mercredi 18 décembre 2013

Challenge United Kingdom #15: Mémoires de Barry Lyndon de William Makepeace Thackeray.




Bonjour à tous et à toutes!

Je suis ravie de vous retrouver pour un nouvel article, qui arrive un peu tard cette semaine en raison de partiels/retour à la maison compliqué (merci, la SNCF). Aujourd'hui, je vous propose de clôturer un rendez-vous présent toute l'année sur le blog, le Challenge United Kingdom de Vashta Nerada, lancé via Livraddict. Mon objectif était de lire 15 livres, et j'y arrive ce mois-ci avec un roman qui me faisait de l'oeil depuis longtemps, à savoir Barry Lyndon, de William Makepeace Thackeray. Je vous souhaite une très bonne lecture de cet article!

Bilan du Challenge:
Lorsque je me suis inscrite au Challenge, j'ai choisi le plus haut palier, celui de Naturalisée, avec pour but de lire 15 livres, ce qui est donc chose faite! Vous pouvez découvrir la liste des livres en suivant ce lien.

Le Challenge proposait aussi d'autres paliers en fonction de la nationalité des auteurs lus. J'ai choisi de tenter les quatre paliers qui étaient:
-Trèfle et Leprechaun (Irlande): pour ce palier j'ai lu James Joyce, Iris Murdoch, et Joseph Sheridan le Fanu.
-Kilt et Cornemuse (Ecosse):  pour ce palier, j'ai lu J.M Barrie et Walter Scott.
-Welsh et Dragon (Pays de Galles): un seul auteur pour ce palier, à savoir Roald Dahl.
-Tea-time et Big Ben (Angleterre): bon, là j'ai mis le paquet, avec Virginia Woolf, Charlotte et Anne Brontë, David Starkey, William Makepeace Thackeray (deux fois), Henry James (Américain d'origine), Jane Austen, et Horace Walpole.

Techniquement, si on suit le raisonnement du Challenge, je suis donc Naturalisée anglaise (yes!).
J'ai été ravie de faire ce Challenge et d'arriver à lire autant de livres, j'ai pu faire de belles découvertes, dont Carmilla, James Joyce, ou encore Henry James. Si vous voulez voir toutes mes chroniques, n'hésitez pas à suivre le lien plus haut!

William Makepeace Thackeray: Oh, un revenant!
Si vous suivez ce blog régulièrement, ce nom doit vous être familier... Car oui, William Makepeace Thackeray n'est pas un nouveau venu ici: j'avais déjà parlé de lui il y a quelques mois, toujours dans le cadre du Challenge United Kingdom, pour son livre le plus connu, Vanity Fair.

Plutôt que de vous refaire une biographie de l'auteur, je vous conseille d'aller voir l'article en question pour découvrir dans la foulée Vanity Fair!

Barry Lyndon:
Résumé:
1759. Redmond Barry est un jeune adolescent irlandais, qui vit avec sa mère veuve et pauvre, en dépit d'un passé et d'un héritage glorieux. On peut le dire, Barry est un garçon fougueux, et passionné, ce qui va la conduire à sa perte. En effet, il est amoureux de sa cousine, Nora, plus âgée que lui, qui s'amuse des sentiments de l'adolescent: lorsqu'il apprend qu'elle a décidé de se marier avec le capitaine Quin, un homme riche, il décide de se venger en duel... ou il tue son opposant. Barry est condamné à s'enfuir, sans se douter que cette fuite et le début d'une chute sans fin!



Le destin malchanceux... D'un personnage peu recommandable! 
Bon, vous l'aurez compris avec le résumé, Barry Lyndon, c'est pas vraiment la rigolade à première vue. Et tout le destin de Barry se joue sur UN seul événement: le duel contre le capitaine Quin. Si Barry avait su se contrôler, si il avait écouté les conseils de ceux qui l'entouraient, il n'aurait pas vécu toutes les catastrophes suivantes! 

Pour une amourette d'adolescent, notre héros va connaître la fin, la pauvreté, les misères de la guerre, la maladie... Bref, il va pas s'éclater tous les jours!

Mais la différence entre Barry Lyndon et un héros de Zola (ouais, je suis calée sur Zola maintenant ^^), c'est que l'ami Barry n'est pas ce qu'on peu appelé un ange! Tricheur, menteur, bagarreur, il agite ses poings à tout va, s'invente toutes sortes d'histoires, et surtout se lance dans le monde du jeu, ce qui ne va pas arranger ses affaires. Cependant, il faut quand même préciser que Barry n'est pas aidé par son caractère naturellement borné et colérique, ni par son manque de réflexion, qui le pousse à faire souvent confiance aux mauvaises personnes...

