Bonjour à tous et à toutes !
Je suis AnGee du Livroscope et je suis heureuse de vous retrouver aujourd’hui pour une nouvelle chronique Halloween ! Il y a quelques jours nous nous sommes penchés sur un méchant iconique de la littérature, le Professeur Moriarty, némésis de notre bon vieux Sherlock Holmes. Pour ce nouvel article, j’ai cette fois eu envie de me pencher sur un autre personnage que je considère comme étant tout aussi diabolique : le terrible Comte Olaf, qui rend très compliquée la vie des trois orphelins Baudelaire de la saga A Series of Unfortunate Events de Lemony Snicket. J’avais déjà eu l’occasion de vous parler de cette saga dans une chronique consacrée à son adaptation en film, et c’est son adaptation plus récente par Netflix que je vous propose de découvrir à présent. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une excellente lecture ! :)
Le mois Halloween spécial Méchants :
Pour démarrer sur de bonnes bases, voici quelques informations concernant ce rendez-vous du mois. Depuis la création du blog, j’ai décidé de mettre Halloween à l’honneur chaque mois d’Octobre. Il s’agit de ma période préférée de l’année, alors pour la célébrer, je mets les petits plats dans les grands. Au programme, je vous proposerai dix chroniques consacrées cette année aux méchants, aux villains, aux bad guys. Il y aura de tout : du méchant culte, du livre, de la série télévisée, du cinéma… Bref, beaucoup de surprises sont à venir ! Je vous invite à découvrir mes précédents articles Halloween en suivant le lien ci-dessous !
A Series of Unfortunate Events :
Quelques informations sur la série :
Dans une précédente chronique Halloween, il y a quelques années, j’avais déjà eu l’occasion de vous parler de la saga A Series of Unfortunate Events (traduite en français sous le titre des Désastreuses aventures des Orphelins Baudelaire) et surtout de son adaptation en film, il y a quelques années, avec au casting le célèbre Jim Carrey. Pour rappel, A Series of Unfortunate Events est une saga jeunesse écrite par Lemony Snicket (nom de plume de Daniel Handler). Elle comprend treize tomes et raconte les histoires de Violet, Klaus et Sunny Baudelaire, trois enfants qui se retrouvent à devoir échafauder des plans ingénieux pour échapper aux griffes du Comte Olaf et de ses sbires, déterminés à mettre la main sur l’héritage juteux des orphelins.
Le projet de proposer une nouvelle adaptation, cette fois sous la forme de série pour la plateforme Netflix, remonte à 2014, avec un casting finalisé entre 2015 et 2016. La série repose sur Neil Patrick Harris, le célèbre Barney de How I Met Your Mother, qui utilise ici non seulement son don pour la comédie mais aussi ses capacités de chanteur et de danseur dans le rôle du sinistre Comte Olaf. Les trois orphelins sont joués par Malina Weissman (Violet) qu’on a pu voir dans la série Supergirl, Louis Hynes (Klaus) et Presley Smith (Sunny). Ils sont accompagnés à l’écran par K. Todd Freeman, plus connu pour son travail sur les planches et qui interprète ici le banquier Poe.
Cette première saison comporte huit épisodes et adapte les quatre premiers romans de la série (nous en reparlerons plus loin). Grâce succès critique et public rencontré par cette adaptation, deux autres saisons sont prévues afin de terminer l’intégralité de la saga : la seconde arrivera dans quelques mois, début 2018, tandis que la troisième et dernière saison devrait être diffusée courant 2019.
Je vous invite ci-dessous à jeter un œil à la bande-annonce, pour que vous puissiez vous faire un avis!
Que voit-on dans cette première saison ?
Comme je l’ai mentionné un peu plus, A Series of Unfortunate Events comprend treize tomes en tout. Cette première saison nous propose de découvrir les autre premiers romans à travers huit épisodes (soit deux épisodes pour un roman). Pour ceux qui aimeraient éviter les spoilers tant sur la série que sur la saga, je vous conseille de passer à la partie suivante !
Tout d’abord, il y a The Bad Beginning : le premier roman au titre tragique sert d’ouverture à la série. Violet, Klaus et Sunny sont trois enfants heureux vivant avec des parents très affectueux. Violet se distingue par sa grande ingéniosité qui lui permet de créer à peu près n’importe quoi à partir de pas grand-chose : c’est un peu une sorte de MacGyver. Klaus est un amoureux des livres, doté d’une grande mémoire. Il sait quasiment tout sur tout. Enfin Sunny, la petite dernière de la famille, possède une dentition acérée qui s’avère être bien plus utile qu’on pourrait le croire… Alors que les trois enfants passent la journée à la plage, leurs parents meurent dans un terrible incendie. Ils sont alors envoyés chez le Comte Olaf, un soit disant membre de la famille, dont les intentions se révèlent bien mauvaises : il ne veut qu’une chose, récupérer la fortune des Baudelaire.
Dans le second tome, The Reptile Room, les trois enfants, qui ont échappé au plan machiavélique du conte Olaf, sont envoyés chez le Docteur Montgomery Montgomery, spécialiste des reptiles. Un tuteur formidable avec lesquels les enfants s’entendent bien, jusqu’à l’arrivée d’un bien étrange assistant qui n’est pas sans leur rappeler Olaf…
Ce sont ensuite The Wide Window et The Miserable Mill qui font l’objet d’une adaptation. The Wide Window se déroule dans le climat glauque et froid du Lake Lachrymose, où les enfants vivent auprès de la tante Joséphine, dont la particularité est d’avoir peur d’absolument tout. Enfin, pour conclure cette saison, c’est en travailleurs dans une scierie aux nombreux secrets que nous retrouverons les Baudelaire. Et, comme à chaque fois, le comte Olaf n’est jamais loin…
Ce que j’en ai pensé :
Dans ma chronique passée sur l’adaptation de A Series of Unfortunate Events, je m’étale en long en large et en travers sur le fait que c’est l’une de mes sagas préférées, qu’elle est super et que je l’adore. Je pense bien évidemment toujours cela aujourd’hui. Alors lorsque la première saison est arrivée sur Netflix, je me suis jetée dessus presque immédiatement et je l’ai dévorée en quelques jours. J’étais un peu stressée et j’en attendais beaucoup. Au final, je fais partie de ceux qui ont absolument adoré cette adaptation. Je n’attends qu’une chose : la saison 2.
Je me dois de commencer par souligner le travail fou qui a été fait par les équipes en charge de la décoration, du maquillage et des costumes. Tout, absolument tout, est magnifique et soigné. J’en avais des frissons tant je trouvais les décors superbes (en particulier dans The Reptile Room et The Wide Window : c’est juste splendide). L’univers déjà très visuel de Lemony Snicket voit son identité sublimée par tout ce travail. C’est comme ça que j’imaginais le monde des orphelins Baudelaire plus jeune, et c’est donc formidable de le voir si bien représenté.
Le casting est selon moi très bon. Commençons par les acteurs enfants : il est difficile de se prononcer sur l’acting d’un bébé, évidemment, mais pour ce qui est de Malina et Louis, je trouve qu’ils s’en sortent très bien. J’avais déjà vu Malina dans Supergirl et c’était un plaisir de la retrouver ici. De très bons Klaus et Violet en somme. Pour ce qui est de Neil Patrick Harris… Je le trouve formidable. Je sais que beaucoup regrettent Jim Carrey, qui jouait Olaf dans le film, mais j’avais été assez mitigée par sa performance que je trouvais justement trop « Jim Carrey » (dans le sens où il ne jouait pas vraiment un personnage, mais son rôle). NPH est génial dans ce rôle, il est drôle, machiavélique, il chante, il danse, il n’arrête pas une seconde. Un vrai plaisir d’entendre sa voix au générique. Un parfait comte Olaf pour moi !
Gros coup de cœur aussi pour la réalisation. Ce point accompagne celui mentionné plus haut sur la production des costumes et des décors : les épisodes sont joliment et soigneusement réalisés. Je n’ai pas pu m’empêcher, à plusieurs reprises, de penser à Wes Anderson en regardant cette série ! Il y a beaucoup de choses qui font penser à son travail dans les cadrages ou certains choix de réalisation. Etant fan de Wes Anderson, je n’ai pu qu’apprécier !
L’histoire des quatre premiers tomes de la saga est bien respectée dans son ensemble. On retrouve le caractère si particulier des différents personnages et ce qui fait leur originalité (ils sont, comme je l’ai dit plus haut, sublimés par le jeu des acteurs), ainsi que les nombreuses péripéties des romans. On ne s’ennuie pas, et je trouve que c’est une bonne idée d’avoir découpé les romans en deux épisodes : ça permet de proposer une adaptation fidèle et de ne pas couper trop d’éléments de l’intrigue. Un très bon point quand on est comme moi, c’est-à-dire à grincer des dents dès qu’il manque quelque chose ! J’ai donc hâte de voir comment sera adapté la suite.
J’ai aussi adoré le fait que la narration soit incluse dans les épisodes. Les romans de Lemony Snicket se caractérisent en partie par leur narrateur cynique et légèrement déprimant. Avoir gardé cet élément me fait très plaisir, surtout que Patrick Warburton, principalement connu pour sa carrière dans le doublage, joue à merveille ce narrateur si particulier.
Au final, j’ai été absolument conquise par cette adaptation de A Series of Unfortunate Events. J’ai déjà hâte de découvrir la suite en espérant qu’elle soit à la hauteur. Mes deux romans de la série (The Ersatz Elevator et The Austere Academy) n’ont pas encore été adaptés, alors je les attends avec énormément d’impatience. Je recommande cette série non seulement aux de la saga de Lemony Snicket, qui, je l’espère, l’apprécieront autant que moi, mais aussi à celles et ceux qui aiment les intrigues loufoques, les personnages décalés et les univers à part. Un énorme coup de cœur pour moi !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cette chronique vous plait, n’hésitez pas à me le faire savoir en commentaire, je vous réponds toujours avec plaisir ! J’aimerais vraiment savoir ce que vous avez pensé de cette première saison ! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours, prenez soin de vous et lisez beaucoup ! :)
AnGee.
J'ai aussi lu la saga mais j'avais été déçue par le 13e et dernier tome ! J'avais adoré le film, leurs acteurs, et fortement regretter qu'ils se soient arrêtés à un seul film. Il faut dire que l'univers de Lemony Snicket est très particulier, ça plaît donc ou pas. J'ai donc envie de découvrir cette série et en même temps un peu peur car les livres et le film proposent déjà une adaptation.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup tes articles, je reviendrai par ici :-))
Oui, le dernier tome a déçu beaucoup de monde. Si jamais tu regardes la série, repasse me voir pour me donner ton avis!
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