samedi 30 avril 2016

Le cycle Avengers #4: Zodiac de David Fincher (2007).




Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! On se retrouve aujourd'hui pour la dernière chronique de ce mois d'Avril, un mois avec beaucoup de coups de coeur et de découvertes sur le blog! Pour conclure ce mois en beauté, je vous propose d'avancer dans notre cycle mettant à l'honneur les Avengers: en Mars, nous nous étions penchés sur Black Widow, interprétée par Scarlett Johansson, avec le film The Prestige, et aujourd'hui (même si je suis et resterai Team Cap for ever and always) nous allons nous intéresser à Iron Man, alias Robert Downey Jr. J'aurais pu vous présenter n'importe quel film de son impressionnante filmographie, mais j'ai choisi Zodiac, sorti en 2007 et réalisé par David Fincher! En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Le cycle Avengers:
Pour commencer, je voulais vos dire quelques mots sur le cycle Avengers. Depuis plusieurs années maintenant, j'essaie de partager avec vous, en plus de mon amour pour la lecture, ma passion pour le cinéma avec des cycles à thème. Depuis quelques mois, j'ai choisi de mettre à l'honneur les acteurs des films Avengers. J'ai choisi sept acteurs et sept films pour explorer un petit peu leur filmographie. Si vous avez envie d'en savoir plus sur ce cycle, je vous laisse suivre le lien ci-dessous qui vous mènera vers mes précédentes chroniques! 



David Fincher, c'est qui?
Zodiac, notre film du jour, a été réalisé par un personne culte du cinéma: David Fincher. Né en 1962 dans le Colorado, David Fincher se passionne très tôt pour le septième art et il commence à réaliser ses propres petits films dès l'enfance. Il est embauché dans les années 80 par Industrial Light & Magic, une société spécialisée dans les effets spéciaux. Ensuite, il commence sa carrière comme réalisateur et réalise des films devenus cultes, comme le mythique Fight Club, ou encore L'étrange histoire de Benjamin Button, The Social Network ou encore plus récemment le très bon Gone Girl. David Fincher a également travaillé sur des séries télévisées comme House of Cards, ou des clips. Il a souvent été nominé et récompensé pour son travail. 

Zodiac:
Quelques informations sur le film:
Penchons nous à présent sur Zodiac le film! Sorti en 2007, le film se base sur des faits réels, à savoir les meurtres commis par le Zodiaque, un tueur en série américain des années 60 et 70. Le film se base d'ailleurs sur le livre écrit par Robert Graysmith sur le sujet. David Fincher est chargé de la réalisation du film, dans lequel on retrouve un casting très intéressant: Jake Gyllenhaal joue le rôle de Graysmith; Mark Ruffalo (alias Hulk, dont nous avons parlé il y a deux mois) joue le rôle de l'inspecteur Toschi; Robert Downey Junior, notre Avenger du jour, interprète le journaliste Paul Avery. Le film dure plus environ 2h30, et a été un petit succès, avec environ 85 millions de dollars de recettes pour un budget de 65 millions. Si vous avez envie d'en savoir plus sur ce film, je vous laisse regarder le trailer ci-dessous!



Résumé:



Fin des années 60. En Californie, un couple est tué le soir de la Fête de l'Indépendance par un homme mystérieux qui revendique ensuite le meurtre, se faisant appeler le Zodiac. Suivent alors des années de traque policière et médiatique, notamment pour Robert Graysmith, dessinateur pour un journal, qui se retrouve obsédé par l'affaire. Avec l'inspecteur Toschi et le journaliste Paul Avery, il est déterminé à trouver la véritable identité du Zodiac... Arriveront-ils à découvrir qui se cache derrière ces différents meurtres? Sortiront-ils indemnes de cette traque? 

Robert Downey Jr dans le film:
Etant downey (aha, un peu d'humour ne fait pas de mal) que notre Avenger du jour est Robert Downey Junior, alias RDJ, alias Iron Man, il me semble logique de nous pencher un peu sur son rôle dans le film. 
Robert Downey Junior interprète dans Zodiac le rôle de Paul Avery. Paul Avery est un journaliste travaillant, au début du film, pour le San Francisco Chronicle. Avec son super brushing et sa dégaine, il est présenté comme la sorte de star du journal. Spécialisé dans les affaires criminelles, il se charge de l'affaire du Zodiac pour le journal, mais tout comme Robert Graysmith (interprété par Jake Gyllenhaal), il va se retrouver pris dans l'engrenage. 
Robert Downey Junior se met dans la peau d'un homme qui sert à la fois de mentor et de modèle pour Robert Graysmith, qui semble l'admirer, mais aussi qui trouve dans le Zodiac un adversaire de poids. Dans sa prestation, RDJ montre avec une certaine justesse l'évolution d'un homme du sommet de sa carrière à sa chute. 

