mardi 28 février 2017

DisneyOscope #13: 101 Dalmatians (1961).



Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! Et voilà, un nouveau mois s'achève et avec lui voici le dernier article du mois. Après avoir découvert un joli roman jeunesse hier, j'ai décidé de vous proposer une petite plongée dans l'univers Disney avec un nouveau numéro du DisneyOscope. La visite de l'exposition Disney à Art Ludique m'a donné envie de revoir un film que je n'avais pas vu depuis longtemps: 101 Dalmatiens (ou 101 Dalmatians en version originale). En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Le DisneyOscope:
Pour celles et ceux qui découvriraient le blog pour la première fois ou qui ne connaissent pas le DisneyOscope, commençons par une petite présentation de ce rendez-vous. Je suis une fana de Disney depuis que je suis toute petite, et comme j’aime me lancer dans des défis impossibles, j’ai décidé de vous présenter chaque mois un film Disney. Et pour ne pas perdre de vue le côté littéraire de ce blog, j’ajoute à chaque présentation de film une petite chronique d’un livre qui a un lien plus ou moins proche avec l’oeuvre Disney. Il peut s’agir de l’oeuvre qui a servi de support d’adaptation, ou d’un livre qui partage des thèmes similaires. Cependant, ce mois-ci j'ai fait l'impasse sur le livre! Si vous avez envie de (re)lire mes précédentes chroniques Disney, je vous invite à suivre le lien ci-dessous!


101 Dalmatians:
Résumé:
Roger, musicien, vit à Londres avec son chien Pongo, un dalmatien qui se désole de la situation de célibataire endurci de son maître. Lorsqu'il aperçoit dans la rue la jolie Perdita et sa maîtresse Anita, il décide d'intervenir et de provoquer une rencontre qui se transforme en belle histoire d'amour. Mais lorsque Perdita met au monde quinze petits dalmatiens, la maisonnée est secouée par la terrible Cruella De Vil, ancienne camarade d'école d'Anita, passionnée par la fourrure, qui n'a plus qu'un objectif: mettre la main sur les petits chiots...

Quelques informations sur le film:
Sorti en 1961, Les 101 Dalmatiens est un film Disney basé sur le roman éponyme publié en 1956 et écrit par Dodie Smith, auteure britannique notamment connue pour I Capture the Castle. Peu après la parution du livre, les droits d'adaptation sont acquis par Walt Disney qui se lance dans la production du film. Les animateurs travaillèrent avec de vrais dalmatiens pour capturer aussi bien que possible le style particulier de ces animaux. Le film est connu pour son utilisation du Xerox, un appareil photo permettant d'améliorer le processus d'animation en transférant des images, ce qui fut particulièrement pratique pour les nombreuses taches recouvrant les dalmatiens.
Au niveau du doublage, on retrouve le célèbre Rod Taylor, acteur australien très connu décédé en 2015, qui prête sa voix à Pongo. Cate Bauer, dont la carrière fut beaucoup plus courte, interprète Perdita, Ben Wright, bien connu dans le monde du double, joue Roger, et Berry Lou Gerson est l'emblématique Cruella. Comme l'intrigue se déroule à Londres, un effort a été fait pour caster des acteurs britanniques afin de garder l'accent anglais. 
Le film fut un énorme succès commercial, rapportant plus de deux millions de dollars pour un budget de 4 millions. J'ai pu lire que ce gros succès avait apparemment tiré les studios Disney d'une situation financière rendue compliquée par la sortie en demi-teinte de Sleeping Beauty, ce que j'ignorais. 
Je vous laisse ci-dessous un petit aperçu de ce dessin animé pour que vous puissiez vous faire un avis! 



Cruella, une Villain emblématique de Disney:
Je ne pouvais pas faire une chronique sur les 101 Dalmatiens sans parler un peu de Cruella De Vil, LE personnage le plus célèbre du film! Cruella compte parmi les méchants (ou "villains") phare de l'univers Disney.
Ancienne camarade d'Anita, Cruella porte un nom qui fait office de jeu de mot: De Vil renvoie évidemment au mot anglais "devil", qui a une connotation extrêmement négative, renvoyant au diable, au mal. Sa silhouette est reconnaissable entre toutes: Cruella est un personnage tout en longueur, avec de longs membres, très, très fine, avec un visage émaciée. Elle est sans cesse recouverte d'épaisses fourrures et associée à un long fume cigarettes. 
Je vous laisse ci-dessous quelques photos prises à l'exposition Disney à Art Ludique et à Disneyland lors de la célébration des méchants à Halloween!



Ce que j'ai pensé du film:
On divise souvent les films Disney en plusieurs catégories: les films avec des princesses, les adaptations de contes ou encore les films avec des animaux. Je dois avouer que pendant longtemps, ma préfère allait aux adaptations de contes, comme Peter Pan ou Alice au pays des merveilles, ainsi qu'à quelques films de princesse. Néanmoins, depuis que je me suis lancée dans ce petit projet de DisneyOscope, je redécouvre des films que je n'avais pas vus depuis très longtemps et que je me prends à adorer. C'est le cas des 101 Dalmatiens, que je n'avais pas regardé depuis de très nombreuses années et que j'ai adoré revoir.

Ce que j'ai tout d'abord aimé dans ce film, c'est qu'on ne voit pas le temps passer. Comme beaucoup de Disney "classiques", Les 101 Dalmatiens dure à peine plus d'une heure, ce qui est parfait pour les enfants ou quand on a envie d'une petite dose de feel-good. En plus de cela, le film est divertissant et très bien rythmé. Il y a pas mal de scènes que je qualifierais d'action à défaut d'un meilleur adjectif, comme lorsque Pongo fonce au parc ou les courses poursuites avec Cruella. 

Ce dernier commentaire est lié à l'animation, qui est vraiment réussie dans ce film. Les chiens sont très dynamiques et les animateurs sont parvenus à créer des identités particulières à chacun des chiots les plus importants. J'ai particulièrement aimé les expressions très humaines des chiens, ainsi que les silhouettes des personnages humains. Cruella en est le meilleur exemple: il est si facile de la reconnaitre!

L'histoire est vraiment sympa et, si on se penche dessus, elle comprend des thèmes et des passages tout de même assez violents: à part le personnage de Cruella qui est évidemment la cruauté incarnée, ses acolytes se montrent aussi très affreux, entrant avec violence au domicile de Roger et d'Anita. C'est un film un peu plus profond qu'il n'y parait!

J'ai aussi beaucoup aimé la chanson principale du film. Il y a peu de chansons dans les 101 Dalmatiens comparé à d'autres films Disney, mais Cruella De Vil rentre vite dans la tête et il est difficile de ne pas se retrouver à la chantonner toute la journée! 

En bref, j'ai été vraiment heureuse de revoir Les 101 Dalmatiens, un film que je n'avais pas vu depuis très longtemps. Un vrai petit boost au moral! J'ai aussi très envie de lire le roman, dont j'ignorais l'existence!

Et voilà c'est tout pour aujourd'hui et pour ce mois de Février! J'espère que cette chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee.

lundi 27 février 2017

Piece of Cake #3: Le Prodigieux de Kenneth Oppel.




Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! On se retrouve aujourd'hui pour l'avant-dernier article du mois, à savoir le troisième volet pour le Challenge Piece of Cake lancé via le superbe forum Whoopsy Daisy et qui porte sur la littérature jeunesse. J'ai choisi de découvrir et de vous présenter un roman qui m'intriguait beaucoup: Le Prodigieux de Kenneth Oppel. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Qu’est-ce que le Challenge Piece of Cake?
Comme beaucoup de blogueurs et blogueuses, j’aime énormément participer à des Challenges. Le Challenge Piece of Cake a été organisé via le forum Whoopsy Daisy, que je fréquente assidûment et que je vous recommande si vous aimez la culture anglo-saxonne. Le but de ce Challenge est simple: lire et découvrir des livres pour la jeunesse. Moi qui n’en lisais plus beaucoup dernièrement, j’ai trouvé que c’était le bon moyen pour m’y remettre! Je vous invite donc à suivre les liens ci-dessous qui vous mèneront à mes précédentes chroniques ainsi qu’au forum!


Kenneth Oppel, c'est qui?
Il est à présent temps de nous pencher sur sur notre auteur du jour, Kenneth Oppel. Né en 1967, Kenneth Oppel est un auteur d'origine canadienne. Il a beaucoup voyagé et a commencé à écrire lors de ses études (il est diplômé de l'université de Toronto).Ses premiers écrits paraissent au milieu des années 1980, et il n'a pas cessé d'écrire depuis. Son dada: la littérature jeunesse. Il est notamment connu pour ses sagas Airborn et Silverwing ainsi que la série Barnes & Brains. Marié et père de trois enfants, Le Prodigieux est l'un de ses derniers romans en date, publié en 2015. Je vous laisse découvrir ci-dessous le lien vers son site internet pour le découvrir un peu plus!


Le Prodigieux:
Quatrième de couverture:
Gens du cirque et créatures de légendes ; dignitaires et bandits, tous se côtoient sur Le Prodigieux, une véritable ville sur rails. Will Everett s'y embarque lors du voyage inaugural, mais lorsqu'il est témoin d'un meurtre et qu'il entre en possession de la clé d'un wagon rempli de trésors, une poursuite mortelle s'engage. L'aide de Maren, jeune funambule et reine de l'évasion, et de Dorian, propriétaire d'un cirque aux numéros spectaculaires, sera-t-elle suffisante pour que Will s'en sorte vivant ?

Un train, un rêve:
Comme vous l'autre compris en lisant la quatrième de couverture, le titre du livre vient directement du nom donné au train, l'élément central de l'intrigue: le Prodigieux. Le Prodigieux est un train unique en son genre, crée en pleine conquête de l'Ouest. Mr. Everett, le père de Will, travaille à la construction de la voie de chemin de fer et du train, le plus long qu'il existe. Le Prodigieux est constitué de dizaines et de dizaines de wagons, servant non seulement aux voyageurs (première et deuxième classes) mais il abrite aussi des choses plutôt étranges à bord d'un train: une bibliothèque, par exemple, mais aussi et surtout une compagnie de cirque qui propose des spectacles uniques. Funambules, lanceurs de couteaux, clowns, tous sont rassemblés à bord du Prodigieux pour un voyage dont William Everett se rappellera longtemps...

Le monde du cirque:
Ce n'est pas la première fois que je lis un roman dans lequel une compagnie de cirque voyage à bord d'un train. En effet en commençant Le Prodigieux, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à un autre livre: De l'eau pour les éléphants, qui raconte sur fond de cirque et de tournées à bord d'un train l'histoire d'amour entre un jeune homme et une performeuse de cirque. 
Dès les premières pages du roman, le cirque apparait comme un élément important de l'intrigue: Will n'est qu'un enfin lorsqu'il rencontre Maren, elle aussi une jeune fille aux talents incroyables. Elle est funambule et ses dons lui permettent de rejoindre la prestigieuse compagnie de Mr. Dorian, qui se produit à bord du Prodigieux.
A travers son aventure, Will est donc amené à côtoyer régulièrement Maren mais plus généralement le monde du cirque: les artistes, les numéros, la dissimulation, un monde entier s'ouvre à lui!



Ce que j'ai pensé du livre:
Alors que je cherchais une idée de roman à lire pour ce Challenge, je suis tombée, un peu par hasard, sur Le Prodigieux dans les rayons de ma bibliothèque. Intriguée par la couverture et le résumé, qui me paraissait prometteur, j'ai décidé d'y jeter un oeil. Je ne connaissais pas du tout Kenneth Oppel, et j'ai plutôt bien aimé ce roman, même s'il ne s'agit pas d'un coup de coeur! Je vais tenter de vous expliquer pourquoi.