L'adaptation de Stanley Kubrick:



Tout comme Vanity Fair, autre roman de William Makepeace Thackeray, Barry Lyndon a eu droit à son adaptation. Mais attention, pas par n'importe qui, non! L'adaptation a été réalisée par Stanley Kubrick, devenu culte grâce à des films comme Shining, The Clockwork Orange, Full Metal Jacket et bien d'autres. Sorti en 1975, le film n'a pas eu un succès phénoménal en salles, mais a reçu plusieurs prix dont les Oscars de la meilleure musique et des meilleurs costumes. Niveau casting, on retrouve Ryan O'Neal dans le rôle titre ou encore Marisa Berenson.

Voici le trailer du film:



Pour l'instant, je ne peux pas vous donner d'avis complet sur celui-ci: je n'en ai vu qu'une partie, mais il risque d'y avoir d'ici quelques mois un article sur le sujet... (Indice pour le prochain cycle cinéma).

Mon avis sur ce livre:
Il y a quelques mois, j'ai découvert pour la première fois William Makepeace Thackeray avec le roman Vanity Fair, que j'ai beaucoup aimé. J'ai donc eu envie de poursuivre ma découverte de cet auteur, et quoi de mieux pour ça que son autre roman le plus connu, Barry Lyndon? Le résumé me plaisait beaucoup, d'autant plus qu'une partie de l'histoire se passe en Irlande, pays qui me fascine. Qu'en ai-je donc pensé?

Et bien j'ai passé un assez bon moment avec ce livre! Commençons par l'histoire: j'ai beaucoup aimé suivre les aventures de Barry, qui sont très rythmées et qui comprennent pas mal de rebondissements! J'ai dévoré le livre en à peine trois jours, malgré sa longueur, parce que j'étais happée par l'intrigue et que j'avais à tout prix envie de savoir la suite. On peut dire que je ne me suis pas ennuyée, même si je tiens à préciser que certains passages sur sa vie de soldat me plaisaient un peu moins.


J'ai aussi vraiment (et curieusement) apprécié le personnage de Barry. Pourquoi curieusement? Parce que Barry est loin d'être un héros dont l'on admire les qualités, ses actes le font plutôt du côté "bad guy" de la balance. Cependant, en lisant le livre, j'avais le sentiment que Barry se confiait au lecteur, avec tout ce que ça implique de sincérité, mais aussi de mauvaise foi. C'est justement parce qu'il se distingue des héros "parfaits" que l'on trouve le plus souvent en littérature que Barry est intéressant.


Et c'est là qu'intervient, selon moi, le gros point fort du livre: le style. J'avais adoré (et c'est le mot) le style cynique et si drôle de William Makepeace Thackeray dans Vanity Fair, et j'ai été heureuse de le retrouver ici. Certains passages, qui sont à la base déjà plutôt cocasses, sont racontées avec tellement d'humour! C'est un vrai régal à lire, à ce niveau là il y a rien à dire!




En bref, Barry Lyndon est une lecture que je recommande, même si j'ai quand même préféré Vanity Fair. Je pense regarder l'adaptation de Kubrick très bientôt, j'ai hâte de voir ce qu'il en a fait! A noter que le roman contient aussi son lot d'anecdotes historiques intéressantes...

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que c'est article vous a plu, on se retrouve en fin de semaine pour une nouvelle chronique, consacrée cette fois (et enfin, depuis le temps que je vous l'annonce ^^) à The Time-Machine! En attendant, prenez soin de vous et n'hésitez pas à me laisser un petit commentaire :)

A très vite,

AnGee Ersatz*


6 commentaires:

  1. Ah Thackeray je l'adore aussi ^^ La Foire aux Vanités est un super bouquin et le cynisme de l'auteur, j'en suis totalement fan =) J'ai ce bouquin qui m'attend sagement dans ma PAL j'espère pouvoir le lire très vite, même s'il est moins bien que Vanity Fair (mais c'est dure d'égaler un tel chef d'oeuvre, le pauvre, il a du avoir une vie d'écrivain frustrante !)
    Très bon article (comme toujours !) j'ai hâte de lire tes prochaines chroniques biz !

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    Réponses
    1. J'espère que Barry te plaira alors :D Et merci pour tes compliments, ça me touche!!

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  2. Ahh, je suis une grande fan de Vanity Fair ! Mais je ne me suis jamais encore décidée à lire autre chose de Thackeray. Je ne sais pas du tout si je lirai celui-là... Je suis tentée mais en même temps, je préfère garder l'image de l'auteur avec Vanity Fair comme référence. Je ne sais pas comment expliquer ça. ^^

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    1. Je comprends ce que tu veux dire ^^. Des fois il vaut mieux garder une bonne impression plutôt que d'être un peu déçue!

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  3. J'avais découvert Barry Lyndon à travers son adaptation cinématographique ; puis, en écrivant la biographie de Thackeray pour Vanity Fair, je m'étais rendu compte qu'il était également l'auteur de ce roman... Depuis ce moment, je l'ai dans ma PAL mais je n'ai pas encore eu le temps de l'en déloger...
    En tout cas, même s'il a l'air moins bien que Vanity Fair, ton article me donne envie de m'y plonger...

    bon dimanche à toi ! :)

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