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mardi 5 janvier 2016

Le cycle Avengers #1: Pulp Fiction de Quentin Tarantino (1994).

Bannière par Psychic TV!

Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! Aujourd'hui, je suis un peu nerveuse, car j'ai décidé de vous présenter le tout nouveau cycle cinéma sur lequel je travaille depuis quelques semaines, et j'espère qu'il vous plaira! Après avoir abordé les représentations de vampires dans les années 90 et 2010s, j'ai eu envie de vous proposer quelque chose de complètement différent: un cycle autour de l'équipe des Avengers! Alors oui, ça peut paraître un peu surprenant comme ça, mais promis, je vous explique tout dans cette chronique! Et pour commencer, c'est à Pulp Fiction que nous allons nous intéresser aujourd'hui. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture :).

Le cycle Avengers, c'est quoi?
Avant de vous parler du film du jour, il me faut vous expliquer un peu plus en détails ce que je compte faire avec ce cycle Avengers. En fait, l'idée de consacrer une série d'articles à ces superhéros bien connus me vient de mon entourage: mon frère, ainsi que deux de mes amies très proches (qui se reconnaitront si elles passent ici) sont de grands fans de Marvel et des Avengers. Personnellement, j'aime aussi cet univers, et je me suis dit que ça pourrait être intéressant de prendre sept acteurs présents dans les films de l'univers Avengers, et de vous présenter pour chacun un film, une façon d'explorer un peu la filmographie de ces acteurs. Je ne pouvais évidemment pas prendre tout le casting, mais j'espère que ça vous plaira! Voici donc le programme des sept articles en question:

-Nick Fury: Pulp Fiction.
-Hulk: Collatéral.
-Black Widow: Le prestige.
-Iron Man: Zodiac.
-Hawkeye: The Town.
-Captain America: What's your number?
-Thor: Blanche-Neige et le Chasseur.


Nick Fury, alias Samuel L. Jackson:
Pour inaugurer ce cycle Avengers, j'ai choisi de me pencher sur un acteur extrêmement célèbre, Samuel L. Jackson, qui interprète le personnage de Nick Fury dans les films de l'univers Avengers. Je ne vais pas vous faire toute la biographie du personnage de Fury, mais pour faire simple il s'agit d'un membre important du S.H.I.E.LD, une agence ultra-secrète avec laquelle les Avengers travaillent. Il me semblait important d'inclure au moins un personnage de cette agence dans ce cycle cinéma, et étant donné que j'aime beaucoup Samuel L. Jackson, le choix n'a pas été difficile à faire!
Samuel L. Jackson est un acteur américain, né en 1948 à Washington. Au départ, il ne se destine pas au septième art, mais à un tout autre domaine puisqu'il commence par faire des études d'architecture, avant de se tourner vers le cinéma. Il fait quelques apparitions dans des films dans les années 70 et 80, mais c'est dans les années 90 que sa carrière décolle vraiment. Depuis, il a joué dans une quantité assez spectaculaire de films, dont Jurassic Park, l'Arme Fatale, Django Unchained ou encore Kingsman. Il a collaboré avec des grands noms du cinéma, comme Spike Lee ou Quentin Tarantino, pour lesquels il a joué de nombreux rôles. Aujourd'hui, Samuel L. Jackson est considéré comme un acteur culte, et le film dont nous allons parler aujourd'hui contribue grandement à ce statut.

Pulp Fiction:
Quelques informations sur le film:



Il est à présent temps de rentrer dans le vif du sujet: Pulp Fiction! Sorti en 1994, Pulp Fiction est le troisième long-métrage de Quentin Tarantino, sorti après Reservoir Dogs. Il entremêle, comme souvent chez ce réalisateur, une bonne dose d'humour, d'histoire décalée, et de personnages hauts en couleur. On y retrouve un casting déjanté: John Travolta et Samuel L. Jackson tiennent les rôles de Vincent et Jules; Bruce Willis, alors au sommet de sa gloire, joue le personnage de Butch; Uma Thurman, qui deviendra ensuite iconique dans les deux volets de Kill Bill, joue Mia Wallace. Le film, considéré aujourd'hui comme un film culte et dont certaines scènes restent encore dans les mémoires (comme la célèbre scène de danse entre John Travolta et Uma Thurman), fut un énorme succès commercial, remboursant très largement son budget de 8 millions de dollars avec plus de 210 millions de dollars de recettes. Je vous laisse ci-dessous la bande-annonce de Pulp Fiction!



Résumé:
Il est assez difficile de faire un résumé clair et concis de Pulp Fiction, étant donné que le film part un peu dans tous les sens, mais je vais tout de même essayer! On y suit plusieurs personnages: Jules Winnfield et Vincent Vega, deux truands qui travaillent pour un certain Marsellus Wallace, et qui sont chargés de récupérer une mallette pour leur patron; Vincent se retrouve également à devoir côtoyer la femme de Marsellus, l'étrange Mia Wallace. Nous découvrons aussi Butch, un homme qui décide de remporter un combat qu'il devait perdre pour s'enfuir avec sa petite amie et une jolie somme d'argent. Mais il se voit obligé de revenir en arrière pour récupérer une montre à l'histoire unique...

Vincent et Jules, un duo de folie:
Etant donné que cette première chronique est consacrée à Samuel L. Jackson, il me semble logique de se focaliser un peu sur lui. Comme je l'ai mentionné plus haut, Samuel L. Jackson joue le personnage de Jules Winnfield, un truand travaillant pour le compte d'un homme qui fait froid dans le dos et qui règle ses problèmes à grands coups de pistolets, le fameux Marsellus Wallace. Jules fait équipe avec Vincent Vega, joué par John Travolta. Au-delà d'un intérêt pour les coupes de cheveux étranges, les deux hommes partagent une véritable amitié: ils forment un duo dynamique, où chacun a son caractère mais où règne quand même une sorte d'harmonie. 
Le personnage de Jules est particulièrement célèbre pour un élément en particulier (en plus de sa superbe coupe afro): à chaque fois qu'il s'apprête à dégainer, il récite un passage de la Bible, tiré du livre d'Ezekiel. A ça, on ajoute un porte-feuille Bad Mother Fucker, et hop, la classe.

Ce que j'ai pensé du film:
Mesdames, messieurs, cette chronique, ça fait des mois, voire même des années que je l'attendais. Car depuis bien longtemps, j'avais envie de vous parler d'une chose sur ce blog: Quentin Tarantino. Car Quentin Tarantino est dans mon top 4 de mes réalisateurs préférés (avec Wes Anderson, Tim Burton, et Stanley Kubrick, c'est hétéroclite), et je rêvais de faire une chronique à son sujet. J'avais déjà pu en parler un peu pour From Dusk Till Dawn, et j'ai plusieurs fois songé à vous proposer un cycle cinéma à son sujet, mais je n'ai jamais osé le faire de peur de recevoir des commentaires du genre "han t'aimes Tarantino, mais t'es pas originale BLA BLA BLA". Néanmoins, je suis heureuse de pouvoir le caser dans ce cycle, car j'adore non seulement Tarantino, mais aussi Pulp Fiction.

Je me rappelle très bien du moment précis où j'ai vu Pulp Fiction la première fois. J'étais sur mon canapé, dont j'ai failli tomber tellement la claque que j'ai prise était forte. Car voir ce film a été pour moi une expérience différente de tout ce que j'avais vu jusqu'alors. 



L'intrigue, quand on arrive à la remettre dans le bon sens, est complètement barrée et folle, comme souvent chez Tarantino. Elle part dans tous les sens, elle est imprévisible, et il se passe tant de choses qu'on ne s'ennuie pas. Le film passe à une vitesse hallucinante, c'est efficace, avec une bonne dose d'humour, de suspens et de tension. Il contient aussi une dose spectaculaire de scènes et de répliques cultes, à revoir sans modération!

Les personnages sont aussi très réussis, et ce en grande partie grâce au casting de folie. J'ai toujours eu une petite tendresse pour John Travolta à cause de Grease (oui, bon, hein), que j'ai redécouvert dans ce rôle: depuis quelques années on lui a collé une étiquette d'acteur un peu ringard, voire d'acteur à nanars, mais ce film montre qu'il peut être très bon! Bruce Willis et Samuel L. Jackson s'éclatent dans leur rôle, et Uma Thurman est absolument terrible! 

Mais là où le film est vraiment foudroyant, c'est pour tout le reste du travail qu'il y a derrière. Le montage est original, travaillé, et joue avec le temps et l'intrigue, jouant du coup avec nous. La réalisation est super soignée, au millimètre près (c'est quelque chose que j'adore chez Tarantino: ses films sont des merveilles pour ça). Les costumes sont réussis, tout participe à créer une ambiance unique et particulière qui, lorsqu'on voit un extrait du film, nous remet tout de suite dans le contexte: quand on regarde Pulp Fiction, on sait qu'on regarde Pulp Fiction. 

Il me faut aussi mentionner la musique, absolument géniale, et qui colle parfaitement à chacune des scènes.

Ce qu'on fait le samedi, pépouze, avec Psychic TV.


En fait, il est assez difficile d'expliquer clairement pourquoi j'aime ce film. Je pense que Pulp Fiction, comme le reste de l'oeuvre de Tarantino d'ailleurs, me plait car même s'il parle d'histoires différentes, avec des personnages différents, à des périodes différentes, on retrouve toujours dans ses films un caractère unique, un fil rouge, une marque de fabrique bien à lui. Je sais que certains trouvent ce réalisateur trop surestimé, mais en ce qui me concerne je n'ai jamais été déçue.

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous a plu, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! On se retrouve très vite pour une nouvelle chronique, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup :).

AnGee.

vendredi 24 juillet 2015

1990s Vampires VS 2010s Vampires #2: From Dusk Till Dawn de Robert Rodriguez (1996).



Bonjour à tous et à toutes!

Je vous souhaite la bienvenue sur le Livroscope! Je suis ravie de vous retrouver aujourd'hui pour l'avant-dernier article du mois de Juillet! Après un petit détour dans l'Amérique du 19ème siècle, je vous propose aujourd'hui de continuer le cycle cinéma démarré le mois dernier et consacré aux vampires, et plus particulièrement à leurs représentations au cinéma dans les années 1990 et 2010. Vous êtes nombreux à être venus voir la première chronique sur Dracula de Francis Ford Coppola, donc j'espère que ce second numéro vous plaira tout autant! Et dans ce second numéro, nous allons parler d'un film très différent du Dracula de Coppola: From Dusk Till Down (ou Une nuit en enfer en version française), réalisé par Robert Rodriguez et sorti en 1996. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Le cycle Vampire du Livroscope:
Pour commencer, un petit mot rapide sur le cycle 1990s Vampires VS 2010s Vampires! Après plusieurs cycles cinéma sur des acteurs et réalisateurs, j'ai décidé de changer un peu mes habitudes et de consacrer le quatrième cycle cinéma du blog non pas à une personne mais à un thème. J'ai donc choisi celui de la représentation des vampires dans les années 90 et dans les années 2010, histoire de comparer un peu ce qui a été fait et ce qui se fait ces dernières années. J'ai sélectionné sept films assez variés, histoire d'aborder différentes représentations du vampire. Si vous souhaitez avoir un peu plus de renseignements sur ce cycle et aussi découvrir la liste des films que j'ai choisis, suivez le lien ci-dessous qui vous mènera à la première chronique publiée le mois dernier!


From Dusk Till Dawn:
Quelques mots sur le film:
Entrons à présent dans le vif du sujet avec une petite présentation du film. From Dusk Till Dawn est un film réalisé par Robert Rodriguez, réalisateur américain né en 1968 et connu pour son travail sur de très nombreux longs-métrages comme la saga Spy Kids, les films Machete ou encore Sin City et Sin City: j'ai tué pour elle. Il a collaboré de très nombreuses fois avec Quentin Tarantino, que l'on retrouve dans From Dusk Till Dawn en tant que scénariste, mais aussi acteur. En effet, le célèbre réalisateur de Kill Bill et Pulp Fiction joue le rôle de Richard Gecko. George Clooney interprète son frère, Seth Gecko. Le reste du casting est constitué de Harvey Keitel, Juliette Lewis et Ernest Liu pour la famille Fuller, mais aussi de Salma Hayek dans le rôle de Santanico Pandemonium, ou encore de Danny Trejo dans celui de Razor Charlie. Sorti en 1996, le film fut un succès commercial modeste, avec près de 26 millions de dollars de recettes pour un budget de 19 millions. Le film est aussi connu pour sa bande-son assez mémorable, et a depuis connu une suite ainsi qu'une adaptation en série télévisée, dont je reparlerai plus loin. Si vous avez envie de voir à quoi ressemble le film, je vous laisse jeter un oeil à la bande-annonce!



Résumé:
Richard et Seth Gecko sont deux frères, mais surtout deux criminels notoires. Alors que Seth vient de s'échapper de prison, les deux frères tentent d'échapper à la police qui leur colle aux trousses. C'est alors qu'ils décident de prendre en otage Jacob Fuller et ses deux enfants, Kate et Scott, pour pouvoir se rendre au Mexique. Arrivés à destination, ils se rendent ensemble dans un étrange bar borderline nommé Titty Twister pour attendre un contact des frères Gecko. Mais dans ce bar se cachent des créatures sanguinaires...


Les personnages principaux: gentils ou méchants?
Dès les premières minutes du film, nous sommes invités à découvrir deux des principaux protagonistes de l'intrigue: Seth et Richard Gecko. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils ne sont pas des enfants de coeur, bien au contraire. Seth vient de s'évader de prison, et Richard est ce qu'on peut qualifier de dérangé: il a une fascination pour le sexe qui le pousse au viol, et il est très imprévisible, ce qui est loin d'arranger leur situation. Nous les découvrons pendant une scène de vol/prise d'otage, puis lorsqu'ils embarquent avec eux la famille Fuller, on comprend qu'ils ne sont donc pas "les gentils" du film. On prend en pitié et sympathie les Fuller, et on se prend à détester les frères Gecko.
Cependant, plus on avance dans le film, plus notre conception du bien et du mal est mise à rude épreuve. Deux camps s'opposent: les vampires et les humains, des camps fluctuants, et où la séparation primaire entre ce qui est bien et ce qui est mal n'existe plus vraiment. Des personnages qu'on imaginait calmes et innocents deviennent violents, d'autres cherchent leur survie. Nous voilà plongés dans un combat humains contre vampires!

L'image du vampire:
Etant donné que ce cycle cinéma tourne autour des vampires, il me semble important de leur consacrer un petit paragraphe et de parler un peu de leur représentation. Tout d'abord, les vampires apparaissent assez tardivement dans le film, et jusqu'à leur apparition, rien ne nous laisse présager qu'ils puissent exister. Dans From Dusk Till Dawn, les vampires sont confinés en un lieu: le Titty Twister, l'étrange bar où nos héros se rendent. Et ce lieu est très important, car ils donnent une indication sur les vampires: ils appartiennent au milieu de la nuit et sont donc des créatures nocturnes. Le titre du film le suggère d'ailleurs bien (on pourrait le traduire en français par "Du crépuscule jusqu'à l'aube", mais la traduction française, Une nuit en enfer, véhicule aussi bien cette importance du "nocturne").
Au-delà de cette appartenance au milieu de la nuit, un autre élément qu'il est possible de relever sur ces vampires est leur capacité de séduction. C'est particulièrement frappant chez le personnage de Santanico, jouée par Selma Hayek, principalement couverte par un serpent, et qui exécute une danse des plus érotiques. De nombreuses représentations du vampire, surtout ces dernières années, aiment mettre en avant un certain sex-appeal du vampire, et on retrouve cet élément dans le film.
Pourtant, malgré une apparence agréable et sexy, les vampires de From Dusk Till Dawn se transforment en immondes monstres répugnants et qu'on aimerait pas croiser dans la rue. Ils sont en plus extrêmement violents et n'ont pas une psychologie très développée: au contraire, ils sont caractérisés par leur violence et leur soif de sang, qui seules les guident! Pour le reste, il faudra voir le film :).

Pour en savoir plus sur ce film:
Avant de vous dire ce que j'ai pensé du film, je tenais à vous donner quelques informations supplémentaires si vous avez envie d'en savoir plus! Premièrement, le film a eu deux suites, sorties en 1999 et 2000, qui sont honnêtement assez dispensables, et qui n'ont pas été réalisées par Robert Rodriguez et avec des castings différents.
Depuis sa sortie, même s'il ne fut pas un énorme succès à l'époque, From Dusk Till Dawn est devenu un film culte. et ce statut a poussé Robert Rodriguez à se lancer dans la production d'une série diffusée sur El Rey et Netflix. Après la diffusion de la première saison, une seconde arrivera prochainement.
Enfin, si vous êtes anglophones, je vous conseille vivement le visionnage de la vidéo par The Maven of the Eventide, qui est très bien faite et parle très bien du film!

Ce que j'en ai pensé:
Il y a quelques mois, je préparais le prochain cycle cinéma, et j'avais vraiment du mal à trouver un thème. J'avais très envie de faire quelque chose autour de Quentin Tarantino, réalisateur que j'aime énormément, et je faisais donc des recherches sur son oeuvre lorsque je suis tombée sur la vidéo de The Maven of the Eventide sur From Dusk Till Dawn, film sur lequel il a travaillé non pas comme réalisateur, mais comme acteur. En voyant que le film contenait le combo "Quentin Tarantino acteur" + "vampires", je n'ai pas hésité longtemps et j'ai décidé de le voir, même si j'appréhendais un peu le côté "action" dominant du film (parce que les films d'action et moi, ça fait deux). Au final, j'ai adoré From Dusk Till Dawn, qui est devenu un de mes films cultes que je conseille dès qu'on me demande une suggestion de film. 

Le point fort du film réside selon moi dans les personnages. Seth et Richard Gecko forment un duo de frangins horribles, qu'on a aussi peu envie de croiser que les vampires du Titty Twister: ils ont chacun leur caractère propre, et leurs échanges sont parfois explosifs. Ce sont des personnages détestables et faits pour être détestés. Les acteurs s'en sortent vraiment bien: Quentin Tarantino fait de son Richard un être immonde et répugnant, et George Clooney joue bien le frère à la fois protecteur et blasé et le criminel qui va te faire passer un sale quart d'heure. J'ai aussi beaucoup aimé la famille Fuller, qui se retrouve embarquée dans cette galère: le père Jacob est particulièrement intéressant. 

Passons à présent à l'intrigue du film. Si vous cherchez quelque chose de compliqué et où il faut réfléchir pendant mille ans, passez votre chemin! L'intrigue de From Dusk Till Dawn est plutôt simple, mais elle tient la route et se laisse suivre tranquillement. Elle est cohérente et fonctionne bien. Si l'intrigue est simple, elle est renforcée par la tension qui se dégage de certaines scènes, une tension travaillée et réussie et que j'ai beaucoup aimée! 



En ce qui concerne le côté action, j'avoue que c'est ce que j'appréhendais le plus. Je ne suis en général pas très fan des films où la dominante est l'action, mais ici, j'ai beaucoup aimé. L'action est motivée par un élément: la survie. Les scènes d'action sont vraiment bien réalisées, très rythmées, on est happé par ce qui se passe à l'écran. En plus de ça, comme on est dans un espace clos, ces scènes d'action paraissent encore plus intenses. 

J'ai aussi beaucoup aimé les vampires. Comme je l'ai mentionné plus haut, leur psychologie n'est pas spécialement développée, mais je trouve ça intéressant, face à une majorité de vampires hyper profonds et torturés, d'avoir de temps en temps des vampires qui sont surtout des créatures sanguinaires, ça change un peu.

En bref, From Dusk Till Dawn a été pour moi une très bonne surprise. Je ne le recommande cependant pas aux personnes jeunes ou un peu sensibles, et je pense que c'est un peu le genre de film pour lequel ça passe ou ça casse! Dans mon cas, c'est très bien passé!

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! On se retrouve très vite pour la dernière chronique du mois, en attendant prenez soin de vous, lisez beaucoup, et n'hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec vos impressions! :)

AnGee.

Si vous avez aimé...

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