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mercredi 31 mai 2017

DisneyOscope #16: The Princess Diaries (2001) + Romans de Meg Cabot.




Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! Et voilà, un nouveau mois s'achève en votre compagnie, riche en bonnes découvertes et en lectures enrichissantes! Pour le terminer en beauté, quoi de mieux qu'un petit tour du côté de nos amis de Disney? Pour ce 16ème DisneyOscope, j'ai décidé de délaisser un temps les films d'animation pour me pencher sur un film live sorti en 2001 (et oui, déjà!): The Princess Diaries, avec la désormais célèbre Anne Hathaway. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une excellente lecture!

Le DisneyOscope:
Pour celles et ceux qui découvriraient le blog pour la première fois ou qui ne connaissent pas le DisneyOscope, commençons par une petite présentation de ce rendez-vous. Je suis une fana de Disney depuis que je suis toute petite, et comme j’aime me lancer dans des défis impossibles, j’ai décidé de vous présenter chaque mois un film Disney. Et pour ne pas perdre de vue le côté littéraire de ce blog, j’ajoute à chaque présentation de film une petite chronique d’un livre qui a un lien plus ou moins proche avec l’oeuvre Disney. Il peut s’agir de l’oeuvre qui a servi de support d’adaptation, ou d’un livre qui partage des thèmes similaires. Cependant, comme je suis assez en retard ce mois-ci, j'ai fait l'impasse sur le roman...


The Princess Diaries:
Résumé:
Mia Thermopolis a 16 ans, une mère artiste et un gros chat de 11kg. Elle vit avec San Francisco et va au lycée (où elle n'est pas vraiment une fille très populaire) avec sa meilleure amie Lilly. Sa vie est chamboulée lorsqu'elle rencontre Clarisse, sa grand-mère paternelle, qui lui apprend qu'elle est l'héritière de Genovia, un petit royaume. La jeune adolescente va devoir apprendre à se comporter comme une véritable princesse. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça ne va pas être une mince affaire!

Quelques informations sur le film:
Aaah, The Princess Diaries? Que dire de ce film que beaucoup considèrent comme un classique Disney des années 2000? Et bien The Princess Diaries, tout d'abord, est sorti en 2001, un an seulement après la parution du roman éponyme de Meg Cabot, dont nous reparlerons plus loin. Il a été réalisé par Gary Marshall, un réalisateur dont le nom ne me disait rien de prime abord mais qui est très connu, notamment pour avoir crée la célèbre série Happy Days ainsi que pour avoir réalisé des films comme Pretty Woman. Il est décédé en 2016, après une longue carrière filmographie et à la télévision. Le casting repose sur ses deux actrices principales: Julie Andrews, actrice britannique extrêmement célèbre (pour The Sound of Music, par exemple), qui joue le rôle de Clarisse, la grand-mère de Mia, et Anne Hathaway, à savoir Mia. Il s'agit d'ailleurs du premier rôle de l'actrice, désormais bien connue du grand public, sur grand écran. Le reste du casting est par exemple composé de Heather Matarazzo (Lily, meilleure amie de Mia) qui est beaucoup apparue à la télévision et de Héctor Elizondo, à la longue filmographie, dans le rôle de Joe, le garde du corps de la jeune princesse. Le film, produit par Disney, a été un joli succès commercial, rapportant 165 millions de dollars pour un budget de 26 millions, ce qui encouragea la production d'une suite, Royal Engagement, en 2004. Mais ça, ce sera pour un autre article!



Ce que j'ai pensé du film:
Lorsque The Princess Diaries est sorti en 2001, je n'étais pas allée voir le film au cinéma. En revanche, je me souviens l'avoir vu plus d'une fois à la télévision lors de ses diffusions, et si ça faisait longtemps que je ne l'avais pas regardé, j'en gardais un très bon souvenir. Lorsque j'ai eu l'occasion de le revoir il y a quelques semaines, j'avais peur que ce film que j'aimais tant plus jeune ne me plaise plus. Mais heureusement, ça n' a pas été le cas!

The Princess Diaries est un film que j'aime beaucoup, et ce pour plusieurs raisons. Tout d'abord, quand j'étais plus jeune, j'adorais Meg Cabot et ses livres bourrés d'humour. La saga Journal d'une princesse faisait partie de mes chouchous (mais on en reparlera plus loin) et la voir adaptée me fait très plaisir, que ce soit avec ce film ou avec sa suite sortie en 2004.

Le film bénéficie tout d'abord d'un casting très chouette, surtout en ce qui concerne le duo de tête. Julie Andrews est une actrice lumineuse, et elle incarne à merveille Clarisse: elle est à la fois drôle, attachante, avec ce côté "grande dame" qui correspond au personnage. Anne Hathaway s'en sort très bien dans ce premier rôle, elle éclot comme l'héroïne qu'elle incarne. Ses mimiques sont particulièrement drôles, elle ne manque pas de vitalité. Les seconds rôles, plus discrets, sont également bien tenus, notamment celui de Joe.

Pour ce qui est de l'intrigue, elle est assez prévisible, surtout si on a vu beaucoup de teen movies des années 90-200, mais elle se suit sans qu'on s'ennuie ou trouve le temps long. Il y a des rebondissements, c'est bien mené, et bien la conclusion termine le film en beauté. On pourra reprocher au film un côté un peu "cliché": par exemple, on retrouve LA fameuse scène de métamorphose typique des scènes de l'époque qui consiste à coiffer l'héroïne et lui enlever ses lunettes, mais même si c'est cliché, c'est ce genre de scènes qui donne son charme au film.

Moi, quand je vois le prix exorbitant du beurre de cacahuètes en France.


The Princess Diaries est un film qui est également assez drôle, avec pas mal de scènes cocasses et une héroïne dont la maladresse crée souvent des moments d'humour. Genovia est bourré de clichés sur la monarchie qui font sourire, et au final on se retrouve avec un film qui fait du bien.

Et à vrai dire, c'est exactement ce que The Princess Diaries est: un film "feel-good", c'est à dire qui fait du bien, que l'on regarde avec des amis, en pyjama, pour se détendre ou simplement passer un bon moment. C'est ce que je recherchais avec ce film et on peut le dire: Mission accomplie!

La saga The Princess Diaries:
Meg Cabot, c'est qui?
Penchons nous cette fois sur la série de romans qui a inspiré le film: The Princess Diaries, traduite en français sous le nom de Journal d'une princesse. Il s'agit d'une série de romans pour ados par Meg Cabot. De son nom complet Meggin Cabot, elle est née en 1967 dans l'Indiana, où elle a également fait ses études. Elle quitte d'abord son état natal pour New York, où elle tente de se lancer dans l'illustration avant de se diriger vers l'écriture. Mariée depuis 1993 à un autre auteur, Benjamin Egnatz, elle connait le succès au début des années 2000 avec sa saga mettant en scène Mia à Genovia. Ses publics de prédilection sont les enfants, les adolescents et ceux qu'on appelle les young adults. Elle se montre prolifique et elle a publié plus d'une trentaine de livres. Je vous invite à faire un tour sur son site internet ici.
The Princess Diaries est donc sa saga la plus connue. Le premier tome sort en 2000 et très vite le succès est au rendez-vous. 15 tomes seront en tout publiés à raison d'un tome par an (le dernier date donc de 2015). 
En ce qui me concerne, je n'ai lu que les cinq ou six premiers romans avant d'arrêter, non pas par manque d'intérêt mais parce que je fais partie de ces individus un peu chiants qui ont besoin d'avoir touuuuuute une saga pour la lire. L'attente, je ne fais plus depuis Harry Potter. Mais je garde un très bon souvenir de cette saga jeunesse drôle et pétillante. Maintenant qu'elle est terminée, j'y jetterai sûrement un oeil!

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui, j'espère que cette chronique vous plait! N'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee.

mardi 30 mai 2017

The Ultimate Victorian Challenge #6: La Hurlevent de Jeanne Champion.



Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! Nous nous retrouvons une fois de plus en ce charmant mois de Mai pour avancer sur mon gros Challenge personnel du moment, le Ultimate Victorian Challenge, qui tourne autour de ma période historique préférée, l'ère victorienne. C'est cette fois non pas à la reine elle-même que j'ai décidé de m'intéresser mais à une auteure très connue de cette époque et que j'affectionne tout particulièrement: Emily Brontë, auteure des Hauts de Hurlevent. Je suis récemment tombée par hasard sur un livre de Jeanne Champion, nommé La Hurlevent, et j'ai décidé de vous en parler un peu. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Le Ultimate Victorian Challenge:
Si vous connaissez un peu le blog, vous savez probablement que j'ai une grande fascination pour l'ère victorienne, ma période historique de prédilection. Je suis passionnée par les auteurs, personnages et événements de cette époque. C'est donc pour cela que j'ai décidé de me lancer un Challenge de taille, celui de consacrer 63 chroniques (63 comme le nombre d'années de règne de Victoria) à cet univers que je trouve captivant. J'ai prévu de vous présenter des livres, films, séries et lieux en rapport avec Victoria et son règne. Si vous souhaitez voir mes précédents articles à ce sujet, je vous invite ) suivre le lien ci-dessous.



Jeanne Champion, qui est-ce?
Pour commencer cette chronique sur le bon pied, penchons-nous un peu sur Jeanne Champion, notre auteure du jour. Née en 1931, Jeanne Champion est de Lons-le-Saunier en France-Comté (Comtois, rends-toi!). Elle est connue pour deux activités: celle de peintre et celle d'auteure. Elle commence par se consacrer d'abord à la peinture avec environ 200 oeuvres réalisées (tableaux et gravures) et elle se lance dans l'écriture dans les années 1960. Sa bibliographie est imposante et montre un intérêt particulier pour les figures ayant réellement existé, comme Bette Davis ou Emily Brontë. Si son dernier livre remonte à 2011, La Hurlevent, biographie romancée qui nous intéresse aujourd'hui, date quant à elle de 1987. Elle est depuis 2001 officier des arts et des lettres.) 

