélectionnant des gens que je lis peu (la jeunesse par exemple), soit en découvrant des maisons d'édition que je ne connais pas. Ici, le premier tome deMystères à Londres remplit ces deux points et j'étais vraiment curieuse de découvrir ce roman, dont l'intrigue se passe dans l'une de mes villes préférées au monde. Au final, j'ai vraiment beaucoup aimé ce roman, que je conseille et ce pour plusieurs raisons. 

Je suis tout d'abord extrêmement fan du concept d'ABC Melody. Je ne connaissais absolument pas cette maison d'édition avant de me plonger dans la lecture de ce livre et j'ai énormément aimé ce qu'elle propose. L'apprentissage des langues étrangères a toujours été une de mes passions et je ne peux qu'apprécier l'idée de permettre aux enfants de découvrir quelques bases de conversation! Dans le roman, cela se traduit par la présence régulière de phrases en anglais, traduites ou expliquées par la suite. Un bon point pour moi!



Toujours dans cette veine, j'aime énormément la place faite à la culture britannique dans ce livre. Que ce soit dans le texte d'Alain Surget ou dans les illustrations colorées de Louis Alloing, on nous présente non seulement de la gastronomie, mais aussi des endroits comme le British Museum, avec ce qu'on peut y trouver. A noter aussi la petite carte de Londres présente au début du roman, un petit plus sympathique. 

Pour ce qui est de l'intrigue, je la trouve assez intéressante pour l'instant. Je dois avouer rester sur ma faim, car la façon dont se conclut ce premier tome est un peu "abrupte" selon moi. Néanmoins, on a envie de lire la suite et de découvrir le reste des aventures de nos héros. On ne s'ennuie pas, et c'est divertissant.

Je ne connaissais pas Alain Surget avant de me plonger dans ce roman et j'ai apprécié sa façon d'écrire. C'est très clair, ça se lit bien. On sent un côté pédagogue dans sa façon d'expliquer les choses, qui lui vient peut-être de son passé de professeur. Ce que j'apprécie aussi, c'est que les textes ne sont pas "benêts", comme cela peut parfois arriver en littérature jeunesse, où on se demande si les enfants sont pris pour des nouilles

Pour terminer, je voulais parler un peu des illustrations de Louis Alloing. Je le connaissais un peu auparavant et j'ai toujours bien aimé sa façon de dessiner. C'est encore le cas ici. Je trouve son univers très coloré et joyeux, avec de belles couleurs et des formes douces. Ses images se posent en soutien du texte pour vraiment montrer et permettre au lecteur d'identifier ce dont parle l'auteur. 

En bref, j'ai été séduite par cette lecture. C'est typiquement le genre de romans que j'aimerais faire lire à mes enfants (si jamais j'en ai un jour) et je suis encore une fois fan du concept de la maison d'édition!

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee.

mercredi 1 février 2017

Le Livroscope en Vadrouille: la National Gallery de Londres!




Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j’espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! On se retrouve aujourd’hui pour démarrer ensemble le mois de février du bon pied. Je tenais d’abord à vous remercier d’avoir été une fois de plus si nombreux à visiter le blog en janvier, votre soutien me touche toujours beaucoup! Aujourd’hui j’ai décidé de terminer la présentation de mon petit périple londonien de décembre démarrée il y a quelques semaines avec un article sur le V & A. Cette fois, c’est la célèbre National Gallery qui est à l’honneur! En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Les Vadrouilles de Livroscope:
En créant le blog il y a presque cinq ans (si vous saviez le coup de vieux que je prends à chaque fois que je me dis ça…), j’avais pour projet de parler non seulement de littérature mais aussi de vous faire découvrir des voyages, expositions et sorties un peu sympathiques. Même si je ne peux pas le faire autant que je le voudrais pour des questions de budget et d’emploi du temps, j’essaie de faire mon maximum pour vous faire voyager un peu. Si vous avez envie de (re)lire mes précédentes chroniques Vadrouille, je vous invite à suivre le lien ci-dessous, qui vous mènera vers mes précédentes destinations!


La National Gallery:
Petite histoire de la National Gallery:
Pour commencer cette petite découverte de la National Gallery, je vous propose de nous pencher un peu sur son histoire. La National Gallery, située à Trafalgar Square, dans le quartier de Westminster à Londres, a été créée en 1824 suite à l’achat de plusieurs collections d’art. Sa création a été inspirée par celle d’autres musées européens, dont le Louvre en France. C’est à la fin des années 1830 que les collections sont bougées dans le bâtiment actuel, construit entre 1832 et 1838 et dont l’architecte fut William Wilkins, connu pour d’autres réalisations comme le University College de Londres. Les oeuvres furent déplacées pendant la Seconde Guerre Mondiale, alors que Londres était bombardée par les allemands.
Les collections sont composées uniquement de peintures et comprennent plus de 2300 tableaux, ce qui fait de la National Gallery l’un des plus grands musées du monde. Y sont particulièrement représentés la Renaissance et le 18ème siècle, ainsi que les impressionnistes. On retrouve de grands noms de la peinture entre les murs de ce musée, comme notamment De Vinci, Botticelli, Delacroix, Renoir, Seurat, Van Gogh ou encore Vermeer.
Si vous avez envie d’en savoir plus sur ce musée, je vous invite à visiter le site internet:


Quelques informations pratiques:
A présent, voici quelques informations qui peuvent se révéler utiles si vous souhaitez vous rendre à la National Gallery.
Comme je l’ai mentionné plus haut, la National Gallery est située à Trafalgar Square, l’un des endroits les plus touristiques de Londres. Elle est donc très facile d’accès en transports en communs, que ce soit par bus, métro et même train (la gare Charing Cross se trouve en effet à proximité).
Le musée est gratuit, un très bon point, et il est ouvert tous les jours, de 10h à 18h, à l’exception du vendredi, où le musée ferme à 21h. Un bon plus pour les amateurs de visite nocturne!
De nombreuses expositions temporaires sont organisées tout au long de l’année, donc n’hésitez pas à consulter leur site internet régulièrement pour voir les thématiques abordées!

Ma visite de la National Gallery:
C’est en fin d’après-midi que je suis arrivée, avec l’amie qui m’accompagnait, devant la National Gallery. Avant même d’entrer, nous avons été interpellées par un spectacle de rue très sympa (avec des danseurs/acrobates) juste devant le musée: je voulais le mentionner, car c’est quelque chose qu’on voit très souvent dans les rues de Londres, et ça peut peut-être vous intéresser! Passé ce moment d’animation, nous nous sommes rendues dans le musée. Tout comme le Victoria & Albert Museum que j’avais présenté le mois dernier, c’est un musée extrêmement grand, donc attrapez un plan ou repérez ce que vous voulez voir en priorité!



En ce qui nous concerne, comme nous étions déjà bien fatiguées par une longue journée de marche et que la nuit commençait à tomber, nous avons décidé de nous focaliser sur les peintres à partir de la Renaissance. Les salles sont très nombreuses et il peut être facile de se perdre, mais se perdre dans un tel lieu, on a vu pire!

En environ une heure de visite, nous avons pu voir énormément de tableaux et de peintres, dont des oeuvres majeures de l’Histoire de la peinture. La collection impressionniste est particulièrement intéressante, mais les oeuvres qui m’ont sans aucun doute le plus frappée sont Les époux Arnolfini de Van Eyck, et bien sûr le massif tableau Les ambassadeurs d’Holbein, un de mes tableaux préférés au monde.

Mais la pièce que j’ai sans nul doute préféré est celle consacrée à Van Gogh. J’ai toujours beaucoup aimé ce peintre, qui m’inspire à la fois une grande sympathie et une sensation d’incompréhension. Ses oeuvres me parlent et me fascinent, et je ne pouvais pas passer à côté de ses tableaux! Voir Les tournesols pour de vrai m’a fait un vrai choc! De plus, en tant que fan de Doctor Who, cette salle était vraiment incontournable!

Notre visite s’est terminée par un petit détour à la boutique, où on trouve vraiment de tout (et un peu de n’importe quoi) et nous avons ensuite repris le chemin de notre auberge de jeunesse!