Démarrons par quelques points positifs. Le premier, à mes yeux, c'est le style de Kenneth Oppel, que je ne connaissais pas. J'ai vraiment beaucoup, beaucoup aimé sa façon d'écrire. On sent que c'est quelqu'un qui maîtrise ce genre et il propose quelque chose d'agréable à lire, avec de jolies descriptions qui permettent de bien visualiser le Prodigieux et surtout le monde du cirque. J'ai vraiment envie de me plonger davantage dans son oeuvre après cette première découverte!

Toujours dans les bons points, l'atmosphère du livre est plutôt bien réussie. C'est une histoire assez originale avec un cadre qui l'est tout autant: le train le plus surprenant du monde. C'était une bonne idée de combiner cirque, grand ouest américain, et un petit côté un peu steampunk. Une atmosphère unique est donc créée! J'aurais aimé que l'auteur aille peut-être un peu plus loin dans ce qu'il invente car je pense qu'il y avait davantage de potentiel. Mais c'est très sympa!

Pour ce qui est des personnages, j'ai trouvé Will assez attachant, notamment grâce à la relation qu'il a avec Maren. Ils forment un bon duo, et j'ai aimé leur passion pour le dessin et le cirque. J'aurais tout de même apprécié qu'ils soient un peu moins "stéréotypés", mais c'est vraiment un petit bémol! Les autres personnages sont assez intéressants, notamment le fameux Dorian.

Je n'ai pas encore mentionné l'intrigue, et je pense que c'est surement le point sur lequel je suis le plus mitigée. Non pas qu'elle était mauvaise, loin de là. L'histoire est intéressante, bien menée et avec originalité, mais je m'attendais tout de même à quelque chose de "plus". Plus surprenant, plus unique, plus fou peut-être. Il y a aussi quelques longueurs, par exemple au début, qui cassent un peu le rythme. 

Mais à l'exception de ce léger bémol sur l'intrigue, j'ai trouvé que Le Prodigieux est un chouette roman jeunesse, plutôt destiné aux enfants à partir de 10-12 ans, et qui propose un univers unique. Je pense me pencher davantage sur Kenneth Oppel en espérant être autant séduite par ses autres romans!

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui, j'espère que cette chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! On se retrouve très vite (dès demain en fait) pour la dernière chronique du mois, en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee. 

dimanche 26 février 2017

PotterOscope #4: Harry Potter & the Philosopher Stone de J.K Rowling, illustré par Jim Kay.




Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! La fin du mois approche à grands pas et il est temps de se retrouver pour la quatrième édition du PotterOscope! Ce mois-ci, c'est une édition un peu spéciale que je vous propose car je n'ai pas eu le temps de trouver un Potterhead à vous présenter (avec le travail j'ai un peu du mal à m'organiser, c'est le temps de reprendre mes marques!) mais j'espère que le programme vous plaira tout de même! J'ai décidé de vous parler d'un livre qui me tentait depuis longtemps et que j'ai eu la chance de recevoir à Noël: la version illustrée par Jim Kay du premier tome de la saga! En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Le PotterOscope:
Si vous tombez sur le blog pour la première fois ou que vous découvrez le PotterOscope, laissez-moi vous donner quelques informations sur ce rendez-vous, que j’ai mis en place il y a quelque temps sur le blog. Grande passionnée d’Harry Potter, j’ai décidé de consacrer un peu de place chaque mois à cette saga qui a bercé mon enfance. Le principe est simple : à chaque numéro du PotterOscope, je vous propose de découvrir une œuvre (livre, film, série) ou un événement (une exposition, par exemple) en rapport avec le monde magique de J.K Rowling. Et pour rendre cette chronique encore un peu plus sympa, j’y ajoute aussi une présentation d’un Potterhead. Si vous souhaitez être interviewé et participer à un prochain PotterOscope, n’hésitez pas à me contacter soit par commentaire, soit par mail à livroscope@gmail.com. Je vous laisse ci-dessous un lien vers les précédentes éditions ! :)

PotterOscope.


J.K Rowling, c'est qui?
Vous le savez si vous suivez le blog, j'ai pour habitude de commencer mes chroniques pas une présentation des auteurs dont je parle. Mais pour J.K Rowling, je vais faire une exception: en effet, j'ai eu plus d'une fois l'occasion de parler d'elle sur le blog, que ce soit pour sa saga Harry Potter ou ses autres romans, notamment les aventures de Cormoran Strike. C'est une vraie régulière du Livroscope! Je vais donc éviter de me répéter et de vous redonner encore et encore les mêmes informations, et à la place je vous invite à suivre le lien ci-dessous pour (re)découvrir mes précédentes chroniques sur elle! 


Harry Potter and the Philosopher Stone:
Résumé:
Harry Potter, orphelin, vit avec son oncle, sa tante et son cousin, les Dursley. C'est un petit garçon un peu étrange, à part, et qui n'a pas une enfance très heureuse. Sa vie change du jour au lendemain lorsqu'il découvre qu'il est un sorcier: le voilà envoyé à Poudlard, école de sorcellerie, où il va apprendre à jeter des sorts, métamorphoser des objets, et se faire des amis comme lui. Mais sur Harry plane aussi l'ombre d'un certain Voldemort, le sorcier qui a tué ses parents alors qu'il était qu'un nourrisson... 

Le travail de Jim Kay:



J'ai déjà eu l'occasion, il y a déjà un petit moment, de vous parler des différents tomes de la saga Harry Potter. Je ne vais donc pas vous parler à nouveau de la qualité d'écriture de J.K Rowling ni des personnages ou encore de l'intrigue, mais je vais plutôt me focaliser sur le dessin de Jim Kay, illustrateur. J'ai trouvé assez peu d'informations sur son compte, si ce n'est qu'il a étudié à l'université de Westminster. Il a travaillé au Tate avant de travailler comme illustrateur. Il réalise aussi bien des illustrations que des maquettes et travaille pour de prestigieuses maisons d'édition ainsi que d'autres médias (la télévision). Il est principalement connu pour son travail sur les deux premiers tomes d'Harry Potter qu'il a illustrés. 
Sur son site (que je vous laisse découvrir ici), on trouve même une vidéo montrant son travail sur les livres. Je vous laisse la regarder ci-dessous, elle est vraiment passionnante!



Ce que j'ai pensé du livre:
Comme je l'ai déjà mentionné un peu plus haut dans l'article, j'ai déjà eu l'occasion de vous présenter l'intégralité de la saga Harry Potter dans une série de chroniques. Je vais donc faire mon maximum pour ne pas vous répondre les mêmes textes et les mêmes arguments, en me focalisant principalement sur le travail de Jim Kay. Je dois avouer qu'après avoir feuilleté pleins de fois le livre dans les librairies, l'avoir entre les mains à Noël (merci mon frère!) a été une superbe surprise et je suis fan de chez fan de ce livre. 

Je vais passer rapidement sur les qualités de ce roman que j'ai déjà évoquées à plusieurs reprises dans mes chroniques sur la saga. J.K Rowling nous offre la première étape d'un long voyage dans un univers incroyablement riche et unique en son genre. Avec cette lecture, on ne s'ennuie pas du tout, il y a beaucoup de rythme, c'est divertissant et passionnant. On se prend à imaginer ce monde à part et on s'attache rapidement aux personnages, notamment les trois héros (Harry, Ron et Hermione). 

Le style de J.K Rowling est agréable, soigné et contribue à la réussite de ce roman. J'aime particulièrement les descriptions qui permettent vraiment de visualiser Poudlard, les cours, les tours de magie et surtout le Quidditch. C'est un tome que je qualifierais "d'introductif" car il sert à introduire le monde magique d'Harry Potter.

Je suis une grande fan d'Harry Potter depuis que je suis enfant, donc une version illustrée me faisait vraiment envie, même si j'appréhendais un peu de voir comment l'illustrateur pourrait interpréter le texte de J.K Rowling. Au final, j'ai vraiment beaucoup aimé le travail de Jim Kay et ce pour plusieurs raisons.

Je ne connaissais pas du tout Jim Kay avant de me plonger dans ce livre et j'ai énormément aimé ce que j'ai découvert. Son style est vraiment très particulier, entre couleurs flamboyantes et atmosphères un peu sombres. Ses personnages ont des visages très reconnaissables, avec des yeux expressifs (notamment Harry), et je trouve qu'ils correspondent bien à ce que j'imaginais en lisant le roman.

J'aime particulièrement les dessins qui s'étendent sur deux pages, car il y a énormément de petits détails à découvrir. C'est visuellement superbe et très riche, et on prend beaucoup de plaisir à analyser chaque centimètre pour voir tout ce que Jim Kay a placé. J'espère que les images que j'ai laissés dans cette chronique vous donne envie d'y jeter un oeil!

En bref, Harry Potter & the Philosopher Stone illustré par Jim Kay est une superbe petite pépite qui plaira aux fans du sorcier à lunettes. Je vous encourage à le feuilleter en librairie pour vous faire un avis!

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! Désolée pour ce PotterOscope un peu plus court que d'habitude, promis le Potterhead du mois reviendra en mars! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee.

vendredi 24 février 2017

Melanie Martinez's Cry-Baby #2: La colline aux esclaves de Kathleen Grissom.


Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! On se retrouve aujourd'hui pour le second numéro de mon Challenge personnel et littéraire inspiré par la chanteuse Melanie Martinez et son album Cry Baby. Après m'être penchée sur la chanson éponyme le mois dernier, c'est cette fois le morceau Dollhouse qui nous intéressera. Pour illustrer cette chanson sur les secrets de famille et les non-dits, j'ai choisi de m'attaquer à un roman qui me tentait depuis longtemps: La colline aux esclaves de Kathleen Grissom. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Le Challenge Cry Baby:
Pour commencer cette chronique, je tiens à vous présenter ce Challenge qui nous accompagnera pendant les mois à venir. Si vous connaissez un peu le blog, vous savez que j'aime beaucoup me lancer des petits défis régulièrement grâce à des petits challenges personnels (lire les vingt tomes des Rougon-Macquart, par exemple). Cette fois, c'est un truc inédit que je vous propose puisque ce Challenge va allier musique et lecture. En effet, je suis tombée sous le charme de la chanteuse Melanie Martinez dont le premier album-concept, Cry Baby, m'a énormément plu. Il raconte l'histoire d'une fille nommée Cry Baby, qui pleure en permanence, très émotive et à l'histoire familiale compliquée. Chaque mois, en suivant la tracklist, je vous proposerai un livre en rapport avec le thème de la chanson. J'espère que ce nouveau Challenge vous plaira!

La chanson du mois:
Ce mois-ci, c'est donc la seconde chanson de l'album Cry Baby qui nous intéresse. Elle se nomme Dollhouse et elle s'accompagne d'un clip mettant en scène le personnage de Cry Baby et sa famille dans une maison de poupée. Le thème de la chanson est simple: les apparences sont trompeuses. Là où on s'imagine trouver une famille unie et heureuse se cache en réalité une vie rythmée par les mensonges et les secrets. Cry Baby doit vivre avec son père qui trompe sa mère alcoolique, un frère qui se drogue, alors que tout le monde s'imagine qu'ils sont les plus heureux du monde. J'ai donc décidé de trouver un livre inspiré par le thème de la chanson! Je vous laisse ci-dessous le clip de Dollhouse pour que vous puissiez vous faire un avis dessus et vous mettre dans l'ambiance! :)


Kathleen Grissom, c'est qui?
A présent, penchons nous un peu sur Kathleen Grissom, notre auteure du jour! Je dois avouer ne pas avoir trouvé beaucoup d'informations sur Kathleen Grissom, mais après avoir fait un petit tour sur son site internet, voici ce que j'ai trouvé: Kathleen Grissom est née au Canada, où elle a grandi. Elle a par la suite déménagé avec son mari en Virginie. Ce déménagement l'a poussée à s'intéresser à l'Histoire locale et plus particulièrement à l'histoire de l'esclavage. Elle a donc décidé d'y consacrer un livre, un roman, nommé The Kitchen House et traduit en français sous le titre de La colline aux esclaves. Un second roman, Glory over Everything, est sorti il y a quelques années. Je vous laisse ci-dessous le lien vers son site internet, n'hésitez pas à y jeter un oeil!

Kathleen Grissom - le site.

La colline aux esclaves:
Quatrième de couverture:
À 6 ans, Lavinia, orpheline irlandaise, se retrouve esclave dans une plantation de Virginie : un destin bouleversant à travers une époque semée de violences et de passions... En 1791, Lavinia perd ses parents au cours de la traversée les emmenant en Amérique. Devenue la propriété du capitaine du navire, elle est envoyée sur sa plantation et placée sous la responsabilité d'une jeune métisse, Belle. Mais c'est Marna Mae, une femme généreuse et courageuse, qui prendra la fillette sous son aile. Car Belle a bien d'autres soucis : cachant le secret de ses origines, elle vit sans cesse sous la menace de la maîtresse du domaine. Ecartelée entre deux mondes, témoin des crimes incessants commis envers les esclaves, Lavinia parviendra-t-elle à trouver sa place ? Car si la fillette fait de la communauté noire sa famille, sa couleur de peau lui réserve une autre destinée.
La maison aux secrets:
Dans La colline aux esclaves, nous découvrons l'histoire de la jeune Lavinia. Elle n'est qu'une petite fille lorsqu'elle arrive dans une plantation de Virginie, confiée aux bons soins d'une des familles d'esclaves travaillant sur place. Elle grandit dans cette famille, participant elle aussi aux activités de la plantation. Alors que les années passent et qu'elle devient une jeune adulte, sa couleur de peau la différencie doucement mais sûrement du reste des esclaves: elle se voit attribuer une bonne éducation et des opportunités uniques, que les autres n'ont pas en raison de leur origine.
La plantation est surtout un lieu bourré de secrets, tous plus lourds les uns que les autres. Aussi bien entre les esclaves qu'au sein de la famille de propriétaires, tout le monde cherche à cacher des choses. 
C'est pour cela que j'ai choisi ce roman pour illustrer Dollhouse, j'y ai retrouvé des éléments similaires à ceux de la chanson. On retrouve des thèmes proches: l'addiction, les secrets de famille, le malheur... 

Ce que j'ai pensé du livre:
J'ai découvert La colline aux esclaves il y a déjà plusieurs années, lors de sa sortie en grand format aux éditions Charleston. De nombreuses amies blogueuses à moi en avaient parlé et, intriguée, je l'avais noté dans ma WL. Néanmoins, j'ai attendu sa sortie en poche pour me lancer dedans, curieuse de découvrir ce chef d'œuvre dont on m'a tant parlé... Et au final, je dois avouer que je suis assez déçue par ma lecture de La colline aux esclaves. J'ai d'ailleurs eu bien du mal à terminer cette chronique! Je vais tenter de vous expliquer pourquoi.

Commençons par l'intrigue avec en premier lieu un compliment pour le travail visible de recherches effectué par Kathleen Grissom. Je trouve qu'elle retranscrit très bien l'ambiance particulière d'une plantation, et que l'ensemble est globalement réaliste. Il est expliqué sur son site internet qu'elle a fait un sacré travail en amont de l'écriture de son livre, et ça se ressent. Un bon point donc! Malheureusement, malgré la qualité de l'ambiance et des descriptions, j'ai trouvé l'intrigue de plus en plus longuette alors que le livre avançait. Il s'agit déjà d'un petit pavé, mais les longueurs rendent la lecture n'aident pas.

En plus de ça, j'ai trouvé que certains points de l'intrigue étaient vraiment gros et pas franchement crédibles. J'ai du mal à croire que personne ne se doute de certains éléments, ou que certaines choses soient si bien "cachées". Soit les personnages font preuve d'une grande naïveté ou stupidité, soit il y a un autre problème!

Parlons-en des personnages. Mon dieu, je n'ai pas arrêté d'être agacée par les personnages de ce roman. Je crois que je ne suis pas arrivée à aligner dix pages sans soupirer ou grogner parce qu'un personnage faisait quelque chose de stupide ou d'énervant. La palme va sans aucun doute pour moi à Lavinia, que je ne suis pas arrivée du tout à prendre en pitié. Je n'arrive pas à croire qu'elle soit si naïve! Ses actions me rendaient dingues et je ne suis pas parvenue à la comprendre. Je vous jure, j'étais incroyablement agacée tout au long de ma lecture.



Par contre j'ai plutôt bien aimé le système de narration. Passer d'un personnage à l'autre est une façon assez dynamique de raconter l'histoire et c'est plutôt bien maîtrisé par Kathleen Grissom. Je n'ai donc rien à redire à ce niveau-là!

En bref, comme vous l'aurez compris, j'ai énormément eu de mal au cours de ma lecture de La colline aux esclaves. J'ai senti que l'auteure essayait de s'inspirer un peu de classiques comme Gone with the wind, mais en ce qui me concerne ça n'a pas été une réussite. Néanmoins, je tiens à préciser que beaucoup de lecteurs et lectrices ont adoré ce roman. Ce n'est pas parce que pour moi ça n'a pas été le cas que vous ne l'aimerez pas! :)

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee.

La page Facebook.

samedi 18 février 2017

Le Livroscope en Vadrouille: Exposition Disney: Le mouvement par nature à Art Ludique - Le musée!


Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! On se retrouve aujourd'hui pour un nouvel article... Vadrouille! Et oui, une fois n'est pas coutume, vous avez droit ce mois ci à non pas un, mais bien deux articles Vadrouille. Après vous avoir présenté une petite visite dans un grand musée londonien, j'ai cette fois décidé de vous partager ma découverte d'une exposition qui me faisait très envie et que je suis allée voir avec l'une de mes super amies il y a quelques jours. Cette exposition se tient au musée d'Art Ludique à Paris et se nomme Disney: le mouvement par nature. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Les Vadrouilles du Livroscope:
En créant le blog il y a presque cinq ans (si vous saviez le coup de vieux que je prends à chaque fois que je me dis ça…), j’avais pour projet de parler non seulement de littérature mais aussi de vous faire découvrir des voyages, expositions et sorties un peu sympathiques. Même si je ne peux pas le faire autant que je le voudrais pour des questions de budget et d’emploi du temps, j’essaie de faire mon maximum pour vous faire voyager un peu. Si vous avez envie de (re)lire mes précédentes chroniques Vadrouille, je vous invite à suivre le lien ci-dessous, qui vous mènera vers mes précédentes destinations!


Art Ludique - le musée.
Comme c'est à Art Ludique - le musée que se tient l'exposition Disney: le mouvement par nature, je trouvais important de vous parler un peu de ce musée et de son histoire. La genèse du musée remonte au début des années 2000: Jean-Jacques Launier, anciennement directeur artistique et grand spécialiste de pop-culture et surtout de cinéma, crée en 2003 une galerie d'art nommée Arludik, qui accueille des expositions inspirées par des univers graphiques modernes, comme la bande-dessinée, les comics, les mangas ou encore les jeux vidéo. Avec son épouse Diane, il organise plusieurs expositions en France sur ces thématiques et décide d'ouvrir en 2013 le musée Art Ludique, dont le fil rouge reste ces mondes de l'imaginaire et le travail d'animation. Plusieurs expositions se sont déjà tenues dans ce musée, notamment des expositions consacrées à Pixar, Marvel ou encore les studios Ghibli. Pour la fin d'année 2017, ce seront les superhéros de DC Comics qui seront à l'honneur. Je vous invite à aller faire un petit tour sur le site internet du musée, posté ci-dessous, pour en savoir plus!

Art Ludique - le musée. 

Disney, le mouvement par nature:
Présentation de l'exposition:
Depuis les années 1920, les studios Disney enchantent des générations du monde entier avec des histoires devenues cultes et qui sont entrées dans l'imaginaire collectif. Bambi, Pinocchio, Aurore, Blanche-Neige, Mickey et Donald ne sont que quelques-uns des mille et uns personnages sortis des cerveaux des studios, et Disney est aujourd'hui synonyme de rêve pour beaucoup d'entre nous.
L'exposition Le mouvement par nature propose de se pencher, à travers une collection impressionnante de dessins sur papier ou numérique, sur le travail réalisé sur les films Disney. Ce qui est mis en avant est le travail d'animation, de recherche, et d'études sur le mouvement. Des scènes mythiques sont décortiquées image par image pour nous faire comprendre comment elles ont été conçues, des dessins préparatoires pour les personnages nous montrent l'évolution des héros que nous connaissons par coeur, des petits films présentent le travail des animateurs des studios.
C'est plus de 400 oeuvres qui sont rassemblées dans cette exposition, de Steamboat Willie à Moana, le petit dernier des studios Disney. Une attention particulière est portée aux premiers films, notamment Blanche-Neige, Pinocchio, ou encore Alice au pays des merveilles, mais les films plus récents sont aussi à l'honneur, comme Raiponce ou Les mondes de Ralph.

Quelques informations utiles:
Avant de passer à ce que j'ai pensé de cette exposition, je tenais à mentionner quelques éléments qui peuvent vous aider si vous avez l'intention d'aller faire un tour à cette exposition ou à Art Ludique en général.
Art Ludique est ouvert tous les jours sauf le mardi, avec des horaires variables et consultables sur le site internet. Il est situé dans le treizième arrondissement de Paris, pas très loin de la gare d'Austerlitz et est accessible assez facilement via les transports en commun. Et vous le repérerez de loin grâce à son architecture colorée et originale!
Au niveau des tarifs, l'exposition vous coûtera entre 11 euros pour des enfants (moins de 12 ans) à 16,50 euros si vous n'avez pas de tarifs réduits. Bon à savoir: un audioguide est compris dans le prix du billet!
Il est possible d'acheter le billet sur place ou en ligne pour éviter d'avoir la queue. Je vous conseille d'y aller plutôt en semaine pour éviter la foule des week-ends, et sur le temps de midi, idéalement, pour être sûr de profiter au mieux de l'exposition. Une boutique à la fin vous propose d'acheter quelques objets de Disney: le mouvement par nature ou d'anciennes thématiques. 

Ce que j'ai pensé de cette exposition:
C'est avec une de mes meilleures amies que je me suis rendue à l'exposition Disney: le mouvement par nature. Nous sommes toutes les deux de grande fan de Disney, comme vous l'aurez constaté en suivant le blog, et je ne voulais pas passer à côté de cette exposition. Dès que nous avons eu une journée de repos, nous nous y sommes rendues avec bonheur. Au final, nous avons toutes les deux beaucoup aimé cette exposition, même si j'ai un ou deux petits bémols à émettre.

Cette exposition est une superbe découverte pour tous les fans de Disney. En ce qui me concerne, je dois avouer ne pas avoir appris grand chose en ce qui concerne les techniques d'animation parce que je suis un peu du genre à éplucher les making-offs, les sites internet et les anecdotes, mais j'ai adoré découvrir tous ces dessins originaux. C'était vraiment incroyable de voir ces oeuvres uniques et de voir comment des films qui comptent parmi mes préférés ont pu être réalisés.

J'en profite aussi (déformation professionnelle: j'ai travaillé dans plusieurs musées et c'est un truc auquel je fais toujours attention maintenant) pour souligner le joli travail de muséographie. Chaque film est associé à un code couleur élégant et sobre, dans des tons pastels. C'est très élégant et ça m'a bien en valeur les oeuvres présentées!

Nous avons choisi de faire la visite sans audioguide et nous sommes restées environ 1H-1H30 dans le musée. Avec l'audioguide, la visite aurait sûrement duré plus longtemps. Nous avons vraiment pris le temps de tout regarder et de tout lire!

Dans l'ensemble, j'ai trouvé l'exposition très riche, même si je trouve qu'elle est assez "inégale". Par là j'entends que les premières salles sur les premiers longs-métrages étaient vraiment très, très fournies, avec beaucoup de dessins et d'informations, mais plus on avançait dans le temps, moins il y avait d'oeuvres présentées et on passait parfois plusieurs années. Par exemple, je m'attendais à voir plus de choses sur Le livre de la jungle, notamment grâce à tout le travail pour animer les animaux.

On pourra aussi regretter l'absence de certains films, comme Aladdin ou Hercule, mais il est évidemment difficile d'arriver à tout caser. En revanche, j'ai été enchantée des salles sur La petite sirène, très intéressante, ou celle sur Les 101 dalmatiens.

En bref, Disney: le mouvement par nature est une exposition que j'ai adorée découvrir et que j'ai trouvée vraiment très chouette. Elle plaira à tous les amateurs de l'univers Disney mais aussi à celles et ceux qui s'intéressent au cinéma d'animation en général! Je la recommande chaudement.

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette petite excursion vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! On se retrouve très vite pour un nouvel article où nous parlerons à nouveau de livre, en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee. 

mercredi 15 février 2017

Cycle Sept Films, Sept Découvertes #7: Elizabeth de Shekhar Kapur (1998).




Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j’espère que vous allez bien et que vous avez passé un excellent week-end! Une nouvelle semaine démarre et quoi de mieux pour la commencer qu’une nouvelle chronique? Aujourd’hui, je vous propose de terminer ensemble le cycle Sept Films, Sept Découvertes qui nous accompagne depuis plusieurs mois. Après Truman Capote, j’ai décidé de me pencher à nouveau sur une figure ayant réellement existé: la reine Elizabeth I. C’est en effet le célèbre Elizabeth, sorti en 1998, que j’ai choisi de regarder pour conclure ce cycle. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Sept Films, Sept Découvertes:
Pour démarrer cette chronique du bon pied, il me faut vous présenter un peu le cycle Sept Films, Sept Découvertes. Depuis plusieurs années maintenant, j’ai décidé d’inclure dans mes chroniques mensuelles des articles cinéma, non seulement pour développer un peu ma culture cinématographique mais aussi et surtout pour vous proposer un contenu un peu plus varié. J’organise donc régulièrement des cycles cinéma comprenant sept films, avec à chaque fois un fil rouge. Il peut s’agir d’un cycle consacré à un acteur, autour d’un thème, ou encore pour présenter la filmographie d’un réalisateur. Cette fois, j’avais choisi un sujet plus light, à savoir de tout simplement découvrir sept films que je n’avais pas encore vus et que je devais voir depuis des années. Nous terminons donc ce cycle avec Elizabeth, mais si vous avez envie de relire mes précédentes chroniques, je vous invite à suivre le lien ci-dessous!


Elizabeth:
Quelques informations sur le film:
C’est avec Elizabeth, sorti en 1998, que je vous propose de clôturer ce cycle cinéma. Elizabeth est donc un film réalisé par Shekhar Kapur, réalisateur né en 1945 en Inde, dont le travail met très souvent en avant des personnages féminins forts. Ce film est considéré comme le film qui a révélé Cate Blanchett au grand public. Elle y tient le rôle titre et elle est accompagnée d’un casting très prestigieux. On y retrouve notamment Geoffrey Rush (Pirates des Caraïbes) dans le rôle de Francis Walsingham, Christopher Eccleston (Doctor Who) dans celui de Thomas Howard, Joseph Fiennes (Shakespeare in Love) joue Robert Dudley… On retrouve aussi James Frain et quelques acteurs français, comme Vincent Cassel en Duc d’Anjou, Fanny Ardent ou encore Eric Cantona HIMSELF. Daniel Craig dans un de ses premiers rôles apparaît également à l’écran. Le tournage a eu lieu en majeure partie en Angleterre, et plus précisément dans le Northumberland et à Durham. A sa sortie, le film fut un grand succès tant au niveau critique que commercial. J’ai mentionné un peu plus haut qu’Elizabeth avait fait exploser la carrière de Cate Blanchett (sur laquelle je reviendrai plus loin avec un peu plus de détails) et elle a reçu de nombreux prix pour sa performance, notamment un BAFTA et un Golden Globe, et le film a été nominé dans de très nombreuses cérémonies comme les Oscars. Au niveau commercial, le film a rapporté plus de 82 millions de dollars pour un budget de 30 millions, déclenchant la réalisation d’une suite sortie en 2007 (Elizabeth: The Golden Age) avec le projet de finir en trilogie, mais pour l’instant il n’y a pas vraiment d’informations sur la possibilité d’un troisième film.
Je vous laisse ci-dessous un aperçu du film, pour que vous puissiez vous faire une idée de ce que ça donne!



Résumé:
1558. Mary Tudor, fille aînée d’Henry VIII, a ramené à grands coups de massacre et d’arrestation la religion catholique en Angleterre. Mais lorsqu’elle meurt sans laisser de succession et que sa jeune soeur Elizabeth, fille d’Anne Boleyn, monte sur le trône, les conflits de religion sont loin d’être finis. Ce n’est encore qu’une jeune femme mais Elizabeth va devoir faire face, au cours de ses premiers de reine, à de grands dangers et prendre des décisions qui changeront à jamais le cours de l’Histoire...

Focus sur Cate Blanchett:
Etant donné que le film repose majoritairement sur les épaules de Cate Blanchett, je trouvais important de faire un petit aparté pour vous parler d’elle et de son travail.
Cate Blanchett est née en 1969 en Australie, où elle grandit dans une famille de trois enfants. Elle y passe sa jeunesse et y démarre sa carrière dans les années 90, d’abord au théâtre. Ses prestations la font remarquer et l’année 1997 marque un tournant dans sa carrière: elle fait ses premières grosses apparitions au cinéma et est choisie pour jouer Elizabeth dans le film éponyme, un rôle qui la propulsera sur le devant de la scène. Elle poursuit depuis sa carrière avec brio. Au cinéma, elle alterne entre des films tout public, comme la trilogie du Seigneur des Anneaux où elle joue Galadriel ou le film live Cendrillon, et des films comme Carol ou Blue Jasmine. Elle parvient à jongler entre les tournages et une carrière sur les planches, et elle a été à maintes reprises récompensée par de prestigieux prix: elle a notamment trois BAFTAS, trois Golden Globes et deux Oscars. Mariée depuis 20 ans au dramaturge Andrew Upton, elle est aussi mère de quatre enfants.

Politique, religion et complots:
A travers ce film, ne vous attendez pas à découvrir l’intégralité du règne d’Elizabeth, car ce sont seulement les premières années suivant son sacre qui sont présentées. Et quelles années riches en événéments!
De nombreux sujets sont abordés au cours du film. Le premier, c’est la grande question du mariage. Elizabeth est connue dans l’Histoire comme la “reine vierge” car elle n’a jamais voulu se marier malgré de nombreux prétendants et alliances qui lui furent proposés. Pourtant, ne vous laissez pas avoir par ce surnom trompeur, car des amours, elle en a eus! Ici, c’est son histoire avec Robert Dudley qui est abordée, ainsi que la possibilité d’un mariage avec le duc d’Anjou, afin de créer une alliance avec la France.
La religion est également très importante dans ce film. Comme vous le savez peut-être si vous êtes familiers avec l’Histoire des Tudors, Henry VIII a pris la décision radicale de se séparer de l’Eglise de Rome afin de divorcer de Catherine d’Aragon pour épouser Anne Boleyn, créant ainsi la religion anglicane, assez proche des idéaux protestants en vogue à l’époque. Mary, fille de Catherine, fut élevée dans la foi catholique et ne se remit jamais de l’abandon de sa mère par son père. Aussi, lorsqu’elle monta sur le trône, elle eut à coeur de faire revenir la religion catholique en Angleterre. Elle acquit le surnom de Bloody Mary en raison de la forte répression sanglante qu’elle fit régner sur le pays à l’encontre de celles et ceux qui refusaient de se convertir. Elizabeth, en revanche, de confession anglicane, provoqua un nouveau chamboulement religieux en remettant les idées protestantes en avant, mais elle chercha aussi à instaurer la paix entre catholiques et protestants. Ces conflits sont une part importante de l’intrigue du film qui fut d’ailleurs beaucoup critiqué de la part d’associations catholiques en raison du portrait peu flatteur fait des catholiques...

Ce que j’ai pensé du film:
Ce ne sera pas une surprise pour vous si vous connaissez un peu le blog, mais j’ai toujours eu une grande passion pour les Tudors, au point de leur consacrer régulièrement des chroniques sur le blog. Pourtant, malgré ma fascination pour cette dynastie, je n’avais pas encore eu l’occasion de voir Elizabeth, et j’ai donc décidé de réparer cette lacune. J’avais un peu peur car j’ai entendu tellement de bien sur ce film, mais au final je n’ai absolument pas été déçue.

J’ai toujours énormément aimé Cate Blanchett, même si je suis loin d’être une grande experte de sa filmographie. Je la trouve toujours très investie dans ses rôles, et c’est tout à fait le cas ici. Elle est tout bonnement royale, avec une présence incroyable surtout quand on pense qu’il s’agit de l’un de ses premiers rôles au cinéma. Je la trouve particulièrement touchante dans les quelques scènes face caméra, où elle donne un visage très humain à Elizabeth.

Le reste du casting n’est pas en reste, avec des performances très marquantes, notamment de Geoffrey Rush. J’étais ravie de voir que les personnages français étaient joués par des français, et Vincent Cassel est irrésistiblement agaçant dans son rôle de duc d’Anjou. Mais mon bébé, mon chéri, mon amour, c’est Joseph Fiennes, encore en pleine période Shakespeare in Love. Je pense que Joseph Fiennes 1997-1999 sera à jamais mon crush absolu, et ça me désole qu’il soit moins présent sur les écrans ou au milieu de controverses pas trop cool. Mais j’étais contente de le voir dans ce film.

Je dois bien l’avouer, j’étais un peu déçue que le film n’aille pas plus loin dans le temps pour nous présenter davantage du règne d’Elizabeth, mais ce focus sur ses premières années est très bien réalisé. Il y a évidemment des incohérences historiques, cependant le film parvient à montrer de vrais enjeux de l’époque, comme la religion ou la question du mariage. Je pense donc regarder The Golden Age rapidement pour en voir davantage. En tout cas le film est passionnant, on ne s’ennuie pas un moment. A noter cependant la présence de quelques scènes un peu “intenses” visuellement (torture…), donc âmes sensibles, prenez garde!

Enfin, je tenais à mentionner la réalisation de Shekhar Kapur, que je découvre avec ce film. J’ai vraiment beaucoup aimé sa façon de filmer. C’est un film avec une identité visuelle et de bonnes idées de réalisation. Par exemple, les différentes étapes de la relation Dudley-Elizabeth sont rythmées par des danses. Les plans face caméra sont selon moi LA bonne idée du film, car ils permettent vraiment d’humaniser Elizabeth: on la voit s’énerver, balbutier, perdre ses moyens, s’agacer. Un dernier exemple pour vous parler de la réalisation: les scènes où on cherche à tirer les vers du nez à un personnage, principalement pour des questions religieuses, sont filmées de façon à ce qu’on voit le personnage en question de façon à montrer le malaise ressenti, sur des plans resserrés, en vue de haut en général.

J’aimerais pour conclure parler de la beauté des costumes et des toilettes, absolument somptueux, et les décors sont vraiment magnifiques.

Vous l’aurez compris, j’ai été séduite par Elizabeth et je ne peux que chaudement recommander ce film. J’ai passé un excellent moment et si l’Histoire anglaise vous passionne, foncez!

Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui! J’espère que cette chronique vous plait, n’hésitez pas à me le faire savoir en commentaire, je vous réponds toujours avec plaisir. J’en profite pour vous informer que le prochain cycle cinéma qui démarrera le mois prochain portera sur la Science-Fiction! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee.



Si vous avez aimé...

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...