Ce que j'en ai pensé:
Au risque de me faire casser la gueule par certains, je dois avouer que Robert Downey Jr et moi, c'est une relation un peu compliquée. Si je l'adore dans certains rôles (dont celui d'Iron Man), j'ai en revanche plus de mal avec d'autres films, comme les Sherlock Holmes (oui oui, je fais partie de ces gens qui trouvent que RDJ n'est pas un bon Sherlock). Dans tous les cas, c'est un acteur qui m'intrigue, et j'étais donc curieuse de voir Zodiac, dont on m'a pas mal parlé, d'autant plus que j'aime beaucoup David Fincher et Jake Gyllenhaal. Alors que dire de ce film? Qu'ai-je pensé de Zodiac? Et bien j'ai plutôt bien aimé le film, même si j'ai quelques petits bémols à émettre. 

Lorsque j'ai commencé le film, je me suis tout de suite retrouvée happée par l'intrigue, mon premier point positif. Je ne connaissais pas l'histoire du Zodiac, et j'ai donc découvert cette affaire avec le film. J'ai trouvé le début très rythmé, avec des moments assez stressants et intenses. J'ai suivi avec beaucoup d'intérêt l'évolution de l'histoire à travers le film, les frustrations, les avancées, les déceptions et ce cercle sans fin qu'était l'enquête. J'ai bien envie de lire le livre écrit par Robert Graysmith pour avoir plus d'informations sur l'histoire du Zodiac.



Pour ce qui est du casting, je trouve que les acteurs ont été bien choisis pour les différents rôles. J'aime beaucoup Jake Gyllenhaal et j'apprécie de plus en plus Mark Ruffalo, que j'étais contente de découvrir aussi dans ce film. Les différents personnages sont vraiment très intéressants et assez bien travaillés. J'ai particulièrement aimé Toschi! Pour ce qui est de Robert Downey Jr, je trouve qu'il livre une bonne performance et que le rôle de Paul Avery lui va comme un gant. Bon point aussi donc, pour les acteurs.

Autre petit coup de coeur: j'ai trouvé la réalisation vraiment soignée et travaillée, quelque chose que j'apprécie beaucoup. David Fincher est un réalisateur que j'aime beaucoup, même si je suis loin d'être une experte. J'ai trouvé dans ce film des éléments de réalisation que j'appréciais aussi dans certains de ses autres films comme Gone Girl: une lumière soigneusement dosée, des plans travaillés... J'ai beaucoup aimé! A noter aussi une bande originale vraiment sympa!

Si dans l'ensemble, j'ai donc beaucoup aimé ce film, il y a quand même quelques points que j'ai un peu moins aimés, par contre: tout d'abord, j'ai trouvé que le film comprenait quand même beaucoup de longueurs... J'ai trouvé la dernière heure particulièrement longue, et j'ai failli m'endormir à plusieurs reprises. Petit bémol aussi pour la fin, que j'ai trouvé un peu frustrante.

Cependant, Zodiac a été dans l'ensemble une bonne découverte. Si vous aimez les films à suspens, je vous recommande chaudement ce film, qui risque de vous plaire!

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee.

mercredi 27 avril 2016

Challenge Doctor Who: Othello de Shakespeare (In Love with Shakespeare).



Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j’espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique ! Après un petit détour à Gruissan pour le Festival de la BD, je vous propose de nous retrouver aujourd’hui pour un Challenge que j’avais mis un peu de côté depuis quelques mois : le Challenge Doctor Who d’Elarinya ! La dernière fois, je vous avais présenté un roman, Apollo 23, mettant en scène le Onzième Docteur. Pour cette chronique, pas d’aventures du Docteur, mais une œuvre écrite par l’un des personnages qu’il a rencontrés dans la série : William Shakespeare ! Comme nous célébrons actuellement les 400 ans de sa mort, il me semblait judicieux de le mettre à l’honneur. J’ai donc choisi l’une de ses pièces emblématiques, Othello. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! :)

Le Challenge Doctor Who :



Qu’est-ce que le Challenge Doctor Who ? Il s’agit d’un Challenge illimité dans le temps, lancé par Elarinya via Livraddict. Ce Challenge met à l’honneur un de mes héros préférés, le célèbre, le seul et l’unique Docteur. De nombreuses choses sont proposées : lire et chroniquer des livres autour du Docteur (il existe beaucoup de livres dérivés de la série de la BBC) ; voir et chroniquer des séries ou films avec des acteurs présents dans la série ; et aussi (la catégorie qui nous intéresse aujourd’hui) lire et chroniquer des livres écrits par des personnages que le Docteur rencontre à travers les épisodes. Si vous avez envie d’en savoir plus sur ce Challenge, je vous laisse suivre les liens ci-dessous.


Shakespeare, c’est qui ?
Si vous connaissez un peu le blog, vous savez que je commence habituellement mes chroniques par une présentation de l’auteur du jour. Dans le cas de Shakespeare, cependant, il ne s’agit pas vraiment d’un inconnu : j’ai souvent eu l’occasion de parler du dramaturge sur le blog ! Donc plutôt que de me répéter, je vous propose de suivre le lien ci-dessous, qui vous mènera aux précédentes chroniques à son sujet ! 


Othello :
Résumé : 



La pièce raconte l’histoire d’Othello, un Maure dont la valeur a été prouvée de nombreuses fois à l’armée. A Venise, il a su capturer le cœur de Desdemona, une belle jeune fille qui devient son épouse. Mais Othello ne suscite pas uniquement l’amour et l’admiration sur son passage : il est aussi détesté et dédaigné par beaucoup. C’est notamment le cas de Iago, son enseigne, jaloux après qu’Othello ait décidé de promouvoir le jeune Cassio à sa place. Aidé de Roderigo, Iago décide de semer la zizanie dans la vie d’Othello en lui faisant croire que Desdemona lui est infidèle…

Jalousie, trahison, amour et pouvoir :
Comme dans ses autres drames emblématiques, Shakespeare aborde plusieurs thématiques clés autour desquelles toute l’intrigue se joue. Il serait difficile de toutes les citer et de toutes les développer en une chronique, mais voici quand même quelques éléments à retenir d’Othello.
Tout d’abord, s’il y a bien un thème qui me parait capital dans cette pièce, c’est celui de la jalousie. Dès le début de la pièce, la jalousie fait son apparition et s’installe comme clé de voute de l’intrigue. Nombreux sont les personnages qui, dans Othello, se font dévorer par « le monstre aux yeux verts ». La jalousie prend différente forme : il peut s’agir de la jalousie amoureuse, d’abord éprouvée par Roderigo, amoureux de Desdemona et qui est furieux d’apprendre son mariage avec notre personnage principal ; personnage principal qui se retrouve lui aussi dans la position de l’amant jaloux lorsque Iago lui fait penser que son épouse le trompe. Une jalousie qui précipitera la fin de l’intrigue. 
La jalousie est aussi d’ordre « professionnelle » : Iago est furieux de voir Cassio s’élever plus haut que lui, et c’est l’un des éléments qui le conduisent à comploter contre Othello.
Autour de ce thème central s’articule d’autres éléments : l’amour, qui joue un rôle important dans la pièce puisque de nombreux personnages (Cassio, Desdemona, Othello…) sont motivés par l’amour pour leurs actions.
On peut aussi mentionner le thème de la trahison, représenté ici par Iago, personnage tout aussi célèbre qu’Othello. Du début à la fin, Iago n’aura qu’un but : pousser Othello vers la chute. Le mensonge et l’élaboration de plans mesquins sont comme une seconde nature pour lui. Il parvient très bien à embobiner ceux qui se trouvent autour de lui, et sa fourberie parait encore plus éclatante parce qu’Othello a une confiance aveugle en lui.  
Un autre thème, sur lequel de nombreux articles ont été publiés, fait d’Othello une pièce particulière dans l’œuvre de Shakespeare : les origines d’Othello. En effet, Othello est un Maure, et on peut y voir (un peu comme dans The Merchant of Venice) une dénonciation du racisme à l’époque : nombreux sont les personnages qui se montrent méprisants ou méfiants envers Othello en raison de ses origines. Le père de Desdemona, par exemple, déclare dès le moment où on lui parle du mariage de sa fille, que celle-ci est victime d’un maléfice lancé par Othello. Ses victoires et sa bravoure ne suffisent pas à le faire accepter, et la méfiance règne autour de lui…

Ce que je pense de la pièce :
Si vous connaissez un peu le blog, vous savez que Shakespeare est un de mes monuments littéraires préférés. J'ai eu la chance de pouvoir l'étudier pour mes études, et c'est un auteur dont j'adore le travail. J'avoue avoir une préférence pour ses drames. Et pourtant, Othello est longtemps resté LA pièce de Shakespeare que je voulais lire, mais que je n'osais pas commencer. Je ne sais pas vraiment pourquoi, d'ailleurs! Et bien je me suis enfin lancée dernièrement, pour un cours en ligne sur Shakespeare auquel je participais. Et j'ai énormément aimé cette pièce, que je conseille aux amateurs de drame et à ceux qui veulent du grand Shakespeare.

Je connaissais déjà l'intrigue, car même sans avoir lu la pièce, j'en ai énormément entendu énormément parler en cours. Néanmoins, pendant ma lecture, c'était comme si je découvrais l'intrigue pour la première fois. Il se passe beaucoup de choses: j'ai été absorbée dès le début, et je ne me suis pas ennuyée une seconde. Il y a une vraie ascension dans la trahison, dans la fourberie de Iago, et la fin est vraiment tragique. Si vous aimez les drames de Shakespeare, cette pièce ne peut que vous plaire.



Les personnages sont aussi très réussis. Leurs interactions jouent un rôle considérable dans le déroulement de l'histoire, J'ai beaucoup aimé Desdemona et Othello, mais j'ai surtout été impressionnée par Iago. Je comprends mieux pourquoi ce personnage est si populaire dans l'oeuvre de Shakespeare. Je trouve que c'est le personnage le plus "captivant" de la pièce, même si évidemment les autres personnages ne sont pas en reste. 

Comme j'ai essayé de le montrer plus haut, la pièce comprend son lot de thématiques passionnantes. C'est une lecture qui fait réfléchir, avec un traitement intéressant de la jalousie et de la trahison. J'aurais vraiment beaucoup aimé étudier cette pièce à l'université, car je pense que ça aurait été vraiment très enrichissant! 

La plume de Shakespeare est aussi toujours aussi travaillée et belle. On ne trouve pas dans cette pièce des monologues aussi puissants que dans Hamlet ou dans Macbeth, mais on a tout de même droit à des échanges très réussis entre Iago et Othello. Je trouve la fin particulièrement poignante. 

Mes chroniques sur les oeuvres de Shakespeare se ressemblent au final un peu toutes, car je ne cesse pas d'encenser Shakespeare. Cela veut dire une chose: lisez du Shakespeare! :)

L’épisode The Shakespeare Code :
C’est dans le second épisode de la troisième saison de la nouvelle série Doctor Who que nous voyions apparaître Shakespeare. Cet épisode, intitulé en version originale The Shakespeare Code, met en scène notre héros, le Docteur (interprété ici par David Tennant), accompagné de Martha. Martha est une compagne assez particulière pour ce Dixième Docteur : elle passe en effet après Rose Tyler que le Docteur a du mal à oublier. Martha est une jeune docteure, très intelligente, qui tombe très vite sous le charme du Docteur. 
Dans cet épisode, Martha et le Docteur arrivent à Londres en 1599, en pleine Angleterre élisabéthaine. Ils rencontrent Shakespeare, qui est poursuivi par trois sorcières (une référence à Macbeth), et ils décident de leur échapper.
Ce n’est pas la première fois que Shakespeare fait une apparition dans l’univers de Doctor Who : un épisode de la première série lui été déjà consacré. Cependant, il s’agit d’un personnage tellement emblématique qu’il parait difficile de ne pas en reparler dans cette nouvelle série !
Personnellement, j’aime assez bien cet épisode, tout d’abord parce que j’adore le Dixième Docteur (je ne vous reparlerai pas de mon amour pour David Tennant, promis), ainsi que Shakespeare. Je trouve ça judicieux de l’utiliser pour une intrigue, et j’ai aimé la façon dont son œuvre est utilisée dans l’épisode. En revanche, j’ai trouvé ce personnage un peu fade, je m’attendais à quelque chose d’un peu plus… spectaculaire ? Mais ce n’est qu’un mini point négatif !

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous plaira! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup!

AnGee.

dimanche 24 avril 2016

Le Livroscope en Vadrouille: Le festival de la BD de Gruissan, 11ème édition.




Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! Je suis de retour après quelques jours de vacances (ça fait du bien) et pour fêter mon retour, je vous propose un type d'article que j'aime beaucoup mais que je fais rarement: les articles Vadrouille! Après un petit détour à Disneyland, je vous propose aujourd'hui un petit passage au Festival de la BD de Gruissan, où je m'étais déjà rendue il y a deux ans. Cette année, le festival proposait une 11ème édition haute en couleurs, avec de nombreux invités et beaucoup d'animations. Je vous propose de découvrir ça de suite! En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture!

Les articles Vadrouille:
Pour commencer cette chronique, je tenais vous expliquer un peu ce que sont les articles Vadrouille. En plus de ma passion pour la littérature et le cinéma, j'aime aussi beaucoup découvrir de nouvelles choses: j'aime voyager, j'aime visiter des musées, de nouveaux lieux, et j'aime partager cela avec vous. J'ai donc rapidement décidé de proposer, dès que possible, des articles Vadrouille sur mon blog. Si vous avez envie de voir ce que ça peut donner, je vous laisse suivre le lien ci-dessous, qui vous mènera vers mes précédentes chroniques Vadrouille!


Le festival de la BD de Gruissan:
Quelques mots sur le festival:
Le festival de la BD de Gruissan est un rendez-vous littéraire qui, en onze éditions, est devenu un événement incontournable pour les amateurs de BD. Organisé par une association de passionnés, Bulle d'Oc, le festival se présente comme un rendez-vous convivial, pour petits et grands. Le festival se tient sur trois jours (du vendredi 22 au dimanche 24 avril) et a pour thématique le vin, avec plusieurs artistes comme Espé et sa série Château Bordeaux.


Se déroulant au Palais des Congrès, le festival proposait de nombreuses animations: des séances de dédicaces avec nombreux artistes renommés; de la vente de BD neuves et d'occasion, de goodies en rapport avec la BD et l'univers de comics; des ateliers pour les plus jeunes autour des Playmobil et du manga... Avec en plus d'un snack, il y a de quoi être occupé toute la journée!
Vous faire toute la liste des invités prendrait beaucoup de temps, mais voici quelques noms: Luc Brahy, Eric Stalner, Jim, ou encore Nicolas Kéramidas!
Si vous avez envie d'en savoir plus sur ce festival, je vous conseille d'aller faire un petit tour sur leur page Facebook.




Le déroulé de notre passage:
Le samedi 23 avril, c'est à 10h pile que le Palais des Congrès a ouvert ses portes aux nombreux festivaliers qui faisaient la queue, impatients de découvrir ce qui les attendait à l'intérieur. Dans le hall, en plus d'une exposition de planches et d'une station d'accueil, il y avait un stand de ventes de goodies (principalement autour de Marvel et de Star Wars). La salle du Palais des Congrès était divisée en plusieurs parties: une partie ventes d'occasion, sur l'estrade; une partie librairie avec de très nombreuses BD proposées à la vente. Plusieurs ateliers étaient proposés: customisation de Playmobil, un atelier pour apprendre à dessiner des mangas (auquel ma soeur a participé et qu'elle a beaucoup aimé)... 
En ce qui me concerne, je venais principalement pour l'espace dédicaces, qui s'est vite retrouvé envahi. Le système de Gruissan est simple: une BD achetée = un bon pour une dédicace. J'ai donc acheté la BD qui me tentait le plus, Mickey's Craziest Adventures, pour la faire dédicacer par Nicolas Kéramidas, qui a travaillé sur la couverture. Comme il y avait beaucoup de monde et qu'on s'emmêlait vite les pinceaux entre les différentes files d'attente, il fallait être vigilant! Après ma dédicace, que je vous montrerai plus loin, j'étais très heureuse! Je voulais aussi rencontrer, pour mon frère, Otero pour sa BD inspirée du Roman de Boddah, mais il n'était pas encore arrivé lorsque nous avons dû partir (il fallait reprendre la route pour rentrer dans notre région natale).
Même si nous n'avons pas pu rester aussi longtemps que nous l'aurions aimé, nous avons passé un bon moment au Festival de la BD de Gruissan. Bravo aux organisateurs pour ce festival, un rendez-vous très réussi!



Ma dédicace:
Grande fan de Disney que je suis, j'ai grandi avec les magazines comme Picsou ou Le journal de Mickey. J'aime donc beaucoup les BD autour de Mickey et de ses amis. Mickey's Craziest Adventures était un livre qui me tentait beaucoup, et je n'ai donc pas hésité trente secondes avant de l'acheter! 
Voici la dédicace réalisée Nicolas Kéramidas! Je lui ai demandé un Donald, aimant particulièrement ce personnage. Je le trouve superbe :)



Mickey's Craziest Adventures:
Qu'est-ce que Mickey's Craziest Adventures? Il s'agit d'une BD qui vient de sortir aux éditions Glénat, et qui est en fait une compilation d'extraits de la BD Mickey's Craziest Adventures, extraits retrouvés par Nicolas Kéramidas et Lewis Trondheim. 



L'histoire est celle de l'Oncle Picsou, dont le coffre-fort (la prunelle de ses yeux) a été dévalisé grâce à une machine qui a réduit les pièces à l'état de poussière. Mickey et Donald associent leurs forces pour retrouver le trésor de l'Oncle Picsou et ceux qui sont responsables du vol!
Une BD que je conseille à tous les fans de Mickey!

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette petite chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup!

AnGee.



jeudi 21 avril 2016

DisneyOscope #4: Le roi lion (1994) (+ Hamlet de Shakespeare).


Bonjour à tous et à toutes !

Je suis AnGee du Livroscope, j’espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique ! Aujourd’hui et après un mois d’absence, je vous propose de découvrir un nouvel article pour le DisneyOscope, mon petit rendez-vous pour vous parler des films Disney ! La dernière fois, nous avions parlé de Peter Pan, et j’ai à nouveau eu envie de vous parler d’un film qui a fortement marqué mon enfance : Le roi lion, sorti en 1994. Et comme à chaque fois, j’en profiterai pour vous parler aussi littérature, avec (comme nous sommes en plein mois Shakespeare) Hamlet ! En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! :)

Disney et le Livroscope :
Depuis les débuts du blog il y a maintenant quatre ans, l’univers de Disney est fréquemment à l’honneur, que ce soit avec des articles sur les contes, des visites aux parcs, ou des chroniques de films. Etant une grande fan de l’univers Disney, j’ai eu envie de vous présenter plus régulièrement des films, avec le DisneyOscope. Mais pour ne pas perdre la dimension littéraire de ce blog, j’essaie à chaque fois de trouver un livre à vous présenter en parallèle : il peut s’agir du livre qui a servi comme support d’adaptation, ou d’un livre qui aborde des thèmes similaires. Si vous avez envie d’en savoir plus sur cette thématique, je vous conseille de suivre le lien ci-dessous !


Le roi lion :
Résumé :

Dans la savane africaine, les animaux cohabitent dans la paix et l’harmonie grâce à Mufasa, le roi lion. Lui et la reine Sarabi viennent juste d’accueillir leur premier enfant, nommé Simba. En grandissant, Simba devient un jeune lionceau fougueux qui a du mal à respecter les règles et qui n’écoute pas beaucoup Zazu, le conseiller du roi. En constatant l’indiscipline de son neveu, Scar, le frère de Mufasa qui a toujours rêvé de monter sur le trône, imagine un plan diabolique qui se termine par la mort de Mufasa. Rongé par la culpabilité, Simba s’enfuit et rencontre Timon et Pumbaa, un suricate et un phacochère, auprès desquels il va grandir et tenter d’oublier son passé. Un passé qui finira quand même par le rattraper…

Quelques informations sur le film :
Sorti en 1994, Le roi lion est indéniablement l’un des films les plus connus des studios Disney, qui fut un succès aussi bien critique que financier.
Le roi lion est un film important dans l’histoire des studios Disney : il s’agit en effet du premier film d’animation Disney à avoir sa propre histoire originale, c’est à dire qu’il ne s’agit pas d’une adaptation d’une œuvre existante. On peut cependant y noter de nombreuses influences, comme celle de la Bible, d’Hamlet de Shakespeare (dont nous parlerons plus loin) ainsi que celle du Roi Léo, un manga japonais qui fut adapté en série animée. Il est le fruit de plusieurs années de travail des studios, et notamment de Roger Allers, qui a aussi travaillé sur de nombreux autres films Disney (comme La petite sirène), Rob Minkoff, Irene Mecchi (Hercule, Rebelle, Le bossu de Notre-Dame…), ou encore Jonathan Roberts. Les studios Disney planchaient aussi à l’époque sur un autre film : Pocahontas, sorti en 1995.
Durant environ 1h30, le film propose un casting prestigieux pour le doublage : Matthew Broderick, LA star des années 80-90, prête sa voix à Simba adulte, James Earl Jones interprète Mufasa, Jeremy Irons fait Scar. On retrouve aussi Rowan Atkinson, Whoopi Goldberg ou encore Moira Kelly. En France, on a droit à Jean Reno (Mufasa) et Jean Piat, mémorable Scar.
Le film fut un énorme succès, rapportant plus de 987 millions de dollars pour un budget de 45 millions. Il est encore à ce jour l’un des plus gros succès non seulement des studios Disney mais aussi du cinéma en général. Le roi lion eut droit à plusieurs suites et séries dérivées (comme la série Timon et Pumbaa).
Autre élément à ne pas oublier : la bande-originale du film, très populaire. Le roi lion comprend de nombreuses chansons, comme la célèbre Hakuna Matata, que je vous propose d’écouter ci-dessous.



Ce que je pense du film :
Lorsque le film est sorti en 1994, je venais d’avoir deux ans. Je fais donc pleinement partie de la génération qui a grandi avec Aladdin (qui est sorti en 1992) et avec Le roi lion. Mon frère et moi avons probablement regardé ces deux films des centaines de fois, usant les cassettes sur le magnétoscope familial (et oui, les jeunes). Je pense donc être tout à fait lucide en disant que Le roi lion est l’un des films qui ont forgé mes goûts, et il compte encore aujourd’hui parmi mes films préférés.

Tout pour moi dans ce film est une réussite. L’intrigue, en premier lieu, est géniale : du début à la fin, il se passe beaucoup de choses. On ne s’ennuie pas un instant, et le film contient son lot d’humour, de moments dramatiques et de chansons devenues cultes. Il y a du suspens, du drame, de la tension, et jusqu’à la fin on reste accroché devant l’écran. La mort de Mufasa est une image si marquante que lorsque je regarde le film aujourd’hui, j’appréhende ce moment.

Les personnages sont aussi extrêmement réussis, avec des relations palpitantes les uns avec les autres. Je les trouve tous marquants et intéressants. Scar est un méchant emblématique, à la fois inquiétant, séduisant et charismatique ; Simba est touchant et sa culpabilité nous émeut. Mention spéciale à Timon et Pumbaa, mes personnages préférés (surtout Timon, dont la mauvaise foi n’a d’égale que son incroyable classe).



La réalisation est aussi très soignée : les détails sont nombreux et je trouve l’animation des animaux vraiment frappante, notamment pour les visages. Les couleurs sont vives, les personnages fluides. La scène où Timon, Pumbaa et Simba marchent ensemble est l’une de mes préférées !

Je sais que beaucoup sont agacés par la musique dans les films Disney, mais pour Le roi lion, on a droit qu’à des super chansons. La bande-originale est GENIALE, les paroles tuent (« Rebelle et lion font Rébellion », je pense que ce sera mon épitaphe), les musiques collent à merveille avec l’ambiance du film. Il y en suffisamment pour être content, et pas trop pour ne pas être soulé.

Pour finir, je trouve que c’est un film qui ne prend pas les enfants pour des idiots : là où beaucoup de films pour enfants jouent la carte de la facilité, Le roi lion va plus loin que ça. Il aborde des thématiques variées et pas toujours faciles, comme la mort, la vengeance, la soif de pouvoir, la culpabilité, le mensonge… Et c’est quelque chose que j’apprécie.

En bref, Le roi lion est un film que j’aime énormément et que je ne peux que conseiller, aux enfants et aux adultes !


Hamlet de Shakespeare :
Quel rapport entre Hamlet et Le roi lion ?
Comme je vous l’avais annoncé un peu plus haut, j’ai eu envie de relier mon visionnage du Roi lion avec une pièce culte de Shakespeare : Hamlet. Ayant déjà parlé d’Hamlet sur le blog, je vais éviter de vous en reparler trop longuement (lien ici pour ceux que ça intéresse), mais je vais plutôt me concentrer sur les liens entre Hamlet et Le roi lion.
Si l’on associe souvent ces deux œuvres, c’est parce qu’il y a effectivement des ressemblances entre les deux. Plusieurs points dans l’intrigue du Roi lion évoquent en effet Hamlet. Dans les deux œuvres, nous avons un héritier (Simba/Hamlet) qui se fait usurper son titre par un oncle (Scar/Claudius). Cet oncle a récupéré le trône par le meurtre du roi légitime (Mufasa/le père d’Hamlet), meurtre qui passe pour un accident ou une mort accidentelle. On retrouve aussi dans les deux œuvres des personnages aux fonctions similaires : la mère (Sarabi/Gertrude), l’intérêt amoureux (Nala/Ophelia), les sidekicks (Timon et Pumbaa/Rosencrantz et Guildenstern). En plus des personnages, les deux œuvres partagent des thématiques similaires : le pouvoir, la mort, un fantôme qui rend visite au héros, une certaine culpabilité…



Cependant, peut-on affirmer que Le roi lion est une adaptation d’Hamlet ? Et bien pas vraiment, car l’intrigue du Roi lion s’éloigne dans sa fin de celle d’Hamlet, proposant quelque chose de plus optimiste et de moins dramatique. Le destin des personnages est aussi très différent, et certains éléments importants d’Hamlet ne sont pas utilisés ici, comme le thème de la folie ou de la vengeance. Simba est plus dans une quête de rétablissement de la vérité que dans une volonté de se venger (du moins c’est comme ça que je le perçois).

Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cette chronique vous plait, n’hésitez pas à me le faire savoir en commentaire ! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup ! :)

AnGee.


mardi 19 avril 2016

Les filles de Mrs Bennet #8: Les Liaisons Dangereuses de Choderlos de Laclos.








Bonjour à tous et à toutes !

Je suis AnGee du Livroscope, j’espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique ! Aujourd’hui, je vous propose de poursuivre ensemble notre découverte de livres pour le Challenge Les filles de Mrs Bennet, challengé géré par deedee1310 de Livraddict. Le mois dernier, je vous avais parlé du roman Le manuscrit perdu de Jane Austen, que j’avais adoré ! Et pour notre consigne du mois, j’ai eu envie de vous parler d’un classique que certains adorent et que d’autres détestent : Les Liaisons Dangereuses de Choderlos de Laclos ! En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! :)

Le Challenge Les filles de Mrs Bennet:



Pour commencer, il me faut vous donner quelques informations sur le Challenge Les filles de Mrs Bennet. Il s’agit d’un Challenge lancé par deedee1310 et qui porte sur l’un des romans les plus célèbres de Jane Austen, Pride & Prejudice. Chaque mois, une nouvelle consigne est proposée : le but est simple, il s’agit de lire un roman correspondant à cette consigne. Quelques jokers sont proposés. Si vous avez envie de relire mes précédentes chroniques pour ce Challenge, je vous laisse suivre le lien ci-dessous !


Choderlos de Laclos:
Avant de présenter plus en détails notre livre du jour, je dois d’abord parler un peu de son auteur, Choderlos de Laclos. Né en 1741 en France, Choderlos de Laclos commence sa carrière dans l’armée, et plus particulièrement dans l’artillerie. Il était courant à l’époque de se lancer dans une carrière de ce genre, où il était possible de se faire une certaine renommée. Choderlos de Laclos est aussi franc-maçon, et il fera partie de plusieurs loges au cours de sa vie, comme celle de Besançon ou de Grenoble. Mais ce qui nous intéresse le plus, ce n’est pas ses exploits militaires ou son appartenance à la franc-maçonnerie, mais son travail en tant qu’auteur. S’il a écrit plusieurs traités sur son temps, il est surtout connu pour Les Liaisons Dangereuses, roman épistolaire publié en 1782. Ce livre fut l’un des grands scandales de son temps, en raison de l’immoralité de ce qui est raconté. Comme beaucoup, la Révolution chamboula son existence : il devient bonapartiste, continue sa carrière dans l’armée, et meurt en 1803, probablement de maladie. 

Les Liaisons Dangereuses:
Quatrième de couverture:
La jeune Cécile Volanges quitte son couvent pour faire l’apprentissage du monde et épouser le comte de Gercourt, mais une de ses parentes, la marquise de Merteuil, entend profiter de ce projet de mariage pour se venger d’une infidélité que lui a faite autrefois Gercourt. Elle charge donc son complice, le vicomte de Valmont, de pervertir Cécile avant ses noces. Mais loin de Paris, dans le château de sa vieille tante, Valmont s’est de son côté mis en tête de séduire la dévote présidente de Tourvel, et une idylle bientôt se noue entre la « petite Volanges » et le jeune Danceny.

Valmont et Merteuil:
Si le roman présente de nombreux personnages, il apparaît très vite que les deux « héros », ou plutôt les deux personnages principaux, ne sont autres que la marquise de Merteuil et le vicomte de Valmont, que nous suivons à travers le livres. Valmont et Merteuil sont un duo de nobles qui ont pour hobby commun de trouver des nouvelles proies pour leurs jeux amoureux. Ils sont, on peut le dire, la représentation littéraire des libertins de l’époque de Choderlos de Laclos.
Si le livre a tant fait scandale à l’époque, c’est parce que l’histoire racontée est on ne peut plus immorale : des nobles qui complotent pour atteindre à l’innocence de jeunes gens ou de personnes vertueuses, voilà qui est choquant ! L’une des grandes questions lors de la publication du livre était de savoir si ce qui y est raconté était vrai, et si oui, qui étaient Merteuil et Valmont ? Choderlos de Laclos parlait-il de sa propre vie ou de personnes de sa connaissance ?



Un film aux multiples adaptations :
En préparant cette chronique sur Les Liaisons Dangereuses, je ne pouvais pas passer à côté d’un point qui me semblait central : les adaptations cinématographiques de l’œuvre. Depuis la seconde moitié du 20ème siècle, le roman épistolaire a été à plusieurs reprises adapté au cinéma, dans des versions très différentes les unes des autres. J’ai même pensé vous proposer un cycle cinéma uniquement sur les adaptations de ce livre tant je trouve le sujet intéressant. En voici quelques-unes :
-Les Liaisons Dangereuses 1960 : une version modernisée du roman, réalisée par Roger Vadim. En noir et blanc, ce film propose un casting de choix avec Gérard Philippe et Jeanne Moreau dans les rôles principaux.  Si vous êtes amateurs des films des années 50-60 et des grandes stars du cinéma français, ce film risque de vous plaire. L’idée d’en faire une version moderne est assez culottée, mais plutôt réussie.
-Les Liaisons Dangereuses, film en costumes de Stephen Frears. Cette adaptation sortie en 1988 est probablement la plus connue. On y retrouve là aussi un casting très prestigieux (Glenn Close, John Malkovich, Michelle Pfeiffer, Uma Thurman ou encore Keanu Reeves). Il s’agit d’une adaptation assez fidèle, menée par deux acteurs principaux au top. Dans la même veine, le film Valmont, sorti l’année suivant, avec Colin Firth HIMSELF dans le rôle principal.
-Cruel Intentions, de Roger Kumble. Je ne pouvais pas passer à côté de cette version de 1999, un film d’une qualité très moyenne mais que j’adore tout de même (c’est un peu un de mes guilty pleasures). Tout dans ce film transpire les années 90 : l’intrigue retransposée chez des lycéens/jeunes universitaires, le casting composé de stars de l’époque (Ryan Phillippe et Sarah Michelle Gellar en tête), la bande-originale… Si vous êtes nostalgiques des 90s foncez ! D’ailleurs, foncez aussi lire ce qu’en dit la foudroyante Jack Parker.

Ce que j’ai pensé du livre :
Les Liaisons Dangereuses, c’est un livre que pas mal de gens de ma génération doivent connaître, car il a beaucoup fait partie des programmes scolaires du lycée pendant les dernières années. Et c’est un livre qui rencontre en général deux types de réaction : soit on aime, soit on déteste. Le côté épistolaire, auquel nous ne sommes pas forcément habitués aujourd’hui, l’intrigue, les personnages… Chaque élément joue un rôle dans notre appréciation du livre. Et en ce qui me concerne, je fais partie des gens qui l’adorent.

J’ai découvert le roman au début de mes années lycée, grâce à ma maman, une grande fan de ce roman. Depuis, je l’ai lu à plusieurs reprises et il fait partie de mes classiques préférés.

J’apprécie tout d’abord beaucoup le format épistolaire : il est vrai que cela peut dérouter, et je comprends tout à fait qu’on puisse ne pas accrocher. Mais personnellement, j’adore : cela donne un côté encore plus authentique à l’histoire. Les échanges sont piquants, et cela permet d’être encore plus plongé dans le livre. Il est vrai cependant que certaines lettres sont moins trépidantes que d’autres et qu’il y a quelques longueurs, mais rien d’insurmontables !

Les personnages sont l’unes des grandes réussites de ce roman. Merteuil et Valmont, le couple phare, étonnent, horrifient, amusent, scandalisent. Ils forment un duo à la fois équilibré et malsain, et leurs échangent forment la colonne vertébrale du livre. Ayant depuis vu plusieurs adaptations, je reste à chaque fois avec l’image de Glenn Close et de John Malkovich pendant mes relectures ! Les autres personnages sont aussi intéressants : on suit leur destin avec intérêt, sentant les drames arriver mais ne pouvant les aider à les esquiver.

L’histoire est aussi passionnante. Dramatique, elle montre des aspects pas forcément toujours glorieux de l’humanité : la trahison, le mensonge, le complot, la jalousie, la luxure… Il se passe beaucoup de choses, et la fin est très, très réussie. Il y a tout de même quelques longueurs qui peuvent agacer.

Mon dernier mot concerne le style très fluide de l’auteur. Je trouve le livre est agréable à lire, c’est une belle plume, plutôt accessible. C’est un classique que j’apprécie pour cette raison.



En bref, je recommande fortement ce livre aux amateurs de classiques. Si vous êtes tenté par ce livre mais que les classiques, ce n’est pas votre truc, jetez-y quand même un œil. Dans tous les cas, n’hésitez pas non plus à regarder les adaptations du roman ! :)

Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cette chronique vous plait,  n’hésitez pas à me le faire savoir en commentaire. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup !

AnGee.


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