Je suis AnGee du Livroscope, j’espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique ! Nous voilà en Novembre, Noël et la fin de l’année sont presque là, mais avant cela il nous reste beaucoup de choses à découvrir ! Et pour commencer ce nouveau mois en beauté, quoi de mieux qu’un rendez-vous très attendu : celui de la rentrée littéraire organisé par PriceMinister ? Une fois de plus, j’ai eu la chance de participer à cet événement que j’aime beaucoup et qui permet de découvrir les romans de la très célèbre rentrée littéraire française. En ce qui me concerne, j’ai pu recevoir un livre qui m’intriguait beaucoup : David Bowie n’est pas mort de Sonia David. Pourquoi m’intriguait-il ? Car il se trouve que j’ai baigné dès ma naissance dans l’univers de cet artiste complet et qui a su marqué plusieurs générations. Qu’ai-je pensé de ce livre ? Je vous laisse découvrir mon avis avec cette chronique, en espérant qu’elle vous plaise ! :)
La rentrée littéraire de PriceMinister :
Depuis plusieurs années maintenant, le site PriceMinister organise régulièrement des événements littéraires. La Rentrée Littéraire en est un, et chaque année une grande liste de livres est proposée. Le but est simple: en échange d'un livre de la rentrée littéraire, il faut proposer une chronique. Si pendant longtemps seuls les blogs étaient autorisés, il est désormais possible de présenter le livre sur d'autres plateformes, comme les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, YouTube...). Ayant déjà eu l'occasion de participer au cours des années précédentes, je vous invite à suivre les liens ci-dessous: mes précédentes chroniques et le site de PriceMinister.
Démarrons cette chronique dans les formes, avec une présentation de Sonia David. Je dois avouer avoir été bien en peine pour trouver des informations la concernant, car même en utilisant son véritable nom, Sonia Rachline, je ne suis tombée que sur quelques éléments, à savoir qu’elle travaille aussi dans le journalisme, avec une spécialisation dans les magazines de mode type Vogue. David Bowie est son second roman : le premier, nommé Les petits succès sont un désastre, est sorti en 2012. En dehors de ça, je n’ai pas trouvé grand-chose d’autre à son sujet…
David Bowie n’est pas mort :
Résumé :
Anne, Emilie et Hélène sont trois sœurs proches en âge mais pas forcément dans la vie. Elles ont cependant un point commun, malgré des trajectoires divergentes : celui d’éprouver un fort ressentiment à l’égard de leur mère, la critiquant souvent. Lorsque celle-ci décède, les trois sœurs se retrouvent à devoir gérer un enterrement et tous les à-côtés auxquels on ne pense pas forcément. Quelques mois plus tard, c’est au tour de leur père, avec lequel elles entretiennent une relation encore différente, de mourir. Entre leurs deux parents, c’est le célèbre David Bowie qui s’éteint. Trois décès, trois réflexions sur la mort et le deuil. Voilà ce que nous propose de découvrir Sonia David dans son second roman.
Ce que j’ai pensé du livre :
Si vous êtes des habitués du blog (bonjour à vous ! Et même bonjour à ceux qui découvriraient le Livroscope par hasard, j’espère que ça va !), vous connaissez mes chroniques qui sont parfois à rallonge. C’est un truc qu’on me reproche parfois mais que personnellement j’aime bien, parce que j’aime parler en long, en large et en travers de littérature. Cependant, cette fois, j’ai préféré ne pas trop m’étendre avant de vous donner mon avis, tout simplement parce que je n’avais déjà pas grand-chose à raconter mais aussi parce que je voulais surtout me concentrer là-dessus. En choisissant David Bowie n’est pas mort dans la belle sélection proposée par PriceMinister, j’avoue que j’en attendais beaucoup. Principalement parce que je suis une grande fan de David Bowie (mon prénom/pseudo vient de là, pour commencer) et que donc voir son nom dans un titre de roman, forcément, ça m’intrigue. Mais au final j’ai été pas mal déçue par ma lecture, même si j’en retire quelques points positifs.
J’ai un peu du mal à organiser mes pensées en écrivant cette chronique car il y a tellement de points qui m’ennuient que je ne sais pas par où commencer. Tout d’abord, j’ai énormément, énormément eu de mal avec l’héroïne de ce roman, Hélène. Je n’ai absolument pas réussi à ressentir un attachement quelconque pour ce personnage qui est vraiment à des années lumières de moi et je l’ai de surcroit trouvée extrêmement irritante. Sa façon de parler de ses sœurs et plus encore de sa mère m’agace profondément. Personne ne semble trouver grâce à ses yeux et elle ne peut s’empêcher de critiquer tout le monde pour tout. Difficile de l’apprécier en ce qui me concerne, donc.
J’ai un peu du mal à organiser mes pensées en écrivant cette chronique car il y a tellement de points qui m’ennuient que je ne sais pas par où commencer. Tout d’abord, j’ai énormément, énormément eu de mal avec l’héroïne de ce roman, Hélène. Je n’ai absolument pas réussi à ressentir un attachement quelconque pour ce personnage qui est vraiment à des années lumières de moi et je l’ai de surcroit trouvée extrêmement irritante. Sa façon de parler de ses sœurs et plus encore de sa mère m’agace profondément. Personne ne semble trouver grâce à ses yeux et elle ne peut s’empêcher de critiquer tout le monde pour tout. Difficile de l’apprécier en ce qui me concerne, donc.
J’ai été particulièrement frappée par la façon dont elle parlait de sa mère. Elle la qualifie de « connasse », lui voue un mépris visible et en même temps une sorte de fascination. Elle la critique, s’en moque. Si l’héroïne était une adolescente en plein conflit familial, je ne dis pas, mais là c’est une femme d’une cinquantaine d’année. Je comprends qu’on puisse ne pas aimer ses parents voire les détester mais sa réaction me parait tellement infantile que je ne la trouve pas crédible une seconde. C’est bien dommage…
Point positif cependant : le style de Sonia David. Le livre a vraiment sa patte personnelle, son style bien particulier. Je n’ai pas lu son premier roman et je la découvre ainsi avec ce livre. Contrairement à beaucoup de journalistes qui s’improvisent auteurs de fiction et qui gardent cependant un plume trop journalistique, on ne retrouve pas cet aspect là chez elle et c’est tant mieux. Le livre est plutôt bien écrit : on a l’impression de suivre le flot de pensées d’Hélène, comme elles viennent, ce qui fait que parfois on saute un peu du coq à l’âne, mais c’est une idée que je trouve intéressante. A creuser, donc !
L’intrigue me séduit moins cependant. J’ai trouvé qu’il y avait pas mal de longueurs, voire qu’il ne se passait tout simplement pas grand-chose. Je n’ai rien contre les romans plus « contemplatifs », mais là c’est définitivement trop plat pour moi. Le livre n’est pas très long (moins de 200 pages) mais j’ai tout de même eu du mal à rester accrochée tant ça traînait. J’ai poursuivi ma lecture parce que je me demandais quand et comment David Bowie allait intervenir, et oh boy…
Et personnellement, ça m’agace fortement. J’ai l’impression de m’être un peu fait avoir avec ce livre. Alors oui, évidemment, je ne m’attendais pas à un hommage larmoyant au chanteur sur 500 pages, mais mince, 30 pages rapides expéditives à la fin d’un roman qui n’en parle absolument pas… A part pour surfer sur la vague Bowie qui fonctionne bien depuis son décès, je ne comprends pas.
Au final, j’ai donc été déçue par ce roman qui ne correspondait pas du tout à ce que j’espérais. J’ai pu lire quelques avis similaires au mien sur Babelio ou d’autres sites de lecteurs. En fait, si vous lisez ce livre à cause ou pour Bowie, vous risquez d’être vous aussi désappointés. En revanche, si vous aimez les histoires de famille, je pense que vous serez, comme d’autres l’ont été, séduits par ce roman. Dans tous les cas, je vous invite donc à vous faire votre propre avis !
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cette petite chronique vous plait, n’hésitez pas à me le faire savoir en commentaire ! Si jamais vous avez participé à cette rentrée littéraire de PriceMinister, parlez-moi du livre que vous avez lu ! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup ! :)
AnGee.
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