Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour un nouvel article! On se retrouve aujourd'hui, après une petite semaine de vacances (dont je vous reparlerai prochainement), pour une nouvelle chronique vadrouille: il y a quelques semaines, je suis allée assister à un nouveau concert à la Halle Tony Garnier: celui du mythique groupe Metallica, actuellement en pleine tournée pour leur dernier album. Comme je l'avais fait pour Lindsey Stirling, j'ai décidé de vous partager mon expérience de cet événement! En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une excellente lecture! :)
Les Vadrouilles du Livroscope:
Depuis la création du blog en 2012, je m'efforce de vous présenter non seulement des chroniques de livres mais aussi des petits extras, comme par exemple des articles cinéma ou ce que j'appelle des Vadrouilles, à savoir des présentations de festivals, visites et autres découvertes que je peux faire. Cela me permet non seulement de varier un peu le contenu mais ça me motive aussi à sortir de chez moi pour me promener un peu! Je vous laisse ci-dessous le lien vers mes précédentes chroniques vadrouilles!
Commençons cette chronique par une rapide présentation de Metallica. Je ne pourrais malheureusement pas vous proposer une histoire complète du groupe, car sinon ça prendrait des heures, mais voici quelques informations.
Metallica est un groupe californien crée en 1981. Il compte aujourd'hui quatre membres, dont deux fondateurs: James Hetfield, le chanteur iconique du groupe, et le non moins iconique Lars Ulrich, batteur déjanté. Kirk Hammett, autre guitariste, les rejoint deux ans plus tard tandis que Robert Trujillo, bassiste connu pour avoir joué dans de nombreux groupes, arrive en 2003. Metallica connait à travers les années de nombreux changements de composition, mais s'impose tout de même comme l'un des groupes les plus emblématiques de la scène américaine et mondiale.
Depuis la création du groupe, dix albums sont sortis, parmi lesquels le célèbre Black Album de 1991, et plus récemment Hardwired...To Self Destruct.
A ce jour, Metallica réussit la prouesse d'être non seulement un groupe culte mais aussi de continuer à produire régulièrement des albums et à connaitre le succès sur les routes. Et qui sait ce que l'avenir leur réserve?
Petit résumé du concert:
Voilà des mois que j'attendais avec de moins en moins de patience la date fatidique du 12 septembre, pour enfin revoir Metallica, qui se trouve être l'un de mes groupes préférés. Revoir, car j'ai déjà eu l'occasion d'assister à deux de leurs concerts en France, dont leur passage au Sonisphère. Pour ce détour par la Halle Tony Garnier, je m'y suis rendue avec mon compagnon. J'appréhendais un peu le fait d'être mal placés car la queue devant la salle de concert était déjà longue à midi. Après avoir terminé le travail, m'être changée et après avoir retrouvé mon copain, nous sommes entrés dans la salle vers 18h30 et là, bonne surprise: la scène était placée à peu près au milieu de la salle, ce qui permettait à tout le monde de plutôt bien voir ce qu'il s'y passait, sans compter la multitude d'écrans postés juste au dessus.
Nous avons de la chance, nous sommes bien installés, seulement quelques mètres devant la scène. La première partie, le groupe norvégien Kvelertak, se lance dans sa setlist. Je ne connaissais pas ce groupe et je dois avouer ne pas avoir accroché plus que ça. Si j'ai plutôt bien aimé la musique en elle-même, j'ai eu du mal avec la voix du chanteur. Bref, rien de bien mémorable en ce qui me concerne.
La lumière revient et en attendant Metallica la foule se presse de plus en plus vers la scène. Je me retrouve entourée par des types qui font trois fois ma taille, mais je ne suis pas très inquiète: pour avoir déjà vu Metallica en concert et d'autres groupes similaires, je sais que les premières chansons permettent en général de faire un sacré ménage dans la fosse, entre les pogos, ceux qui craignent un malaise, et aussi les gens qui se fraient un chemin vers les buvettes pour acheter de la bière.
Le concert démarre aux alentours de 21h et durera près de 2h45. Le groupe arrive sur une composition de Morricone et sous les applaudissements de la foule. On sent que le simple fait de voir James, Lars, Kirk et Robert suffit à créer une sacrée tension dans la salle. Metallica ne connait pas les temps morts et enchaîne les chansons avec dynamisme et efficacité: la setlist est composée de chansons qui parleront à toutes les générations de fans. Des classiques de chez classiques, comme Seek & Destroy ou Sad but True, des chansons ultra cultes comme Master of Puppets (qui termine le concert avant le rappel), et des morceaux plus récents, comme Moth into Flame. On ajoute à ça deux reprises: Antisocial (et oui!) et Die, Die My Darling des Misfits. A l'exception de Lars immobilisé sur sa batterie, le groupe circule de chaque côté de la scène et le public profite alors des différents membres, ainsi que des nombreuses vidéos diffusées sur les écrans. Extraits de clips, du concert ou encore photos de fan art, il y a de quoi faire!
Nous avons décidé de reculer un peu avant la fin du premier set, la chaleur dans la fosse devenant de plus en plus étouffante, et aussi pour pouvoir bouger un peu davantage. Le groupe est à peine parti de scène qu'il revient pour le rappel: Battery, Nothing Else Matters et enfin Enter Sandman viennent conclure ce concert de près de trois heures.
Depuis mon retour à Lyon, j'ai la chance de pouvoir me rendre facilement dans une grosse salle pour assister à de nombreux concerts, et j'ai décidé d'en profiter. Lorsque j'ai appris que Metallica, l'un de mes groupes préférés, passait à la Halle Tony Garnier, je n'ai pas hésité à prendre une place. Alors oui, les billets ne sont pas donnés (environ 90 euros), mais les ayant déjà vus en live, je savais que ça vaudrait le coup. Et c'était effectivement le cas.
J'avais adoré mes deux premiers concerts de Metallica et comme le dit le dicton "jamais deux sans trois", et c'est vrai: j'ai passé un excellent moment à la Halle Tony Garnier. Les places étaient un peu chères (90 euros environ par personne) mais ça valait clairement le coup.
Metallica nous a offert une performance dynamique et dans la bonne humeur, avec un James Hetfield venant régulièrement discuter et interagir avec le public. Tout le groupe a fait le show, aidé par la disposition (que j'ai trouvée judicieuse) de la scène en plein milieu de la salle, pratique pour pouvoir en profiter de partout. Le son était très bon (ce qui n'est pas toujours le cas à la Halle) et le public à fond, scandant les refrains avec motivation.
J'ai adoré la setlist qui oscillait entre vieux et nouveaux morceaux, chansons intenses et d'autres plus calmes. C'est toute la carrière de Metallica et ses nombreuses périodes que l'on vit à travers ce concert. Et le public a visiblement apprécié.
De mon côté, je sais que j'irai sans aucun doute les revoir si l'occasion se présente. Et pour mon compagnon, pour qui ce concert était une première, il a lui aussi adoré sa soirée!
Et voilà, c'est tout pour cet article un peu particulier! J'espère qu'il vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire, je vous réponds toujours avec plaisir! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)
Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! Nous voilà à l'avant-dernière chronique du mois, et pour cette avant-dernière étape du mois de Mars j'ai choisi de vous présenter une petite Vadrouille un peu particulière. En effet, pour la première fois depuis la création du blog, j'ai décidé de vous parler d'un concert où je me suis rendue récemment, celui de Lindsey Stirling à la Halle Tony Garnier. En espérant que cette Vadrouille un peu spéciale vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)
Les Vadrouilles du Livroscope:
Depuis la création du blog en 2012, j'ai toujours eu à coeur de vous parler de lecture mais aussi d'une autre de mes grandes passions: les vadrouilles. J'ai toujours aimé voyager, visiter des musées ou expositions, découvrir des villes, et c'est donc pour cela que j'ai décidé de créer les articles vadrouilles, pour partager avec vous quelques-unes de mes découvertes. Je ne le fais pas aussi régulièrement que je le voudrais, mais si vous avez envie de (re)lire mes précédentes chroniques Vadrouille, je vous invite à suivre le lien ci-dessous!
C'est donc la violoniste Lindsey Stirling que je suis allée voir en concert (avec mon amoureux) le 24 mars 2017, à la Halle Tony Garnier. Comme certains d'entre vous ne la connaissent peut-être pas, une présentation s'impose!
Née en 1986 à Orange County, Californie, dans une famille modeste, Lindsey Stirling commence à prendre des cours de violon pendant l'enfance. Elle continue de jouer pendant plusieurs années et rejoint un premier groupe lors de ses années lycée. Malgré l'image très classique à laquelle on associe le violon, Lindsey préfère expérimenter avec d'autres genres comme le rock, la pop, l'électro ou le dubstep. En 2010, elle participe à la célèbre émission américaine America's Got Talent, une expérience dont elle garde un souvenir plutôt mitigé. C'est YouTube et plus généralement internet qui lui permettra de gagner une grande popularité grâce à ses vidéos de reprises de chansons, de musiques de films, jeux, puis ses compositions originales. Lindsey a d'ailleurs dépassé la barre des 9 millions d'abonnés sur sa chaîne principale et tourne autour de 500 000 abonnés sur sa seconde chaîne, Lindsey Time où elle partage les coulisses de ses tournées ou de ses clips. En 2012, elle sort un premier EP, intitulé sobrement Lindsey Stirling, suivi de Shatter Me en 2014 et de Brave Enough en 2016. Elle a également récemment sorti un livre, intitulé The Only Pirate at the Party. Elle est actuellement en tournée pour son dernier album et effectue plusieurs dates en France.
Je vous laisse ci-dessous quelques liens utiles si vous souhaitez découvrir davantage Lindsey Stirling.
Le concert avait lieu dans la Halle Tony Garnier, où je n'avais pas encore eu l'occasion de me rendre. Tony Garnier, c'est le nom de l'architecte qui construisit cette halle anciennement entourée d'abattoirs, en 1914. Né en 1869 et mort en 1948, Tony Garnier est un architecte réputé pour avoir travaillé sur de nombreux projets d'urbanisme à Lyon. Elle est située au coeur du 7ème arrondissement de Lyon et elle accueille depuis 1988 de nombreux événements, principalement des concerts. Il s'agit de l'une des salles les plus grandes de France, avec une capacité de près de 17 000 personnes (à savoir aussi que la salle est apparemment modulable pour changer le nombre de spectateurs). Elle accueille des artistes venus du monde entier, avec par exemple dans les mois à venir Bruno Mars, Ariana Grande ou encore Metallica.
Compte-rendu du concert:
C'est aux alentours de 19h15 que mon amoureux et moi sommes arrivés à la Halle Tony Garnier. Nous avions pris la décision de ne pas arriver trop tôt, le concert devant commencer à 20h, afin d'éviter une attente trop longue dans la queue, mais nous nous sommes vite aperçus que notre tactique n'était pas la bonne. En effet, il nous a fallu plus d'une heure pour arriver dans la salle, entre le monde et les fouilles nécessaires avant d'entrer. Mais heureusement, nous n'étions pas trop mal placés (environ une dizaine de mètres de la scène) et nous avons pu assister à un bon morceau de la première partie, un DJ electro.
C'est vers 21h alors que la salle était bien remplie que Lindsey Stirling est arrivée. Le concert a duré environ 1h30, et était visuellement très bien mené: elle était accompagnée de plusieurs danseuses et elles changeaient régulièrement de tenues en fonction des chansons interprétées. Lindsey courait dans tous les sens, sautait de gauche à droite, et plusieurs écrans disposés stratégiquement sur scène permettaient de diffuser aussi bien des extraits de ses clips que des montages vidéos et même un petit sketch, afin de lui laisser le temps de se changer. La setlist alternait entre des moments très rock ou électro et des instants plus posés et plus propices à l'émotion. A l'exception d'un medley avec des musiques de jeux et de films (notamment Zelda, Pirates des Caraïbes et Harry Potter), Lindsey a surtout joué des morceaux originaux tirés de ses albums et plus particulièrement de Brave Enough: Hold my heart, par exemple. Elle a souvent pris le temps de s'arrêter pour parler un peu au public de sa carrière ou de la composition de son dernier album, partageant avec nous son ressenti sur la mort de Gavi, un musicien qui l'accompagnait depuis longtemps (elle lui dédie la chanson Gavi's Song, un morceau sur lequel ils ont travaillé ensemble) ou sur celle de son père.
Le concert s'est terminé par un petit rappel avec notamment Roundtable Rivals, mon morceau préféré de Lindsey, et les acclamations du public.
Pour finir, nous avons fait un rapide petit tour au merchandising, où il était possible d'acheter des t-shirts, des bonnets ou encore des tote bags. En ce qui me concerne, j'ai préféré acheter un poster de la tournée, à 10 euros, pour l'encadrer et garder un souvenir!
Mes impressions:
Cela faisait très longtemps que je n'avais pas eu l'occasion de me rendre à un concert, aussi j'étais très impatiente de pouvoir voir Lindsey Stirling, que je suis depuis plusieurs années et que j'aime énormément. C'était aussi l'occasion pour moi de découvrir la Halle Tony Garnier avant d'autres concerts prévus là-bas. Et je suis ravie car à part un ou deux petits bémols, j'ai vraiment adoré ce concert!
Dans le positif, il y a tout d'abord la performance de Lindsey en live. J'appréhendais un peu de voir (ou plutôt d'entendre) comment les morceaux allaient rendre sur scène, moi qui ail'habitude de la regarder sur YouTube et je n'ai pas été déçue. Sa performance ainsi que celles des musiciens qui l'accompagnaient étaient très réussies, c'est endiablé, rythmé, bref, c'est génial!
Le concert était aussi visuellement très chouette. J'ai aimé les chorégraphies, le fait qu'elle change régulièrement de tenues... L'utilisation d'écrans géants était une bonne idée, même s'il aurait pu être judicieux de projeter des images du concert dessus, pour les gens qui, comme moi, ne sont pas très grands (mais j'en reparlerai plus loin). C'est un vrai spectacle qu'on va voir, et ceux qui s'imaginent que le violon, c'est chiant, risquent d'être surpris!
J'ai vraiment apprécié la setlist, bien composée, qui oscillait entre les morceaux plus dynamiques et d'autres plus posés. J'étais heureuse d'entendre toutes ces chansons que j'apprécie tant! Le medley aussi était très sympa. D'ailleurs, j'aurais bien aimé que la setlist soit un peu plus longue, avec une ou deux reprises (par exemple celle de Beauty & the Beast qu'elle a sortie récemment: ça aurait été parfait pour un concert en France).
Passons à mes petits bémols, qui sont bien évidemment personnels et ne sont en aucun cas dirigés envers la qualité du show, vraiment super. Tout d'abord, j'aurais bien aimé que le concert soit un peu plus long. Un peu moins d'1h30, ça m'a paru un peu rapide. C'est peut-être parce que j'ai l'habitude des concerts de groupes de rock qui durent entre deux et trois heures à chaque fois. C'est peut-être aussi parce que Lindsey a sorti seulement deux albums et un EP. Mais j'aurais aimé que ça dure plus longtemps, parce que c'était super!
Mon autre bémol concerne cette fois le public. Je ne sais pas si on a juste pas eu de chance et qu'on s'est retrouvé au milieu d'un groupe un peu moins cool, mais nous avons été assez déçus par l'ambiance. Les gens ne bougeaient pas, ne dansaient pas et n’applaudissaient pas beaucoup, ce qui contrastait avec l'énergie donnée sur scène. J'étais même un peu mal à l'aise parce que certains spectateurs ont commencé à se chamailler car certains gênaient la vue des autres en filmant presque tout le concert (et c'est vrai que du haut de mon mètre 65, j'ai pas vu grand chose). C'était un peu dommage!
Mais malgré cette ambiance un peu froide de notre côté, nous avons passé un bon moment. Je suis vraiment heureuse d'avoir pu voir Lindsey Stirling, que je vais continuer à suivre de près!
Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui, j'espère que cet article un peu particulier vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)
Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! On se retrouve aujourd'hui pour le second numéro de mon Challenge personnel et littéraire inspiré par la chanteuse Melanie Martinez et son album Cry Baby. Après m'être penchée sur la chanson éponyme le mois dernier, c'est cette fois le morceau Dollhouse qui nous intéressera. Pour illustrer cette chanson sur les secrets de famille et les non-dits, j'ai choisi de m'attaquer à un roman qui me tentait depuis longtemps: La colline aux esclaves de Kathleen Grissom. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)
Le Challenge Cry Baby:
Pour commencer cette chronique, je tiens à vous présenter ce Challenge qui nous accompagnera pendant les mois à venir. Si vous connaissez un peu le blog, vous savez que j'aime beaucoup me lancer des petits défis régulièrement grâce à des petits challenges personnels (lire les vingt tomes des Rougon-Macquart, par exemple). Cette fois, c'est un truc inédit que je vous propose puisque ce Challenge va allier musique et lecture. En effet, je suis tombée sous le charme de la chanteuse Melanie Martinez dont le premier album-concept, Cry Baby, m'a énormément plu. Il raconte l'histoire d'une fille nommée Cry Baby, qui pleure en permanence, très émotive et à l'histoire familiale compliquée. Chaque mois, en suivant la tracklist, je vous proposerai un livre en rapport avec le thème de la chanson. J'espère que ce nouveau Challenge vous plaira!
La chanson du mois:
Ce mois-ci, c'est donc la seconde chanson de l'album Cry Baby qui nous intéresse. Elle se nomme Dollhouse et elle s'accompagne d'un clip mettant en scène le personnage de Cry Baby et sa famille dans une maison de poupée. Le thème de la chanson est simple: les apparences sont trompeuses. Là où on s'imagine trouver une famille unie et heureuse se cache en réalité une vie rythmée par les mensonges et les secrets. Cry Baby doit vivre avec son père qui trompe sa mère alcoolique, un frère qui se drogue, alors que tout le monde s'imagine qu'ils sont les plus heureux du monde. J'ai donc décidé de trouver un livre inspiré par le thème de la chanson! Je vous laisse ci-dessous le clip de Dollhouse pour que vous puissiez vous faire un avis dessus et vous mettre dans l'ambiance! :)
Kathleen Grissom, c'est qui?
A présent, penchons nous un peu sur Kathleen Grissom, notre auteure du jour! Je dois avouer ne pas avoir trouvé beaucoup d'informations sur Kathleen Grissom, mais après avoir fait un petit tour sur son site internet, voici ce que j'ai trouvé: Kathleen Grissom est née au Canada, où elle a grandi. Elle a par la suite déménagé avec son mari en Virginie. Ce déménagement l'a poussée à s'intéresser à l'Histoire locale et plus particulièrement à l'histoire de l'esclavage. Elle a donc décidé d'y consacrer un livre, un roman, nommé The Kitchen House et traduit en français sous le titre de La colline aux esclaves. Un second roman, Glory over Everything, est sorti il y a quelques années. Je vous laisse ci-dessous le lien vers son site internet, n'hésitez pas à y jeter un oeil!
À 6 ans, Lavinia, orpheline irlandaise, se retrouve esclave dans une plantation de Virginie : un destin bouleversant à travers une époque semée de violences et de passions... En 1791, Lavinia perd ses parents au cours de la traversée les emmenant en Amérique. Devenue la propriété du capitaine du navire, elle est envoyée sur sa plantation et placée sous la responsabilité d'une jeune métisse, Belle. Mais c'est Marna Mae, une femme généreuse et courageuse, qui prendra la fillette sous son aile. Car Belle a bien d'autres soucis : cachant le secret de ses origines, elle vit sans cesse sous la menace de la maîtresse du domaine. Ecartelée entre deux mondes, témoin des crimes incessants commis envers les esclaves, Lavinia parviendra-t-elle à trouver sa place ? Car si la fillette fait de la communauté noire sa famille, sa couleur de peau lui réserve une autre destinée.
La maison aux secrets:
Dans La colline aux esclaves, nous découvrons l'histoire de la jeune Lavinia. Elle n'est qu'une petite fille lorsqu'elle arrive dans une plantation de Virginie, confiée aux bons soins d'une des familles d'esclaves travaillant sur place. Elle grandit dans cette famille, participant elle aussi aux activités de la plantation. Alors que les années passent et qu'elle devient une jeune adulte, sa couleur de peau la différencie doucement mais sûrement du reste des esclaves: elle se voit attribuer une bonne éducation et des opportunités uniques, que les autres n'ont pas en raison de leur origine.
La plantation est surtout un lieu bourré de secrets, tous plus lourds les uns que les autres. Aussi bien entre les esclaves qu'au sein de la famille de propriétaires, tout le monde cherche à cacher des choses.
C'est pour cela que j'ai choisi ce roman pour illustrer Dollhouse, j'y ai retrouvé des éléments similaires à ceux de la chanson. On retrouve des thèmes proches: l'addiction, les secrets de famille, le malheur...
Ce que j'ai pensé du livre:
J'ai découvert La colline aux esclaves il y a déjà plusieurs années, lors de sa sortie en grand format aux éditions Charleston. De nombreuses amies blogueuses à moi en avaient parlé et, intriguée, je l'avais noté dans ma WL. Néanmoins, j'ai attendu sa sortie en poche pour me lancer dedans, curieuse de découvrir ce chef d'œuvre dont on m'a tant parlé... Et au final, je dois avouer que je suis assez déçue par ma lecture de La colline aux esclaves. J'ai d'ailleurs eu bien du mal à terminer cette chronique! Je vais tenter de vous expliquer pourquoi.
Commençons par l'intrigue avec en premier lieu un compliment pour le travail visible de recherches effectué par Kathleen Grissom. Je trouve qu'elle retranscrit très bien l'ambiance particulière d'une plantation, et que l'ensemble est globalement réaliste. Il est expliqué sur son site internet qu'elle a fait un sacré travail en amont de l'écriture de son livre, et ça se ressent. Un bon point donc! Malheureusement, malgré la qualité de l'ambiance et des descriptions, j'ai trouvé l'intrigue de plus en plus longuette alors que le livre avançait. Il s'agit déjà d'un petit pavé, mais les longueurs rendent la lecture n'aident pas.
En plus de ça, j'ai trouvé que certains points de l'intrigue étaient vraiment gros et pas franchement crédibles. J'ai du mal à croire que personne ne se doute de certains éléments, ou que certaines choses soient si bien "cachées". Soit les personnages font preuve d'une grande naïveté ou stupidité, soit il y a un autre problème!
Parlons-en des personnages. Mon dieu, je n'ai pas arrêté d'être agacée par les personnages de ce roman. Je crois que je ne suis pas arrivée à aligner dix pages sans soupirer ou grogner parce qu'un personnage faisait quelque chose de stupide ou d'énervant. La palme va sans aucun doute pour moi à Lavinia, que je ne suis pas arrivée du tout à prendre en pitié. Je n'arrive pas à croire qu'elle soit si naïve! Ses actions me rendaient dingues et je ne suis pas parvenue à la comprendre. Je vous jure, j'étais incroyablement agacée tout au long de ma lecture.
Par contre j'ai plutôt bien aimé le système de narration. Passer d'un personnage à l'autre est une façon assez dynamique de raconter l'histoire et c'est plutôt bien maîtrisé par Kathleen Grissom. Je n'ai donc rien à redire à ce niveau-là!
En bref, comme vous l'aurez compris, j'ai énormément eu de mal au cours de ma lecture de La colline aux esclaves. J'ai senti que l'auteure essayait de s'inspirer un peu de classiques comme Gone with the wind, mais en ce qui me concerne ça n'a pas été une réussite. Néanmoins, je tiens à préciser que beaucoup de lecteurs et lectrices ont adoré ce roman. Ce n'est pas parce que pour moi ça n'a pas été le cas que vous ne l'aimerez pas! :)
Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)
Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! On se retrouve aujourd'hui pour un nouvel article pour inaugurer un petit challenge personnel qui nous accompagnera tout au long de cette année. Et ce challenge est un peu particulier, car il est inspiré d'un album que j'ai découvert il y a quelques semaines et que j'ai énormément aimé, au point de décider d'y consacrer des chroniques. Cet album, c'est Cry Baby de Melanie Martinez, et pour cette première chronique, j'ai décidé de vous parler du roman Je m'appelle Mina de David Almond. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)
Le Cry Baby Challenge:
Pour commencer cette chronique, je tiens à vous présenter ce Challenge qui nous accompagnera pendant les mois à venir. Si vous connaissez un peu le blog, vous savez que j'aime beaucoup me lancer des petits défis régulièrement grâce à des petits challenges personnels (lire les vingt tomes des Rougon-Macquart, par exemple). Cette fois, c'est un truc inédit que je vous propose puisque ce Challenge va allier musique et lecture. En effet, je suis tombée sous le charme de la chanteuse Melanie Martinez dont le premier album-concept, Cry Baby, m'a énormément plu. Il raconte l'histoire d'une fille nommée Cry Baby, qui pleure en permanence, très émotive et à l'histoire familiale compliquée. Chaque mois, en suivant la tracklist, je vous proposerai un livre en rapport avec le thème de la chanson. J'espère que ce nouveau Challenge vous plaira!
La chanson du mois:
Nous allons ouvrir ce Challenge avec la première chanson de l'album de Melanie Martinez, qui s'intitule, tout comme l'album, Cry Baby. Cette chanson d'ouverture sert à présenter le personnage de Cry Baby, en se focalisant sur son caractère très émotif et sur le fait qu'elle est différente des autres. J'ai donc choisi, comme consigne correspondant à cette première lecture, de parler d'un roman mettant en scène un personnage à part, unique et Je m'appelle Mina tombe bien dans cette catégorie selon moi. Je vous laisse ci-dessous un aperçu de l'univers de Melanie Martinez avec le clip de Cry Baby.
David Almond, c'est qui?
Il est à présent temps de nous pencher sur le livre du jour. Il s'agit de Je m'appelle Mina, écrit par David Almond, un auteur britannique. Né dans le nord de l'Angleterre en 1951, il rêve dès l'enfance (marquée par la perte d'une de ses soeurs et de son père) de devenir auteur. Après ses études, il exerce le métier de professeur pendant quelques années avant de décider de se consacrer à l'écriture. David Almond commence à publier ses premiers romans dans la seconde moitié des années 1980. Il se fait une réputation d'auteur jeunesse, et gagne plusieurs prix pour récompenser son oeuvre. Je m'appelle Mina est sorti en 2010, avant d'être traduit en français en 2012.
Je m'appelle Mina:
Résumé:
Mina, c'est une adolescente qui décide de se lancer dans l'écriture de son journal intime. En soi, rien de très surprenant: nombreuses sont les ados à écrire leurs pensées, à les coucher sur du papier. Pourtant, Mina n'est pas une une adolescente comme les autres. C'est une jeune fille à l'histoire unique, à l'enfance improbable, au caractère bien trempé, qui se démarque de la plupart de ses petits camarades par une poésie et un univers unique. Partez à sa découverte dans Je m'appelle Mina!
Ce que j'ai pensé du livre:
Si vous me suivez sur Facebook, vous aurez peut-être remarqué que je vous demande de temps en temps de me donner vos suggestions de lecture. Il y a presque deux ans, on m'avait conseillé de lire Je m'appelle Mina, et intriguée, je l'avais noté dans ma WL. C'est seulement il y a quelques semaines que j'ai pu le trouver en bibliothèque et j'ai donc décidé de le découvrir. Comme il correspondait bien à la consigne de cette première chronique, pourquoi ne pas le présenter? Au final, j'ai trouvé ce roman assez original et très sympathique, mais je suis loin du coup de coeur espéré.
Commençons par les points positifs. Premièrement, j'ai découvert David Almond avec ce roman, et j'ai été séduite par sa façon d'écrire. Je comprends sa bonne réputation d'auteur jeunesse et je suis intriguée par son univers. J'ai vraiment envie de le découvrir davantage! J'ai été particulièrement soufflée par sa façon de "disparaitre" derrière le personnage de Mina, qui prend presque vie sous nos yeux.
Autre point que j'ai aimé: l'originalité de la mise en page. Tout a été fait pour nous donner l'impression de vraiment lire un journal intime. Les polices qui varient, les tailles d'écriture, les changements de couleur... J'ai trouvé que c'était assez bien réalisé et ça nous immerge encore plus dans le livre. Cela peut paraitre un détail, mais je tenais à la mentionner tout de même.
J'ai pas mal parlé de David Almond comme d'un auteur jeunesse à travers cette chronique mais je dois tout de même mentionner que ce livre n'a rien d'enfantin. Je m'appelle Mina peut être lu par tout le monde, aussi bien par les ados que les adultes, car les thèmes abordés sont universels. Je peux le conseiller à tous!
En revanche, je dois avouer être un peu déçue par le personnage de Mina. Je m'attendais à être plus séduite par ce personnage car on m'en avait dit beaucoup de bien, et j'ai eu un peu de mal à m'attacher à cette héroïne. Non pas parce qu'elle n'est pas intéressante, mais parce que j'ai eu le sentiment qu'elle était trop "loin" de moi. C'est ce qui fait que je n'ai pas réussi à avoir un coup de coeur pour ce livre.
Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)
Bienvenue sur le Livroscope en ce rayonnant Mardi, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! Aujourd'hui, on se retrouve pour parler de la rentrée littéraire, cet événement qui chaque Septembre fait déferler des flots impressionnants de nouveaux romans dans les librairies et qui s'accompagne d'une succession de remises de prix. Une nouvelle fois, le site PriceMinister a décidé de faire participer les blogueurs et amateurs de lecture avec une nouvelle édition de sa Rentrée Littéraire. Après avoir chroniqué Une Place à Prendre en 2012 et Lady Hunt en 2013, j'ai décidé de participer une nouvelle fois pour vous présenter un roman à la couverture hypnotique: le Complexe d'Eden Bellwether de Benjamin Wood. Je vous souhaite une bonne lecture de cet article, c'est parti!
La rentrée PriceMinister:
Avant d'aller plus loin, je tenais à vous expliquer un peu plus en détails ce en quoi consiste la rentrée littéraire de PriceMinister. Chaque année, le site propose une sélection d'ouvrages de la rentrée littéraire (ouvrages choisis par différentes marraines). Il y a du choix: des premiers romans, des noms bien connus des lecteurs, des romans français et étrangers. Pour participer, il suffit d'avoir un blog (afin d'y poster la chronique du livre que l'on choisit) et de remplir un formulaire de participation. En plus, cette année, le site a mis en place un système de livres voyageurs, une idée plutôt originale! Si vous souhaitez en savoir plus pour peut-être participer l'an prochain, je vous laisse suivre le lien ci-dessous, qui vous mènera vers le site de PriceMinister!
Commençons en premier lieu par une petite présentation de notre auteur du jour, le jeune Benjamin Wood! Né en 1981 en Angleterre, Benjamin Wood a fait des études au Canada, où il commença à écrire. Il travailla notamment pour le journal PRISM International. Le Complexe d'Eden Bellwether est son premier roman, publié en 2012 dans sa version originale (dont le titre est The Bellwether Revivals). Ce premier roman est salué par la critique, un succès qui se confirme en France lorsqu'il reçoit le prix FNAC cette année. Son prochain roman, The Ecliptic, paraîtra au cours de l'année 2015. Si vous souhaitez en savoir plus, je vous invite à consulter son site internet (lien ci-dessous).
Cambridge, de nos jours. Au détour d'une allée de l'imposant campus, Oscar est irrésistiblement attiré par la puissance de l'orgue et des chants provenant d'une chapelle. Subjugué malgré lui, Oscar ne peut maîtriser un sentiment d'extase. Dans l'assemblée, une jeune femme attire son attention. Iris n'est autre que la soeur de l'organiste virtuose, Eden Bellwether, dont la passion exclusive pour la musique baroque s'accompagne d'étranges conceptions sur son usage hypnotique...
Oscar, Iris et Eden, le trio principal:
Le titre du roman nous l'indique: le lecteur sera amené à rencontrer un certain Eden Bellwether. Et pourtant, Eden n'est pas vraiment le personnage principal du roman. En effet, c'est en premier lieu Oscar que nous découvrons, et à travers lequel l'histoire nous apparait.
Oscar est un jeune homme d'une vingtaine d'années. Il vit dans les environs de Cambridge et est issu d'un milieu assez modeste. Il a arrêté ses études et travaille en tant qu'aide-soignant dans une maison de retraite. Il aime la lecture, et a une relation assez distante avec ses parents. Lorsqu'il rencontre Iris, il est immédiatement attiré par elle. Iris appartient à un monde assez différent: elle a grandi dans une famille aisée, de la haute société, fait de la musique à haut niveau et étudie la médecine à Cambridge. Néanmoins, la différence de milieu n'est pas vraiment une entrave à leur relation. Ce qui est gênant, en revanche, c'est le frère d'Iris: Eden.
Eden est un personnage très particulier, assez complexe. Eden est organiste, passionné par la musique. Tous les personnages du roman s'accordent à dire que son talent est indéniable et exceptionnel, que ce soit pour jouer ou pour diriger un ensemble de musiciens. C'est un prodige, et il le sait. Eden ne supporte pas que les choses ne tournent pas autour de lui, il aime être le centre de l'attention et le prouve plus d'une fois dans le roman. Eden ne supporte pas non plus la contradiction, et ceux qui tentent de s'opposer à lui se voient sévèrement réprimandés et incendiés. Il a une double position de messie et de tyran sur ceux qui l'entourent. Iris explique plusieurs fois que ses parents l'ont toujours traitée différemment de son frère, n'osant pas s'opposer à lui. Iris entretient avec son frère une relation complexe, mélange d'amour, de dévotion, de jalousie, d'inquiétude et voire même de haine. Oscar, quant à lui, va découvrir petit à petit la personnalité d'Eden...
Médecine et musique: les deux thèmes majeurs du roman:
Dès les premières pages du roman, nous découvrons ce qui va être l'un des grands thèmes de l'intrigue, l'un des fils rouges qui vont nous conduire d'un bout à l'autre: la musique. Oscar pénètre dans une chapelle, attirée par le son qui en sort, et c'est ainsi qu'il va rencontrer Iris, présente elle aussi dans cette chapelle.
La musique est un élément important. Tout d'abord parce qu'elle lie les personnages entre eux: Iris et son frère sont tous deux musiciens, mais c'est également le cas de leurs amis. Ils font des concerts, jouent dans des groupes, s'entraînent beaucoup. Mais la musique prend une dimension particulière entre les mains d'Eden. Car la musique est pour lui bien plus qu'un simple bruit de fond à écouter. Non, la musique a aussi des pouvoirs plus profonds, comme celui d'entraîner ceux qui l'écoutent dans une profonde extase, mais aussi un pouvoir hypnotique incroyable. Le jeune homme se livre depuis toujours à des expériences autour de la musique comme moyen d'hypnose, sur sa soeur, puis sur Oscar et enfin sur d'autres personnages du roman.
Pourquoi cette hypnose? Et bien cela nous mène à une deuxième thématique importante dans le roman: la médecine. Là encore, c'est un thème que l'on retrouve tout d'abord de façon apparemment banale: le père d'Eden et d'Iris est un ancien médecin, et Oscar travaille dans un milieu proche du monde médical. Mais Eden lie musique et médecine à travers ses expériences: il pense être capable, grâce à la profonde hypnose que procure la musique, de guérir les maux les plus douloureux qui soient, et même des maladies incurables. Eden est-il fou? Est-il vraiment capable de faire des miracles? Là est toute la question du roman...
Ce que j'en ai pensé:
Une couverture colorée et à la géométrie hypnotique, un titre assez mystérieux, un auteur au nom qui fleure bon l'Angleterre, bref Le Complexe d'Eden Bellwether est un roman qui m'intriguait énormément. La sélection du site PriceMinister proposait de nombreux titres alléchants, mais celui-ci en particulier attirait mon regard. Quelle histoire, quels personnages pouvait-il receler? Que donnait la plume de Benjamin Wood? Je n'ai donc pas hésité très longtemps avant de me plonger dans ce roman, et j'ai bien fait. Car Le Complexe d'Eden Bellwether a été pour moi une lecture plus qu'agréable, un petit coup de coeur en cette fin d'année.
Commençons par l'intrigue. Dès les premières pages, j'ai été happée dans l'histoire, captivée par elle. Elle s'installe petit à petit, par étape, avec la rencontre d'Iris et Oscar, leur relation, les expériences d'Eden... Ce roman se construit un peu comme un morceau de musique, avec une montée en puissance qui vient petit à petit, mais qui explose dans un final spectaculaire. C'est vraiment la sensation que j'ai eue en lisant Le Complexe: l'auteur monte petit à petit dans l'intensité, les retournements de situation ajoutent de la tension, toujours plus, et la fin souffle tout sur son passage au niveau de l'intensité émotionnelle. J'ai eu énormément de mal à lâcher le livre tant j'étais prise dedans, et malgré sa longueur je l'ai dévoré en peu de temps.
A cette intrigue s'ajoute des personnages très intéressants. J'ai mentionné plus haut le trio central, composé d'Oscar, d'Iris et d'Eden. Si l'histoire nous est racontée du point de vue d'Oscar alors que le titre du roman (français ou anglais, d'ailleurs) se focalise davantage sur Eden, ce n'est pas pour rien: en effet, c'est par le regard d'Oscar que nous découvrons l'ampleur des choses. Oscar ne vient pas du même monde que ses camarades dans ce roman, il découvre en même temps que nous, lecteurs, l'univers de Cambridge, de la haute société, et surtout Eden, ce curieux personnage. Eden est fascinant, car il est à la fois effrayant et séduisant, captivant. Les autres personnages sont à la fois attirés par lui, et effrayés par son attitude, une ambiguité que j'ai aussi ressentie.
J'ai particulièrement aimé les thématiques utilisées dans le roman, à savoir la musique et la médecine, mais aussi l'hypnose, la croyance, la philosophie et le religion. Il n'est pas simple de parler de musique en littérature, parce que ce n'est pas évident de rendre par écrit les sensations que procure l'écoute de musique, mais ici Benjamin Wood imbrique différents thèmes les uns avec les autres d'une façon assez originale. J'ai surtout aimé l'utilisation de la musique, à la fois thème, vecteur et élément perturbateur dans l'intrigue. La musique est toujours présente, en toile de fond, dans les pages du Complexe d'Eden Bellwether.
L'ambiance est également assez particulière dans ce roman. Une ambiance assez difficile à décrire, à la fois british, avec son cadre universitaire et sa haute société fortunée, mais aussi morbide, avec le travail d'Oscar dans la maison de retraite. Une ambiance mystique, un peu malsaine, ambiguë encore une fois. Rien n'est blanc ou noir, et Benjamin Wood nous livre de sa plume un roman bien écrit, avec de belles tournures, bien construits, et également enrichi de différentes formes d'écriture: des articles, des passages de livres, pour renforcer l'impression de réel. J'ai aimé son style, et suis curieuse de voir ce que son prochain roman donnera.
Mon seul petit bémol (s'il vous vraiment en chercher un) c'est qu'il y a parfois quelques petites longueurs. Rien de bien grave en ce qui me concerne, mais je tenais à le mentionner!
Pour terminer, PriceMinister nous demande d'attribuer une note sur cinq au roman. Je ne mets jamais de notes habituellement, mais ici, j'ai choisi de mettre un 4,75 sur 5 au Complexe d'Eden Bellwether: c'est une belle découverte à la rencontre d'un nouvel auteur!
Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cet article vous a plu, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! On se retrouve d'ici peu pour une nouvelle chronique, en attendant prenez soin de vous :)
Aaah nous y voilà, Février touche à sa fin! Certains s'apprêtent à reprendre le chemin de l'école, tandis que d'autres (comme moi) commencent à penser à ce qu'ils vont faire de leurs jours de détente... Dans mon cas, les possibilités sont assez restreintes, car entre le blog et mes devoirs, j'ai de quoi être occupée! Mais cessons de bavarder, et penchons-nous plutôt sur notre sujet du jour. Pour achever Février en beauté, je vous propose (avant un article sur Boris Vian qui sera publié demain) de poursuivre le Challenge cinématographique autour de l'acteur Johnny Depp, dans lequel je me suis lancée il y a quelques mois: après avoir traité d'un gros morceau de le mois dernier avec la saga Pirates des Caraïbes, j'ai décidé de m'attaquer aujourd'hui à un film un peu particulier puisqu'il s'agit d'une comédie musicale, Sweeney Todd. Ce film, réalisé par Tim Burton, est l'une des nombreuses collaborations entre les deux hommes, et je tenais à faire un article à son sujet. Bonne lecture à tous! :)
La carrière de Johnny en 2008:
Commençons par un petit point sur la carrière de Johnny au moment de la sortie du film. Le premier volet de la saga Pirates of the Caribbean a apporté une popularité plus "mainstream" à Johnny Depp déjà très apprécié, faisant de lui la coqueluche du public et notamment des enfants. Ses projets cinématographiques prennent une nouvelle dimension grâce à leur variété: il tourne dans des films plus familiaux, comme les suites de PotC sorties en 2006 et 2007, Finding Neverland, un film autour de l'auteur de Peter Pan, ou encore dans l'adaptation du roman de Roald Dahl Charlie and the Chocolate Factory (nouvelle collaboration avec Tim Burton). Néanmoins, il continue de tourner dans des films moins grand public, le meilleur étant le film The Libertine. Les projets se multiplient pour l'acteur, qui ne connait pas la crise!
Tim Burton, c'est qui?
Habituellement, lorsque je prépare mes articles cinéma, j'aime faire une petite biographie (aussi succincte soit-elle) des réalisateurs sur lesquels je travaille. Cependant, dans le cas de Tim Burton, je vais faire une exception. Si vous suivez le blog, vous savez que Tim Burton est un habitué de mes articles, et j'ai déjà consacré pas mal de chroniques à ses films ou à son univers. Je vous conseille donc de suivre le lien ci-dessous qui vous mènera directement à la rubrique Tim Burton (car oui, il y a une rubrique Tim Burton ^^)!
Londres. 1848. Après avoir été banni pendant quinze longues années de la capitale, l'ex-barbier Benjamin Barker, qui se fait désormais appeler Sweeney Todd, est de retour, accompagné du jeune Anthony Hope. Il avait été accusé et condamné à tort par un juge fourbe du nom de Turpin qui, en réalité, convoitait sa femme. Sweeney apprend par Mrs Lovett, qui a récupéré l'échoppe du barbier et l'a transformée en "meat pie shop" (comprenez "magasin de tourtes à la viande") peu prospère, que sa femme est morte et que sa fille, Johanna, est séquestrée par le juge Turpin. Il fait donc le voeu de se venger de ceux qui ont causé la perte de sa famille, en créant avec Mrs Lovett une alliance démoniaque: lui taille, et elle cuisine...
De son côté, Anthony est tombé sous le charme de la belle Johanna, mais Turpin est bien décidé à tout faire pour les empêcher d'être ensemble.
Informations pratiques:
Réalisé par Tim Burton, avec lequel Johnny Depp a déjà collaboré de multiples fois par le passé pour des films comme Edward Scissorhands ou Sleepy Hollow, Sweeney Todd sort dans les salles obscures en 2007 aux Etats-Unis, et en Janvier 2008 en France. Avec un budget avoisinant les 60 millions (selon les sites, il varie de 50 à 65 millions), le film fut un joli succès, engrangeant plus de 150 000 millions de dollars. En France, plus d'un million de spectateurs sont allés voir le film au cinéma. Le film fut également nominé plusieurs fois lors de diverses cérémonies, comme les Oscars, les Saturn Awards, ou encore les Golden Globes, lors de laquelle le film fut consacré Meilleure comédie ou comédie musicale, Johnny Depp recevant également le prix du Meilleur acteur dans une comédie ou comédie musicale.
En ce qui concerne le casting, on a du très, très lourd. Johnny Depp et Helena Bonham Carter, deux des acteurs fétiches du réalisateur chevelu, incarnent le couple diabolique Sweeney Todd/Mrs Lovett. Alan Rickman (que beaucoup d'entre vous connaissent pour son rôle de Severus Rogue dans la saga Harry Potter, mais qui a également joué dans une quantité de films, comme le Parfum, Die Hard, ou encore Robin des Bois) interprète le Juge Turpin; Timothy Spall (lui aussi, on l'a vu dans Harry Potter en tant que Peter Pettigrew, ou en tant que Winston Churchill dans le super film The King's Speech) joue son bras droit, Bamford. Le jeune Jamie Campbell Bower, qui a depuis incarné Caius Volturi dans Twilight, Gellert Grindewald dans Harry Potter (oui, encore), ou encore Arthur dans la série Camelot, faisait sa première grosse apparition au cinéma dans le rôle de Anthony Hope tombant sous le charme de Johanna jouée par Jayne Wisener. Enfin, Sacha Baron Cohen, que l'on connait principalement pour ses personnages déjantés (Borat, Brüno...), se métamorphose en barbier prétentieux du nom d'Adolfo Pirelli.
Pour finir, voici le trailer du film:
Quelques points importants:
Sweeney Todd, un personnage mythique:
Le film contient beaucoup de points très intéressant, mais commençons par nous intéresser à ce qui en fait la sève, son personnage principal. Bien qu'il soit extrêmement imaginatif lorsqu'il s'agit de créer des personnages et des univers, Tim Burton n'a cependant pas inventé l'ami Sweeney.
En effet, Sweeney Todd est un personnage avec une looongue histoire, puisqu'il s'agit d'un "héros" du folklore britannique, un peu dans le même esprit que Jack Frost ou le Père Noël (sauf que le Père Noël ne tranche pas la gorge des gens qu'il rencontre, mais vous avez compris l'idée). Il apparut pour la première fois dans un périodique en 1846, à l'époque où la publication en épisodes dans les journaux était encore fréquente. Par la suite, il fut réutilisé dans de nombreux média, que ce soit la littérature ou la télévision, mais il est surtout très présent au cinéma et au théâtre, que ce soit en comédie musicale ou en pièce plus classique. Burton fut d'ailleurs inspiré par l'une de ses versions musicales de l'histoire de Sweeney Todd. Paradoxalement, il a fallu attendre l'arrivée du film en 2008 pour ce personnage se fasse vraiment connaitre en France.
En ce qui concerne l'origine précise de l'histoire de Sweeney Todd, certains racontent qu'elle est basée sur de vrais meurtres qui se seraient produits à Londres. A savoir que les barbiers sanguinaires ne sont pas une spécialité britannique: en France, nous avons aussi notre légende d'un barbier qui tuait ses clients, au XIVème siècle à Paris, les cadavres étant ensuite utilisés par son voisin pâtissier...
L'image de Londres:
L'histoire se déroule au début du loooong règne de la reine Victoria, règne qui marqua la suprématie du Royaume-Uni et du Commonwealth, mais qui fut aussi marquée par une hausse de la pauvreté et des affaires sordides, comme celle de Jack l'Eventreur (dont je vous ai brièvement parlé dans un autre article du Challenge Johnny Depp consacré au film From Hell).
Un soin tout particulier a été donné à la réalisation des costumes et des décors pour représenter Londres. Ici, on nous emmène dans un Londres crasseux, dans les bas-fonds: les maisons sont sales, défraichies, abimées, toutes teintées de noir et de gris typique de la pollution due au début de l'ère industrielle. Les personnages sont à leur image, pas lavés, vêtus de guenilles, mourant de faim, à l'exception de Johanna, qui vit dans une prison dorée, et d'Adolfo Pirelli qui prend grand soin de sa personne.
Cependant, n'oublions pas que nous sommes dans une fiction, et qui plus est chez Tim Burton, dont l'univers est souvent très exagéré: si on ne peut nier que Londres n'était une cité ultra-saine et hygiénique à l'époque, nous restons dans un film. Le choix des décors, des costumes, participent grandement à la création d'une ambiance particulière: ici, ils servent à augmenter le côté creepy/glauque de l'histoire, qui perdrait de sa force avec des personnages tout propres, par exemple!
Ajoutons pour finir que malgré son côté repoussant, Londres apparait comme une attraction, un fantasme aux yeux du jeune Anthony Hope (dont le nom en lui-même est très évocateur), comme le montre la chanson d'ouverture du film, que voici:
Plus qu'un film... une comédie musicale!
Comme je l’ai mentionné plus haut, Tim Burton s’est
principalement inspiré des comédies musicales autour de Sweeney Todd pour
réaliser son film. Il a donc décidé de faire de ce dernier une comédie
musicale.
Alors oui, dit comme ça, ça peut paraître un peu
étrange : les comédies musicales font davantage penser, à première vue,
aux spectacles de Broadway type West Side Story ou, en France, à des trucs
comme le Roi Soleil, Mozart l’Opéra Rock (eurk, ça me fait mal de citer ça),
Robin des Bois et compagnie. Mais la comédie musicale est un genre assez
fréquent au cinéma, même si il est un tout de même en déclin. On peut citer des
films comme West Side Story (encore), Grease, les Misérables, ou pour les plus
jeunes, High School Musical. En France, le réalisateur Jacques Demy s’est
également essayé au film musical avec les Parapluies de Cherbourg, par exemple.
Burton et la comédie musicale n’est pas non plus
une alliance saugrenue : si l’on se penche sur sa filmographie, on peut
constater l’importance de la musique dans ses films, notamment grâce à ses
multiples collaborations avec Danny Elfman, donnant naissance à des films comme
The Nightmare Before Christmas ou The Bride Corpse, où la musique est très
importante !
Sweeney Todd contient donc beaucoup de passages
musicaux, sollicitant les divers personnages. Ma préférence va à la chanson
d’ouverture sur Londres que vous pouvez trouver plus haut, mais aussi et
surtout à la chanson Johanna (qui pourtant m’a énervée pendant des années),
interprétée par l’acteur jouant Anthony Hope, Jamie Cambell. Voici quelques-unes des chansons
du film :
La performance de Johnny Depp:
Le Challenge, comme vous le savez, porte sur Johnny
Depp et ses rôles (même si je me rends compte que Burton est également très
présent dans mes choix de films), donc attardons-nous un instant sur sa
performance.
Johnny Depp est aujourd’hui reconnu pour sa capacité à changer de peau, à créer
des personnages, à leur donner une identité, si bien qu’il est difficile de
dissocier Depp de ceux-ci (sérieusement, vous voyez quelqu’un d’autre jouer
Jack Sparrow ? Sérieusement ?). Accent, look, maquillage, démarche,
port de prothèse, il a un peu tout essayé. Mais avec Sweeney Todd, l’acteur
s’est lancé un défi assez inédit dans sa carrière, celui de chanter. Alors
certes, dans Cry-Baby, le tout premier film dont je vous ai parlé pour ce
Challenge, la musique est également très importante avec de nombreux numéros
musicaux, mais je ne suis pas parvenue à savoir si c’était réellement sa voix
qui était utilisée. De plus, la musique faisait clairement partie du personnage
de Cry-Baby puisqu’il était musicien, ce qui n’est pas le cas de Sweeney Todd.
Un défi de taille donc, mais il ne faut cependant pas oublier que l’acteur
n’était quand même un novice en matière musicale, puisqu’il a fait partie d’un
groupe.
Pour en revenir à sa performance, Johnny Depp
incarne un personnage plein de rage, de haine et de tristesse, dont la seule
raison de vivre est la vengeance. Lorsqu’on connaît sa filmographie, il est
possible de faire un parallèle entre le personnage de Sweeney Todd et un autre
personnage mythique de Johnny Depp, là encore né d’une collaboration avec Tim
Burton. Si je vous dis cheveux en bataille, allure maladive, et objets tranchants
au bout des mains, vous me répondez… Edward Scissorhands ! Dans l’un des
nombreux livres consacrés à Tim Burton que j’ai lus (je ne sais plus lequel
exactement, il me semble que c’est celui écrit par Antoine de Baecque, mais je
dis peut-être une bêtise), on nous explique que l’on peut considérer Sweeney
Todd comme une sorte de suite métaphorique d’Edward Scissorhands… Je vous
laisse méditer là-dessus !
Mon avis sur ce film:
A l’époque de la sortie de Sweeney Todd, malgré
tout mon amour pour Tim Burton, je n’ai pas osé aller voir le film en salles,
et j’ai attendu quasiment deux ans pour le regarder chez moi, en DVD.
Pourquoi ? Parce que j’ai une peur maladive du sang. Mais vraiment. Ce qui
est paradoxal, étant donné que j’adore des trucs comme Buffy contre les
Vampires ou American Horror Story, mais le sang, c’est un truc que je ne
supporte que difficilement, et donc je préfère me cacher sous une couette quand
de l’hémoglobine apparaît à l’écran. Autant vous dire que je ne me sentais pas
de regarder un film comme Sweeney Todd où le héros tranche des gorges à tout
va. Mais il a bien fallu que je dépasse ma peur pour le regarder. Bilan des
courses ? Et bien j’adore ce film !
Commençons par le commencement, l’histoire. Elle
est assez basique, évoluant autour de la notion de vengeance qui est l’un des
leitmotiv les plus vieux de l’univers (Shakespeare TMTC). Mais elle est bien
ficelée, avec des rebondissements intéressants, on ne se perd pas dans des
intrigues secondaires qui viendraient la noyer, et le dénouement me plait
énormément : la première fois, je ne m’y attendais pas du tout, et depuis
j’ai des frissons dans le dos à chaque fois que je sens la fin arriver.
Ce qui contribue grandement à l’intérêt de
l’histoire, ce sont les personnages, que je trouve géniaux. Helena Bonham
Carter est jouissive en cuisinière folle amoureuse et folle tout court, Alan
Rickman me fait franchement peur, et j’ai envie de serrer Jamie Cambell dans mes
bras. La performance est d’autant plus réussie que les numéros chantés sont, selon
moi, bien menés, apportant une tension supplémentaire à l’intrigue. J’aime
l’idée qu’on puisse identifier chaque personnage par une mélodie
particulière ! Maintenant, je connais les chansons par cœur et je les
chante devant le film ou lorsque je les écoute dans le train (parce que oui, ça
m’arrive de les écouter dans le train).
Par contre, malgré mon enthousiasme, je ne
conseille pas ce film à tout le monde : si vous êtes jeunes ou
impressionnables, mieux vaut passer votre chemin (le film est interdit au moins
de 12 ans. Personnellement je trouve que les limites d’âges sont un peu
bizarres, mais à vous d’évaluer). Même chose si vous détestez les comédies
musicales ou les chansons à répétitions dans les films, vous allez être
dégoutés. Mais si tout ça ne vous dérange pas, n’hésitez pas à y jeter un
œil !
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère
que l’article vous a plu ! On se retrouve dès demain pour le tout dernier
article de Février, qui sera consacré à Boris Vian. En attendant, n’hésitez pas
à me laisser vos impressions sur l’article ou sur le film, et prenez soin de
vous !