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mardi 4 juillet 2017

DisneyOscope: Snow White & the Seven Dwarfs (1937).



Bonjour à tous et à toutes !

Je suis AnGee du Livroscope, j’espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour un nouvel article ! Pour cette nouvelle chronique, j’ai décidé de rester sur la veine Disney lancée par ma Vadrouille postée précédemment: j’ai pas mal hésité quant au film à vous présenter et j’ai fini par choisir un classique parmi les classiques, à savoir Blanche-Neige & les sept nains, sorti en 1937. J’en profiterai également pour vous parler un peu de la version illustrée par Benjamin Lacombe. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! :)

Le DisneyOscope :
Mais qu’est-ce que le DisneyOscope ? Grande fan de Disney depuis toujours, j’ai décidé de mettre régulièrement cette passion à l’honneur sur le blog en vous présentant des films issus de chez la célèbre souris en short. Entre les films d’animation et les films live, on a du pain sur la planche ! Je vous invite à lire ou relire mes précédentes chroniques sur le sujet en suivant le lien ci-dessous !


Blanche-Neige & les sept nains :
Résumé :
Chaque jour, la reine se contemple dans son miroir. Vaniteuse, elle n’est préoccupée que d’une chose : être la plus belle. Alors lorsque son miroir lui dit qu’elle est surpassée par Blanche-Neige, une jeune fille magnifique, elle décide sans tarder de se débarrasser de cette rivale, qui se retrouve hébergée par sept nains, bien décidés à la prendre sous leur aile et à la protéger...

Snow-White & the seven dwarfs, un projet unique :
Depuis 1928 et la création de Mickey Mouse, Walt Disney ne cesse de travailler. Il crée entre autres des courts métrages et les Silly Symphonies, mais il est aussi décidé à se lancer dans un projet plus complexe : la réalisation d’un long-métrage d’animation.
Ce projet, qu’il conçoit dès 1934, fait peur : autour de lui, ses proches et ses collègues ne pensent pas que le public sera intéressé par un film d’animation aussi long, et il a du mal à récolter des fonds. Il doit même hypothéquer sa maison pour pouvoir aller au bout du projet. Il hésite aussi un temps sur le sujet de son film, pensant proposer une adaptation d’Alice au pays des merveilles, mais se rabattant au final sur Blanche-Neige.
Blanche-Neige est le premier long métrage en animation dessinée image par image et en technicolor, une avancée majeure dans l’histoire du cinéma. Il sera un énorme succès au box office, rapportant 8 millions de dollars, une fortune à l’époque. Dans les années qui suivent, le film est régulièrement ressorti en salles, notamment pour renflouer les caisses des studios Disney à moindre coût. Il sort en 1994 en cassette, puis au début des années 2000 en DVD.
Grâce à ce statut de premier long métrage d’animation, Blanche-Neige est donc un classique parmi les classiques. Elle a droit à des attractions dans les différents parcs Disneyland, par exemple, comme c’est le cas en France. J’en avais aussi déjà parlé dans un des tous premiers articles du blog en 2012, mais c’est aussi un personnage qui fascine encore et toujours !



Ce que j’ai pensé du film :
Est-il possible, lorsqu’on s’est lancé comme moi dans la lourde tâche de chroniquer tous les films Disney, de faire l’impasse sur ce mastodonte qu’est Blanche-Neige ? Je savais qu’il me faudrait à un moment ou un autre me pencher sur cette héroïne aux lèvres rouges et aux cheveux noirs. Et si j’étais à la fois impatiente de vous en parler, j’appréhendais aussi un peu.

Car Blanche-Neige est loin, très loin, d’être une héroïne que j’aime beaucoup. Ce n’est pas ma princesse Disney préférée, et je trouve au personnage pas mal de côtés assez agaçants : sa constante bonne humeur, son rôle de fée du logis amie des animaux et aussi son côté très « lisse » (elle manque du caractère plus affirmée des princesses plus récentes, Raiponce et Merida en tête).

Mais en mettant de côté mon désintérêt face à Blanche-Neige, je trouve le film tout de même intéressant, d’abord en tant qu’objet cinématographique. Premier film en technicolor, premier long-métrage d’animation Disney, Blanche-Neige est un film clé de l’histoire du cinéma : c’est avec ce film qu’on se rend compte de tout le chemin parcouru par les studios.

De l’animation image par image dessinée à la main à la 3D actuelle, le cinéma a énormément changé mais Blanche-Neige a posé les bases du style Disney, des codes que l’on retrouve toujours aujourd’hui.

Tout dans ce film est encore à ce jour iconique. Les personnages, d’abord, au design mémorable, que ce soit Blanche-Neige avec sa tenue colorée et ses expressions pleines de joie, ou encore les sept nains, qui réussissent le pari d’être à la fois semblables et uniques dans leur personnalité et représentation. La méchante reine, méchante originelle, son célèbre miroir, sa métamorphose hideuse, sont des images que nous gardons tous en mémoire.



Blanche-Neige possède de nombreuses scènes mémorables, comme la poursuite en forêt, les nains se promenant dans la mine ou encore Blanche-Neige qui fait le ménage aidée des oiseaux et animaux de la forêt. Des scènes illustrées par une musique tout aussi célèbre : qui n’a jamais entonné « hé ho, hé ho, on rentre du boulot » ?

Alors oui, Blanche-Neige n’est pas mon film préféré, ni ma princesse favorite, mais ça reste un grand classique qui a permis aux studios Disney de se développer et de devenir ce qu’ils sont aujourd’hui. J’ai toujours une certaine sympathie pour ce film et le regarde avec plaisir quand je tombe dessus.

Blanche-Neige vue par Benjamin Lacombe.
Benjamin Lacombe, c’est un des « invités » récurrents du blog : il n’est pas rare que je parle de lui ou de son travail. C’est un artiste que j’aime énormément et que j’ai plaisir à suivre depuis longtemps. Tout comme il s’est penché sur Alice in Wonderland ou Ondine, Blanche-Neige est aussi un conte qu’il s’est amusé à revisiter à sa sauce, avec son dessin particulier. Des couleurs mettant en valeur le rouge, des personnages très expressifs, subliment le célèbre conte des frères Grimm. Je vous laisse découvrir quelques images et vous invite à lire, ou au moins à feuilleter, ce superbe livre que je recommande aux amateurs de contes, de Blanche-Neige et de Benjamin Lacombe !

Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous plait et que vous avez aimé retrouver Blanche-Neige. On se retrouve très vite pour parler lecture et cinéma avec un roman très touchant qui a été adapté en film. Mais lequel ? Je vous laisse y réfléchir, et en attendant, comme toujours, prenez soin de vous et lisez beaucoup ! :)

AnGee.


lundi 3 juillet 2017

Le Livroscope en Vadrouille: Les 25 ans de Disneyland Paris!



Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! Juillet commence et ce mois-ci, vous aurez droit non pas à dix mais à onze chroniques: en effet, j'ai un peu manqué de temps et n'ai pas bouclé mon programme de Juin comme je l'aurais dû! Alors commençons sans plus tarder par un article que j'avais hâte d'écrire: une Vadrouille au pays des rêves et du bonheur, Disneyland! Je suis (enfin!) retournée récemment à Disneyland pour découvrir les 25 ans de ce parc que j'aime tant et j'ai donc décidé de vous en parler à travers une petite chronique. En espérant qu'elle vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Le Livroscope à Disneyland:
Depuis la création du blog, j'essaie de vous emmener régulièrement avec moi dans des Vadrouilles, à savoir des sorties, visites et autres découvertes pour vous faire découvrir des endroits que j'aime, des expositions ou encore des lieux sympathiques. Disneyland Paris a un statut un peu particulier, car j'ai déjà eu l'occasion de lui consacrer de nombreuses Vadrouillles: c'est mon endroit préféré sur terre et j'aime m'y rendre régulièrement. Cette fois, c'est le 25ème anniversaire du parc qui m'intrigue, mais si vous souhaitez lire ou relire mes précédents articles sur le parc, je vous invite à suivre le lien ci-dessous!


Qu'y a-t'il de nouveau pour les 25 ans?
Comme j'ai consacré déjà plusieurs articles sur Disneyland, je vais éviter de me répéter et de vous représenter le parc dans les moindres détails. Je vous propose plutôt de me concentrer sur les nouveautés déjà sorties et celles prévues pour célébrer le quart de siècle de ce lieu unique.
Tout comme pour les vingt ans de Disneyland Paris, un coup de neuf est d'actualité. Un vaste programme de rénovation est en cours depuis plusieurs mois déjà, avec de nombreuses attractions concernées. Parmi celles qui ont bénéficié d'une réhabilitation, on retrouve Space Mountain, transformé en Hyper Space Mountain autour de Star Wars: malheureusement, nous n'avons pas pu la découvrir, car elle était en travaux (une opération de changements et vérifications qui a lieu deux fois par an pour cette attraction). Toujours sur le thème de Star Wars, Star Tours a aussi subi un sacré lifting: adieu le robot Rex et ses problèmes de pilotage. Ce sont pas moins de 70 scénarios différents qui attendent les visiteurs dans cette attraction désormais en 3D. Toujours dans les réhabilitations, Peter Pan et Small World ont également eu droit à une petite modernisation, tout comme Big Thunder Mountain, désormais agrémentée de petites animations sonores et visuelles en plus d'une plus grande fluidité. Actuellement, c'est Pirates des Caraïbes qui est en train d'être bichonnée, avec l'inclusion de Jack Sparrow un peu partout dans l'attraction. Et, dans les mois à venir, d'autres attractions y passeront, comme Phantom Manor, mon ride préféré mais qui, il faut le dire, en a bien besoin!
En plus de ces rénovations, le parc propose également une nouvelle parade, la Disney Stars on Parade avec des chars au look un peu Steampunk: Mickey, Peter Pan, Elsa et Anna, les héros de Toy Story ou encore les princesses, autant de personnages que l'on retrouve dans cette jolie parade. Des spectacles dans les deux parcs sont à découvrir, comme en ce moment La valse étincelante des princesses, qui permet de voir presque toutes les princesses Disney dans une super chorégraphie.
Il faut également mentionner que parmi les changements du 25ème anniversaire, les coûts des pass annuels et des billets amis ont augmenté, rendant le budget Disney un peu plus conséquent encore...


Petit résumé de notre journée:
C'est donc avec deux amies que je me suis rendue à Disneyland pour découvrir l'anniversaire du parc, il y a quelques jours. Heureusement pour nous, malgré une météo un peu capricieuse les jours précédents et au cours de ceux qui ont suivi notre passage, nous avons bénéficié d'un joli soleil toute la journée. 
Nous avons commencé par un très rapide petit tour du parc studio et pour cause: il y avait un monde de fou! Je ne me souviens pas avoir vu autant de monde à Disney! Mais cette affluence s'explique à la fois par le beau temps et par la présence de nombreux groupes scolaires en voyage de fin d'année (nous on faisait une balade en forêt et on devait être contents ^^). Autant le dire, les temps d'attente pour les attractions étaient terriblement longs. La malchance a continué avec l'annulation de l'une des séances de Mickey le Magicien, que nous voulions voir. 

Nous avons donc changé de parc et là les choses se sont arrangées: un petit tour de Phantom Manor et de Small World puis un burger à l'Hyperion ont suffi à nous remotiver. Il y avait aussi énormément de monde mais entre les fast pass et la consultation régulière de l'application pour voir les temps d'attente, nous sommes parvenues à faire pas mal de choses: Star Tours, un vrai bon moment (la réhabilitation se voit nettement, c'est beau et ça rend bien!), Big Thunder Mountain, Peter Pan, les célèbres tasses, le carrousel... 
Pour ce qui est des spectacles, nous avons pu voir la valse étincelante des princesses, un show que j'ai adoré. On peut voir les princesses et les princes Disney danser ensemble sur une très jolie musique, dans des tenues absolument resplendissantes. Un vrai régal pour les yeux! Et nous avons également pu découvrir la nouvelle parade: les chars sont impressionnants, vraiment immenses, beaucoup de personnages sont présents. Par contre, je dois avouer ne pas être une très grande fan de la musique: je préférais nettement Magic Everywhere, qui accompagnait la précédente.
Nous avons terminé notre passage par un peu de shopping: j'ai été plutôt raisonnable avec le sum Donald des 25 ans, deux pins (un du château et un de la Tour de la Terreur) et un porte-clés pour mon compagnon.

En bref:
Dans mes précédentes chroniques sur Disneyland, j'ai déjà donné de nombreux conseils pour vous aider à passer un bon séjour et je vous invite donc à (re)lire ces précédents articles si vous souhaitez voir ces quelques astuces.
Je réitère quand même quelques points importants, surtout avec l'été qui approche (synonyme de grosse affluence pour le parc): pensez aux fast pass pour pouvoir éviter les queues interminables aux attractions (faire 10mn de queue à Big Thunder Mountain au lieu de 80, ça fait plaisir!), à faire des single riders, et à plutôt manger avant midi ou après 13h30. 
En plus de cela, je tenais aussi à rappeler que le savoir-vivre, c'est important et ça ne devrait pas s'oublier, même à Disneyland: j'ai arrêté de compter le nombre de gens prêts à pousser, gueuler, râler (et même à tirer sur les sacs des visiteurs: ça m'est arrivé) juste pour gratter un centimètre dans la queue d'une attraction ou pour voir un spectacle. C'est assez hallucinant comme les gens peuvent parfois devenir agressifs pour pas grand chose...
Mais à part ce petit point, j'ai passé un excellent moment avec mes amies à Disneyland et je n'ai qu'une hâte: y retourner! :)



Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cet article vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire: je réponds toujours avec plaisir! On se retrouve très vite pour parler lecture, en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee.

mercredi 31 mai 2017

DisneyOscope #16: The Princess Diaries (2001) + Romans de Meg Cabot.




Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! Et voilà, un nouveau mois s'achève en votre compagnie, riche en bonnes découvertes et en lectures enrichissantes! Pour le terminer en beauté, quoi de mieux qu'un petit tour du côté de nos amis de Disney? Pour ce 16ème DisneyOscope, j'ai décidé de délaisser un temps les films d'animation pour me pencher sur un film live sorti en 2001 (et oui, déjà!): The Princess Diaries, avec la désormais célèbre Anne Hathaway. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une excellente lecture!

Le DisneyOscope:
Pour celles et ceux qui découvriraient le blog pour la première fois ou qui ne connaissent pas le DisneyOscope, commençons par une petite présentation de ce rendez-vous. Je suis une fana de Disney depuis que je suis toute petite, et comme j’aime me lancer dans des défis impossibles, j’ai décidé de vous présenter chaque mois un film Disney. Et pour ne pas perdre de vue le côté littéraire de ce blog, j’ajoute à chaque présentation de film une petite chronique d’un livre qui a un lien plus ou moins proche avec l’oeuvre Disney. Il peut s’agir de l’oeuvre qui a servi de support d’adaptation, ou d’un livre qui partage des thèmes similaires. Cependant, comme je suis assez en retard ce mois-ci, j'ai fait l'impasse sur le roman...


The Princess Diaries:
Résumé:
Mia Thermopolis a 16 ans, une mère artiste et un gros chat de 11kg. Elle vit avec San Francisco et va au lycée (où elle n'est pas vraiment une fille très populaire) avec sa meilleure amie Lilly. Sa vie est chamboulée lorsqu'elle rencontre Clarisse, sa grand-mère paternelle, qui lui apprend qu'elle est l'héritière de Genovia, un petit royaume. La jeune adolescente va devoir apprendre à se comporter comme une véritable princesse. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça ne va pas être une mince affaire!

Quelques informations sur le film:
Aaah, The Princess Diaries? Que dire de ce film que beaucoup considèrent comme un classique Disney des années 2000? Et bien The Princess Diaries, tout d'abord, est sorti en 2001, un an seulement après la parution du roman éponyme de Meg Cabot, dont nous reparlerons plus loin. Il a été réalisé par Gary Marshall, un réalisateur dont le nom ne me disait rien de prime abord mais qui est très connu, notamment pour avoir crée la célèbre série Happy Days ainsi que pour avoir réalisé des films comme Pretty Woman. Il est décédé en 2016, après une longue carrière filmographie et à la télévision. Le casting repose sur ses deux actrices principales: Julie Andrews, actrice britannique extrêmement célèbre (pour The Sound of Music, par exemple), qui joue le rôle de Clarisse, la grand-mère de Mia, et Anne Hathaway, à savoir Mia. Il s'agit d'ailleurs du premier rôle de l'actrice, désormais bien connue du grand public, sur grand écran. Le reste du casting est par exemple composé de Heather Matarazzo (Lily, meilleure amie de Mia) qui est beaucoup apparue à la télévision et de Héctor Elizondo, à la longue filmographie, dans le rôle de Joe, le garde du corps de la jeune princesse. Le film, produit par Disney, a été un joli succès commercial, rapportant 165 millions de dollars pour un budget de 26 millions, ce qui encouragea la production d'une suite, Royal Engagement, en 2004. Mais ça, ce sera pour un autre article!



Ce que j'ai pensé du film:
Lorsque The Princess Diaries est sorti en 2001, je n'étais pas allée voir le film au cinéma. En revanche, je me souviens l'avoir vu plus d'une fois à la télévision lors de ses diffusions, et si ça faisait longtemps que je ne l'avais pas regardé, j'en gardais un très bon souvenir. Lorsque j'ai eu l'occasion de le revoir il y a quelques semaines, j'avais peur que ce film que j'aimais tant plus jeune ne me plaise plus. Mais heureusement, ça n' a pas été le cas!

The Princess Diaries est un film que j'aime beaucoup, et ce pour plusieurs raisons. Tout d'abord, quand j'étais plus jeune, j'adorais Meg Cabot et ses livres bourrés d'humour. La saga Journal d'une princesse faisait partie de mes chouchous (mais on en reparlera plus loin) et la voir adaptée me fait très plaisir, que ce soit avec ce film ou avec sa suite sortie en 2004.

Le film bénéficie tout d'abord d'un casting très chouette, surtout en ce qui concerne le duo de tête. Julie Andrews est une actrice lumineuse, et elle incarne à merveille Clarisse: elle est à la fois drôle, attachante, avec ce côté "grande dame" qui correspond au personnage. Anne Hathaway s'en sort très bien dans ce premier rôle, elle éclot comme l'héroïne qu'elle incarne. Ses mimiques sont particulièrement drôles, elle ne manque pas de vitalité. Les seconds rôles, plus discrets, sont également bien tenus, notamment celui de Joe.

Pour ce qui est de l'intrigue, elle est assez prévisible, surtout si on a vu beaucoup de teen movies des années 90-200, mais elle se suit sans qu'on s'ennuie ou trouve le temps long. Il y a des rebondissements, c'est bien mené, et bien la conclusion termine le film en beauté. On pourra reprocher au film un côté un peu "cliché": par exemple, on retrouve LA fameuse scène de métamorphose typique des scènes de l'époque qui consiste à coiffer l'héroïne et lui enlever ses lunettes, mais même si c'est cliché, c'est ce genre de scènes qui donne son charme au film.

Moi, quand je vois le prix exorbitant du beurre de cacahuètes en France.


The Princess Diaries est un film qui est également assez drôle, avec pas mal de scènes cocasses et une héroïne dont la maladresse crée souvent des moments d'humour. Genovia est bourré de clichés sur la monarchie qui font sourire, et au final on se retrouve avec un film qui fait du bien.

Et à vrai dire, c'est exactement ce que The Princess Diaries est: un film "feel-good", c'est à dire qui fait du bien, que l'on regarde avec des amis, en pyjama, pour se détendre ou simplement passer un bon moment. C'est ce que je recherchais avec ce film et on peut le dire: Mission accomplie!

La saga The Princess Diaries:
Meg Cabot, c'est qui?
Penchons nous cette fois sur la série de romans qui a inspiré le film: The Princess Diaries, traduite en français sous le nom de Journal d'une princesse. Il s'agit d'une série de romans pour ados par Meg Cabot. De son nom complet Meggin Cabot, elle est née en 1967 dans l'Indiana, où elle a également fait ses études. Elle quitte d'abord son état natal pour New York, où elle tente de se lancer dans l'illustration avant de se diriger vers l'écriture. Mariée depuis 1993 à un autre auteur, Benjamin Egnatz, elle connait le succès au début des années 2000 avec sa saga mettant en scène Mia à Genovia. Ses publics de prédilection sont les enfants, les adolescents et ceux qu'on appelle les young adults. Elle se montre prolifique et elle a publié plus d'une trentaine de livres. Je vous invite à faire un tour sur son site internet ici.
The Princess Diaries est donc sa saga la plus connue. Le premier tome sort en 2000 et très vite le succès est au rendez-vous. 15 tomes seront en tout publiés à raison d'un tome par an (le dernier date donc de 2015). 
En ce qui me concerne, je n'ai lu que les cinq ou six premiers romans avant d'arrêter, non pas par manque d'intérêt mais parce que je fais partie de ces individus un peu chiants qui ont besoin d'avoir touuuuuute une saga pour la lire. L'attente, je ne fais plus depuis Harry Potter. Mais je garde un très bon souvenir de cette saga jeunesse drôle et pétillante. Maintenant qu'elle est terminée, j'y jetterai sûrement un oeil!

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui, j'espère que cette chronique vous plait! N'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee.

samedi 25 juin 2016

DisneyOscope #6: Tangled + Cress de Marissa Meyer.



Bonjour à tous et à toutes! 

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! Aujourd'hui je suis de retour avec un nouveau DisneyOscope, dans lequel je vais vous présenter un film Disney et un livre. La dernière fois je vous avais parlé du premier volet de Narnia, adapté de l'oeuvre éponyme de C.S Lewis. Cette fois, j'ai envie de me pencher sur un genre de films que je n'ai pas encore abordé: les films de princesse! Et quoi de mieux pour commencer que l'une de mes princesses préférées: Raiponce! Je vous propose de découvrir ensemble le film Tangled, ainsi que le roman Cress, troisième tome des Chroniques Lunaires de Marissa Meyer. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :) 

Le DisneyOscope, c'est quoi?
Pour commencer cette chronique, je souhaite vous dire quelques mots sur ce qu'est le DisneyOscope, au cas où vous découvririez le blog ou ce rendez-vous. Grande fan de Disney depuis toujours, j'ai eu envie de mettre à l'honneur cet univers que j'adore à travers une série de chroniques mêlant cinéma et littérature: chaque moi, je vous présente donc un film Disney ainsi qu'un livre qui a soit servi à l'adaptation, soit qui a un rapport avec le film en question. Si vous souhaitez en savoir plus sur ce rendez-vous et découvrir mes précédentes chroniques, je vous laisse suivre le lien ci-dessous!



Tangled:
Quelques informations sur le film:



Pour notre premier film de princesses, j'ai décidé de me pencher sur Tangled, sorti en français sous le titre de Raiponce. Sorti en 2010, il est inspiré par le célèbre conte des frères Grimm (même si l'histoire en diffère énormément). Il devait à la base s'intituler Unbraided, avant de changer de nom. Le film a été réalisé par Nathan Greno, qui a aussi travaillé sur Frozen et sur le film Gigantic prévu pour 2018, et Byron Howard, connu également pour Zootopie. Pour le doublage, on retrouve en version originale la chanteuse Mandy Moore dans le rôle de Raiponce, Zachary Levi dans celui de Flynn Rider; Donna Murphy prête sa voix à Mother Gothel. En France, ces rôles ont été attribués à Maeva Méline, Romain Duris et Isabelle Adjani. Le film a été un beau succès au cinéma, avec près de 600 millions de dollars de recette pour 260 millions de dollars de budget. 
Si vous avez envie de voir à quoi le film ressemble, voici un petit aperçu avec la chanson When will my life begin?.



Résumé:
Un jour, une goutte de pure lumière tomba sur une fleur, lui donnant une vertu incroyable de guérison. Cette fleur est utilisée pour soigner la reine du royaume, enceinte et malade. Elle accouche d'une fille aux cheveux dorés, elle aussi capable de soigner grâce à sa chevelure. Mais elle est enlevée par Gothel, une sorcière qui l'enferme dans une tour. Pendant 18 ans, Raiponce, qui ignore tout de sa véritable identité, vit recluse, avec pour seule compagnie Pascal, un petit caméléon. Jusqu'au jour où Flynn Rider, un bandit, se retrouve chez elle. Il accepte de la faire sortir, mais Raiponce est loin d'imaginer ce que cela lui réserve... 

Une réinterprétation de l'histoire de Raiponce:
Comme je l'ai mentionné un peu plus haut, le film s'inspire du conte des frères Grimm, Raiponce (ou Rapunzel en version originale). Mais si on retrouve des points communs entre le film et le conte original, on peut difficilement parler d'adaptation car l'histoire est tout de même assez différente.
Le conte original des frères Grimm raconte l'histoire d'un couple qui attend un enfant, mais la femme rêve d'avoir de la raiponce, une plante qui se trouve dans le jardin d'à côté, qui appartient à une sorcière. Alors que son mari tente d'en voler, il se fait surprendre par la sorcière qui lui propose un deal: elle lui laisse la plante, si il lui donne le bébé. 
Raiponce grandit enfermée seule dans une tour, avec la sorcière qui lui rend visite de temps à autre, jusqu'au jour où un prince l'entend chanter et tombe sous son charme...
Si jamais vous êtes fan du film Tangled, je vous encourage à lire une des versions du conte pour voir ce que ça peut donner! 



Ce que je pense du film:
Je me souviens avoir vu Raiponce lors de sa sortie au cinéma, et j'avais gardé un bon souvenir du film. Entre temps, je l'ai revu une ou deux fois je crois, mais ça faisait vraiment longtemps que je n'avais pas pu me pencher sur ce film. Lorsque j'ai eu envie de vous parler d'un film de princesse sur le blog, j'ai donc rapidement fait mon choix, et j'étais plus que ravie de pouvoir revoir ce film que j'apprécie beaucoup. Mais qu'est-ce que j'aime dans ce film? Voici quelques éléments.

Tout d'abord, j'aime énormément le personnage de Raiponce, qui se démarque des princesses Disney classiques. Si on considère aujourd'hui Merida de Brave comme la princesse anti-princesse (oui, c'est un peu bizarre comme formulation), je trouve que Raiponce la précède: elle est certes belle, mais sa beauté est différente des princesses plus classiques, avec des vêtements trop petits et des cheveux bien trop longs; elle a du caractère, mais aussi des défauts. Elle n'est pas aussi "parfaite" que certaines princesses comme Cendrillon ou Blanche-Neige, un aspect qui me plait beaucoup. C'est une héroïne attachante et qu'on apprécie de suivre.

Le film a non seulement une héroïne sympathique, mais aussi des personnages secondaires réussis: Mother Gothel est une méchante qui sait mener son monde en bateau; Flynn est drôle; Maximus et Pascal sont deux side-kickcs hilarants et qui apportent une fraîcheur au film. J'aime particulièrement le duo formé par Raiponce et Flynn. Un bon point donc!

Pour ce qui est de l'histoire, il y a un ou deux petits points qui me chiffonnent: tout d'abord, je trouve que l'intrigue est dans l'ensemble assez prévisible, même si quelques retournements de situation peuvent surprendre. Ensuite, je trouve la fin un peu... alambiquée. Je ne vais pas vous la spoiler, parce que c'est pas gentil, mais je trouve la résolution un peu tirée par les cheveux. Mais ces petits points mis à part, l'histoire est bien racontée, avec beaucoup d'humour, de moments touchants... 

J'aime aussi tous les autres aspects du film: premièrement, son identité visuelle, avec ses couleurs un peu pastel, les lumières et de très belles scènes, comme celle du bateau. C'est un beau film à voir, mais aussi à écouter: les chansons du film sont vraiment très chouettes, et j'ai une petite préférence pour When will my life begin?. 

En bref, Tangled est un film très sympathique, une chouette film à regarder sous la couette quand il fait moche, ou en famille pour passer un bon moment. En tout cas, je l'adore!

Cress de Marissa Meyer:
Les chroniques lunaires:
Pour terminer cette chronique, je voulais vous parler d'un roman que j'ai lu récemment et qui est lui aussi inspiré par l'histoire de Raiponce. Au départ, je pensais vous présenter le conte en lui-même mais j'ai changé d'idée en lisant Les chroniques lunaires.
Je pense que je ne vais pas épiloguer trop longtemps sur cette saga qui a déjà été présentée mille et une fois sur des blogs, mais voici quelques informations. Les chroniques lunaires est une saga en quatre tomes (+ un préquel) par Marissa Meyer. Inspirée par de célèbres contes comme Cendrillon, Blanche-Neige ou encore Le petit chaperon rouge, la saga raconte l'histoire de Cinder, une jeune femme qui n'est autre que la princesse Sélène, princesse lunaire que tout le monde croyait morte et qui a été remplacée par sa tante affreuse et mesquine. 
Le troisième tome s'intitule Cress et s'inspire en partie de Raiponce: on y retrouve une jeune femme, Cress, qui vit recluse dans un satellite. Travaillant pour les méchants, sa vie va changer lorsqu'elle va rencontrer Cinder et ses compagnons. 
Dans l'ensemble, j'ai plutôt bien aimé Les chroniques lunaires, une bonne série même si je trouve qu'elle traine en longueur à certains moments. J'ai beaucoup aimé le personnage de Cress, une héroïne assez touchante et qui m'évoque en effet l'héroïne de Tangled
Alors si vous aimez les contes et leurs réécritures, Les chroniques lunaires peuvent vous plaire!

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee.

Si vous avez aimé...

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