Ce que j’en ai pensé:
Lors de mon précédent voyage à Londres en 2012, j’avais eu l’opportunité d’aller visiter la National Gallery, mais comme il faisait beau j’avais préféré me balader dans l’un des nombreux parcs de la ville. Cette fois, la National Gallery faisait partie de mon programme et j’étais décidée à m’y rendre. Au final, j’ai énormément aimé cette visite, que je recommande aux amateurs d’art et plus particulièrement de peinture.

La National Gallery présente de nombreux avantages. Tout d’abord, elle est située dans un coin incontournable de Londres, à Trafalgar Square, et il y a donc énormément de choses à faire à proximité du musée. Vous avez non seulement plusieurs parcs mais aussi des monuments à découvrir, donc si vous avez prévu de passer une après-midi ou une journée à Trafalgar Square, la National Gallery peut être un détour très sympa.

Ensuite, c’est un musée qui détonne un peu par rapport aux musées dont on peut avoir l’habitude en France. L’architecture est unique et bel, les intérieurs sont originaux avec des murs recouverts de papiers peints fleuris et colorés, ce qui change de l’austérité moderne qu’on retrouve de plus en plus. Le bâtiment se visite presque autant que les collections!

Les collections, parlons-en: la National Gallery me faisait rêver pour les grands noms de la peinture qui y sont présents, et effectivement rien que pour cela, le musée vaut le coup. On retrouve énormément d’artistes célèbres et de toiles uniques, que je ne pensais jamais pouvoir voir un jour de mes propres yeux! Je me répète, mais voir du Van Gogh, ça m’a… wow! Une telle visite proposée gratuitement, c’est incroyable.

Visiter la National Gallery a été pour moi une formidable expérience que je ne regrette pas d’avoir fait, mais il est vrai que j’ai tout de même préféré le Victoria & Albert Museum, peut-être un peu plus riche à mes yeux. Mais si vous passez à Trafalgar Square, faites-y un tour!

Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui! J’espère que cette nouvelle chronique vous plaît, n’hésitez pas à me le faire savoir en commentaire, je vous écris toujours avec plaisir! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee.


mardi 3 janvier 2017

Le Livroscope en Vadrouille: Le Victoria & Albert Museum.


Bonjour à tous et à toutes!

Bonne année 2017! J'espère que vous avez tous passé un bon réveillon et je tenais à vous souhaiter une belle année pleine de lectures et de découvertes! On se retrouve aujourd'hui pour la première chronique de l'année, qui ne sera pas une chronique lecture mais un article Vadrouille. Le mois dernier, je me suis rendue à Londres pour un week-end express au cours duquel j'ai pu faire quelques visites que je vous présenterai dans une série d'articles. Pour démarrer: le Victoria & Albert Museum! En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Les Vadrouilles du Livroscope:
Depuis la création du blog en 2012, j'avais pour projet de vous présenter non seulement des lectures, mais aussi d'élargir mes horizons avec des petites chroniques sur des musées, villes et autres lieux touristiques à découvrir. Je n'en fais pas autant que je le souhaite, mais dès que j'en ai l'occasion, je suis heureuse de le faire. Si vous avez envie de voir quels autres endroits j'ai visités avant celui-ci, je vous invite à suivre le lien ci-dessous! :)


Le Victoria & Albert Museum:
Petite présentation:
Commençons cette petite présentation du musée par un petit aperçu de son histoire. Le Victoria & Albert Museum, plus souvent appelé V&A, a été crée après l'exposition universelle de Londres de 1851. Au cours de ses premières années d'existence, le musée changea de lieu et aussi de nom: d'abord Museum of Manufactures, il devint le South Kensington Museum avant d'adopter son nom final en 1899. 
Au cours des années, les collections s'étendirent, se spécialisant dans les arts décoratifs, les costumes et le design. On y trouve des objets venus du monde entier, de toutes les époques. La collection comprend plus de quatre millions d'objets, en faisant l'une des plus larges du monde. 
Le Victoria & Albert Museum propose régulièrement des expositions temporaires, sur des thèmes variés (la musique, notamment) et est ouvert tous les jours. A l'exception de ces expositions temporaires, il est gratuit. 
Si vous avez envie de plus d'informations, je vous invite à suivre le lien ci-dessous! 




Notre visite:
Le Victoria & Albert Museum est un musée dont j'ai souvent entendu parler par le passé mais que je n'avais pas eu l'occasion de découvrir lors de ma précédente visite à Londres en 2012. J'étais vraiment intriguée par les collections qu'il contient et aussi par les différentes expositions permanentes, qui montrent la richesse de ce musée. C'est donc sans hésitation que je l'ai inclus à la liste des choses que je voulais absolument voir lors de mon passage éclair dans la capitale anglaise.
J'y suis allée accompagnée d'une amie et nous avons tout de suite été surprises par la quantité assez incroyable de choses à voir dans ce musée, bien plus grand qu'il n'en a l'air. Le plan donne un aperçu des différentes collections, et comme nous avons donc d'abord choisi celles qui nous intéressaient le plus. 

Nous avons passé en tout pas loin de deux heures dans ce musée, à parcourir les nombreuses salles. Nous nous sommes d'abord focalisées sur le rez-de-chaussée et ses collections de sculptures et d'art oriental et asiatique. Nous avons ensuite découvert la collection de vêtements et costumes, l'une des choses que j'ai préférées: les vitrines sont organisées par époques et par thèmes, et certaines des tenues exposées sont absolument magnifiques! Mais la collection la plus époustouflante à mes yeux est celle des bijoux: il n'est pas possible d'y prendre des photos, mais c'est une collection spectaculaire, comprenant des bijoux venant du monde entier et de toutes les périodes. Il y a notamment des bijoux de la famille royale. 
Nous avons terminé notre visite par un tour de la collection sur le théâtre et les comédies musicales. A ma grande surprise, cette partie était assez désertée par les visiteurs, davantage massés dans les collections d'art et les collections temporaires (que nous n'avons pas faites). Pourtant, cette collection est absolument merveilleuse: on y trouve des costumes utilisés dans des pièces, des comédies musicales ou par des chanteurs, des objets liés au théâtre, et l'exposition est organisée de façon à nous faire découvrir la conception d'un spectacle. J'ai vraiment apprécié cette belle exposition.
Un passage en boutique s'est aussi imposé: il y en a plusieurs dans le musée et il y a de quoi se faire plaisir! 

Ce que j'en ai pensé et conseils:
Si je connaissais le V&A de nom depuis longtemps, ce n'est qu'après avoir vu un documentaire sur l'exposition David Bowie Is, il y a quelques années que j'ai vraiment eu envie de découvrir ce musée. On m'en a souvent dit du bien, et je partais du principe qu'un musée portant le nom de ma reine préférée ne pouvait qu'être formidable. Et c'était le cas: j'ai trouvé ce musée spectaculaire, un incontournable à mes yeux que je recommande chaudement! J'ajoute à mon avis quelques conseils qui pourront éventuellement vous être utiles si vous songez à visiter ce musée.

Premièrement, le V&A est gratuit: beaucoup d'autres musées de Londres le sont aussi, donc si vous avez un petit budget ou que vous cherchez une sortie sympa à faire sans fracasser votre porte-monnaie, c'est l'idéal! La seule chose à savoir, c'est que les expositions temporaires sont en revanche payantes, à vous de voir si elles vous tentent ou non. En tout cas, sans faire d'expositions temporaires, j'ai trouvé qu'il y avait énormément à faire et à voir. 

Comme justement il y a énormément de choses à voir, mon second conseil serait de prendre le plan à l'entrée et de décider ce que vous voulez faire en priorité. Il est facile de se laisser submerger par le nombre de choses à voir, le nombre de salles. Personnellement, même si j'aurais aimé pouvoir tout faire, cette façon de procéder nous a permis de ne pas être trop submergées. J'ai adoré la collection de vêtements mais mon coup de coeur reste l'exposition sur le théâtre que j'ai trouvée absolument magnifique!

Autre conseil, plus pratique: prévoyez une bonne paire de chaussures! Cela peut paraitre évident, mais croyez-moi: vous allez tellement marcher dans cet immense bâtiment que vous risquez de vous faire mal aux pieds. Pas la peine de sortir les talons!

Le V&A est vraiment un incontournable, un lieu que j'ai adoré découvrir et que je recommande. Je suis certaine d'y retourner à mon prochain passage à Londres. Si vous avez l'opportunité d'y aller, je vous encourage à y faire un petit tour. 

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette première chronique de 2017 vous aura plu! On se retrouve très vite pour un nouvel article, littéraire cette fois! En attendant, comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee. 

samedi 16 avril 2016

Opération Masse Critique: Paranoïa de Melissa Bellevigne.



Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j’espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique ! On se retrouve aujourd’hui pour un petit article pour vous parler d’un livre que j’ai reçu grâce à l’une des Masses Critiques organisées par Babelio. Ce livre, c’est le roman Paranoïa de Melissa Bellevigne, un livre qui tourne beaucoup sur la blogosphère en ce moment. Je remercie la team Babelio pour cet envoi et, en espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! :) 

La Masse Critique, c'est quoi?
Pour commencer cette chronique, il me semble important de parler un peu de la Masse Critique. Il s’agit d’une opération régulière (environ une fois par mois) lancée par le site Babelio. Le but est simple : en échange d’un livre, il faut poster une chronique de ce livre sur le site. Le choix est toujours vaste ! Si vous avez envie d’en savoir davantage sur les Masses Critiques, je vous conseille d’aller jeter un œil au lien ci-dessous !


Melissa Bellevigne, qui est-ce?
Il nous faut à présent nous pencher sur notre auteure du jour, Melissa Bellevigne. Si vous vous intéressez au monde de la beauté, du maquillage, des youtubeuses et blogueuses beauté, Melissa Bellevigne est probablement quelqu’un que vous connaissez : sous le pseudonyme de GoldenWendy, elle tient depuis plusieurs années maintenant un blog et une chaîne YouTube sur lesquels elle partage ses conseils et coups de cœur beauté. Mariée et mère de deux enfants, Melissa a toujours aimé écrire, et Paranoïa est la concrétisation de cet amour pour l’écriture. Si vous avez envie d’en savoir plus sur elle, je vous laisse découvrir son blog ci-dessous !


Paranoïa:
Résumé:
Lisa a la trentaine. C’est une jeune femme dynamique et reconnue dans sa profession. Sa profession ? Psy, experte des cas extrême. Lorsqu’elle est appelée pour s’occuper de Judy, une jeune femme d’à peine 20 ans, enceinte, murée dans le silence, au comportement suicidaire après avoir été récupérée quelques mois plus tôt battue à mort et violée à Londres. Qu’est-il arrivé à Judy ? Qui est ce mystérieux Alwyn, qu’elle est la seule à voir ? Lisa va tenter de le découvrir et surtout de sauver la vie de Judy et de son bébé…

Nos trois personnages:
Avec son premier roman, Melissa Bellevigne a décidé de nous présenter trois personnages principaux, que je vous propose de découvrir un peu plus précisément à présent.
Tout d’abord, nous avons Lisa, notre psy. La trentaine, Lisa est une jeune femme à qui, en apparence, tout réussit : une carrière brillante, des compétences reconnues, elle est aussi en couple depuis plusieurs années. Mais la jeune femme cache aussi des failles. C’est ses failles que le cas de Judy va toucher en plein cœur.
Ensuite nous avons Judy, notre patiente. A à peine 20 ans, Judy a connu une vie plus que compliquée : dès sa naissance, elle a toujours été la seule à voir Alwyn, des visions que l’on a d’abord pris dans son entourage par un ami imaginaire. Mais avec les années, Alwyn est resté, et la jeune Judy s’est retrouvée isolée et en proie à une haine féroce.
Quant à Alwyn, il s’agit de l’homme qui vit sans cesse avec Judy. Elle seule est capable de le voir. Déjà adulte, il ne semble pas vieillir, et ignore la raison pour laquelle il est collé à notre héroïne.



Ce que j'ai pensé du livre:
Comme beaucoup d’entre vous, j’ai découvert Melissa Bellevigne par son blog, que j’ai suivi pendant pas mal de temps, ainsi que par sa chaîne YouTube. Même si aujourd’hui je ne suis plus du tout le monde de la Beautysphère française, j’ai toujours trouvé Melissa douce, sympathique, et je connaissais sa passion pour l’écriture. Lorsque j’ai vu qu’elle sortait un livre et de surcroit un livre très différent de ce qu’on a eu à présent de la part des Youtubeuses beauté, j’étais curieuse de voir ce que ça pouvait donner. J’étais très contente de pouvoir le découvrir grâce à la Masse Critique Babelio. Malheureusement, après ma lecture, je dois dire que mon enthousiasme est un peu retombé. Paranoïa n’a pas été une mauvaise lecture, mais je reste cependant mitigée par ce livre. Voyons pourquoi point par point.

Commençons par un point qui m’intrigue toujours lorsque je lis un premier roman : le style. A ce niveau-là, le bilan est plutôt positif en ce qui me concerne. Melissa Bellevigne a une plume fluide, les pages se tournent les unes après les autres et la lecture est agréable. J’ai trouvé qu’elle avait particulièrement bien réussi à retranscrire les émotions de Lisa, la psy, dont je reparlerai plus loin. Je pense que c’est une plume qui a du potentiel et qui colle bien à l’histoire racontée.

Pour ce qui est des personnages, je rejoins l’avis de pas mal de gens concernant Lisa, qui est selon moi le personnage le plus intéressant du livre. J’ai énormément apprécié ce personnage. Lisa est touchante, attachante, et j’ai aimé la suivre à travers le roman. Je suis en revanche plus réservée en ce qui concerne Judy et Alwyn : si au début j’ai vraiment apprécié ces personnages et leur relation très intense, j’ai cependant eu plus de mal dans la seconde moitié du livre. Mais dans l’ensemble, je les ai plutôt bien aimés.

Après ces deux aspects plutôt positifs, il me faut maintenant parler de deux éléments qui malheureusement ne me convainquent pas.

Le premier, c’est l’intrigue. Pour être franche, le début est plutôt réussi selon moi : on entre dans le feu de l’action assez rapidement, il se passe beaucoup de choses et je ne me suis pas ennuyée. Mais si je ne me suis pas ennuyée, je n’ai pas non plus été captivée plus que ça par l’intrigue, que j’ai trouvée très bancale dans la deuxième moitié (j’en reparlerai après). Certains éléments sont assez prévisibles, ce qui est vraiment dommage, et la fin l’est particulièrement. J’ai donc lu les 100 dernières pages sans me sentir surprise, choquée ou étonnée, alors que le dénouement aurait pu être très surprenant avec un début pareil.

Mon second problème : l’incohérence de certains éléments. Beaucoup de mes collègues blogueuses ont souligné le fait que l’aspect psy était très bancal. N’y connaissant pas grand chose, je n’ai pas été trop choquée à ce niveau-là, mais il y a d'autres points que j'ai trouvés un peu "étranges", dont un qui m’a sortie de l’intrigue : le voyage à Londres. A un moment, Judy se rend à Westminster pour rencontrer un autre personnage. Pour avoir eu l’immense chance d’entrer à Westminster, je sais qu’il faut passer de nombreux contrôles de sécurité et que tout, absolument TOUT est surveillé à l’intérieur. Alors voir Judy entrer et déambuler dans Westminster sans que personne ne l’arrête, comme si elle faisait ses courses à Auchan, ça m’a complétement sortie de l’intrigue. Je pense qu’il aurait fallu changer de lieu ou alors être un peu plus juste sur la façon dont ça se passe. On me dira que ce n’est qu’un détail, mais pour le coup, un détail de ce genre suffit à vous propulser hors du livre….

Pour conclure, je dirais que Paranoïa est un livre avec de bonnes idées, mais qui manquent selon moi d’aboutissements. La plume est prometteuse, donc j’espère retrouver Melissa Bellevigne avec un autre roman d’ici quelques temps, pour voir son évolution.

Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui, j’espère que cette chronique vous plait, n’hésitez pas à me le faire savoir en commentaire ! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup !

AnGee.


Si vous avez aimé...

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