Pages

dimanche 16 novembre 2014

Psychic TV présente: Deadpool: La Nuit des Morts-Vivants, de Cullen Bunn et Ramon Rosanas.




Dessiné et Ecrit par Cullen Bunn et Ramon Rosanas
Edition Marvel Zombies
Sorti le 8 Octobre 2014

Pour une fois, je ne vais pas vous parler de cross-over, dans le sens où je vais faire la review d'un comics voyant s'affronter deux « têtes d'affiche » des personnages fictifs issus de licences connues. Non, il sera question aujourd'hui d'une histoire absurde. 
Avec un personnage qui, dans le cas éventuel où un Oscar du personnage fictif le plus barré et imprévisible  devait être crée, serait nommé au moins une fois. Quitte à être multirécidiviste en ce qui concerne l'obtention de la récompense.
Un personnage Marvel moyennement connu, qui n'a hélas pas été adapté de la bonne façon au cinéma, qu'il s'agisse d'un second rôle / Antagoniste dans X-Men Origins : Wolverine qui n'a pas toute la facette délirante du personnage, où alors du projet de film Rated Teen* où le rôle sera tenu par Ryan Reynolds, qui a déjà tenu le rôle dans le film précédemment mentionné. Autant dire que Deadpool n'a pas de chance avec le grand écran. Ca tombe bien, son truc à lui, c'est le comic awareness.

Donc parlons de Wad...
Deadpool : Hé mec ? T'écris quoi en secret sur ma pomme, là ?
PsychicTV : Euh...Je résume cette histoire, là, que j'ai lue. * lui tend le livre*
Deadpool : *feuillette le livre * Blah, blah, blah. Ca manque de chimichangas et de nanas, ton truc !
PsychicTV : Ah, bah y'en avait pas.
Deadpool : Bon, ça m'a gavé ! * jette le bouquin derrière lui * Dis, j'peux dire qui je suis et écrire l'article ?
PsychicTV : Euh...ouais, si tu veux...
Deadpool : Trop sympa, mec !

*dégage PsychicTV de son fauteuil *

Deadpool : Dites, vous savez que Psychic' n'a qu...

*un coup de sabre se fait entendre *
*la tête de Deadpool est tranchée et finit dans la main de Psychic TV *
*PsychicTV dégage le corps de Deadpool du siège et écrit * 

Veuillez m'excuser. Un contretemps.

Deadpool : Mec, j'ai fait quoi ?
PsychicTV : Tu l'ouvres et tu dis n'importe quoi. Laisse moi faire.
Deadpool : Ok ! Tu chies pas sur moi ou je te transformerai en testicule de Modok.
PsychicTV : T'en fais pas, j'ai encore la tête sur les épaules.

Donc. Je disais. Wade Wilson, ancien assassin de la CIA, se verra injecter, par le biais d'un programme militaire secret (Arme X), et également pour tenter de remédier à ses tumeurs, plusieurs substances pour en faire un surhomme. Cela foire, et il sera récupéré par un autre homme (Killbrew) qui mènera d'autres expériences sur lui, le dotant entres autres d'un gène de régénération des tissus
 (le même que possède Wolverine).
Le seul problème, c'est qu'être devenu un cobaye sur qui l'on a fait beaucoup d'exépriences, il est devenu skizophrène, complètement cinglé et imprévisible, avec une peau rongée et craquelée (à l'instar des goules de Fallout 3), et il est conscient d'être dans un comics (le comic awareness). Le quatrième mur vole en éclats, les références pop-culture aussi. Si Deadpool vous demande de stopper la lecture de Playboy et de lire son histoire, c'est normal.

Deadpool : Je rassure les dames, ça n'a rien changé a certaines de mes performances et à mon go...
PsychicTV : Ca ira, merci.

Deadpool est donc un héros assez atypique dans l'univers Marvel. Il est « ami » avec Cable et Wolverine, qui le trouvent agaçant car il ne cesse jamais de parler, d'être ridicule, de faire des conneries qui tranchent avec le côté « Serious Business » d'autres héros. Par ailleurs, il est difficile de savoir s'il est du bon côté ; étant resté mercenaire et indépendant, les contrats qu'il obtient lui font croiser la route d'autres personnages, pour leur plus grand malheur, très souvent, obtenant de lui plus de migraines que de bonne volonté.
A noter qu'il est inspiré de Deathstroke de l'univers DC, qui est lui aussi un mercenaire se battant avec le même type d'armes.

Deadpool : Je suis pas une copie ! Je suis unique ! Regarde ! Y'a même mon numéro de série sur les F....
PsychicTV : CA IRA. MERCI.

Dans cette histoire, Deadpool va se retrouver dans un monde tel « 28 Jours plus tard », se réveillant dans une ville désertée et barricadée, entourée de morts-vivants. Si vous vous demandez comment il a fait pour en arriver là, sachez qu'il est arrivé dans cette situation sans même se rendre compte qu'elle allait apparaître.

Deadpool : Ce restaurant à Chimichangas était trop bon ! Dommage qu'ils ont fermé pour cause d'hygiène. Et qu'ils m'aient enfermé dedans !

Comme toute histoire de morts-vivants, Deadpool rejoindra des survivants. Et si vous vous attendez à des choix moraux, des séquences poignantes, oubliez. Deadpool est le mec dont l'égo est tellement surdimensionné...

Deadpool : Comme ma....
PsychicTV : Tu veux que je la tranche ?
Deadpool : Eh eh ! Du calme, mec !

...qu'il aura du mal à veiller sur les survivants et qu'il fera le gros de ses aventures seul. Après, cela est une histoire de morts vivants classique : On va chercher la cause de l'épidémie, etc...
Sauf que le personnage de Deadpool, et le parti pris graphique où tous les dessins sont assez ternes (en noir et blanc et très sombre), excepté Deadpool qui ressort bien en couleur, montrent bien la différence entre un monde qui meurt, et un abruti qui continue de vivre comme si de rien n'était.




Même si l'histoire est assez courte, sachez que le comic Deadpool: la Nuit des Morts-Vivants a été edité outre Atlantique en 4 comics. Le concept est très drôle, même si Marvel possède une série « Zombies » avec d'autres super-héros. Ici, il s'agit du plus grand idiot armé face aux morts-vivants. Et son rapport à l'infection avec son don de régénération donne des situations intéressantes. Qu'a à craindre d'une meute de zombies un personnage quasi-immortel qui peut reconstituer ses tissus ?

Deadpool : Too badass for you, baby !

Pour conclure, le comic se lit assez vite, on rigole des situations absurdes qui se présentent au héros, le final est réussi et reste dans le ton du personnage. Si vous cherchez une histoire avec un personnage qui est à lui seul un comic relief, dans un univers maintes fois repris à de nombreuses sauces, vous êtes au bon endroit. 

Deadpool : That's all folks !

*Le Rated « ... » est le système de classification des films en Amérique, qu'ils appliquent aussi aux jeux-vidéo. Par exemple, un film comme Saw est un Rated Mature 17+.

Deadpool : the Movie est soi-disant en Rated Teen, soit un 12+. Ce qui est foutrement édulcoré par rapport au comic d'origine et au perso.


Psychic TV. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire