Bonjour à tous et à toutes!
Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! On se retrouve aujourd'hui pour le cinquième numéro de notre Challenge Tudors. Après un petit détour par le monde de la télévision le mois dernier, je vous propose de revenir à la littérature et de nous pencher sur l'un des derniers livres d'une auteure que vous connaissez probablement déjà si vous aimez les romans historiques: Philippa Gregory. Elle a écrit de nombreux livres mettant en scène les Tudors, et j'ai décidé de me plonger dans The Taming of the Queen. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)
Le Challenge Tudors:
Pour commencer cette chronique, il me faut vous parler un peu du Challenge Tudors (d'ailleurs, nous voilà à la moitié de ce que j'ai l'intention de vous présenter!). Il s'agit d'un Challenge lancé par Titine75 et Shelbylee de Whoopsy Daisy, ayant pour but de présenter des livres, séries ou films autour de cette famille royale célèbre qui a laissé son empreinte sur l'Histoire. Etant passionnée par les Tudors, je n'ai pas hésité longtemps avant de participer à ce Challenge. Si vous avez envie d'en savoir plus, n'hésitez pas à consulter les liens ci-dessous!
Philippa Gregory, c'est qui?
Il est à présent temps de nous pencher sur notre auteure du jour: Philippa Gregory! Comme je l'ai mentionné plus haut, elle est très connue pour ses romans autour des Tudors, comme The Other Boleyn Girl, traduit en français sous le titre Deux soeurs pour un roi. J'ai d'ailleurs présenté ce livre ainsi que Philippa Gregory sur le blog. Pour éviter de me répéter, je vous propose donc d'aller voir mes précédentes chroniques sur l'auteure.
The Taming of the Queen:
Résumé:
1543. Henry VIII, qui a déjà épousé cinq femmes, demande Catherine Parr en mariage. Agée de 31 ans et veuve par deux fois, elle sait qu'elle est obligée d'accepter mais elle a peur: quatre de ses cinq femmes sont mortes, dont deux sur son ordre. Catherine survivra-t'elle à ce barbe-bleue? En tout cas, elle essaie de gagner sa confiance petit à petit, tout en agissant pour renforcer la réforme dans le pays...
Katherine Parr, reine oubliée.
Dans son roman, Philippa Gregory aborde la sixième et dernière épouse d'Henry VIII: Katherine Parr (qui s'écrit aussi Catherine Parr). Une reine qui, malgré un mariage de quatre ans avec le roi, a tendance à être un peu oubliée derrière les silhouettes assez écrasantes d'Anne Boleyn, Katherine d'Aragon ou encore Jane Seymour.
Née en 1512, elle est la fille de Sir Thomas Parr. Les Parr sont une famille de nobles du nord de l'Angleterre, et Sir Thomas était apparement proche d'Henry VIII. Avant d'épouser ce dernier, Catherine sera mariée deux fois: une première fois en 1527, puis une seconde fois en 1534. Veuve par deux fois, elle épousa Henry en 1543, peu de temps après l'exécution de Catherine Howard, sa cinquième épouse, condamnée pour adultère.
Catherine Parr était une reine apparemment cultivée, proche des protestants, et lorsqu'elle se marie à Henry VIII, elle essaiera de plaider leur cause à plusieurs reprises. Mais le roi changeant souvent d'avis, on imagine que cela devait être bien compliqué: elle manqua même de se faire arrêter sur ordre du roi, mais parvint heureusement à échapper au sort funeste de ses précédentes épouses.
A la mort d'Henry, elle épouse Thomas Seymour, dont elle était apparemment éprise depuis longtemps. Une union de courte durée car elle décédera quelques mois plus tard après avoir mis au monde son seul enfant.
Réforme et religion:
Au coeur du roman, on retrouve une thématique capitale lorsqu'on s'intéresse au règne d'Henry VIII: la religion. Si pendant longtemps l'Angleterre a été catholique, Henry VIII a pris la décision radicale de rompre avec Rome pour pouvoir se marier avec Anne Boleyn. En effet, le pape refusait d'accorder à Henry un divorce avec sa première épouse.
La "Réforme" est donc lancée: inspirée par les courants luthériens qui se développent au même moment en Europe, l'Angleterre transforme sa religion. Des débats ont lieu, et pendant plusieurs années, le vent ne cesse de tourner entre des retours en arrière et des avancées. Et il faudra attendre encore un sacré moment avant que la situation ne se stabilise.
Katherine Parr est ici présentée comme une reine cultivée, qui lit beaucoup, et qui s'intéresse énormément à la religion. Son entourage milite pour le développement de la réforme et pour empêcher le roi de retourner en arrière. Si vous vous intéressez au sujet de la religion en Angleterre, le livre peut vous plaire!!
Ce que j'ai pensé du livre:
Grande fan de Philippa Gregory et plus particulièrement de ses romans sur les Tudors, je n'imaginais pas participer à un Challenge Tudors sans la mentionner à un moment ou à un autre. Et lorsque j'ai vu ce roman en librairie récemment, j'ai été très intriguée: par le titre, tout d'abord, mais aussi par le fait qu'il traitait d'une reine que je connais très mal, Katherine Parr. Et je suis très contente d'avoir lu ce roman, car il a été pour moi un petit coup de coeur!
Mon premier point positif, c'est que j'ai pu découvrir Katherine Parr. Même s'il s'agit évidemment d'une oeuvre de fiction et que ce qui est raconté n'est pas toujours véridique, ce livre a été pour moi l'occasion d'en apprendre un peu sur Katherine Parr, et surtout de me motiver à faire davantage de recherches à son sujet. J'ai trouvé que c'était un personnage intéressant, qui mérite un peu plus d'attention. Une bonne chose donc, et je suis sûre que je lirai d'autres choses la concernant à l'avenir!
Pour ce qui est de l'intrigue, elle est très centrée sur la religion et la réforme. Si ces sujets ne vous passionnent pas particulièrement, vous risquez de vous ennuyer. En ce qui me concerne, j'ai trouvé qu'il se passait beaucoup de choses, et j'ai trouvé intéressant de voir à quel point la rupture avec Rome a été compliquée. On s'imagine souvent que ça a été quelque chose de net, de rapide, mais en réalité c'était bien plus complexe que ça. Il y a également une intrigue amoureuse, avec la relation entre Katherine et Thomas, mais c'est assez secondaire.
En parlant de Katherine, je me suis vite attachée à son personnage à travers le roman. Dès les premières pages, j'ai ressenti une certaine empathie pour elle, et j'ai aimé la suivre à travers ses aventures. J'ai aussi trouvé intéressant le traitement qui est fait d'Henry VIII: j'ai plus l'habitude de l'imaginer, probablement à cause de la série The Tudors, comme une sorte de séducteur, alors qu'ici il est "vieux", malade, presque répugnant. Une présentation intéressante!
Enfin, je tiens à mentionner le style de Philippa Gregory: je trouve qu'elle a une plume fluide, agréable à lire, travaillée sans être too much. J'ai toujours autant de plaisir à la lire, et j'ai envie d'aller plus loin dans la découverte de son oeuvre.
Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)
AnGee.
J'avais lu Deux soeurs pour un Roi est malgré le pavé, j'avais été séduite par le style de l'auteure. C'était un sujet historique a priori lourd (je ne connaissais rien de cette histoire) et elle avait mis en évidence l'essentiel :)
RépondreSupprimerJe trouve aussi! J'aime énormément ce roman.
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