dimanche 31 décembre 2017

Sailor Moon, tome 3.





Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j’espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique ! Si vous suivez un peu le blog ces derniers temps, vous aurez sûrement remarqué que je suis en plein dans une période magical girls et que je dévore manga sur manga. Et c’est de la plus célèbre des magical girls qu’il va être question aujourd’hui : Sailor Moon, alias Usagi, l’héroïne de Naoko Takeuchi. C’est le troisième tome de ses aventures que je vous invite à découvrir. Après deux premières lectures très positives, est-ce que j’ai été à nouveau conquise par Sailor Moon, Sailor Mars et leurs amies ? En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une excellente lecture ! :)

Pretty Guardian Sailor Moon sur le Livroscope :
Lorsque je démarre mes chroniques de blog, j’aime présenter les auteurs dont il est question. Cependant, dans le cas de Sailor Moon, j’ai déjà eu l’occasion de vous parler de la mangaka Naoko Takeuchi, dont c’est l’œuvre la plus connue. Je vais donc éviter de me répéter et de vous ennuyer avec des détails déjà mentionnés précédemment et, à la place, je vous invite à suivre le lien ci-dessous si vous voulez retrouver mon précédent article sur le tome 1 de Sailor Moon !

Sailor Moon – Livroscope. 

Sailor Moon, tome 3 :
Résumé :
Usagi, alias Sailor Moon, a découvert sa véritable identité, celle de la princesse Serenity. Tuxedo Mask (ou Mamo-Chan) est quant à lui Endymion, son amour perdu. Mais la jeune fille n’a pas le temps de profiter des retrouvailles avec celui qu’elle aime : celui-ci, enlevé par Queen Beryl, se retrouve manipulé par cette dernière. Usagi et ses amies parviendront-elles à le tirer des griffes de cette terrible ennemie ? Et qui est l’étrange petite fille, surgit de nulle part, et qui ressemble terriblement à Usagi ? Est-elle amie ou ennemie ?

Ce que j’ai pensé de ce tome :
Depuis que je me suis lancée dans la lecture de Sailor Moon, je termine chaque tome avec une seule hâte : celle de me plonger dans le suivant. Après deux premiers tomes plaisants, j’étais pressée de retrouver Usagi et ses amies pour une nouvelle aventure. Je me demandais aussi ce qu’allait donner cette suite. Les deux premiers tomes fonctionnaient un peu sur le même principe, à savoir l’enchaînement suivant : on découvre une nouvelle héroïne, qui se trouve être une Sailor, et le groupe affronte un ennemi en utilisant ses pouvoirs. Maintenant que l’on connait la véritable identité d’Usagi, c’est une autre ambiance, une ambiance que je trouve très intéressante.

Et au départ, je dois dire que j’ai été assez surprise par ma lecture de ce troisième tome de Sailor Moon, tout d’abord en raison de ce changement de ton que je n’attendais pas forcément. Les deux premiers tomes jouaient davantage sur un mélange réussi entre action et humour, avec des héroïnes attachantes et drôles. Ici, le ton est un peu plus « dramatique », avec des enjeux qui sont plus sévères que dans les aventures précédentes. Un virage un peu surprenant mais que j’apprécie. J’ai trouvé cette évolution réussie et je me demande si on retrouvera une ambiance similaire dans les tomes à venir. A noter tout de même que malgré un ton plus « intense », l’humour et la bonne humeur reste tout de même au rendez-vous, simplement dans des proportions autres. 

Pour ce qui est de l’intrigue, je suis là aussi plutôt positive : j’ai beaucoup aimé le rythme très soutenu de l’action. On n’a pas vraiment le temps de s’ennuyer avec Sailor Moon, Sailor Venus, Sailor Mars et les autres ! J’ai bien aimé tout ce qui tournait autour d’Endymion, mais encore plus l’arrivée de Chibiusa. C’est assez surprenant et soudain, mais ce personnage intrigue beaucoup et promet des rebondissements intéressants à venir. Ce tome permet de faire la transition entre le premier arc plutôt introductif de Sailor Moon : Pretty Guardian et le second axe un peu plus noir et où les enjeux deviennent plus intenses avec la découverte du passé d’Usagi. J’ai passé un bon moment, rien à redire !



Penchons-nous à présent sur les personnages de ce troisième tome. Le focus est clairement mis sur un trio en particulier : Usagi/Sailor Moon/Serenity, Mamo-Chan/Tuxedo Mask/Endymion et la petite Chibiusa. J’ai aimé découvrir davantage la relation entre Usagi et Mamo-Chan qui prend une tournure intéressante. En revanche, je dois avouer que j’ai un peu du mal avec Usagi. Autant je trouvais son caractère de miss catastrophe un peu drôle dans les tomes précédents, autant là son côté mélancolique et contemplatif me laisse plus froide… Je regrette aussi que les autres Sailors soient un peu plus en arrière-plan, mais on le retrouvera peut-être plus dans les tomes à venir !

Le visuel est toujours aussi réussi. J’aime vraiment beaucoup les manga autour de Magical Girls car ils sont en général toujours sublimes, Sailor Moon n’échappant évidemment pas à la règle. C’est joli, c’est soigné, les héroïnes sont jolies avec une identité bien marquée… La représentation du royaume lunaire est également très réussie avec des décors splendides et épurés. Les scènes avec Serenity et Endymion sont l’occasion de nous sortir des tenues sublimes. Un gros point fort du manga, donc.

Au final, j’ai beaucoup aimé ce troisième tome qui est une charnière parfaite entre les premiers tomes introductifs et le cœur de l’intrigue. Je suis déjà impatiente de me plonger dans la suite et j’espère qu’elle sera à la hauteur de mes espérances ! :)

Et voilà, c’est sur ces mots que se termine la chronique ! J’espère qu’elle vous plait, n’hésitez pas à me le faire savoir en commentaire : je vous réponds toujours avec plaisir ! On se retrouve très vite pour un nouvel article, d’ici là, comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup ! :)

AnGee.

Claymore, tome 8 de Norihiro Yagi.


Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! Entre deux romans, j'ai eu le temps de me pencher sur le huitième tome des aventures de Clare la Claymore, intitulé L'antre de la sorcière. Je vous propose donc aujourd'hui de nous lancer ensemble à la découverte de cette nouvelle intrigue qui, je vous le garantie, mettra notre héroïne dans une position encore plus difficile qu'à l'accoutumée. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une excellente lecture! :)

Les Claymores, c'est quoi?
Je commence à peu près toujours mes chroniques de la même façon, comme vous le savez sûrement si vous êtes un habitué du blog: j'aime démarrer avec une présentation des auteurs du jour. Cependant, j'ai déjà eu l'occasion de vous parler un peu de Claymore et de son papa, Norihiro Yagi, lors de ma première chronique sur le sujet. Je vais donc éviter de me répéter et je vous invite plutôt, à la place, à suivre le lien ci-dessous qui vous mènera aux autres articles sur Claymore!


Claymore, tome 8: L'antre de la sorcière. 
Résumé:
Après une bataille féroce avec Ophelia, Clare, dissimulée sous une tenue cachant son appartenance aux Claymores, est à la recherche de Raki, le jeune garçon qu'elle avait secouru et qu'elle avait quitté quelques tomes plus tôt. Alors qu'elle traverse un village, elle apprend que plusieurs Claymores sont venues tenter de vaincre une créature particulièrement puissante non loin de là. Lorsque l'une d'elles arrive demander de l'aide, Clare décide d'aller leur prêter main forte... 

On quitte Ophelia...
Comme c'est presque toujours le cas avec les manga Claymore, les intrigues se chevauchent d'un tome à l'autre. L'antre de la sorcière démarre donc avec la fin du combat entre Ophelia et Clare. Ophelia, une puissante Claymore animée par la rage du combat, a vu sa violence la transformer en awakened. 
En tant que Claymore (mi-humaine, mi-Yoma, rappelons-le), Ophelia était déjà particulièrement forte, donnant du fil à retordre à Clare. Maintenant qu'elle est "éveillée" et qu'elle possède donc toutes ses capacités de Yoma (une force et une vitesse accrues, par exemple), la lutte est rendue encore plus compliquée. Mais Clare peut compter sur ses dons de Claymore, ainsi que sur son nouveau bras, offert par Ilena. 

...Pour un ennemi pire encore:
Vous connaissez la chanson: pas de répit pour les Claymores. Clare est déjà en route pour une nouvelle mission, personnelle cette fois: elle est à la recherche de Raki, le jeune garçon qu'elle avait sauvé dans le tome 1, après une attaque de Yoma dans son village. Déguisée, elle va de ville en ville pour essayer de remettre la main sur l'adolescent, mais sans succès. 
Elle intervient alors sur la mission de camarades Claymores en bien mauvaise posture: malgré un groupe constitué des meilleurs éléments de l'organisation, l'ennemi qu'elles doivent affronter est bien plus fort que ce qu'elles ont affronté jusqu'à présent. Clare découvre alors que les awakened ont aussi une organisation bien particulière...

Ce que j'ai pensé du livre:
Il me semble l'avoir mentionné dans l'une de mes précédentes chroniques sur Claymore, mais ma grosse crainte avec les manga, c'est de vite me lasser et de tomber sur des intrigues au schéma répété à l'infini. Heureusement, ce huitième opus nous propose de partir dans une direction un peu différente. Qu'en ai-je pensé? Et bien j'ai beaucoup aimé ma lecture! 

Je tenais tout d'abord à mentionner un point assez important: il y a clairement des efforts de fait au niveau du dessin de Norihiro Yagi. J'avais souligné dans mes chroniques sur les premiers tomes qu'à l'exception des Claymores, le mangaka ne s'était pas trop foulé pour les personnages secondaires ou les paysages. Ici, on a davantage de détails, notamment sur les costumes et les visages. Chaque tome est plus joli que le précédent et j'espère que ça continuera ainsi.

L'intrigue prend une tournure que je trouve très intéressante. Après quelques tomes aux histoires assez similaires (bagarre avec un awakened suivie d'une bagarre avec un awakened suivie d'une autre bagarre...), je trouve que L'antre de la sorcière nous entraîne vers quelque chose de différent et qui, si bien exploité, sera passionnant ensuite. J'ai lu les dernières pages avec beaucoup d'intérêt et j'ai déjà hâte de lire la suite pour voir où ça va aller.

Pour ce qui est des personnages, j'apprécie toujours autant Clare. J'aimerais d'ailleurs que l'intrigue se focalise un peu plus sur elle au lieu de nous sortir une pléiade de Claymores à chaque tome. Parmi celles que nous découvrons ici, Galatea est la plus marquante. Je ne sais pas si elle réapparaitra par la suite, mais pour l'instant je la trouve charismatique.

On voit aussi apparaitre le début d'un développement de personnage chez Clare, qui est restée plutôt la même depuis le premier tome. Elle se met à agir avec ses émotions et non pas forcément toujours avec son sang-froid de Claymore. Sa recherche de Raki m'évoque un peu son attitude envers Teresa, sa loyauté et sa fidélité. 

Au final, je continue ma progression dans Claymore avec toujours beaucoup d'intérêt. Je ne suis pas encore lassée de cet univers et mon compagnon, fan du manga, ne cesse de me dire que le meilleur est encore à venir. Je suis curieuse de voir ça!

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! On se retrouve très vite pour un nouvel article en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup :)

AnGee.

Murder on the Orient Express (2017)



Bonjour à tous et à toutes !

Je suis AnGee du Livroscope, j’espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique ! Les jours se raccourcissent de plus en plus, l’humidité est présente partout et la neige impose sa présence glaciale avec un peu plus de force chaque jour. Une ambiance hivernale et froide qui colle parfaitement au film que j’ai envie de vous faire découvrir aujourd’hui : Murder on the Orient Express, réalisé par le célèbre Kenneth Branagh et adapté du roman éponyme de la non moins célèbre Agatha Christie. Voilà longtemps qu’Hercule Poirot n’avait pas éclairé nos écrans et le voilà avec l’une de ses plus célèbres aventures. Grande fan du personnage, je n’ai pas résisté longtemps à l’envie de vous en parler un peu sur ce blog. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une très bonne lecture ! :) 

Agatha Christie & Hercule Poirot :
Quand on s’intéresse comme moi à la littérature britannique et à ses figures emblématiques, il est difficile de passer à côté d’Agatha Christie et de son célèbre Hercule Poirot, l’un de ses personnages phares. Avec son élégance travaillée, sa moustache au millimètre et ses fameuses petites cellules grises, Hercule Poirot apparait dans plusieurs romans considérés comme classiques aujourd’hui : Meurtre sur le Nil par exemple, ou bien sûr Le crime de l’Orient Express qui nous intéresse pour cette chronique. J’ai déjà eu plus d’une fois l’occasion de me pencher sur Agatha Christie et son travail et je vais donc éviter de me répéter et vous inviter, à la place, à consulter mes précédents articles à son sujet en suivant le lien ci-dessous !


Murder on the Orient Express :
Résumé:
1934. Hercule Poirot, le célèbre détective belge, vient de résoudre une affaire à Jérusalem et n’aspire qu’à une chose : des vacances, bien méritées. Mais sans avoir le temps de dire ouf, il se retrouve sollicité pour une nouvelle enquête. Il doit rentrer à Londres au plus vite et, grâce à son ami Bouc, obtient une place dans l’Orient Express. Le voyage aurait pu permettre à Poirot d’avoir un peu de répit au milieu des voyageurs, mais l’un d’eux, un certain Ratchett, vendeur d’antiquités au commerce plutôt frauduleux, lui demande sa protection. Une protection que le détective refuse. Or, lorsque Ratchett est retrouvé assassiné dans son lit et que le train est immobilisé par la neige, Poirot n’a pas le choix : il doit mettre ses petites cellules grises en action pour tenter de comprendre ce qu’il a bien pu se passer dans l’Orient Express…

Quelques informations sur le film:
Sorti au début de ce mois de Décembre, Murder on the Orient Express est la quatrième adaptation du roman éponyme d’Agatha Christie. Elle a été réalisée par le célèbre Kenneth Branagh : né en 1960, cet irlandais est connu non seulement pour son travail en tant qu’acteur (je pense que la plupart d’entre vous le connait pour son rôle de Gilderoy Lockhart dans le second volet des Harry Potter), de réalisateur mais aussi de scénariste. Il a travaillé sur de nombreux films, comme une série de films adaptés des pièces de Shakespeare ou, plus récemment, le Cendrillon de 2015 ou le film Thor. Sur Murder on the Orient Express, il endosse plusieurs rôles : celui d’acteur, dans le rôle principal, de réalisateur de producteur. Le reste du casting est composé d’acteurs que l’on peut qualifier de stars. On peut citer tout d’abord la grande Judi Dench, accompagnée d’Olivia Colman dans les rôles de la princesse Dragomiroff et de sa dame de compagne, Michelle Pfeiffer dans celui de la croqueuse d’hommes Mme Hubbard, ou encore Johnny Depp dans celui de Ratchett. Des acteurs dont la carrière est en plein essor sont aussi présents : Daisy Ridley (Rey dans Star Wars) ou encore Manuel Garcia-Rulfo, pour ne citer qu’eux.
Le tournage du film a commencé à la fin de l’année 2016, après un long processus de casting (et ça se comprend quand on voit l’importance des différents personnages !), et s’est terminé au printemps dernier.
Depuis sa sortie, le film récolte des critiques plutôt très positives dans l’ensemble et est bien parti pour être un joli petit succès au box-office. Je vous laisse découvrir, ci-dessous, quelques images avec la bande-annonce de Murder on the Orient Express !



Ce que j’ai pensé du film :
Depuis quelques mois, j’ai 25 ans. Un âge en général associé à une certaine maturité et à un état d’adulte plutôt posé. Et pourtant, malgré cette supposée maturité, je dois bien avouer que mes réactions sont parfois (souvent en fait) dignes d’un enfant de quatre gavé de sucre. Et c’est tout à fait comme cela que je qualifierais mon excitation en découvrant, au fil des mois, de nouvelles informations sur la sortie de Murder on the Orient Express. Enormément de choses dans ce projet me donnaient envie de le voir et rendaient l’attente encore plus difficile : parmi ces choses, on peut citer, pêle-mêle, le fait qu’il s’agisse d’une adaptation d’un roman incroyable, qui plus est par Agatha Christie, ou encore le très élégant casting. J’ai donc foncé le voir quelques jours après sa sortie avec l’espoir de passer un bon moment. Alors, qu’est-ce que ça donne ?

Et bien commençons justement par le casting, qui est vraiment l’une des forces de ce film. D’ailleurs, un grand pan de la promotion de Murder on the Orient Express jouait sur ses acteurs à la fois connus et réputés. Voir, dans un seul film, Kenneth Branagh, Michelle Pfeiffer, Judi Dench ou encore Willem Dafoe, ça fait rêver ! J’ai, dans l’ensemble, trouvé ce casting plutôt très bon. Ce que j’ai bien aimé, en premier lieu, c’est le mélange des générations : j’ai mentionné juste avant des acteurs considérés comme des pointures, mais ce film nous propose aussi de retrouver des acteurs dont la carrière est plein essor, comme Leslie Odom Jr., surtout connu au théâtre (et que j’ai trouvé particulièrement bon), ou Daisy Ridley. Elle gagne en confiance à chacun de ses rôles et ça se voit. Gros coup de cœur pour Judi Dench et surtout ma chérie, Michelle Pfeiffer, éclatante comme toujours.

Pour ce qui est de Kenneth Branagh en Hercule Poirot… J’avoue ne pas trop savoir quoi penser. C’est un acteur et réalisateur que je respecte beaucoup, avec énormément de talent et un amour pour le goût du détail qui transpire à l’écran. Si sa performance est plus qu’honorable et respecte plutôt bien le Hercule Poirot des romans d’Agatha Christie, je dois cependant admettre avoir eu du mal à ne pas penser à David Suchet, l’acteur que beaucoup (dont moi) considèrent comme LE Hercule Poirot. De 1989 à 2013, il a incarné le célèbre détective à la télévision et est devenu le visage d’Hercule Poirot. Un visage dont j’ai eu du mal à me détacher !

Intéressons-nous à l’intrigue : par rapport au roman d’Agatha Christie, Kenneth Branagh a pris la décision de rester très près de la structure initiale. Pas de folie ni de gros changements en perspective, même si quelques détails sont modifiés ou ajoutés si on compare le film au texte original. Une bonne chose car j’aime énormément le roman d’Agatha Christie et je ne suis pas sûre que j’aurais apprécié qu’il soit modifié. Si vous connaissez déjà l’intrigue du roman, vous n’aurez donc pas de grosses surprises. Pour les autres… Et bien vous verrez !

Avec une histoire aussi connue, le Challenge est donc de proposer un moyen intéressant, voire innovant, de la raconter. Kenneth Branagh n’en est pas à son coup d’essai en terme de réalisation : depuis 1988, il a réalisé de nombreux films, dont plusieurs adaptations de Shakespeare et des blockbusters (Thor, Cinderella). Ici il propose une réalisation soignée et sobre, avec quelques bonnes idées en terme de cadrage. Par exemple, la scène de la découverte du corps est présentée en vue du dessous, tandis que les interrogations des différents personnages privilégient un cadrage serré.

Il y a aussi un travail visible sur les couleurs, dans des tons plutôt froids, à l’exception de l’ouverture du film. Pour ce qui est des costumes, s’ils sont superbes, ils restent cependant très sobres, loin du clinquant que l’on peut trouver parfois dans ce genre de film. Les personnages ont un look réaliste et c’est quelque chose que j’ai apprécié. Les paysages enneigés sont superbes, la musique l’est aussi. Beaucoup de positif, donc !

Mon seul petit bémol concerne les quelques longueurs dont souffrent parfois le film : rien de bien dramatique, heureusement. Je trouve aussi que, même si très fidèle et bien réalisée, cette adaptation reste très sage et manque un peu de piquant ou d’enjeu. Ce qui n’empêche d’être Murder on the Orient Express d’être un film que je vous conseille si vous avez envie de voir Hercule Poirot sur grand écran !

Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cette petite chronique vous plait, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire avec vos impressions ! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup ! :)

AnGee.

BTVS: La trilogie de la porte interdite de Christopher Golden & Nancy Holder.



Bonjour à tous et à toutes !

Je suis AnGee du Livroscope, j’espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique ! Je vous propose aujourd’hui de retrouver notre chasseuse de vampires préférée, à savoir la célèbre Buffy Summers, héroïne de la série culte Buffy contre les vampires, pour découvrir l’une de ses aventures littéraires. Lors d’une vente de livres d’occasion, j’ai déniché les trois tomes d’une trilogie intitulée La trilogie de la porte interdite, co-écrite par Christopher Golden et Nancy Holder, deux auteurs que nous avons souvent eu l’occasion de voir sur le blog pour des romans mettant en scène Buffy et ses amis. Intriguée par cette aventure en trois volets, je me suis donc plongée dedans, curieuse de voir ce qu’elle allait donner… En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une excellente lecture ! :)

Buffy sur le Livroscope :
Je l’ai mentionné plus haut, ce n’est pas la première fois que Buffy est à l’honneur sur le blog : j’ai en effet souvent consacré des articles à la jeune tueuse de vampires, que ce soit pour des mois Halloween ou des Challenges autour des vampires. Et il se trouve aussi que j’ai déjà eu l’occasion de parler de Nancy Holder et de Christopher Golden, qui ont écrit plusieurs romans tirés de l’univers de Buffy, parfois à quatre mains comme c’est encore le cas ici. Je vais donc éviter de me répéter, et je vous invite à la place à suivre le lien ci-dessous qui vous mènera à mes précédents articles sur Buffy !


La trilogie de la porte interdite :
Résumé :
Alors que des événements surnaturels ne cessent de se multiplier, Buffy et ses amis se retrouvent à devoir mener une mission hautement périlleuse : retrouver le fils du Gardien d’une dernière étrange demeure où sont confinées des créatures toutes plus affreuses les unes que les autres afin qu’il puisse succéder à son père. Sur leur route, nos héros vont aller de péril en péril. Giles va se retrouver piégé suite à sa rencontre avec une séduisante étrangère, Buffy, Angel & Oz traverseront d’étranges routes en dehors du temps et de l’espace, Willow déploiera toutes ses connaissances dans le domaine de la magie… Mais parviendront-ils à sauver le monde du chaos ? Et qui sont les Fils de l’entropie, cette étrange secte qui cherche à tout prix à leur mettre des bâtons dans les roues ? Quel but poursuivent-ils ? 

Ce que j’ai pensé de cette trilogie :
S’il y a bien quelque chose que j’ai appris à force de lire des romans Buffy, c’est que la qualité varie grandement d’un titre à l’autre. C’est un point que j’ai souvent soulevé dans mes chroniques sur ce blog et qui me permet aussi de poursuivre ma lecture de ces romans, car je sais que si l’un d’eux n’est pas super, le suivant sera peut-être meilleur. J’ai déjà eu l’occasion de me pencher sur Nancy Holder et Christopher Golden, qui comptent parmi les auteurs les plus présents de ces romans Buffy, et j’ai déjà eu de bonnes et moins bonnes expériences avec leurs livres. L’idée de découvrir une trilogie m’intriguait. Au final, je dois dire que ma lecture me laisse une impression très mitigée, voir un peu négative.

Mon premier problème avec cette trilogie, c’est qu’il s’agit, déjà, d’une trilogie. Alors attention, je n’ai absolument rien contre les duologies, trilogies et sagas en tout genre, bien au contraire. Ce que je veux dire ici, c’est qu’il ne me semble pas forcément très pertinent d’avoir une telle intrigue (pourtant intéressante dans son point de départ, mais je reviendrai là-dessus plus loin) étendue sur trois romans de 300 pages chacun. Très honnêtement, j’ai souvent eu l’impression que les auteurs cherchaient à étirer leur histoire autant que possible pour rajouter des pages pour arriver à faire une trilogie. Il y a tant de scènes qui sont tirées jusqu’à la corde, de répétitions et de superflus qu’on s’ennuie très souvent et qu’on ne voit pas le bout de l’histoire. Un roman de 400 pages aurait suffi pour raconter toute cette histoire.

Passons à l’intrigue, donc. Très sincèrement, je ne sais pas vraiment par où commencer tellement j’ai de choses à dire là-dessus. On va commencer par le positif : je trouve qu’il y a quelques bonnes idées dans l’intrigue proposée par Christopher Golden et Nancy Holder. Tout d’abord, j’ai apprécié l’idée d’un gardien dont le pouvoir se transmet de père en fils, avec cette idée de surveiller les forces du mal à travers une maison dont l’idée est là aussi bien pensée et originale. Je ressens la même chose pour les routes qui permettent à Buffy de voyager beaucoup, beaucoup plus vite d’un lieu à l’autre. Ce sont de bons éléments qui collent bien à l’univers de Buffy et qui, s’ils étaient apparus dans la série télévisée, n’auraient pas été incongrus, bien au contraire. Un bon point que je tenais donc à soulever ! 

Mais une fois mis de côté ces éléments, j’ai eu énormément de mal à accrocher avec l’ensemble de l’intrigue, qui souffre de plusieurs problèmes. Il y a premièrement des longueurs interminables dans ces romans… Des longueurs causées par deux choses : les répétitions de scènes (une scène sur les routes, c’est bien, deux ça passe, au bout de la quinzième, c’est un peu lourd), et les monologues intérieurs des personnages qui ne servent absolument à rien. Je passe mon temps, lorsqu’on me dit que Buffy est une série un peu bêbête pour adolescents en pleine crise d’hormones, à expliquer que non, Buffy c’est bien plus que ça, mais ces romans cassent tous mes efforts. Cordelia qui chouine dès qu’Alex lui dit un truc, Willow et Oz qui se roulent pelle sur pelle dès qu’ils sont dans la même pièce (alors qu’ils ne font absolument pas ça dans la série)… J’avais l’impression d’être dans Hélène & les garçons…

Ces romans sont également terriblement fouillis. Il y a trop, beaucoup trop de choses dans tout ça. Un gardien dans une maison avec des fantômes et pleins de créatures surnaturelles, des scènes sur des routes fantômes, un road trip en Europe, Oz qui se transforme en loup-garou, des dizaines de flashbacks, Giles qui se fait agresser, la mère de Buffy qui se fait enlever… Le tout raconté de façon peu harmonieuse (on n’arrête pas de passer d’un personnage à l’autre sans vraie raison ou sans vrai but, on n’y comprend rien) si bien qu’on a l’étrange impression qu’en même temps il ne se passe absolument rien tout en se passant trop de choses en même temps. En fait, on nous balance tellement de sous intrigues qu’on ne s’y retrouve tout simplement plus.

En plus de tout cela, j’ai l’impression que les auteurs ont cherché à mettre un maximum de références à la série pour faire plaisir aux fans. Une intention sympathique, mais pas forcément réussie car à force d’essayer de caser un maximum de personnages, on se retrouve avec des personnages qui ne servent clairement à rien, si ce n’est à faire une petite apparition en mode « coucou, c’est moi ! » . En plus du Scooby-Gang et des personnages secondaires crées par les auteurs, on a aussi droit à une visite de Spike et Drusilla, d’Ethan et même d’Amy. Oui oui, tout ce petit monde. Au cas où, hein, on sait jamais.

Pour ce qui est des personnages, donc, je suis un peu plus positive : si je n’ai pas trouvé pertinent d’entre mettre un milliard, j’ai trouvé que Buffy était particulièrement mise en avant dans cette trilogie, pour mon plus grand plaisir, tout comme les relations qu’elle entretient avec les autres personnages (en particulier avec Joyce, sa mère, et Angel). J’ai aimé qu’Oz soit un peu plus présent aussi, lui qui est habituellement relégué au plan de petit ami de Willow. Les liens entre les personnages sont bien exploités, il y a de bonnes choses. Un bon petit point.

Au final, j’ai été assez déçue par ma lecture de la Trilogie de la porte interdite de Christopher Golden et Nancy Holder. J’en suis sortie vraiment épuisée tellement c’était long et interminable… Quel dommage avec un point de départ aussi intéressant ! Mais comme toujours, ce n’est pas parce que je n’ai pas aimé ce livre qu’il ne vous plaira pas :)

Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cette petite chronique pleine de monstres et d’action vous plait, n’hésitez pas à me le faire savoir avec un petit commentaire, je vous réponds toujours avec plaisir ! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup ! :)

AnGee.

221b Baker Street: The Sherlock Holmes Master Detective Game.



Bonjour à tous et à toutes !

Je suis AnGee du Livroscope, j’espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique ! On se retrouve aujourd’hui en cette fin Décembre pour nous pencher sur quelque chose d’un peu inédit et dont je n’avais encore jamais parlé sur le blog : un jeu ! Dans mon temps libre, j’aime beaucoup jouer à des jeux de société, avec mon compagnon, mes amis ou ma famille. Cependant, je n’ai jamais parlé de jeux sur le blog, tout simplement car je ne savais pas trop comment amener le sujet et comment vous le rendre intéressant. Mais le jeu dont je vais parler aujourd’hui risque d’en intéresser plus d’un car il tourne autour d’un personnage littéraire extrêmement connu et que nous sommes nombreux à adorer : Sherlock Holmes. Pour Noël, j’ai reçu le jeu 221b Baker Street : The Sherlock Holmes Master Detective Game, que je me suis empressée d’essayer. En espérant que cette chronique un peu spéciale vous plaise, je vous souhaite une très bonne lecture ! :)

Sherlock Holmes sur le Livroscope :
Aaaaah, Sherlock Holmes. Le héros le plus connu du monde, le détective le plus célèbre de la planète. Ici, sur le Livroscope, on le connait bien: déjà parce que c'était mon sujet de mémoire (j'ai donc passé un an et demi avec lui tous les jours), mais surtout parce que j'ai souvent parlé de lui ici. Je ne vais donc pas vous refaire l'historique de son papa, Arthur Conan Doyle, ni vous re-expliquer qui il est, mais je vous laisse plutôt suivre le lien ci-dessous qui vous mènera à toutes mes précédentes chroniques le concernant!

SherlockOscope.

221b Baker Street : The Sherlock Holmes Master Detective :
Petite presentation du jeu:
221b Baker Street: The Sherlock Holmes Master Detective est un jeu de société produit par Gibson Games et qui fonctionne sur un principe assez similaire à celui du Cluedo : les joueurs (de 2 à 6) doivent mener une enquête et le premier à trouver la solution remporte la partie.
L’élégante boîte noire du jeu contient tout un tas de choses utiles pour la partie. Le plus important élément est sans aucun doute l’épais livret qui contient les règles du jeu, la liste des indices ainsi que les solutions. Viennent ensuite les 75 cartes qui correspondent aux 75 enquêtes à résoudre du jeu (ce qui promet donc de nombreuses parties) : les cartes ont, sur le recto, un résumé de l’enquête et sur le verso les numéros des indices à retrouver dans le livret. Le plateau du jeu, sur lequel les joueurs déplacent leur pion en forme de petits Sherlock grâce à un dé, ressemble lui aussi dans l’idée à celui d’un Cluedo. Sauf qu’au lieu des pièces traditionnelles du Cluedo (la véranda, la salle de bal et compagnie), on retrouve des lieux tels le théâtre, le parc ou bien évidemment Scotland Yard. Le joueur doit donc se rendre dans les différents lieux pour y trouver les indices, puis retourner à Baker Street lorsqu’il pense tenir la solution.
Pour pimenter un peu le jeu, il est également possible de verrouiller ou de déverrouiller des lieux grâce à un système de clés…

Déroulé d’une partie et ce que j’en pense :
Si j’ai déjà un peu rapidement expliqué les règles plus haut, je vous propose de nous pencher d’un peu plus près sur le déroulé d’une partie de ce jeu pour que vous ayez un meilleur aperçu de ce que ça peut donner. J’en profiterai aussi pour faire quelques commentaires sur les plus et les moins du jeu. 
Le début d’une partie de 221b Barker Street ressemble à celui de beaucoup de jeux : on installe le plateau, on choisit son pion et on lance le dé pour savoir qui va commencer le premier. Ensuite, vient le moment de choisir une enquête. Le livret du jeu conseille de suivre l’ordre des enquêtes ; il n’est pas précisé si c’est pour une question de difficulté ou si c’est parce qu’elles se suivent chronologiquement. Comme mentionné plus haut, le recto de la carte est un résumé de l’enquête, qu’il faut lire à voix haute pour que tous les joueurs en prennent connaissance (il est bien sûr possible de prendre la carte à n’importe quel moment de la partie pour la relire si besoin).



Il me faut déjà mentionner un premier point important si ce jeu vous tente : il est entièrement en anglais. Je ne suis pas parvenue à trouver s’il existait une version française ou si une traduction du jeu serait disponible prochainement. Si le résumé des enquêtes n’est en soi pas excessivement difficile à comprendre, j’ai tout de même remarqué que certains indices, qui sont parfois des petites énigmes à résoudre ou des jeux de mots, nécessitent tout de même une bonne connaissance de la langue anglaise. Personnellement, étant bilingue, ça ne me gêne pas, mais je préfère le mentionner car ça me parait important pour passer un bon moment de jeu.
Une fois tout le monde au point sur l’enquête à résoudre, le jeu peut vraiment démarrer. Comme mentionné plus haut, les joueurs se déplacent chacun leur tour sur le plateau en lançant le dé. En accédant aux différents lieux du plateau, ils prennent connaissance des nouveaux indices en se fiant au recto de la carte. Il existe plusieurs types d’indice : de simples faits, des petites énigmes en plusieurs parties, ou des remarques qui peuvent nous aiguiller dans notre enquête. Certaines cases pièges sont parfois dépourvues d’indice. 
En fonction du nombre de joueurs, la partie peut être assez longue : nous étions quatre et notre partie a duré environ 1h30. Si vous êtes habitués aux longs jeux et longues parties, ça ne devrait pas vous déranger, mais si vous avez envie de booster un peu la vitesse de jeu, ajouter un second dé peut être une bonne idée. J’ai également vu sur internet des variantes du jeu destinées à accélérer les parties.
Le jeu fait travailler non seulement votre sens de la logique et de la réflexion, mais vous pousse aussi à être un peu calculateur. Il est possible de bloquer certains lieux du plateau pour empêcher d’y accéder, et chaque joueur a également en sa possession une clé (une seule) permettant de débloquer un lieu verrouillé. Il faut donc bien choisir quel lieu bloquer…
Le jeu se termine avec la résolution de l’enquête lorsque l’un des joueurs pense avoir trouvé la solution. C’est un moment que j’ai trouvé assez sympa car nous avons tous échangé nos théories avant de lire la solution, ça permet de comparer nos compréhensions des indices et des énigmes. Et la lecture de la solution m’a fait le même effet que lorsque Sherlock résout une enquête : beaucoup de « aaaaaah mais ouiiiii » !

Au final, que tirer de ce jeu ?
-Les règles sont plutôt simples à comprendre et on peut vite mettre en place une partie. Si vous aimez les jeux type Cluedo, vous serez certainement séduits.
-Le jeu a une très bonne durée de vie. J’ai déjà mentionné le fait qu’une partie pouvait durer assez longtemps (1h30 en moyenne), ce qui est déjà un plus en soin si vous aimez les longues parties entre amis ou en famille. Mais comme il y a en plus 75 enquêtes, ça vous permet de jouer encore et encore au jeu sans en voir le bout trop vite. Des heures de jeu en vue, donc !
-L’ambiance Sherlock est là : que ce soit avec les petits pions en forme de Sherlock ou les enquêtes qui auraient leur place dans le canon (je ne les ai pas toutes lues, cependant celles que j’ai découvertes me semblent même parfois inspirées par les œuvres d’Arthur Conan Doyle), on est immergé dans l’univers du détective.
-Visuellement, le jeu est plutôt joli. La boîte est élégante, les cartes assez robustes et les pions très chouettes. J’aurais préféré un autre style de dessin pour le plateau mais il est lui aussi de bonne qualité.
-Ce jeu n’est pas tout public. Par là j’entends qu’il demande quand même beaucoup de réflexion et d’avoir un certain degré de culture générale. Les enfants risquent donc de ne pas apprécier ou comprendre pleinement le jeu, il est à réserver à un public plus adulte.

En bref, si vous aimez Sherlock Holmes, les jeux de société et que vous parlez bien anglais, je vous recommande sans hésiter 221b Baker Street : The Sherlock Holmes Master Detective Game. C’est un jeu avec lequel j’ai passé un bon moment lors de mon premier test et j’ai déjà hâte d’y rejouer prochainement et de découvrir les autres enquêtes !

Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cette petite chronique, un peu différente de celles que j’écris habituellement, vous plait, n’hésitez pas à me le faire savoir en commentaire : je vous réponds toujours avec plaisir ! On se retrouve très vite avec un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup ! :)

AnGee.

England, England de Julian Barnes.





Bonjour à tous et à toutes !

Je suis AnGee du Livroscope, j’espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique ! Après Miss Pettigrew et Agatha Christie, il va une fois de plus être question de mon pays préféré aujourd’hui : l’Angleterre ! Si vous connaissez le blog, vous connaissez mon amour pour ce pays et surtout pour l’une de ses régions : la petite mais superbe Île de Wight, située au sud de l’Angleterre. Cette île, où j’ai eu l’occasion de vivre, a inspiré l’auteur Julian Barnes pour son roman England, England. Intriguée par la quatrième de couverture qui mêlait île de Wight, personnages hauts en couleur et Angleterre miniature, je n’ai pas pu résister à l’envie de me pencher dessus et de vous le présenter. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une très bonne lecture ! :)

Qui est Julian Barnes :
Afin de commencer cette chronique du bon pied, j’ai décidé de vous parler un peu de Julian Barnes, auteur d’England, England, notre roman du jour. Julian Barnes est un auteur anglais, né juste après la Seconde Guerre Mondiale, en 1946, à Leicester. Il grandit dans cette ville située en plein cœur de l’Angleterre avant de suivre une éducation exemplaire, sortant diplômé d’Oxford. Ses premières années après l’obtention de son diplôme, il les passe à travailler pour le Oxford English Dictionary, puis dans plusieurs journaux. Son premier roman, publié en 1980, est Metroland. Rapidement, il acquiert une réputation dans le milieu littéraire et est rapidement considéré comme l’un des auteurs les plus importants de la littérature britannique contemporaine. Que ce soit pour ses romans ou sa carrière dans son ensemble, Julian Barnes a souvent été récompensé par des titres et autres médailles. England, England, le livre qui nous intéresse aujourd’hui, a été publié en 1998 et a fait partie de la sélection retenue pour le célèbre Booker Prize. Barnes continue toujours d’écrire et son prochain roman est prévu pour 2018. Je vous invite, si vous souhaitez en apprendre davantage sur lui, à suivre le lien ci-dessous qui vous mènera à son site internet !


England, England : 
Résumé :
Faisons une petite expérience : pensez à l’Angleterre et réfléchissez à ses symboles les plus forts. Il  est grandement probable qu’apparaissent dans vos pensées des monuments comme Big Ben ou Buckingham Palace, des personnalités comme la Reine d’Angleterre ou les Beatles, ou encore de la nourriture comme le Fish & Chips ou les scones. Sir Jack, entrepreneur un peu fou, décide de se lancer dans une campagne improbable : créer une version miniature de l’Angleterre et de tout ce qu’elle contient de spécialités pour en faire un lieu de loisirs haut de gamme, sur l’Île de Wight. Martha, Paul et leurs collègues doivent mettre en application tous leurs talents pour concrétiser ce projet titanesque et unique en son genre.

L’Angleterre en miniature :
Le postulat de départ d’England, England est pour le moins original et surprenant: reconstituer sur une petite partie du territoire anglais une version miniature de tout le pays ! Un projet ambitieux à plus d’un titre, et bien plus vaste qu’il n’y parait.
Sir Jack ne veut pas juste faire construire sur l’Île de Wight quelques reproductions des célèbres bâtiments qui contribuent à la célébrité de Londres comme Big Ben ou Westminster, mais il veut au contraire proposer un aperçu aussi complet que possible de la culture anglaise pour séduire le plus possible les touristes (et leur argent). Tout, absolument tout, doit être représenté sur cette version à petite échelle de l’Angleterre. L’architecture et les monuments incontournables sont bien sûr au rendez-vous, mais aussi la cuisine : les spécialités régionales les plus emblématiques sont soigneusement sélectionnées, tout comme les boissons. L’Histoire avec un grand H ne doit pas manquer des attractions proposées aux visiteurs ; ainsi, des castings pour trouver des Robins des Bois, Lady Godiva ou encore sosies de la famille royale sont organisés pour proposer une expérience d’immersion totale. Si vous avez envie de voir ce que Sir Jack veut de plus sur son île, il vous faudra lire le roman !

Isle of Wight, I love you :
Lorsque je me suis penchée sur la quatrième de couverture d’England, England, j’ai non seulement trouvé l’idée de l’intrigue très originale, mais j’ai aussi été interpellée par la présence d’une île chère à mon cœur : l’île de Wight !
Pour ceux qui me suivent depuis peu ou qui tombent sur mon blog avec cette chronique, j’ai eu l’opportunité, l’année dernière, de passer plusieurs mois sur cette île un peu méconnue pour un stage professionnel. J’ai travaillé sur l’un des musées de l’île et j’ai adoré cette expérience, tant sur le plan professionnel que sur le plan humain. J’ai appris beaucoup de choses qui me sont encore très utiles aujourd’hui et je suis heureuse d’avoir pu y passer un peu de temps.
J’ai pu remarquer, en parlant de mon expérience là-bas, qu’assez peu de monde connait l’Île de Wight. Et pourtant, on y trouve énormément de choses !



L’Île de Wight, située au sud de Southampton, est un lieu connu des festivaliers pour son Isle of Wight Festival, lancé en 1968 et où des stars passées et actuelles sont venus interpréter leurs tubes : Jimi Hendrix, The Doors et de nombreux groupes sont par exemple venus enflammer ce festival. Un autre festival très connu, le Bestival, s’est tenu jusqu’en 2016 sur l’Île de Wight, avant d’être délocalisé ailleurs.
Le patrimoine historique de l’Île est très riche : l’Angleterre, ancienne colonie romaine, fourmille de vestiges de ce passé antique. On retrouve à Newport et Brading des villas romaines ouvertes au public. Pour les passionnés de Moyen-Âge, c’est le mythique Carisbrooke Castle (que je connais bien, puisque c’est dans le musée hébergé dans le château que j’ai travaillé) qui attirera les regards : ce superbe château possède une histoire passionnante, ayant notamment abrité le tristement célèbre Charles I. Beatrice, fille de Victoria et Albert, se prendra de passion pour ce château.
En parlant de Victoria, elle et Albert ont fait de l’Île de Wight leur lieu de villégiature de prédilection en construisant l’imposante et sublime Osbourne House, dont j’avais déjà parlé sur le blog dans une précédente chronique. S’étalant sur plusieurs bâtiments, son jardin et sa plage, ce lieu fait partie des choses à voir si vous allez sur l’Île de Wight !

Ce que j’ai pensé du livre:
Pour une raison qui m’échappe encore, j’étais persuadée, en commençant England, England, que j’avais déjà eu l’occasion de lire des romans de Julian Barnes. En réalité, je l’ai confondu avec un autre Julian britannique, Julian Fellowes, connu pour son travail sur la célèbre série Downton Abbey. C’était donc ma première découverte de l’univers de Julian Barnes et je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre. Le résumé m’intriguait, tout comme le fait que ça se déroulait (en grande partie) sur l’Île de Wight. Je me suis plongée dans ce roman pleine de curiosité… Et j’ai plutôt bien apprécié ma lecture d’England, England. Voici quelques points que je tenais à mentionner !

Ma plus belle découverte avec ce roman est sans aucun doute le style de Julian Barnes. Comme je viens de le préciser, je n’avais pas encore eu l’occasion de lire quoi que ce soit de sa main : je ne connaissais pas du tout son style. En préparant cette chronique, j’ai appris qu’il avait reçu de nombreux hommages pour son travail et que ses romans étaient fréquemment récompensés. Ce qui me parait très cohérent, car Julian Barnes a une façon d’écrire qui lui est propre et se distingue des autres. J’aime particulièrement sa façon de présenter les personnages et de réaliser des descriptions. England, England est un livre que j’ai énormément apprécié pour son style et ça me donne envie de me pencher davantage sur le travail de Julian Barnes.

Je suis en revanche un peu plus mitigée pour ce qui est de l’intrigue de ce roman. J’adorais le postulat de base en lisant la quatrième de couverture et c’est ce qui m’a plu aussi pendant ma lecture : tout ce qui tourne autour de la réalisation du projet d’Angleterre miniature pour vacanciers argentés était passionnant et prenant. Julian Barnes arrive à conjuguer cette histoire folle avec un ton qui jongle entre le sarcasme, le cynique et le sérieux. L’élaboration de ce projet et sa mise en œuvre, voilà le gros point fort du roman selon moi. 

Cependant, je dois avouer avoir moins accroché aux intrigues secondaires. Même si elles avaient en général toutes un lien avec le cœur du récit, je n’ai pas été autant séduite par ces petits détours. Je ne sais pas vraiment si c’est parce qu’elles étaient vraiment moins palpitantes ou si c’est parce qu’elles m’intéressaient tout simplement moins. J’ai même parfois trouvé qu’il y avait des longueurs et je lisais certains paragraphes un peu en diagonale en attendant de retomber sur quelque chose d’un peu plus prenant.


Les personnages de ce roman sont, et c’est rien de le dire, hauts en couleur. Sir Jack est sans aucun doute le plus mémorable de tous. Ses lubies et son côté un peu mégalo sautent aux yeux et il est difficile de ne pas le trouver tour à tour complétement fou, stupide ou aberrant. Et pourtant, c’est lui le boss ! J’ai beaucoup aimé le personnage de Martha, et surtout le duo qu’elle forme avec Paul. Ce sont vraiment les trois personnages centraux de ce livre, mais les personnages secondaires (surtout ceux qui travaillent sur l’île) valent aussi leur pesant d’or ! Des personnages très mémorables, à voir si ceux des autres romans de Julian Barnes le sont autant !

England, England est un livre qui intriguera sans doute tous les amoureux de l’Angleterre, dont je fais partie. Si vous aimez ou/et connaissez bien ce pays, vous risquez d’être amusés en découvrant la conception du projet de Sir Jack : comment lui est venu l’idée, les différentes étapes de conception, que choisir, que garder, les animations proposées aux visiteurs, les travaux de construction… Il y a des choses très drôles dans ce roman et qui nous montrent une version très clichée de l’Angleterre. Une pépite très drôle à découvrir, donc.

Au final, j’ai passé un très bon moment avec England, England, malgré quelques petits bémols. C’est un roman que je recommande aux amateurs de littérature anglaise contemporaine ainsi que, plus généralement, à celles et ceux qui adorent l’Angleterre et ont envie de lire un livre où elle y est centrale. De mon côté, je vais m’intéresser de plus près à Julian Barnes !

Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cette petite chronique vous plait, n’hésitez pas à me le faire savoir en commentaire : je vous réponds toujours avec plaisir et j’aime échanger avec vous ! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup ! :)

AnGee.

jeudi 14 décembre 2017

Card Captor Sakura, tomes 3 + 4 de CLAMP.



Bonjour à tous et à toutes !

Je suis AnGee du Livroscope, j’espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique ! Noël approche à grands pas mais ma lecture du jour n’a pas grand-chose à voir avec la neige, le Père Noël ou encore les traditionnelles bûches. Non, mon sujet du jour nous entraîne au Japon pour suivre les aventures d’une petite fille qui, entre les corvées ménagères à la maison et ses journées à l’école, chasse des cartes aux pouvoirs magiques mystérieux. Vous l’aurez compris, nous retrouvons Card Captor Sakura, l’héroïne des CLAMP, pour découvrir les troisième et quatrième tomes de ses aventures. Quelles cartes devra-t’elle affronter ? Pourra-t’elle compter sur Shaolan, son camarade de classe lui aussi à la recherche des Clow Cards ? En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une excellente lecture ! :)

Card Captor Sakura et CLAMP sur le Livroscope :
Si vous connaissez bien le blog, vous savez que j’ai pour coutume de démarrer mes articles par une petite présentation de l’auteur du livre dont je parle. Cependant, dans le cas de Sakura, nous nous retrouvons face au collectif japonais CLAMP, un groupe de mangakas talentueuses dont j’avais déjà eu l’occasion de parler dans un précédent article, il y a très longtemps. Je vais donc éviter de me répéter et je vous invite donc, à la place, à suivre le lien ci-dessous pour en savoir un peu plus à leur sujet ! :)


Card Captor Sakura, tomes 3 + 4 :
Résumé :
Malgré son jeune âge, Sakura prend sa mission de chasseuse de cartes avec beaucoup de sérieux et de maturité. De plus, elle peut désormais compter sur l’aide précieuse de Shaolan Li, élève venu de Chine pour tenter lui aussi de rassembler les Clow Cards. Mais travailler main dans la main n’est pas forcément facile pour ses deux enfants au caractère bien trempé ! Il va cependant falloir mettre leurs différends de côté pour surmonter plusieurs obstacles, dont un labyrinthe très éprouvant lors d’une sortie scolaire. Un autre mystère à élucider est l’identité de l’étrange professeure qui a rejoint l’école et qui intrigue tout autant qu’elle fascine notre jeune héroïne…

Sakura et Shaolan :
Comme c’est souvent le cas dans les aventures de Magical Girl, même si nous avons une héroïne « en titre » (ici le personnage de Sakura), il n’est pas rare que cette dernière soit associée à d’autres personnages qui servent de sidekicks ou d’alliés. Sakura est, dans son cas, est accompagnée tout d’abord de Kero, le gardien des cartes dont la petite taille et l’aspect évoquent (ce qui s’avère souvent pratique d’ailleurs !) une petite peluche, ainsi que de Tomoyo, sa meilleure amie, fille unique d’une riche business woman passionnée par la couture et qui confectionne des tenues superbes pour son amie. J’avais déjà présenté Sakura lors de ma première chronique sur la saga, donc je ne m’attarderai pas plus longtemps sur elle.
En revanche, j’avais assez peu évoqué un autre personnage phare de la série, dont l’importance ne va cesser de grandir : Shaolan Li, le camarade de Sakura. Il est introduit dès les premiers tomes et son rôle apparait immédiatement comme capital. Shaolan (nommé Lionel dans la version française de l’anime, allez savoir pourquoi) n’est pas originaire du Japon, comme les autres personnages, mais de Hong Kong. Son ascendance chinoise est souvent évoquée dans les manga, que ce soit dans son costume ou dans certaines de ses expressions. Shaolan est un descendant de Clow, le créateur des cartes. Elevé depuis toujours dans cet héritage, il se rend au Japon pour tenter de mettre la main sur les cartes : pour lui, elles lui reviennent de droit et il n’apprécie donc pas beaucoup le fait que Sakura, novice en la matière, les chasse. Les premiers contacts entre les deux sont donc, comme on peut l’imaginer, assez tendus. D’autant plus tendus qu’ils semblent en plus tous les deux s’intéresser au même garçon, Yukito, le meilleur ami du grand frère de Sakura…
Mais petit à petit, même si les tensions restent présentes entre eux, Shaolan et Sakura apprennent à allier leurs forces pour un seul but commun : retrouver toutes les Clow Cards.

Ce que j’ai pensé de ce tome :
Qu’est-ce que j’avais hâte de retrouver Sakura, Shaolan, Kero et leurs petits camarades ! Ma replongée dans l’univers enchanteur de la jeune chasseuse de cartes avait laissé en moi l’envie d’y retourner et je n’ai donc pas attendu très longtemps avant de me jeter sur le second volume de ses aventures publié chez Pika, second volume qui comprend les troisième et quatrième tomes de l’édition originale. J’espérais que ma lecture serait aussi bonne que celle des premiers volets : un petit coup de cœur aussi bien pour le dessin que pour les personnages et l’intrigue. Et bien je suis heureuse de vous dire que oui, cette suite a été à la hauteur de mes attentes ! Voici, en quelques mots, pourquoi.

 Dans mes chroniques précédentes et à venir sur les CLAMP et plus particulièrement sur Sakura, je risque de revenir beaucoup sur un point bien particulier, à savoir le sublime travail des CLAMP en matière de dessin. J’adore lire les manga Sakura ne serait-ce que pour retrouver ce travail absolument délicat, très très soigné, et bourré de mille et un détails. Ce que je trouve vraiment formidable avec les CLAMP, c’est qu’elles fournissent un travail très uniforme : chaque page bénéficie du même soin que les autres, et elles excellent non seulement dans la représentation des personnages (des cheveux aux costumes en passant bien évidemment par les expressions faciales qui parviennent avec succès à nous communiquer l’état d’esprit des personnages) mais aussi dans les décors et les scènes d’action. Je suis très sensible à ce style et c’est un vrai plaisir de dévorer ces manga.

L’intrigue de ce second gros volet est très intéressante : évidemment, lorsque deux tomes sont compilés au lieu d’un, on se rend davantage compte de l’évolution de l’histoire. Comme dans les tomes précédents, on n’a pas le temps de s’ennuyer car il y a beaucoup d’actions. Si on reste dans un schéma somme toute assez classique (des phénomènes étranges se produisent, Sakura enquête, se rend compte qu’il s’agit d’une carte, la combat, la récupère), des petits twists sont apportés pour enrichir l’intrigue. Je pense par exemple aux sous-intrigues, comme l’arrivée de la professeur mystérieuse, mais aussi à la variété des cadres dans lesquels Sakura doit combattre les cartes : le labyrinthe pendant le voyage scolaire me plait beaucoup, j’ai trouvé cette idée réussie.

L’implication de plus en plus importante de Shaolan dans l’intrigue est un autre des points forts de ces deux tomes, selon moi. C’est un personnage que j’apprécie énormément (j’y reviendrai plus tard) et il forme avec Sakura un duo dynamique avec sa juste dose de tension qui permet de pimenter un peu l’histoire. C’est donc un élément que je tenais à mentionner et qui, je l’espère, continuera à être utilisé dans les tomes à venir.

Passons à présent aux personnages. Contrairement à bon nombre d’héroïnes de manga dont le comportement gamin a vite tendance à m’agacer, j’adore Sakura. C’est une petite fille si joviale et si électrique que je trouve difficile de ne pas s’y attacher. Elle est vraiment pétillante et c’est un plaisir de la suivre. Tomoyo, sa meilleure amie, est également très mignonne. Mais mes coups de cœur restent indéniablement Shaolan et Kero. Kero pour son côté mi-sidekick rigolo mi-maître jedi distillant son savoir à Sakura ; et Shaolan parce que c’est vraiment un très bon pendant à Sakura. Ils sont un peu comme le jour et la nuit : là où Sakura est drôle et enjouée, Shaolan est plus renfrogné, bougon. Alors qu’elle tâtonne encore avec ses pouvoirs, lui maîtrise parfaitement les cartes. Ils forment donc un duo intéressant à suivre.

Au final, vous l’aurez compris, j’ai passé un très bon moment avec ce second volume compilé des aventures de Sakura. J’ai retrouvé avec beaucoup de plaisir l’univers magique de la jeune héroïne et j’ai déjà hâte de me replonger dans ses autres aventures, dont je vous parlerai sans doute très prochainement. Je pense aussi, une fois ce cycle Sakura terminé, me pencher sur les dernières publications, à savoir le Clear Arc de Sakura, sorti récemment en France et dont j’attend beaucoup.

Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cette petite chronique vous plait, n’hésitez pas à me le faire savoir en commentaire : c’est toujours avec plaisir que je vous réponds ! On retrouvera très vite Sakura pour de nouvelles aventures et d’ici là on se reverra pour de nouveaux articles. En attendant, comme toujours, prenez soin de vous et lisez beaucoup ! :)

AnGee.

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