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lundi 28 mai 2018

Motor Crush, tome 1 de Babs Tarr, Cameron Stewart & Brenden Fletcher.



Bonjour à tous et à toutes !

Je suis AnGee du Livroscope, j’espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique ! Au menu du jour : du comics, de la moto, et une héroïne super badass ! Un programme qui fait envie, pas vrai ? Je vous propose en effet de nous pencher sur le premier volume de Motor Crush, fruit de la collaboration entre Cameron Stewart, Babs Tarr et Brenden Fletcher, qui avaient déjà travaillé ensemble sur le projet de la Batgirl de Burnside. Un premier tome proposant des courses poursuites en moto, beaucoup d’action, le tout sur les illustrations colorées de Babs Tarr. Ai-je été séduite ? C’est ce que je vous propose de voir dans cette chronique ! En espérant qu’elle vous plaise, je vous souhaite une excellente lecture ! :)

Cameron Stewart, Babs Tarr et Brenden Fletcher, une équipe qu’on connait :
Si vous suivez un peu le blog avec régularité, les noms de Cameron Stewart, Babs Tarr et Brenden Fletcher ne vous sont pas complétement inconnus. Et pour cause : j’ai déjà eu l’occasion de parler de ce trio lors de précédents articles qui portaient eux aussi sur des comics, à savoir les deux premiers volumes de la trilogie Batgirl of Burnside. Après avoir collaboré ensemble sur ce projet consacré à l’une des héroïnes les plus connues de l’univers DC Comics, ils se sont lancés dans le projet Motor Crush. S’ils signent le scénario tous les trois, le travail visuel est quant à lui le résultat du labeur de Babs Tarr et Cameron Stewart. La sortie du second tome de Motor Crush est prévue pour Mai 2018 !

Motor Crush, Vol 1 :
Résumé :
Existe-t’il quelqu’un de plus téméraire que Domino Swift ? Malgré son jeune âge, cette demoiselle n’a peur de rien et cumule deux visages tout aussi excitant et dangereux l’un que l’autre. Le jour, sous l’écurie de son père, elle s’entraîne sans relâche pour des compétitions intenses de moto, un milieu elle commence à percer. Et la nuit, elle enfourche sa moto pour un autre genre de compétition : des courses illégales où le prix à gagner n’est autre que du crush, une sorte de carburant super efficace mais aussi super interdit. Mais elle ne s’en sert pas pour améliorer les performances de son véhicule, non : Domino a besoin du crush pour se soigner…  Arrivera-t’elle à cumuler ses deux vies ? Et qui est cette étrange silhouette masquée qui la pousse à fouiller dans son passé ?

Compétitrice de jour…
Vous l’aurez compris dès le titre : Motor Crush nous entraîne dans le monde badass et intense de la course de moto. Un univers avec lequel je ne suis absolument pas familière (à vrai dire, je n’y connais absolument rien à tout ce qui touche les trucs avec des moteurs, des roues, des jantes et compagnie : pour moi, une voiture c’est une voiture, une moto c’est une moto, un quad un quad… Vous l’aurez compris : je suis une vraie ignorante dans ce domaine !).
Ce premier tome se focalise, au final, assez peu sur les courses classiques de moto, ce sont davantage les courses nocturnes pour le crush qui sont mises en avant, mais nous apprenons tout de même quelques éléments intéressants. Domino a découvert le monde de la moto grâce à son père, Sullivan Swift, surnommé Sully. Cet ancien motard a lui aussi longtemps concouru dans des courses professionnels, atteignant un très haut niveau. Mais il lui a fallu quitter ce monde suite à un accident au cours duquel il a perdu une de ses jambes. Reconverti en coach pour sa fille, il lui donne toutes les ficelles pour tenter de réussir à son tour dans ce milieu difficile.
Nous sommes également introduits au personnage de Lola, ancienne petite amie de Domino. Après leur rupture, Lola a repris un commerce mais s’est rapidement retrouvée criblée de dettes. Elle accepte au final de revenir travailler pour Domino et son père : car Lola est aussi et surtout une mécanicienne hors pair, capable de faire de vrais petits miracles…

…Comme de nuit :
Pas de repos pour la moto de Domino : la nuit, elle l’enfourche à nouveau pour des courses qui n’ont pas grand-chose à voir avec celles, légales, qu’elle a l’habitude de faire. Dans ces courses endiablés s’affrontent des personnages sans pitié, aux looks repérables des centaines de mètres à la ronde. Ils appartiennent à des gangs ou organisations criminelles et n’ont tous qu’un seul but : mettre la main sur une belle quantité de crush.
Le crush se présente dans de sortes de gélules, un liquide rose fluorescent. Mais ne vous fiez pas à sa couleur néon : le crush est un produit dangereux. Utilisé principalement pour booster les capacités des véhicules, cette « drogue » présente des dangers vitaux pour les êtres humains. Sauf pour Domino.
Pour obtenir quelques pilules de crush, les participants sont prêts à tout, tous les coups sont permis : battes de base ball, queues de poisson dangereuses, attaques sournoises… Il n’y a aucune règle !

Ce que j’ai pensé de ce premier volume :
Malgré un avis plutôt mitigé après ma lecture des deux premiers tomes de la trilogie Batgirl of Burnside (un premier tome que j’ai adoré, un second qui est moins réussi selon moi : le troisième arrivera peut-être à m’apporter un avis définitif), j’avais tout de même très envie de retrouver l’univers coloré, girly et badass de Babs Tarr et ses acolytes. J’ai un peu suivi les parutions des différents épisodes de Motor Crush via Instagram et internet en général, et lorsque j’ai pu me procurer le volume complet, j’ai décidé de m’y plonger. J’espérais être conquise par Domino Swift et au final, même si cette lecture n’a pas non plus été un coup de cœur massif, j’en ressors plutôt très contente.

Commençons par l’intrigue. Très honnêtement, j’ai trouvé qu’il s’agissait sans aucun doute du point faible de Motor Crush car elle ne présente pas une grande originalité, si ce n’est dans l’univers où elle se déroule (mais j’en reparlerai plus loin). Ce premier tome reste très introductif et suit une structure très standard pour nous faire découvrir Domino et son histoire. Alors attention : l’intrigue n’est pas mauvaise ou bancale, juste très lisse. Ça manque un peu de surprise à mon goût et j’espérais quelque chose de plus surprenant. Je ne me suis pas ennuyée parce qu’il y a plusieurs scènes d’action assez intéressantes et un background plutôt réussi, mais je n’ai pas non plus été chamboulée par l’histoire. Cependant, le tome se termine sur un bon cliffhanger qui laisse présager d’une suite peut-être un peu plus enlevée. A voir, donc !

Pour ce qui est des personnages, je suis beaucoup plus positive : c’est un élément que j’avais déjà noté dans le premier tome de Batgirl de Burnside et que je suis heureuse de retrouver ici, à savoir la diversité des personnages. L’héroïne défie déjà les standards classiques en représentant plusieurs communautés en étant une femme noire et lesbienne. Ce n’est pas souvent que nous avons droit à des personnages principaux qui s’éloignent ainsi des « clichés », et personnellement, j’adore ! On a aussi droit à un personnage handicapé, à savoir son père adoptif. J’aime la diversité et c’est ici très réussi.

Domino est une héroïne qui combine à le fois un caractère plutôt renfermé (elle a du mal à s’ouvrir à son entourage) et une grande détermination. Elle sait ce qu’elle veut et elle est prête à tout pour y parvenir. Elle est aussi très loyale à ses proches et veut les protéger. J’attends d’en découvrir davantage à son sujet, mas j’ai déjà un très bon feeling avec ce personnage attachant. J’ai également beaucoup aimé la relation très affectueuse qu’elle a avec son père ; on sent qu’ils sont très proches l’un de l’autre ! Sully est un personnage qu’on voit peu mais lui aussi vraiment sympathique.

Ma palme reste quand même Lola, qui est sans aucun doute le personnage que je préfère dans ce volume. J’espère sincèrement qu’on pourra la voir davantage dans les épisodes à venir car j’ai énormément aimé la découvrir. Elle est girly tout en transpirant la badasserie, et elle parvient petit à petit à briser les barrières de Domino. Leur relation risque de jouer un rôle important dans la suite, et je suis déjà impatiente de voir le résultat.

L’autre gros point fort de Motor Crush réside donc dans l’univers qu’on y découvre. Nous sommes dans un futur certes « futuristiques » : on retrouve des motos qui peuvent être modifiées grâce à un carburant ultra moderne, la technologie est bien plus poussée que celle que nous avons actuellement (Domino est par exemple suivie par une sorte de webcam volante connectée en permanence à internet : Google Home, c’est un peu pourri à côté). Mais ça reste un futur imaginable et plutôt crédible, avec aussi un petit côté retro, par exemple dans le look des gangs s’affrontant pour le crush. J’ai aimé ce savant mélange de présent, passé et futur.

Le visuel est également au rendez-vous. Je crois l’avoir dit plus d’une fois, mais je bave toujours devant le travail de Babs Tarr. Et on peut le dire, elle et Cameron Stewart ne nous déçoivent pas avec ce premier tome qui mêle une atmosphère parfois sombre avec des couleurs ultra néon. Les couleurs sont intenses, les personnages ont leur propre identité visuelle, l’ensemble est très homogène… Je suis vraiment séduite, c’est un comics que j’ai trouvé très beau en le feuilletant et encore plus beau en le lisant.

Pour conclure, j’ai donc plutôt bien aimé ma première incursion dans l’univers de Motor Crush, et je suis bien décidée à découvrir, lorsque le second volume sortira, la suite des aventures de Lola et de Domino. Si vous cherchez un comics avec un univers assez badass, je vous le recommande !

Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que vous avez aimé cette petite chronique haute en couleurs (laissez-moi un petit commentaire avec vos impressions !), en tout cas j’ai beaucoup apprécié vous présenter ce premier tome de Motor Crush et je suis impatiente pour la sortie du tome 2 ! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup ! :)

AnGee.

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