La Hurlevent:
Résumé:
En se replongeant dans la lecture de Wuthering Heights, Jeanne Champion se passionne pour passionne pour Emily, l'une des célèbres soeurs Brontë. Elle décide alors d'entreprendre un pèlerinage littéraire et historique sur les traces de cette famille un peu à part pour tenter de comprendre mieux qui était Emily, la femme qui se cache derrière ce roman si bouleversant. Entre les dynamiques d'une fratrie torturée, l'ombre massive d'un père et l'envie d'écrire, c'est un portrait fascinant que nous propose de découvrir Jeanne Champion.

Sur les traces d'Emily Brontë:
Avec La Hurlevent, Jeanne Champion nous propose de découvrir l'une des auteures britanniques les plus connues de l'histoire de la littérature: Emily Brontë, soeur des célèbres Anne et Charlotte. Elle se cache derrière de nombreux poèmes mais aussi derrière le célèbre Wuthering Heights, traduit en français sous le titre des Hauts de Hurlevent
C'est donc à sa recherche que Jeanne Champion se rend dans ce roman, à Haworth plus précisement. Haworth est le presbytère où la petite famille, constituée d'Emily, de ses soeurs et de Branwell, vit avec le père (un religieux souvent dépeint comme sévère) et une tante venue "remplacer" la mère, morte alors que les enfants étaient encore jeunes, un déchirement. 
Jeanne Champion nous propose de parcourir les plaines sur les traces de la jeune Emily, puis la Belgique où elle s'est rendue un temps avec sa soeur Charlotte. Un portrait à la fois de l'auteure, mais aussi de la soeur et de la femme. 

Ce que j'ai pensé du livre:
Il y a quelques mois, la bibliothèque de mon village organisait un gros désherbage, et j'en avais donc profité pour m'offrir quelques livres qui me tentaient. Parmi mes trouvailles: La Hurlevent de Jeanne Champion. Si vous connaissez le blog, vous connaissez aussi mon amour pour les soeurs Brontë et surtout Emily, qui a ma préférence. Je me suis donc fait un petit plaisir avec ce livre, que j'ai trouvé intéressant dans son ensemble.



Je dois avouer avoir été assez perturbée au début de ma lecture car je me suis rendue compte qu'il ne s'agissait pas d'une biographie au sens classique du terme, mais d'une version romancée mêlant le point de de l'auteure et celui d'une Emily imaginée par Jeanne Champion. J'ai même hésité à poursuivre ma lecture avant de finalement la poursuivre. 

Une fois cette première surprise passée, j'ai pu apprécier le style de Jeanne Champion, que je découvre avec ce livre. J'aime beaucoup sa façon d'écrire, très élégante, un peu maniérée (mais pas trop), soignée. C'est particulièrement visible dans les passages mettant en scène Emily, on sent qu'elle a fait un effort pour distinguer sa plume de celle de l'héroïne qu'elle vous présente. 

Comme je connaissais plutôt bien la vie des soeurs Brontë pour avoir déjà eu l'occasion de les étudier en cours, j'avais peur de ne pas apprendre grand chose avec ce livre, même si je savais qu'il s'agissait d'une version romancée de la vie d'Emily. Néanmoins, Jeanne Champion a réussi à me surprendre en évitant une présentation trop scolaire de la vie d'Emily. Au lieu d'un simple déroulé chronologique qui peut vite être ennuyeux si mal maîtrisé, elle parvient, tout en gardant cette chronologie, à se focaliser sur des thèmes bien précis.

La famille est l'un des éléments majeurs de ce livre, et plus particulièrement les relations fraternelles. Elle s'intéresse beaucoup aux liens qui ont pu unir Emily et ses soeurs: Anne parait être sa petite protégée, tandis qu'elle présente une sorte de concurrence avec Charlotte. Branwell, lui, apparaît comme l'électron libre de la famille Brontë.

J'ai aussi trouvé judicieux de s'attarder sur la figure du père. On a souvent tendance à oublier le père des soeurs Brontë ou à simplement le réduire à la figure austère d'un religieux pas très aimable. Ici, il prend une dimension un peu plus étoffée, ce que je trouve intéressant. On le voit terriblement attristé par la mort de sa femme et un peu perdu face à ses enfants.

Néanmoins, malgré tous ces aspects fascinants, je me sens aussi très perplexe après ma lecture. J'avais toujours imaginé et cru les soeurs Brontë très proches les unes des autres, et la façon de Jeanne Champion de présenter Charlotte un peu un tyran me laisse une impression étrange. Je pense que je vais pousser plus loin mes recherches sur les soeurs Brontë afin de savoir s'il s'agit juste d'un choix pour le côté romanesque de l'oeuvre, ou si cela est fondé.

La Hurlevent a été au final une lecture que j'ai trouvée passionnante. Si vous vous attendez à une biographie, vous risquez d'être surpris, mais si vous avez envie de vous plonger dans l'univers des soeurs Brontë, ce roman peut vous séduire!

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette petite chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire, je vous réponds toujours avec plaisir. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee. 

vendredi 26 mai 2017

La Communauté du Sud #10: Une mort certaine, Charlaine Harris.



Bonjour à tous et à toutes !

Je suis AnGee du Livroscope, j’espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique ! La fin du mois approche et mes chroniques sont un peu en retard (on ne change pas une équipe qui gagne) mais as usual j’arriverai à être dans les temps ! On se retrouve aujourd’hui pour une petite excursion du côté de nos chers amis vampires de Shreveport. Vous l’aurez compris, nous partons rendre visite à Sookie, Eric, Bill et compagnie avec le dixième tome de la saga La Communauté du Sud de Charlaine Harris. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! :)
Charlaine Harris, c’est qui, c’est quoi ?
Vous le savez si vous connaissez un petit peu le blog, j’ai pour habitude de toujours commencer mes chroniques par une présentation de l’auteur du jour. Cependant, Charlaine Harris est loin d’être une inconnue sur le blog puisque j’ai déjà eu l’occasion de présenter non seulement les neuf premiers tomes de La Communauté du Sud mais également certains autres de ses romans. Je vais donc éviter de me répéter et vous inviter à la place à suivre le lien ci-dessous pour retrouver mes précédents articles à son sujet !


La Communauté du Sud, tome 10 : Une mort certaine.
Résumé :
Après ses mésaventures avec les faés, Sookie a bien du mal à se remettre non seulement de ses blessures physiques, mais aussi de ses peines intérieures. Heureusement, elle peut compter sur son vampire de petit ami, Eric, pour la soutenir. Mais entre l’arrivée de Claude, son cousin, celle d’Hunter, le fils de sa défunte cousine Hadley et des problèmes avec les loups garous, elle n’en a pas fini avec les galères...

La famille au cœur de ce dixième tome :
C’est donc la dixième fois que nous retrouvons Sookie Stackhouse, la jolie serveuse du Merlotte, pour une aventure pleine de créatures surnaturelles. J’ai déjà eu l’occasion, dans mes précédents articles de vous parler en long en large et en travers des vampires, loups garous, faés et autres métamorphes qui peuplent l’univers de Charlaine Harris. Mais aujourd’hui, c’est un autre sujet qui prédomine : la famille.
Les premiers tomes nous présentaient un cercle familial assez réduit, autour de Sookie : ses parents sont morts depuis son enfance, et sa grand-mère, dont elle était très proche, disparaît rapidement dans une mort des plus violentes dans le premier roman. Ne reste plus alors que Jason, le frère un peu stupide de Sookie. Et même avec ce dernier membre de sa famille proche, les relations sont loin d’être simples : il n’est pas rare que Sookie se dispute avec Jason, un personnage qui fait souvent preuve d’égoïsme et qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez.


Pourtant, les derniers tomes de la saga apportaient à notre héroïne une découverte des plus bouleversantes : sa famille est loin d’être aussi restreinte qu’elle le pensait, puisque tout un pan de son héritage (faé) lui était caché. Elle découvre alors d’autres membres de sa famille, et c’est très bien illustré dans ce tome.
Sookie partage en effet désormais sa maison avec Claude, un cousin faé, chaud comme la braise et danseur dans un night club. Elle ne l’avait jamais vraiment côtoyé jusqu’alors et apprend petit à petit à le connaître.

Elle fait également plus ample connaissance avec Hunter, le fils d’Hadley, sa cousine décédée quelques tomes plus tôt et qui était « l’humaine » de l’ancienne reine de Louisiane. Hunter est un petit garçon particulier car, comme Sookie, il possède la capacité de lire les pensées des gens. C’est une relation très intéressante qui s’installe entre eux puisque Sookie va devoir tenter de faire comprendre au petit garçon que son don peut être non seulement un don mais aussi une malédiction.
On retrouvera également les autres faés de la famille, mais c’est surtout Jason qui se montrera particulièrement présent dans ce roman, aidant sa sœur à régler des problèmes avec les loups garous de la meute d’Alcide. Un tome résolument porté sur la famille, donc !

Vampires et créateurs :
Une mort certaine se penche également à nouveau sur un thème déjà évoqué dans les tomes précédents : les vampires et leur créateur. Nous avions déjà aperçu Lorena, créatrice de Bill avec laquelle il entretenait une relation des plus... compliquées et dont le fantôme continue de planer au-dessus de l’ex amant de Sookie, mais c’est cette fois le créateur d’Eric qui fait son apparition.
Orcella, vampire très âgé (empire romain, apparemment) a donné « naissance » à Eric avant d’entretenir une relation complexe avec lui, entre pouvoir, domination et rapports sexuels. Il arrive à Shreveport accompagné d’un autre vampire qu’il a crée, Alexeï, dont l’identité véritable troublera profondément Sookie...

Ce que j’ai pensé du livre :
Un rapide petit tour sur mes anciennes chroniques autour de La Communauté du Sud vous le montrera : mes avis sur les aventures de Sookie varient souvent entre des coups de cœur et des déceptions. J’espérais passer avec Une mort certaine un aussi bon moment qu’avec Bel et bien mort, son prédécesseur, mais je dois bien avouer que malheureusement ce roman me laisse un arrière-goût plutôt... mitigé.

Histoire de vous montrer que tout n’est pas à jeter dans ce roman, commençons par quelques points positifs. Et pour commencer, nous avons les personnages. J’ai beaucoup aimé l’attitude de Sookie dans ce roman. Elle me paraît bien plus mature par rapport aux premiers tomes, et j’ai énormément apprécié les passages la mettant en scène avec Hunter. C’est très intéressant de la voir interagir avec une autre personne possédant des pouvoirs similaires aux siens, et de surcroit un enfant.

Je suis également emballée par le personnage de Jason qui fait lui aussi preuve d’une maturité assez nouvelle dans ce roman. Je dois l’avouer, j’adore le côté complétement débile de Jason, surtout dans la série, mais ça fait plaisir de le voir ainsi.

Toujours dans le positif, la relation entre Bill et Sookie amorce un virage qui me plait, celui d’un apaisement après des ruptures compliquées et des sentiments très forts. Quant à la relation Sookie/Eric, elle est assez absente de ce roman. J’espère qu’elle sera davantage exploitée dans le suivant !

Maintenant, attardons nous sur mes problèmes avec ce livre... Déjà : mais qu’est-ce qu’on se fait chier ! Excusez mon langage, mais je me suis profondément ennuyée pendant ma lecture de ce roman. J’ai tout simplement eu l’impression que Charlaine Harris nous proposait un simple « filler » et qu’elle ne savait pas vraiment quoi nous raconter.

C’est mon deuxième problème : ça va dans tous les sens et surtout ça ne va pas bien loin. On a environ 120000 débuts d’intrigue : Hunter, le créateur d’Eric, les loups garous, les manifestants... Tout ça pour un développement des plus expéditifs. J’ai particulièrement été déçue de la façon dont ce pauvre Alexeï est expédié... Il méritait une storyline plus approfondie.

En parlant d’Alexeï... Mais c’est quoi ce créateur pourri pour Eric ? Lorena était angoissante, flippante, et a sérieusement mis le bazar dans la vie de Sookie et Bill. Celui d’Eric, quant à lui, a le charisme d’un vieux chamallow ramolli au soleil. Crédibilité zéro. Godric, créateur d’Eric dans la série, avait beaucoup plus de classe...

En bref, j’ai été très déçue par ma lecture d’Une mort certaine, un roman qui manque beaucoup de souffle et qui donne vraiment l’impression de n’être qu’un filler. Je ne suis tout de même pas très loin de la fin de la saga et je sais que les bonnes surprises existent chez Charlaine Harris, alors je poursuivrai avec le prochain tome.

Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui, j’espère que cette chronique vous plait ! N’hésitez pas à me le faire savoir en commentaire, on se retrouve très vite pour un nouvel article et en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup ! :)

AnGee.


mercredi 24 mai 2017

Challenge Piece of Cake #7: Little Lord Fauntleroy de Frances Hodgson Burnett.




Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! On se retrouve aujourd'hui pour un nouveau numéro du Challenge Piece of Cake, lancé via Whoopsy Daisy et mettant à l'honneur la littérature jeunesse. Je poursuis aujourd'hui ma découverte de romans jeunesse classiques avec un livre qui me faisait envie depuis longtemps: Little Lord Fauntleroy de Frances Hodgson Burnett, dont j'avais déjà lu il y a quelques temps The Secret Garden. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Le Challenge Piece of Cake:
Pour commencer cette chronique, je tiens à vous présenter en premier lieu le Challenge Piece of Cake. Il s'agit d'un Challenge lancé via le super forum Whoopsy Daisy, consacré à la culture anglophone. Le but est simple: en 2017, pourquoi ne pas lire un peu de littérature jeunesse? Comme il s'agit d'un genre que je lis assez rarement, je me suis donc décidée à m'y remettre grâce à ce rendez-vous. J'ai pour objectif de vous présenter vingt livres (oui, oui, vingt: ça fait beaucoup!) cette année, en espérant y parvenir! Si vous avez envie de rejoindre Whoopsy Daisy, n'hésitez pas à suivre le lien ci-dessous!


Frances Hodgson Burnett, c'est qui?
Pour celles et ceux qui connaissent déjà un peu le blog, vous savez que j'aime démarrer mes chroniques par une petite présentation des auteurs dont je parle afin que vous puissiez en savoir un peu plus à leur sujet. Cependant, Frances Hodgson Burnett n'est pas une inconnue sur le Livroscope! En effet, il n'y a pas si longtemps, j'ai eu l'occasion de vous la présenter pour ce même Challenge: j'avais dévoré son roman The Secret Garden racontant l'histoire de la jeune Mary Lennox qui part vivre en Angleterre à la mort de ses parents et qui se passionne pour un jardin qu'elle tente de faire revivre avec son cousin Colin. Je vais donc éviter de me répéter et vous laisser suivre le lien ci-dessous pour redécouvrir mon article sur The Secret Garden!


Little Lord Fauntleroy:
Résumé:
Cedric est un petit garçon de sept ans qui vit avec sa mère aux Etats-Unis. Il est jovial, aimable et très généreux, si bien que tout le monde autour de lui l'adore. Un jour, on vient les chercher lui et sa mère pour les emmener en Angleterre. Cedric découvre qu'il est le petit fils du Comte de Dorincourt, un vieil homme acariâtre qui n'a jamais pardonné à son fils son mariage avec une roturière américaine. Séparé de sa mère pour des raisons qu'il ne comprend pas, Cedric va surprendre le vieillard par sa gentillesse et son doux caractère, tout en découvrant ce que c'est d'être le petit Lord Fauntleroy!

Un petit héros bien sympathique:
Le titre l'indique: Frances Hodgson Burnett nous propose de nous intéresser au personnage de Little Lord Fauntleroy ou, plus simplement, Cedric. 
Jeune garçon de sept ans, Cedric vit avec sa mère, qu'il surnomme Dearest (ce qui montre son attachement à cette figure maternelle), aux Etats-Unis. Il y a passé toute sa vie et possède un patriotisme assez touchant au début du roman. Il est particulièrement proche de certains personnages avec lesquels il passe beaucoup de temps. Tout le monde l'apprécie. 
La gentillesse et l'altruisme sont les mots qui caractérisent le mieux le jeune héros. Cedric est en effet très attaché au bien être de ceux qui l'entourent et tient à ce que les injustices soient réparées dès que possible. Autant dire qu'il va vite mettre à profit la fortune de son grand-père!


Ce que j'ai pensé du livre:
Depuis que j'ai démarré le Challenge Piece of Cake, je me suis fixée comme objectif de découvrir régulièrement des classiques de la littérature jeunesse. Car si j'aime beaucoup lire et présenter des classiques en général, je dois avouer avoir pas mal de lacunes dans le domaine des classiques jeunesse. Jusqu'à présent, mes découvertes ont été plutôt bonnes, que ce soit Anne of Green Gables ou The Secret Garden. J'étais donc très motivée à l'idée de découvrir Little Lord Fauntleroy, et je n'ai pas été déçue par ma lecture.

J'ai souvent des commentaires ou messages de la part de personnes qui souhaiteraient se mettre à la lecture de classiques et qui ne savent pas forcément par où commencer. Je pense que Little Lord Fauntleroy est typiquement le genre de livres que je pourrais conseiller. Il est rapide à lire, très divertissant et tranche avec l'image un peu sévère que l'on peut se faire des classiques. 

Tout d'abord, Little Lord Fauntleroy m'a séduit par l'écriture fluide de Frances Hodgson Burnett, une qualité que j'avais déjà relevée dans The Secret Garden. J'aime beaucoup sa façon d'écrire, notamment ses dialogues, qui nous font presque entendre réellement les personnages. C'est soigné tout en ne s'encombrant pas de phrases à rallonge ou de descriptions interminables qui peuvent parfois rebuter certains lecteurs. Les pages se tournent toutes seules et on termine le livre sans avoir vu le temps passer. 

Autre point positif: les personnages vraiment très attachants. J'ai tendance à être vite agacée par les personnages de romans jeunesse que je trouve parfois un peu niais ou stupides ou juste irritants. Cependant, Cedric transpire la bonté et la gentillesse et c'est équilibré par les adultes qui l'entourent. J'aime la relation qu'il construit avec son grand-père ainsi que l'affection visible qu'il a pour sa mère. Son étonnement face au monde qu'il découvre est souvent drôle! Bref, c'est un garçon auquel on s'attache.



En parlant de découvrir un monde nouveau, c'est un thème que l'on retrouvait déjà dans The Secret Garden et j'ai trouvé que c'était bien utilisé ici. Il n'est pas rare que l'on trouve dans la littérature américaine des contrastes ou oppositions entre le "nouveau monde" (les Etats-Unis) et le "vieux continent" (l'Europe) comme c'est par exemple le cas chez Henry James qui fait souvent voyager ses héros américains en Angleterre ou en France. Ici, c'est sous le regard d'un enfant qu'on découvre ces différences entre l'Angleterre et les Etats-Unis. Si c'est un sujet qui vous intéresse, le livre peut vous plaire!

La morale du livre m'évoque un peu le message de A Christmas Carol de Charles Dickens, à savoir qu'on peut changer à n'importe quel moment de la vie. J'ai trouvé intéressant de retrouver cela dans ce roman jeunesse: habituellement, c'est le jeune héros qui se retrouve changé par des leçons qu'il apprend au cours de l'intrigue. Ici, c'est plutôt Cedric qui sert de modèle à son grand-père, dont le comportement acariâtre va se trouver chamboulé.

Au final, j'ai beaucoup aimé Little Lord Fauntleroy. Cette lecture a été très agréable et je la recommande non seulement aux amateurs de classiques jeunesse mais aussi à celles et ceux qui aimeraient se lancer dans ce genre! En tout cas, deux romans de Frances Hodgson Burnett, deux bonnes découvertes pour moi!

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee.

La page Facebook.

dimanche 21 mai 2017

Edgar Allan Poe's Murder Mystery Dinner Party #5: Lady Susan & Other Works de Jane Austen.



Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! Aujourd'hui, c'est jeudi et (aucun rapport avec le jour de la semaine) il est temps de nous pencher sur le cinquième invité de la Murder Mystery Dinner Party organisée par Edgar Allan Poe. Après le russe Dostoïevsky, j'ai choisi de vous parler d'un personnage qu'on voit très peu dans la série mais que j'aime beaucoup: Jane Austen.  J'ai enfin eu l'occasion de me pencher sur un recueil que je souhaitais lire depuis longtemps: Lady Susan & Other Works. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Edgar Allan Poe's Murder Mystery Dinner Party, c'est quoi?
Histoire de commencer cette chronique dans les formes, je tiens à vous présenter en premier lieu le Challenge ainsi que la web-série dont il est inspiré. Edgar Allan Poe's Murder Mystery Dinner Party est une web-série en onze épisodes, publiés sur Youtube entre août et octobre 2016. Il s'agit d'une création du collectif Shipwrecked, fondé par Sean et Sinead Persaud, frère et soeur, qui ont déjà travaillé sur des projets comme The Tell-Tale Vlog, Kissing in the Rain ou encore I Ship It, dont j'ai parlé il y a quelques mois. Cette web-série raconte la désastreuse soirée organisée par Edgar Allan Poe pour ses copains auteurs (H.G Wells, Hemingway, ou encore Mary Shelley) qui se transforme en huis-clos meurtrier. J'ai tellement aimé cette série que j'ai décidé d'en faire un Challenge: chaque mois pendant un an, je vous présenterai un auteur présent dans la série ainsi qu'un de ses livres. Je vous invite aussi à jeter un oeil au premier épisode d’Edgar Allan Poe's Murder Mystery Dinner Party.



Jane Austen, c'est qui?
Vous le savez si vous connaissez un peu mes chroniques, j'ai pour habitude de les démarrer avec une petite présentation de l'auteur du jour. Cependant, Jane Austen est un cas un peu particulier car il s'agit d'une habituée parmi les habitués. J'ai souvent eu l'occasion de parler de ses romans ou d'oeuvres qui s'en inspirent et donc de vous parler d'elle. Je vais éviter alors éviter de me répéter et vous laisser retrouver les articles précédemment écrits à son sujet en lien ci-dessous!


Lady Susan & Other Works:
Présentation du recueil:
Publié chez Wordsworth Classics, une collection de classiques à petits prix, Lady Susan & Other Works compile des oeuvres peu connues du public et rédigées par Jane Austen. La célèbre auteure de Pride & Prejudice, Persuasion ou encore Emma a toujours aimé écrire mais n'a pas forcément achevé ou publié tout ce qu'elle a rédigé. Dans ce recueil, on retrouve par exemple des débuts de romans, des ébauches de textes, mais aussi de courts romans épistolaires comme Love & Freindship (oui, comme ça) et Lady Susan. Son roman The Watsons, qu'elle n'a jamais achevé, termine le recueil. Et, petite pépite, on retrouve aussi une histoire des rois d'Angleterre avec des portraits à la sauce Austen!

Focus sur quelques oeuvres importantes:
Comme le recueil comprend énormément de textes différents et qu'il me sera donc difficile de tous vous les présenter, j'ai décidé de me focaliser sur quatre d'entre eux: l'histoire des rois d'Angleterre; The Watsons; Love & Friendship et Lady Susan.
Lady Susan et Love & Freindship partagent des caractéristiques communes, dont le plus visible est leur caractère de roman épistolaire. Ce genre, aujourd'hui un peu démodé, était assez populaire à l'époque de Jane Austen. Il n'est donc pas surprenant que la romancière teste ce genre bien particulier. On découvre donc les lettres écrites par différentes personnages, avec toujours le mariage comme thématique centrale. Love & Freindship se veut cependant parodique de textes de l'époque. Petite anecdote: le film Love & Friendship sorti il y a quelques mois n'est pas une adaptation du texte éponyme de Jane Austen mais bien de Lady Susan!
The Watsons, quant à lui, est un roman que Jane Austen aurait commencé d'écrire aux débuts des années 1800. Un projet qui comportait des thématiques chères à l'auteure, comme la famille, la différence des statuts ou encore le mariage (des ressemblances sont à noter entre ce livre et, plus tard, Pride & Prejudice). Néanmoins, elle n'ira pas jusqu'au bout du roman, probablement à cause de la mort de son père. 
Enfin, je voulais mentionner cette fameuse présentation de quelques unes des rois d'Angleterre, assez méconnue mais que j'ai énormément aimée. Avec des illustrations de Cassandra, sa soeur dont elle était extrêmement proche, Jane Austen nous propose des portraits de célèbres monarques anglais. Ce ne sont pas les présentations les plus historiquement correctes mais elles sont cependant pimentées par la plume toujours fine et drôle de l'auteure. Un côté qu'on ne lui connait pas forcément, mais qui plaira à ses lecteurs!

Des thèmes récurrents chez Jane Austen:
Dans mes précédents articles sur Jane Austen et son oeuvre, j'ai souvent mentionné le fait que l'on retrouvait des thèmes récurrents dans ses romans. En plus de ses personnages mémorables et de sa plume très particulière, l'utilisation de ces thèmes constitue l'une des raisons de son succès encore vivace. Et ce recueil montre une fois de plus que même dans ses oeuvres de jeunesse ou dans ses écrits non aboutis, des sujets restent majeurs.
Je me dois par exemple de mentionner l'importance des personnages féminins: la plupart (si ce n'est tout) des textes présentés ici a pour personnage principal une femme. Ils portent d'ailleurs souvent le nom de ces héroïnes, insistant ainsi sur le caractère important de leur présence dans le roman. 
La famille apparaît aussi comme un thème important, et plus particulièrement les fratries. On retrouve des soeurs en concurrence pour se marier dans plusieurs histoires, ce qui n'est pas sans rappeler l'intrigue de Pride & Prejudice, dans lequel le mariage joue un rôle capital pour les soeurs Bennet. C'est dans The Watsons qu'on retrouve le plus, je trouve cette importance du cercle familial.
On peut également citer le mariage, évidemment, comme thème récurrent, que ce soit dans ses romans ou même dans sa petite histoire des rois anglais: elle y fait en effet souvent référence aux épouses des différents rois qu'elle présente. 
Pour conclure sur ces thématiques, je tenais à mentionner la question du statut social. C'est un thème que l'on retrouve dans les romans de Jane Austen, par exemple dans Persuasion où la différence de statut gêne un mariage. Mariage et richesse sont d'ailleurs souvent liés, puisque les jeunes filles prennent en compte tout autant leurs sentiments pour leur parti que leur position sociale et financière...

Ce que j'ai pensé du livre:
Depuis le temps que je vous parle de Jane Austen, vous l'avez compris: c'est une auteure que j'affectionne particulièrement et dont les livres sont souvent pour moi des coups de coeur. Même si j'ai lu la majeure partie de ses romans, il reste cependant quelques ouvrages que je n'ai pas encore eu l'occasion de découvrir. C'est le cas par exemple de Lady Susan et lorsque je suis tombée sur ce recueil, je me suis dit que c'était l'occasion parfaite pour enfin le lire. Avec, au passage, la possibilité de me plonger dans d'autres écrits de l'auteure.


Ce recueil a été pour moi une belle découverte, et ce pour plusieurs raisons. Tout d'abord, comme beaucoup de fans de Jane Austen, je ne me lasse pas de sa plume, au point de relire fréquemment ses romans avec la même sensation de plaisir que la première fois. Alors pouvoir découvrir des textes que je ne connaissais pas encore, c'est formidable.

On se rend compte avec ce recueil que Jane Austen avait une imagination débordante. Si son oeuvre finale est assez courte, on se rend compte qu'elle a travaillé en réalité sur de nombreux projets très variés. C'est même dommage qu'elle ne soit pas allée au bout de certains textes que l'on découvre ici, car on aurait certainement passé un excellent moment!

Ce recueil est également l'occasion de réaliser avec plus de force encore à quel point certaines thématiques lui sont véritablement chères. J'ai mentionné plus haut de nombreux points, comme le mariage, les héroïnes et compagnie, et j'ai aimé retrouver tout cela dans ce recueil.

Mais c'est aussi la variété des textes que j'ai trouvée surprenante. Je connaissais son travail épistolaire pour avoir déjà eu l'occasion de lire Love & Freindship mais je l'ai redécouvert avec Lady Susan. Vous l'aurez également compris en lisant l'article, j'ai particulièrement aimé son histoire des rois anglais que j'ai trouvé très divertissante. J'ai été séduite par son humour et son piquant. 

Cependant, je ne conseillerai pas ce livre à tout le monde. En effet, je pense que si vous n'avez jamais eu l'occasion de lire du Jane Austen, vous risquez de ne pas apprécier ce recueil autant que quelqu'un qui est déjà fan de l'auteure. En revanche, si vous aimez Jane Austen et que vous en voulez encore, n'hésitez pas!

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee.