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vendredi 31 mars 2017

PotterOscope #5: Pottermore.



Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique. Nous nous retrouvons aujourd'hui pour conclure ensemble ce mois de Mars, placé sous le signe du changement pour moi puisque j'ai trouvé un CDI: paradoxalement, j'arrive mieux à m'organiser lorsque je travaille que lorsque je ne travaille pas, du coup plus de retard à prévoir sur le blog pour les mois à venir! Pour terminer Mars avec le sourire, quoi de mieux qu'un article autour de notre sorcier préféré: Harry Potter! J'ai un peu hésité avant de vous parler de notre sujet du jour, le site Pottermore, car je pense que vous êtes déjà nombreux à le connaître, mais d'un autre côté ça me tentait aussi d'en dire quelques mots! En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Le PotterOscope:
Si vous tombez sur le blog pour la première fois ou que vous découvrez le PotterOscope, laissez-moi vous donner quelques informations sur ce rendez-vous, que j’ai mis en place il y a quelque temps sur le blog. Grande passionnée d’Harry Potter, j’ai décidé de consacrer un peu de place chaque mois à cette saga qui a bercé mon enfance. Le principe est simple : à chaque numéro du PotterOscope, je vous propose de découvrir une œuvre (livre, film, série) ou un événement (une exposition, par exemple) en rapport avec le monde magique de J.K Rowling. Et pour rendre cette chronique encore un peu plus sympa, j’y ajoute aussi une présentation d’un Potterhead (pas ce mois-ci, car j'ai été trop en retard pour chercher quelqu'un à interviewer!). Si vous souhaitez être interviewé et participer à un prochain PotterOscope, n’hésitez pas à me contacter soit par commentaire, soit par mail à livroscope@gmail.com. Je vous laisse ci-dessous un lien vers les précédentes éditions ! :)

PotterOscope.

Pottermore, c'est quoi?
Aujourd'hui, c'est quelque chose d'un peu particulier que j'ai choisi de vous présenter. En effet, il ne s'agira ni d'un livre ni d'un film, comme j'avais pris l'habitude de le faire jusqu'à présenter, mais d'un site internet, que les fans d'Harry Potter connaissent probablement déjà, ne serait-ce que de nom. Ce site, c'est Pottermore, lancé en 2011.
Pottermore est un projet lancé pendant la seconde moitié des années 2000 autour de la saga de J.K Rowling. Le projet est à la fois très simple et très compliqué: très simple, car il s'agit tout simplement d'une plateforme destinée à rassembler la communauté de fans d'Harry Potter, et compliqué car le but était aussi de la rendre aussi interactive que possible, afin de créer une véritable immersion dans l'univers de la saga.
Une première version de Pottermore vit le jour en 2011 et elle est assez différente de celle que nous connaissons aujourd'hui (mais j'y reviendrai plus loin). A l'époque, Pottermore proposait aux fans d'Harry Potter de s'inscrire sur le site et de faire l'expérience d'un univers aussi interactif que possible en réutilisant le fonctionnement de Poudlard et de ses maisons sur un site internet. Chaque inscrit se retrouvait ainsi affilié à une maison, et le but était d’engranger (en évitant d'en perdre) un maximum de points pour faire gagner sa maison. Il était possible de gagner des points grâce à une lecture interactive des différents tomes de la saga (en cliquant sur les illustrations, on découvrait aussi des anecdotes ou des textes inédits de J.K Rowling), ou en participant à des mini-jeux, comme la conception de potions ou des duels avec d'autres inscrits.
Cette version de Pottermore a disparu en 2015 au profit d'une autre version, sur laquelle nous allons nous pencher à présent plus en détails.

Pottermore 2.0:
Penchons nous à présent sur la seconde version de Pottermore, lancée à la fin de l'année 2015. Il s'agit de la version actuelle, que vous pouvez découvrir si vous jetez aujourd'hui un oeil sur le site. 
Le principe reste fondamentalement le même, à savoir celui de rassembler les fans d'Harry Potter, mais le côté ludique est bien moins présent. Pottermore est aujourd'hui davantage une sorte d'encyclopédie en ligne rassemblant toutes les ressources disponibles autour du célèbre sorcier et de l'univers étendu d'Harry Potter (The Cursed Child, Fantastic Beasts). J.K Rowling y poste régulièrement des articles ou anecdotes autour de l'univers de son héros. Des news concernant aussi la sortie de nouveaux livres ou merchandising sortent assez souvent, et le site s'est également pourvu d'un site internet sur lequel acheter pas mal de goodies. 
Le côté interactif reste tout de même un peu présent, avec la possibilité de faire le test des maisons de Poudlard et Ilvermorny, l'école d'Amérique du Nord, ainsi que le test pour déterminer son patronus. Une fois qu'on appartient à une maison, on peut également accéder à du contenu sur celle-ci, avec aussi des fonds d'écran, par exemple.
Avec la sortie d'autres films prévus dans les années à venir, Pottermore risque d'étendre encore son contenu et ses fonctionnalités! 

Ce que je pense de Pottermore:
Il est assez difficile pour moi de poster un avis sur un site internet, tout simplement parce que j'ai davantage l'habitude de chroniquer des livres ou des films. Je suis loin d'être une experte en site internet, mais voici un peu ce que je pense de celui-ci.

Pottermore est selon moi LA référence pour les fans d'Harry Potter qui veulent prolonger le plaisir de passer du temps avec leur univers préféré au-delà des films et des livres. Le site internet est extrêmement complet et possède une multitude de textes variés et passionnants sur la rédaction de la saga, des personnages secondaires, des lieux, des événements... Vous vous posez une question sur Harry Potter? La réponse se trouve (presque forcément) sur Pottermore.

J'aime aussi beaucoup le site, qui est très sobre et épuré. Je suis à Serdaigle, et j'aime l'alliance de blanc et de bleu utilisés pour notre maison. Le site est assez instinctif, c'est plutôt facile de s'y retrouver et de naviguer entre les différents onglets. 

Les différents tests sont vraiment sympathiques et valent le coup d'être faits si vous êtes tentés. Pour cela, il suffit de s'inscrire (ça prend quelques minutes). Personnellement, je trouve celui du Patronus vraiment joli! Comme mentionné plus haut, je suis Serdaigle, et vous? :)



Par contre, je dois tout de même avouer que je préférais nettement la version précédente de Pottermore. Il est vrai qu'il y avait pas mal de défauts, comme le fait que le contenu soit beaucoup moins souvent mis à jour (et la mise en ligne des différents tomes de la saga prenait un temps fou), mais je le trouvais beaucoup plus interactif. J'aimais l'idée de gagner des points, de vraiment appartenir à une maison. Les mini jeux étaient chouettes, et du coup j'y allais quasiment tous les jours pour tenter de rapporter quelques points à ma maison. Aujourd'hui, j'y vais beaucoup moins (une ou deux fois par mois, et encore). Mais cela n'enlève en rien la qualité du contenu de la version actuelle!

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui, j'espère que cette petite chronique vous plait! N'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup :)

AnGee.

jeudi 30 mars 2017

Le Livroscope en Vadrouille: Lindsey Stirling, Brave Enough Tour à Lyon.


Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! Nous voilà à l'avant-dernière chronique du mois, et pour cette avant-dernière étape du mois de Mars j'ai choisi de vous présenter une petite Vadrouille un peu particulière. En effet, pour la première fois depuis la création du blog, j'ai décidé de vous parler d'un concert où je me suis rendue récemment, celui de Lindsey Stirling à la Halle Tony Garnier. En espérant que cette Vadrouille un peu spéciale vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Les Vadrouilles du Livroscope:
Depuis la création du blog en 2012, j'ai toujours eu à coeur de vous parler de lecture mais aussi d'une autre de mes grandes passions: les vadrouilles. J'ai toujours aimé voyager, visiter des musées ou expositions, découvrir des villes, et c'est donc pour cela que j'ai décidé de créer les articles vadrouilles, pour partager avec vous quelques-unes de mes découvertes. Je ne le fais pas aussi régulièrement que je le voudrais, mais si vous avez envie de (re)lire mes précédentes chroniques Vadrouille, je vous invite à suivre le lien ci-dessous!


Lindsey Stirling, petite présentation:
C'est donc la violoniste Lindsey Stirling que je suis allée voir en concert (avec mon amoureux) le 24 mars 2017, à la Halle Tony Garnier. Comme certains d'entre vous ne la connaissent peut-être pas, une présentation s'impose!
Née en 1986 à Orange County, Californie, dans une famille modeste, Lindsey Stirling commence à prendre des cours de violon pendant l'enfance. Elle continue de jouer pendant plusieurs années et rejoint un premier groupe lors de ses années lycée. Malgré l'image très classique à laquelle on associe le violon, Lindsey préfère expérimenter avec d'autres genres comme le rock, la pop, l'électro ou le dubstep. En 2010, elle participe à la célèbre émission américaine America's Got Talent, une expérience dont elle garde un souvenir plutôt mitigé. C'est YouTube et plus généralement internet qui lui permettra de gagner une grande popularité grâce à ses vidéos de reprises de chansons, de musiques de films, jeux, puis ses compositions originales. Lindsey a d'ailleurs dépassé la barre des 9 millions d'abonnés sur sa chaîne principale et tourne autour de 500 000 abonnés sur sa seconde chaîne, Lindsey Time où elle partage les coulisses de ses tournées ou de ses clips. En 2012, elle sort un premier EP, intitulé sobrement Lindsey Stirling, suivi de Shatter Me en 2014 et de Brave Enough en 2016. Elle a également récemment sorti un livre, intitulé The Only Pirate at the Party. Elle est actuellement en tournée pour son dernier album et effectue plusieurs dates en France.
Je vous laisse ci-dessous quelques liens utiles si vous souhaitez découvrir davantage Lindsey Stirling.




C'est quoi, la Halle Tony Garnier?
Le concert avait lieu dans la Halle Tony Garnier, où je n'avais pas encore eu l'occasion de me rendre. Tony Garnier, c'est le nom de l'architecte qui construisit cette halle anciennement entourée d'abattoirs, en 1914. Né en 1869 et mort en 1948, Tony Garnier est un architecte réputé pour avoir travaillé sur de nombreux projets d'urbanisme à Lyon. Elle est située au coeur du 7ème arrondissement de Lyon et elle accueille depuis 1988 de nombreux événements, principalement des concerts. Il s'agit de l'une des salles les plus grandes de France, avec une capacité de près de 17 000 personnes (à savoir aussi que la salle est apparemment modulable pour changer le nombre de spectateurs). Elle accueille des artistes venus du monde entier, avec par exemple dans les mois à venir Bruno Mars, Ariana Grande ou encore Metallica.

Compte-rendu du concert:
C'est aux alentours de 19h15 que mon amoureux et moi sommes arrivés à la Halle Tony Garnier. Nous avions pris la décision de ne pas arriver trop tôt, le concert devant commencer à 20h, afin d'éviter une attente trop longue dans la queue, mais nous nous sommes vite aperçus que notre tactique n'était pas la bonne. En effet, il nous a fallu plus d'une heure pour arriver dans la salle, entre le monde et les fouilles nécessaires avant d'entrer. Mais heureusement, nous n'étions pas trop mal placés (environ une dizaine de mètres de la scène) et nous avons pu assister à un bon morceau de la première partie, un DJ electro. 
C'est vers 21h alors que la salle était bien remplie que Lindsey Stirling est arrivée. Le concert a duré environ 1h30, et était visuellement très bien mené: elle était accompagnée de plusieurs danseuses et elles changeaient régulièrement de tenues en fonction des chansons interprétées. Lindsey courait dans tous les sens, sautait de gauche à droite, et plusieurs écrans disposés stratégiquement sur scène permettaient de diffuser aussi bien des extraits de ses clips que des montages vidéos et même un petit sketch, afin de lui laisser le temps de se changer. La setlist alternait entre des moments très rock ou électro et des instants plus posés et plus propices à l'émotion. A l'exception d'un medley avec des musiques de jeux et de films (notamment Zelda, Pirates des Caraïbes et Harry Potter), Lindsey a surtout joué des morceaux originaux tirés de ses albums et plus particulièrement de Brave Enough: Hold my heart, par exemple. Elle a souvent pris le temps de s'arrêter pour parler un peu au public de sa carrière ou de la composition de son dernier album, partageant avec nous son ressenti sur la mort de Gavi, un musicien qui l'accompagnait depuis longtemps (elle lui dédie la chanson Gavi's Song, un morceau sur lequel ils ont travaillé ensemble) ou sur celle de son père.
Le concert s'est terminé par un petit rappel avec notamment Roundtable Rivals, mon morceau préféré de Lindsey, et les acclamations du public. 
Pour finir, nous avons fait un rapide petit tour au merchandising, où il était possible d'acheter des t-shirts, des bonnets ou encore des tote bags. En ce qui me concerne, j'ai préféré acheter un poster de la tournée, à 10 euros, pour l'encadrer et garder un souvenir!

Mes impressions:
Cela faisait très longtemps que je n'avais pas eu l'occasion de me rendre à un concert, aussi j'étais très impatiente de pouvoir voir Lindsey Stirling, que je suis depuis plusieurs années et que j'aime énormément. C'était aussi l'occasion pour moi de découvrir la Halle Tony Garnier avant d'autres concerts prévus là-bas. Et je suis ravie car à part un ou deux petits bémols, j'ai vraiment adoré ce concert!

Dans le positif, il y a tout d'abord la performance de Lindsey en live. J'appréhendais un peu de voir (ou plutôt d'entendre) comment les morceaux allaient rendre sur scène, moi qui ail'habitude de la regarder sur YouTube et je n'ai pas été déçue. Sa performance ainsi que celles des musiciens qui l'accompagnaient étaient très réussies, c'est endiablé, rythmé, bref, c'est génial!

Le concert était aussi visuellement très chouette. J'ai aimé les chorégraphies, le fait qu'elle change régulièrement de tenues... L'utilisation d'écrans géants était une bonne idée, même s'il aurait pu être judicieux de projeter des images du concert dessus, pour les gens qui, comme moi, ne sont pas très grands (mais j'en reparlerai plus loin). C'est un vrai spectacle qu'on va voir, et ceux qui s'imaginent que le violon, c'est chiant, risquent d'être surpris!

J'ai vraiment apprécié la setlist, bien composée, qui oscillait entre les morceaux plus dynamiques et d'autres plus posés. J'étais heureuse d'entendre toutes ces chansons que j'apprécie tant! Le medley aussi était très sympa. D'ailleurs, j'aurais bien aimé que la setlist soit un peu plus longue, avec une ou deux reprises (par exemple celle de Beauty & the Beast qu'elle a sortie récemment: ça aurait été parfait pour un concert en France). 

Passons à mes petits bémols, qui sont bien évidemment personnels et ne sont en aucun cas dirigés envers la qualité du show, vraiment super. Tout d'abord, j'aurais bien aimé que le concert soit un peu plus long. Un peu moins d'1h30, ça m'a paru un peu rapide. C'est peut-être parce que j'ai l'habitude des concerts de groupes de rock qui durent entre deux et trois heures à chaque fois. C'est peut-être aussi parce que Lindsey a sorti seulement deux albums et un EP. Mais j'aurais aimé que ça dure plus longtemps, parce que c'était super!

Mon autre bémol concerne cette fois le public. Je ne sais pas si on a juste pas eu de chance et qu'on s'est retrouvé au milieu d'un groupe un peu moins cool, mais nous avons été assez déçus par l'ambiance. Les gens ne bougeaient pas, ne dansaient pas et n’applaudissaient pas beaucoup, ce qui contrastait avec l'énergie donnée sur scène. J'étais même un peu mal à l'aise parce que certains spectateurs ont commencé à se chamailler car certains gênaient la vue des autres en filmant presque tout le concert (et c'est vrai que du haut de mon mètre 65, j'ai pas vu grand chose). C'était un peu dommage!

Mais malgré cette ambiance un peu froide de notre côté, nous avons passé un bon moment. Je suis vraiment heureuse d'avoir pu voir Lindsey Stirling, que je vais continuer à suivre de près!

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui, j'espère que cet article un peu particulier vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee.

mercredi 29 mars 2017

DisneyOscope #14: Beauty & the Beast, dessin animé et version live!



Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! Nous nous retrouvons aujourd'hui pour une étape supplémentaire de notre rendez-vous mensuel consacré à Disney, le DisneyOscope. Le mois dernier, je m'étais penchée sur l'univers des 101 Dalmatiens et c'est avec beaucoup d'excitation que j'attendais pour Mars la sortie du film live Beauty & the Beast afin de vous concocter un numéro spécial avec non pas un mais bien deux films. En effet, j'ai choisi de vous parler à la fois de cette sortie récente mais aussi du dessin animé sorti en 1991. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Le DisneyOscope:
Pour celles et ceux qui découvriraient le blog pour la première fois ou qui ne connaissent pas le DisneyOscope, commençons par une petite présentation de ce rendez-vous. Je suis une fana de Disney depuis que je suis toute petite, et comme j’aime me lancer dans des défis impossibles, j’ai décidé de vous présenter chaque mois un film Disney. Et pour ne pas perdre de vue le côté littéraire de ce blog, j’ajoute à chaque présentation de film une petite chronique d’un livre qui a un lien plus ou moins proche avec l’oeuvre Disney. Il peut s’agir de l’oeuvre qui a servi de support d’adaptation, ou d’un livre qui partage des thèmes similaires. Cependant, ce mois-ci j'ai fait l'impasse sur le livre car j'ai bien assez de choses à vous présenter avec deux films! Si vous avez envie de (re)lire mes précédentes chroniques Disney, je vous invite à suivre le lien ci-dessous!


Beauty & the Beast, version animée:
Quelques informations sur le film:
Sorti en 1991, Beauty & the Beast est le 39ème film d'animation réalisé par les studios Disney. Comme beaucoup d'autres films de la compagnie, il se base sur un conte, écrit par Jeanne-Marie Leprince de Beaumont, une française née au début du 18ème siècle à Rouan et connue pour ses nombreux contes. Le film s'inspire également de celui réalisé par Jean Cocteau en 1946, dans lequel on retrouve le charismatique Jean Marais dans le rôle de la Bête. Cette version animée fut supervisée par Gary Trousdale (qui a travaillé sur plusieurs longs métrages d'animation, chez Disney ou ailleurs, comme Le roi lion ou Kung Fu Panda) et Kirk Wise (Atlantis), et elle est notamment célèbre pour les musiques d'Alan Menken, compositeur phare de Disney. Tout le monde connait la chanson titre ou celle chantée par Lumière, Be Our Guest/C'est la fête.
Au casting vocal, on retrouve par exemple pour Belle Paige O'Hara dans la version originale et Benedicte Lecroart pour la version française, tandis que Robby Benson et Emmanuel Jacomy ont prêté leur voix pour celle de la Bête.
Le film fut un énorme succès commercial, une aubaine pour Disney qui connaissait des difficultés à l'époque, et ce malgré un développement assez compliqué pour le film (l'animation fut réalisée en deux ans au lieu des quatre années habituelles). Pour un budget de 25 millions de dollars, le film en rapporta plus de 425 millions. Ce succès fut également critique car Beauty & the Beast reçut de nombreuses nominations, notamment aux Oscars. Je vous laisse ci-dessous un petit aperçu du film!



De quoi ça parle:
Dans un petit village français, Belle vit avec son père Maurice, inventeur que tous les habitants regardent d'un air un peu moqueur. Belle aussi est différente des autres jeunes filles de son âge: au lieu de se pâmer d'amour pour Gaston, le gros costaud, elle rêve d'aventures et se plonge dans la lecture dès qu'elle le peut. Sa vie est chamboulée lorsque son père se retrouve prisonnier de la Bête, un prince victime d'un terrible maléfice lui ayant donné l'apparence d'un monstre, qui vit reclus dans un château entouré de serviteurs transformés en objets. Belle, décidée à sauver son père, choisit de prendre sa place et de vivre avec la Bête...

Ce que j'ai pensé du film:.
Si vous me suivez sur les réseaux sociaux (Facebook et Instagram), vous aurez sûrement remarqué que je poste assez souvent des choses en rapport avec la Belle et la Bête. Et si vous êtes observateur, vous aurez également noté que depuis plusieurs mois, c'est la bibliothèque de la Bête qui vous accueille au sommet du blog. Vous ne serez donc pas vraiment surpris alors si je vous dit que ce film est l'un de mes Disney préférés, si ce n'est mon Disney préféré! Pourquoi? Et bien voici quelques raisons.

Tout d'abord, j'aime énormément le personnage de Belle. Elle est sans aucun doute ma princesse Disney préférée et ce depuis des années. J'aime énormément son côté littéraire (ce qui ne vous surprendra pas, je pense) et je m'identifie beaucoup à elle. Moi aussi, j'ai grandi dans un petit village un peu perdu en rêvant d'ailleurs, un peu à l'écart, me réfugiant dans les livres. J'aime son caractère et sa grande empathie.

Les autres personnages de ce dessin animé sont tout aussi réussis, en particulier le duo Cogsworth/Lumière, dynamique et bourré d'humour. Mon chouchou (du village), c'est Gaston. J'ai du mal à le considérer comme un méchant tellement je trouve drôle et attachant. J'adore ce personnage et le rencontrer à Disneyland avait été pour moi une super expérience!

L'univers visuel de la Belle et la Bête est également l'un de mes éléments préférés. Je trouve le film très beau, avec une jolie animation et de belles couleurs. Il y a des scènes mémorables et magnifiques, notamment dans les numéros chantés de Lumière et la scène de bal. J'ai toujours la larme à l'oeil en entendant "Tale as old as time". 

La musique, parlons-en! Alan Menken est vraiment doué pour composer des musiques qui subliment l'intrigue et les personnages. Il jongle avec l'humour, la sensibilité, fait frissonner... Chacune des chansons de ce dessin animé a son identité propre et j'aime beaucoup cela. Je les connais par coeur!

Enfin, parlons de l'intrigue. Il est vrai qu'aujourd'hui j'ai du mal à la regarder et à être surprise car j'ai vu le film des dizaines et des dizaines de fois, mais on ne s'ennuie pas, elle est maîtrisée, bien racontée, avec pas mal de rebondissements et un climax très intense! 

En bref, Beauty & the Beast version animée est un film que j'aime énormément et dont je ne me lasse pas. C'est vraiment un de mes Disney préférés et si vous ne l'avez pas encore vu, je ne peux que vous le recommander!

Beauty & the Beast, le film live:
Quelques informations sur le film:
Passons à présent à la version live de Beauty & the Beast, sorti il y a quelques jours seulement en France. Beauty & the Beast live suit la logique des studios Disney qui ont entrepris de proposer depuis plusieurs années des versions live de leurs classiques (Cendrillon, Le livre de la jungle...). Le film a été réalisé par Bill Condon, qui a travaillé sur des projets très variés, comme les deux derniers films Twilight ou encore le film Mr. Holmes.
Le projet d'adapter Beauty & the Beast en film live remonte à 2014, avec un tournage réalisé entre Mai et Août 2015. Un tournage qui date un peu, mais le film a nécessité un gros travail d'effets spéciaux pour animer la Bête ainsi que les nombreux objets qui l'entourent.
Le casting du film est cinq étoiles. On retrouve Emma Watson, ancienne Hermione Granger, dans le rôle de Belle. Elle est accompagnée par Dan Stevens, que certains reconnaîtront pour Downton Abbey, en tant que Bête, et Luke Evans (The Hobbit) dans celui de Gaston. Josh Gad campe son acolyte LeFou, et on retrouve également Emma Thompson, Ewan McGregor (Obi-Waaaaaaan) et Ian McKellen.
La musique fut une fois de plus composée par Alan Menken, et de célèbres chanteurs comme John Legend, Ariana Grande et Céline Dion, sont venus poser leurs voix sur des morceaux.
Alors que le film n'est sorti qu'il y a quelques semaines, son succès commercial est déjà énorme. Le budget de 160 millions de dollars (qui ne prend pas en compte l'impressionnant budget marketing) a été vite rentabilisé. A ce jour, le film a rapporté plus de 700 millions de dollars.
Je vous laisse ci-dessous la bande-annonce du film pour que vous puissiez voir ce que ça donne!


Petite comparaison avec l'oeuvre de 1991:
Etant donné qu'il s'agit d'une adaptation live de leur classique de 1991, je trouvais judicieux de se pencher un peu sur les différences et ressemblances entre cette version 2017 de Beauty & the Beast et le film original. Je précise cependant tout de suite que même si je vais tout faire pour les éviter, cette partie risque de comprendre des spoilers pour celles et ceux qui n'auraient pas encore vu le film.
Dans l'ensemble, cette version live est très proche du dessin animé d'origine, tout d'abord dans l'intrigue, qui est grosso modo la même. Pas de grandes libertés ont été prises à ce niveau-là, si ce n'est que certains éléments ont été étoffés. Par exemple, une backstory un peu plus poussée a été proposée pour les personnages principaux. On en apprend ainsi un peu plus sur l'enfance de la Bête et les raisons qui ont fait de lui un être méchant qui refusa la demande de la vieille dame au début du film; la question de qui est la mère de Belle est également abordée, et Gaston se voit désormais auréolé d'un passé militaire qui ajoute un peu plus de prestige à son statut déjà bien solide de chouchou du village.
Au niveau du visuel, on retrouve les mêmes couleurs, les mêmes tenues, légèrement modifiées pour les adapter à un film live. Le côté français, déjà présent dans le dessin animé, est ici encore plus prononcé, avec un détour rapide à Paris.
Les chansons principales sont les mêmes, quelques nouveaux morceaux ont été ajoutés ici et là. Il s'agit apparemment de chansons inspirées par la version Broadway de Beauty & the Beast.
Il y a bien évidemment d'autres éléments à noter mais voici déjà quelques points sur lesquels je voulais revenir!

Mon avis:
Mon dieu, que j'ai attendu ce film! Je crois que c'est la première fois de ma vie que je suis d'aussi près le développement d'un film. Entre le casting, le tournage, la post-production, les trailers... J'ai tout suivi, tout analysé, tout décortiqué. Je n'ai donc pas attendu très longtemps (un jour) avant de foncer voir Beauty & the Beast au cinéma, ce que je ne regrette absolument pas, car ce film était à la hauteur de mes espérances!

Je ne vais pas m'attarder longtemps sur l'intrigue car, comme je l'ai dit plus haut, il s'agit de la même que pour le dessin animé. Néanmoins, je ne me suis pas ennuyée, j'ai trouvé le film très divertissant, et les quelques ajouts par rapport à l'intrigue originale plutôt sympathiques même s'ils auraient mérités d'être poussés davantage.

J'ai été absolument charmée, par contre, par les acteurs qui donnent absolument tout dans ce film. J'ai trouvé Emma Watson très convaincante en Belle, douce et déterminée, très fraîche. Avec le recul, j'avoue que certains passages sont un peu en dessous car on voit clairement que la pauvre joue devant un fond vert, et c'est difficile d'avoir l'air épatée devant Lumière quand on ne le voit pas vraiment. Ewan McGregor est d'ailleurs un super Lumière, bourré d'humour et de sass, et Ian McKellen rend très bien le côté un peu coincé de Cogsworth. J'ai aussi été impressionnée par Dan Stevens, dont la Bête est très expressive. Mais mes chouchous, mes amours, mes bébés, ce sont Josh Gad et Luke Evans. Ils sont absolument merveilleux en Gaston et LeFou, ils crèvent l'écran. Ils méritent un film à eux tous seuls! Rien que pour Gaston et LeFou, le film vaut la peine d'être vu.

Là où le film est également très réussi, c'est dans son visuel. J'ai trouvé le film magnifique à regarder du début à la fin. Les costumes sont absolument éblouissants, notamment les tenues de la Bête, les décors sont somptueux, fourmillant de petits détails et de petites choses à voir, et les animations rendent plutôt bien. La scène Be our guest est absolument magique à regarder, tout comme la scène de bal.

Pour ce qui est de la musique, j'ai eu les poils dressés du début à la fin. J'ai dû me retenir de ne pas fondre en larmes à plusieurs reprises tant c'était beau à écouter. La chanson de Belle est superbe, Kill the Beast massivement impressionnante. La palme revient à la chanson de Gaston, qui déchire. Point. Gaston, tu déchires.

Mon seul petit bémol, c'est la fin, que j'ai trouvée un peu expéditive. Quelques minutes supplémentaires auraient été les bienvenues, car là j'ai trouvé que ça passait un peu vite.

Mais malgré ce léger bémol, j'ai tout simplement adoré ce film, que je reverrai sans aucun doute plusieurs fois. Je n'ai pas été déçue et ça a été pour moi un grand moment d'enchantement. Si vous hésitez à aller le voir, tentez l'expérience! :)

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'ai pris énormément de plaisir à rédiger ce petit article sur Beauty & the Beast car il s'agit de mon Disney préféré! J'espère que cette chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee.


lundi 27 mars 2017

Edgar Allan Poe's Murder Mystery Dinner Party #3: The Importance of Being Earnest d'Oscar Wilde.



Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! Vous l'aurez certainement remarqué mais je suis très en retard en ce mois de Mars, mais rassurez-vous, les choses vont désormais rentrer dans l'ordre grâce à mon nouveau travail qui va me permettre d'avoir un bien meilleur rythme. Mais passons à présent à notre sujet du jour: j'ai décidé de vous présenter aujourd'hui un troisième livre pour mon Challenge personnel autour de la web-série Edgar Allan Poe's Murder Mystery Dinner Party. Après un roman et des poèmes, c'est cette fois une pièce de théâtre qui nous intéressera: il s'agit de The Importance of Being Earnest d'Oscar Wilde. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Edgar Allan Poe's Murder Mystery Dinner Party, c'est quoi?
Histoire de commencer cette chronique dans les formes, je tiens à vous présenter en premier lieu le Challenge ainsi que la web-série dont il est inspiré. Edgar Allan Poe's Murder Mystery Dinner Party est une web-série en onze épisodes, publiés sur Youtube entre août et octobre 2016. Il s'agit d'une création du collectif Shipwrecked, fondé par Sean et Sinead Persaud, frère et soeur, qui ont déjà travaillé sur des projets comme The Tell-Tale Vlog, Kissing in the Rain ou encore I Ship It, dont j'ai parlé il y a quelques mois. Cette web-série raconte la désastreuse soirée organisée par Edgar Allan Poe pour ses copains auteurs (H.G Wells, Hemingway, ou encore Mary Shelley) qui se transforme en huis-clos meurtrier. J'ai tellement aimé cette série que j'ai décidé d'en faire un Challenge: chaque mois pendant un an, je vous présenterai un auteur présent dans la série ainsi qu'un de ses livres. Cette fois, c’est Emily Dickinson qui nous intéresse, jouée par Sarah Grace Hart. Je vous invite aussi à jeter un oeil au premier épisode d’Edgar Allan Poe's Murder Mystery Dinner Party!




Notre auteur du jour, Oscar Wilde:
Si vous suivez un peu le blog, vous savez que j'ai pour habitude de toujours lancer mes chroniques par une petite présentation de notre auteur du jour. Néanmoins, dans le cas d'Oscar Wilde, il s'agit d'un auteur que j'ai déjà eu l'occasion de présenter par le passé, pour son célèbre roman The Picture of Dorian Gray. Plutôt que de me répéter, je vous invite donc à suivre le lien ci-dessous qui vous mènera vers mes précédentes chroniques à son sujet! :)


The Importance of Being Earnest:
Résumé:
John Worthing, également surnommé Ernest, s'apprête à demander en mariage Gwendolen Fairfax, dont le cousin, Algernon, est son meilleur ami. Il lui révèle avoir une double identité: Ernest à Londres, et Jack à la campagne, où il est le parrain d'une jeune fille nommée Cecily. Intrigué, Algernon décide de se lancer à la recherche de cette fameuse Cecily... 

Jeu d'identité:
The Importance of Being Earnest est une pièce où le jeu d'identité est au coeur de l'intrigue. Ernest (nous parlerons du jeu de mots entre Ernest et Earnest un peu plus loin) est en effet l'identité que prennent nos deux héros, Jack et Algernon. John "Jack" Worthing est en effet connu par ses amis de Londres sous le nom d'Ernest, c'est ainsi que Algernon et Gwendolen le connaissent. A la campagne, en revanche, c'est bien sous le nom de Jack qu'il officie comme parrain de Cecily. Ernest, au contraire, est le nom qu'il donne à son "frère" disparu. 
Intrigué par cette histoire, Algernon va à son tour utiliser le prénom d'Ernest comme moyen de se rapprocher de la dénommée Cecily. Mais l'utilisation de ce prénom va créer pour les deux hommes un quiproquo des plus délicats. Car n'est pas Ernest qui veut!

Et jeux de mots:

L'un des traits les plus marquants de la pièce et qui en fait sa renommée est sans aucun doute l'humour décapant d'Oscar Wilde, qui teinte chacune des pages. Le titre annonce déjà la couleur: Oscar Wilde nous réserve de nombreux jeux de mots et traits d'esprit. En effet, "Earnest" joue sur la ressemblance entre le prénom Ernest, que les deux personnages masculins utilisent à tour de rôle dans la pièce, et le mot anglais "earnest", qui signifie sincère, honnête, sérieux. Le prénom Ernest est pour les héroïnes synonymes de régularité, d'honnêteté, et il est vu avec beaucoup de bienveillance par les héroïnes. Ce jeu de mots a été repris en français sous la traduction De l'importance d'être constant, le mot constant pouvant également être le prénom Constant. 
Ce titre n'est que l'un des nombreux jeux de mots que nous réserve l'auteur. Entre quiproquo, petites remarques sur le statut social, les évènements et la haute société, c'est des petites piques à presque toutes les phrases...

Ce que j'ai pensé de la pièce:
C'est alors que j'étais une jeune adolescente que j'ai découvert Oscar Wilde, en lisant Le portrait de Dorian Gray, offert par ma maman. Il s'agit encore à ce jour de l'un de mes livres préférés et je le relis régulièrement. Néanmoins, je dois avouer que ma découverte du reste de l'oeuvre d'Oscar Wilde est très limitée. C'est donc avec plaisir que j'ai profité de ce Challenge pour me plonger dans sa célèbre pièce, que j'ai tout bonnement adorée.

J'ai passé un excellent moment de lecture avec The Importance of Being Earnest. La première des raisons réside dans le ton absolument délicieux et grinçant d'Oscar Wilde. C'est un auteur réputé pour son style et pour sa plume, que j'admire beaucoup pour ça. Cette pièce est une démonstration d'humour, de traits d'esprit et de jeux de mots. Je sais que ça peut vite en agacer certains, mais en ce qui me concerne, j'en suis très friande.

Autre bon point: c'est une pièce vraiment rapide à lire et, de surcroit, un classique vraiment accessible. Je sais que certains sont freinés par le style et l'intrigue particuliers de Dorian Gray, alors que cette pièce me parait un peu plus abordable lorsqu'on ne connait pas Oscar Wilde. Pourtant, je ne suis pas fan de théâtre (je préfère le voir que le lire), mais là c'est passé sans aucun problème.

The Importance of Being Earnest est une pièce que j'ai trouvée très divertissante. Il est vrai que l'intrigue n'est pas des plus originale, car on y retrouve des retournements de situations ou des thèmes déjà exploités dans de nombreuses histoires. Néanmoins, malgré un côté un peu prévisible, cette histoire est racontée avec beaucoup de talent, c'est distrayant, bref, on ne s'ennuie pas une seconde. J'ai du coup très envie de voir une adaptation, que ce soit cinéma ou sur les planches de cette pièce!

Pour ce qui est des personnages, je les ai aussi beaucoup appréciés. Jack Worthing et Algernon forment un duo assez drôle, avec beaucoup de dynamisme et de répondant. Les personnages féminins sont un peu plus effacés mais brillent dans les dernières scènes. Le nombre limité de personnages permet de s'y attacher rapidement et de centrer plus vite les enfants de la pièce. 

Pour conclure, The Importance of Being Earnest a été pour moi une bonne lecture, une petite brise d'air frais entre deux pavés un peu plus copieux. Elle me donne envie de me pencher davantage sur le travail d'Oscar Wilde en tant qu'auteur de théâtre et sur son oeuvre en général. Un petit coup de coeur, donc!

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire, je vous réponds toujours avec plaisir! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee.

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samedi 25 mars 2017

Melanie Martinez's Cry Baby #3: Ce que savait Maisie d'Henry James.



Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! Je vous retrouve aujourd'hui avec la troisième étape de mon Challenge personnel inspiré par l'album de Melanie Martinez, Cry Baby, un challenge qui mêle lecture et musique. C'est le troisième morceau de l'album, Sippy Cup, qui nous intéresse ce mois-ci et pour l'illustrer j'ai choisi de me plonger dans un roman d'un auteur que j'aime beaucoup et que j'ai déjà eu l'occasion de présenter à plusieurs reprises sur le blog: Henry James. Ce roman, c'est Ce que savait Maisie. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Le Challenge Cry Baby:
Pour commencer cette chronique, je tiens à vous présenter ce Challenge qui nous accompagnera pendant les mois à venir. Si vous connaissez un peu le blog, vous savez que j'aime beaucoup me lancer des petits défis régulièrement grâce à des petits challenges personnels (lire les vingt tomes des Rougon-Macquart, par exemple). Cette fois, c'est un truc inédit que je vous propose puisque ce Challenge va allier musique et lecture. En effet, je suis tombée sous le charme de la chanteuse Melanie Martinez dont le premier album-concept, Cry Baby, m'a énormément plu. Il raconte l'histoire d'une fille nommée Cry Baby, qui pleure en permanence, très émotive et à l'histoire familiale compliquée. Chaque mois, en suivant la tracklist, je vous proposerai un livre en rapport avec le thème de la chanson. J'espère que ce nouveau Challenge vous plaira!

La chanson du mois:
Comme je l'ai mentionné plus haut, c'est le troisième morceau de l'album qui nous intéresse aujourd'hui. Nommé Sippy Cup, il se présente comme la suite logique de Dollhouse, dans lequel nous découvrions la famille loin d'être parfaite de Cry Baby. Un papa trompeur, une maman alcoolique, un frère accro à la drogue... Et au milieu, la pauvre Cry Baby. Sippy Cup raconte une tragédie familiale: le meurtre de son père par sa propre mère, qui n'en pouvait plus de se faire tromper. J'ai choisi de vous présenter Ce que savait Maisie car on y trouve des thèmes similaires: une famille qui se déchire, des adultes à la morale plus ou moins douteuse, des tromperies... Je vous laisse ci-dessous le clip de Sippy Cup pour que vous puissiez avoir un aperçu de ce que ça donne!



Henry James, c'est qui?
Si vous connaissez un peu le blog, vous savez que j'ai pour habitude de vous présenter les auteurs dont je parle. Dans le cas d'Henry James, nous avons affaire à une superstar du Livroscope, car j'ai souvent eu en effet l'occasion de parler de lui. C'est un auteur que j'aime beaucoup, même si je suis encore loin d'avoir découvert toute son oeuvre, et c'est donc avec plaisir que je parle assez régulièrement de lui sur le blog. Alors plutôt que de me répéter, je vous invite à suivre le lien ci-dessous qui vous mènera à mes précédentes chroniques sur cet auteur!

Henry James - Le Livroscope.

Ce que savait Maisie:
Quatrième de couverture:
Au divorce de ses parents, Maisie est l'objet d'un jugement de Salomon, " coupée par moitié, et les tronçons jetés impartialement aux deux adversaires ".

Enjeu et instrument de la haine que se vouent ses géniteurs avant d'être rejetée comme un témoin gênant, elle est la spectatrice passive de l'égoïsme des adultes.

A travers son regard innocent et lucide, Henry James compose une peinture ironique des passions humaines. 

Ce roman est le tour de force d'un maître en psychologie, la recréation d'une âme enfantine et du monde qui l'entoure, où l'analyse minutieuse des sentiments, d'une profondeur remarquable, laisse le lecteur émerveillé.

Des adultes qui se déchirent autour d'une enfant spectatrice:
Ce que savait Maisie met en scène, comme le titre l'indique, une petite fille nommée Maisie. Dès les premières pages du roman, nous comprenons rapidement que la petite fille est au coeur d'un drame familial assez intense. En effet ses parents se déchirent, séparés, et elle leur sert à la fois de moyen de pression, d'alibi et de messager pour s'échanger leurs insultes, sans vraiment en avoir pleinement conscience. 

Ce que j'ai pensé du livre:
Depuis ma découverte d'Henry James il y a plusieurs années, je découvre dès que je le peux des livres tirés de sa bibliographie. C'est un auteur que j'aime beaucoup, et chacun de ses livres est en général ou un gros coup de coeur ou une bonne surprise. C'est donc plutôt confiante que je me suis lancée dans la lecture de Ce que savait Maisie. Mais, après avoir terminé le livre, je dois avouer que ma plongée dans ce roman me laisse une impression plutôt mitigée, et je vais tenter de vous expliquer pourquoi.

Démarrons cet avis par quelques bons côtés, à commencer par le style toujours soigné et élégant d'Henry James. C'est une constante dans son oeuvre et je n'ai à présent pas été une seule fois déçue par sa plume qui sublime toujours ses histoires. C'est agréable à lire, et je trouve qu'il a particulièrement bien réussi à retranscrire les pensées et émotions de Maisie, confrontée à des situations pour le moins déroutantes. A ce niveau-là, rien à redire donc!

Les personnages sont également une réussite dans ce roman, qu'il s'agisse des adultes ou de Maisie. On s'attache vite à cette pauvre enfant baladée entre son père, sa mère et ses beaux-parents, qui ne semble pas comprendre l'étendue de tout ce qu'il se passe. Les adultes, eux, paraissent affreux, mettant leur intérêt toujours avant celui de la petite, et la traitant comme un vulgaire boulet dont on ne sait pas quoi faire. Les dialogues sont réussis, les caractères intéressants.

On retrouve aussi dans ce roman des thèmes chers à Henry James et qui personnellement me plaisent beaucoup. Comme dans certains de ses autres livres, on a droit à l'image de la femme, le statut social, la famille, l'argent... J'aime cette impression de fil rouge et sa façon de développer à chaque fois de façon différente ces mêmes sujets.

Là où je suis en revanche plus mitigée, c'est en ce qui concerne l'intrigue du roman. C'est vraiment le gros bémol qui ressort de ma lecture de Ce que savait Maisie. J'ai beaucoup aimé le début, qui ne perd pas de temps et nous plonge tout de suite dans l'intrigue. Néanmoins j'ai trouvé que l'histoire se mettait vite à tourner en rond et que cela manquait de nouveauté, de fraicheur. Maisie ne semble jamais se rendre compte de ce que font les adultes autour d'elle, et eux ne semblent pas vraiment évoluer, ils restent les mêmes du début à la fin. Ce sentiment de stagnation m'ennuie un peu.

J'avoue que ce bémol a beaucoup joué dans ma lecture de Ce que savait Maisie. Je ne regrette pas de l'avoir lu car j'aime beaucoup Henry James, mais ce n'est pas LE roman de cet auteur que je conseillerai en premier. 

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours, prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee.