mercredi 29 novembre 2017

Wonder Woman: Warbringer.



Bonjour à tous et à toutes !

Je suis AnGee du Livroscope, j’espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique ! On continue notre parcours mensuel à la découverte des femmes fortes avec une héroïne que tout le monde connait et qui a beaucoup fait parler d’elle ces derniers mois grâce à la sortie d’un des cartons cinématographiques de l’année et d’un second film il y a quelques jours. Mais qui parlons-nous ? Et bien tout simplement de Diana Prince, connue surtout sous le pseudonyme de Wonder Woman, héroïne DC inspirée par la mythologie grecque. Pour renforcer la sortie des films, DC a non seulement proposé de nouvelles séries de comics (les Rebirth) mais a aussi lancé une série de romans inspirés des héros les plus célèbres de son univers. Et pour commencer, Wonder Woman : Warbringer, écrit par Leigh Bardugo. J’ai longtemps hésité avant de me plonger dans ce roman et j’ai eu envie de vous en parler. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une très bonne lecture ! :)

Wonder Woman sur le Livroscope :
Comme beaucoup de gens de mon âge, je suis fan des super héros et super héroïnes depuis l’enfance. J’ai grandi avec les dessins animés Batman, Superman et la Justice League (entre autres) et j’ai toujours énormément apprécié le personnage de Wonder Woman, au point que je la considère comme l’une de mes héroïnes favorites, toutes catégories confondues. Si j’ai au final assez peu parlé d’elle sur le blog, elle a néanmoins fait son apparition dans quelques chroniques, que je vous invite à découvrir ou re-découvrir en suivant le lien ci-dessous ! 


Qui est Leigh Bardugo ?
Mais qui est Leigh Bardugo, autrice de Wonder Woman: Warbringer? Née en 1975, cette américaine née à Jérusalem est diplômée de la célèbre université Yale. De belles études qui lui ont permis de notamment travailler dans le domaine journalistique, même si c’est aujourd’hui pour son œuvre de fiction qu’elle est la plus connue. Elle s’est d’abord fait connaitre au début des années 2010 avec Shadow & Bone, premier tome d’une trilogie à succès, avant de gagner encore plus de popularité avec Six of Crows, une duologie dont vous avez certainement entendu parler. Wonder Woman : Warbringer est sa contribution à la nouvelle série de romans de DC Comics, dont il s’agit de plus de la première parution. A noter pour ceux qui s’intéressent à Wonder Woman que Leigh Bardugo se cache également derrière un essai publié dans Last night a Superhero saved my life. Je vous laisse en lien ci-dessous son site internet.


Wonder Woman : Warbringer :
Résumé :
Amazone née de la volonté de sa mère Hyppolita, Diana grandit sur l’île de Themyscira, à l’écart du monde des hommes. Elle ne rêve que d’une chose : prouver sa valeur auprès de ses sœurs amazones. Un jour, elle sauve de la noyade Alia, une jeune fille orpheline héritière d’une grande compagnie scientifique. Mais Alia n’est pas une simple humaine : non, Alia est une Warbringer, descendante d’Hélène de Troie, dont le pouvoir, s’il arrive à maturation, apportera chaos sur le monde. Diana décide d’entreprendre avec elle un pèlerinage jusqu’en Grèce pour tenter de sauver l’humanité et ses sœurs Amazones. Mais y parviendra-t’elle ? Sa force sera-t’elle suffisante pour empêcher la destruction du monde ?

Une amazone pour défendre les hommes :
Si Batman vient de Gotham et Superman de Krypton, Diana alias Wonder Woman a une origine encore bien différente. Car Diana est une amazone. Les amazones, guerrières de la mythologie grecque se démarquant par leur courage et leur force au combat, ont inspiré cette héroïne qui allie force, courage et compassion. Après les conflits, les amazones se sont retrouvées à sur l’île de Themyscira, une île isolée du reste du monde où elles seules vivent. La seule volonté d’Hyppolita, reine des amazones, a été d’obtenir un enfant, Diana, faite d’argile et de la force de l’île. Seule amazone « née », elle se démarque de ses sœurs et cherche à prouver sa valeur.
Diana est intelligente, forte, courageuse et bonne. Sans y avoir mis les pieds, elle connait beaucoup le monde des hommes par ses lectures et ses leçons.
Alors lorsqu’elle se retrouve face au choix de secourir ou non Alia, puis de l’emmener jusqu’en Grèce, Diana n’hésite pas une seule seconde… Mais il lui faudra garder les secrets de ses pouvoirs et de son île !

Ce que j’ai pensé du livre :
Si vous saviez comme le succès de Wonder Woman au cinéma m’a fait plaisir ! Après plusieurs films DC ou moyens ou vraiment pas terribles, voir un film autour de Wonder Woman marcher et plaire, ça met du baume au cœur. Alors, évidemment, ce succès s’accompagne d’une pléiade de merchandising, comics et autres moyens de tirer un peu sur la licence. Ce n’est donc pas vraiment une surprise de voir que le premier tome des romans consacrés aux héros DC la met en scène. J’ai d’abord beaucoup hésité à m’acheter le livre car je n’étais pas sûre de ce que ça pouvait donner mais j’ai fini par craquer. Au final, mon avis est plutôt… Méh ?

Comme il y a un peu à boire et à manger dans chacun des points que je m’apprête à mentionner, je vais éviter la pourtant simple et traditionnelle découpe en « points positifs » et « négatifs » pour essayer plutôt de me concentrer sur chacun des différents aspects de ce roman. Et pour commencer je tiens à me pencher un peu sur le style de Warbringer. Avant de me plonger dans ce roman, je n’avais jamais rien lu de Leigh Bardugo. Je sais qu’il s’agit d’une autrice très populaire ces dernières années et si son travail m’intriguait je n’avais cependant pas encore eu l’occasion de m’y intéresser de plus près. Dans l’ensemble, j’ai trouvé le roman assez bien écrit, notamment pour ce qui est des scènes d’action. Elle parvient bien à retranscrire la tension et la vitesse de ce qu’il se passe et à nous garder en haleine jusqu’au bout. C’est un livre très dynamique (mais j’en reparlerai plus loin). Elle a une plume bien rythmée, agréable à lire.

Par contre, je suis un peu plus sceptique pour ce qui est des dialogues. J’ai trouvé que la majorité de ces dialogues sonnait creuse et traitait de trucs triviaux absolument pas intéressants, typiquement des trucs d’adolescents. Ils n’avaient parfois rien à voir avec ce qu’il était en train de se passer, au point que ça me sortait un peu du récit. C’est dommage, et j’ai pu voir d’autres avis sur internet qui pensaient à peu près la même chose que moi, ce qui me rassure. 

Pour ce qui est des personnages, je suis là aussi un peu mitigée. Le bon point : deux héroïnes principales fortes et intéressantes. Diana et Alia forment un bon duo, qui se complètent bien. J’aurais aimé qu’un roman Wonder Woman se focalise plus sur le personnage de Diana, mais j’ai trouvé Alia plutôt attachante, avec suffisamment de dimension et de profondeur pour qu’on s’y intéresse. Les personnages secondaires sont en revanche moins réussis : s’ils sont intéressants en soin par leur diversité et leur personnalité, j’ai trouvé cependant qu’ils n’apportaient rien à l’histoire à part un côté comic relief pas forcément judicieux. Je ne parlerai pas non plus de l’identité du méchant de l’histoire, que j’ai trouvée assez décevante…

Wonder Woman : Warbringer nous entraine dans une intrigue entre le monde des Amazones et le nôtre, pour sauver les deux. L’histoire possède, comme je l’ai mentionné plus haut, un très bon rythme et une assez bonne dose de suspense qui font qu’on arrive au bout du livre sans effort. On est tenu en haleine de façon plutôt réussi. La majorité de l’intrigue est donc dynamique et il y a de bons retournements de situation. Je ne me suis pas ennuyée et c’est une bonne chose. J’ai cependant deux petits bémols à émettre sur l’intrigue.

Le premier, c’est que certains retournements de situation ou événements sont un peu trop gros pour fonctionner. Ce n’est rien de très grave, mais ça m’est arrivé de me dire « mais oui, bien sûr »  de façon sarcastique plusieurs fois pendant ma lecture. Le début du roman est un bon exemple : je trouve ça tellement gros que Alia, qui se trouve être COMME PAR HASARD une Warbringer, se crashe COMME PAR HASARD juste à côté de l’Île de Diana et que cette dernière COMME PAR HASARD soit celle qui lui tombe dessus et que COMME PAR HASARD absolument personne d’autre ne se rende compte de sa présence. C’est un peu too much. Mon second problème est le choix d’avoir placé l’intrigue à notre époque. Dans l’absolu, pourquoi pas, mais j’aurais préféré un roman mettant en scène Diana, comme dans le film, un peu plus tôt dans notre histoire. C’est évidemment une question de goût et même si je ne suis pas fan de ce choix, je reconnais que l’autrice amène plutôt bien l’idée.

Au final, je ressors assez mitigée de Wonder Woman : Warbringer. C’est un roman qui possède plusieurs grosses qualités comme le style ou ses héroïnes principales mais qui sont malmenées par des points moins réussis, l’intrigue en tête. Je pense tout de même lire les romans à venir de cette collection pour voir ce qu’ils pourront donner et je vous conseille d’y jeter tout de même un œil : ce n’est pas parce qu’un livre ne me plait pas que ce sera aussi le cas pour vous ! :)

Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cette chronique, bien qu’en demie teinte, vous plait et vous aura fait passer un bon moment. N’hésitez pas à me le faire savoir en commentaire, c’est toujours avec plaisir que je vous réponds. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup ! :)

AnGee.

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