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mardi 31 janvier 2017

DisneyOcope #12: The Great Mouse Detective (1986) + The Man with the Twisted Lip.


Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j’espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique, la dernière de ce mois de Janvier. Aujourd’hui je vous propose de retrouver un nouveau numéro du DisneyOscope, le douzième (et oui, déjà!). Après quelques numéros un peu différents de d’habitude, j’ai décidé de revenir à la forme plus classique en vous présentant un film et un livre. Et le film du jour est sorti en 1986. Il s’agit de The Great Mouse Detective, traduit en français sous le titre Basil, Détective Privé. Et forcément, comme on parle de détective, j’ai choisi de vous parler d’une aventure de Sherlock Holmes. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Le DisneyOscope:
Pour celles et ceux qui découvriraient le blog pour la première fois ou qui ne connaissent pas le DisneyOscope, commençons par une petite présentation de ce rendez-vous. Je suis une fana de Disney depuis que je suis toute petite, et comme j’aime me lancer dans des défis impossibles, j’ai décidé de vous présenter chaque mois un film Disney. Et pour ne pas perdre de vue le côté littéraire de ce blog, j’ajoute à chaque présentation de film une petite chronique d’un livre qui a un lien plus ou moins proche avec l’oeuvre Disney. Il peut s’agir de l’oeuvre qui a servi de support d’adaptation, ou d’un livre qui partage des thèmes similaires. Si vous avez envie de (re)lire mes précédentes chroniques Disney, je vous invite à suivre le lien ci-dessous!


The Great Mouse Detective:
Résumé:
1897. Hiram Flaversham, fabricant de jouet, vit heureux avec sa fille Olivia jusqu’au jour où il se fait kidnapper par une chauve-souris avec une jambe de bois. Désespérée, Olivia se met en quête de Basil, détective de Baker Street, avec l’aide du docteur David Q. Dawson. C’est en comprenant que cette chauve-souris est le bras droit de Ratigan, son ennemi juré, que Basil accepte de se charger de l’affaire. Pourquoi Ratigan a-t’il fait kidnapper Hiram Flaversham? Quel plan machiavélique est-il en train de concocter? Basil arrivera-t’il à le démasquer à temps?

Quelques informations sur le film:
Sorti en 1986, The Great Mouse Detective, connu en français sous le titre de Basil, détective privé, est un projet remontant aux années 1970. Alors que le film Bernard et Bianca (The Rescuers en version originale) est en développement, l’idée germe dans les cerveaux des studios Disney de réaliser une version animalière des aventures de Sherlock Holmes. Ron Clements, né en 1953 et qui a travaillé sur plusieurs autres films comme Moana ou Aladdin, se retrouve en charge du projet. Il y travaille avec un de ses acolytes, John Musker. Le film est principalement connu pour son casting, avec des doubleurs de prestige: Barrie Ingham de la Royal Shakespeare Company et du Royal National Theatre, prête sa voix au personnage de Basil. Val Bettin, un incontournable chez Disney, interprète quant à lui son compagnon le docteur Dawson. Mais c’est surtout la présence du célèbre Vincent Price en tant que Ratigan qui fait la force du film. Le film dure un peu plus d’une heure, et fut un petit succès commercial, rapportant 39 millions de dollars pour un budget de 14 millions. Je vous laisse ici quelques images du film!




Les parallèles avec Sherlock Holmes:
Ne vous laissez pas avoir par le titre du film qui n’évoque à priori pas spécialement Sherlock Holmes: The Great Mouse Detective s’inspire directement des aventures du célèbre détective inventé par Arthur Conan Doyle, et le film est donc bourré de références à l’oeuvre originale.
C’est le cas pour ce qui concerne les personnages. Basil porte le peignoir avec lequel on associe toujours le détective, et joue, tout comme lui, du violon. Il vit à Baker Street, et le nom de son acolyte, David Q. Dawson, évoque très clairement celui de John H. Watson, représenté lui petit et bedonnant, avec une moustache, tout comme dans les adaptations de Sherlock Holmes. Ratigan, quant à lui, évoque Moriarty, l’ennemi de Holmes, et il est même aussi appelé “Napoléon du crime”.
Plusieurs scènes sont d’ailleurs directement inspirées des aventures originales de Sherlock Holmes: le dialogue lorsque Basil explique à Dawson comment il a compris qu’il revenait d’Afghanistan est une copie de la rencontre entre Holmes et Watson, par exemple.
Parmi les autres références, Watson et Holmes eux-mêmes sont aussi présents, en ombre chinoise, à plusieurs moments dans le film.
Je pourrais encore vous citer de nombreux autres éléments, mais je préfère vous inviter à voir le film par vous-mêmes pour les découvrir!

Ce que j’ai pensé du film:
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, je n’ai vu Basil, détective privé que quelques fois lorsque j’étais très jeune, et pourtant j’en garde un souvenir très vivace. J’ai été particulièrement marquée par la figure absolument incroyable de Ratigan, avec sa silhouette et son visage mémorables. Je pense même que le film a probablement joué un rôle non négligeable dans ma passion actuelle pour Sherlock Holmes, mais c’est la première fois depuis des années et des années que je le revois, pour cet article.

Après avoir revu The Great Mouse Detective, je ne comprends pas que ce film ne soit pas plus connu et apprécié aujourd’hui. C’est pour moi un de ces Disney un peu mal aimés, que les gens ont oubliés après la vague des chefs d’oeuvre des années 90. Mais personnellement, j’ai passé un excellent moment devant ce film, que j’ai tout bonnement adoré.

Commençons par le premier bon point: on ne voit pas le temps passer devant ce film. Le fait qu’il soit assez court (un peu plus d’une heure seulement) y est pour quelque chose, mais c’est surtout le rythme dynamique qui fait de ce film un moment très divertissant. Il y a de nombreux rebondissements, l’intrigue est rondement menée et on ne s’ennuie pas un instant!

En parlant de l’intrigue, je la trouve particulièrement réussie. Avec une oeuvre comme Sherlock Holmes comme inspiration, comment ne pas avoir un super film? L’histoire est maîtrisée du début à la fin, et même si je la connaissais déjà et que je me doutais de comment ça allait finir, je trouve que pour un public jeune c’est une écrite de qualité.

L’autre point fort du film réside dans les personnages. Basil est celui qui a le plus de facettes: il est à la fois agaçant, attachant, un peu égocentrique, très intelligent et toujours un peu foufou. J’aime la relation qui s’installe rapidement entre lui et Dawson. Mais mon personnage préféré reste sans nul doute Ratigan.

Car Ratigan, comme je l’ai mentionné plus haut, est doublé par Vincent Price. Et Vincent Price, je l’aime depuis toujours. Rien qu’avec sa voix, ce grand monsieur vous installe une ambiance, vous transporte, parvient à créer un personnage unique. Il sait effrayer comme flirter avec l’émotion. C’est un vrai plaisir de l’entendre dans ce film.

A mentionner aussi le travail d’animation soigné. J’aime particulièrement les choix de couleurs qui créent un vrai univers particulier. Le design des personnages me plait beaucoup aussi, tout comme leurs expressions faciales.

Pour conclure, je tiens à dire que ce film sera un régal à regarder pour tous les fans de Sherlock Holmes. Je l’ai abordé plus haut mais The Great Mouse Detective est bourré de références à l’oeuvre d’Arthur Conan Doyle, un joli hommage jouissif à regarder. En bref, un coup de coeur pour moi!

The Man with the Twisted Lip:
Résumé:
Lorsqu’une amie de sa femme vient lui demander de l’aide pour résoudre la mystérieuse disparition de son époux, le docteur Watson sait tout de suite vers qui se tourner: Sherlock Holmes, son ami détective. Mr. Neville St-Clair, homme respectable, a disparu. Et ce qui rend cette disparition encore plus étrange, c’est que sa femme est persuadée de l’avoir aperçu à l’étage d’un tripot pas très recommandable…Meurtre? Kidnapping? Vol? Qu’est-il vraiment arrivé à Neville St-Clair?

Ce que j’ai pensé de cette nouvelle:
Voilà longtemps que je n’avais pas eu l’occasion de vous présenter une aventures de Sherlock Holmes! Pourtant, j’ai toujours comme projet de vous chroniquer toutes ses multiples enquêtes, ce que je vais essayer de faire de temps en temps. Un article comme celui-là est une bonne occasion de relire l’oeuvre de Conan Doyle, dont The Man with the Twisted Lip, une de mes aventures préférées du célèbre détective.

Publiée en 1891, elle fait partie des premières nouvelles publiées par Arthur Conan Doyle, connues sous le nom de The Adventures of Sherlock Holmes. Je crois que cette collection est sans nulle doute ma préférée et The Man with the Twisted Lip fait selon moi partie des plus marquantes, tout d’abord parce que je la trouve très divertissante: il y a pas mal de rebondissements, c’est très rythmé, on ne s’ennuie pas et la fin est très réussie. Un régal!

Cela est dû en partie au style d’Arthur Conan Doyle, qui maîtrise parfaitement son histoire. Il mène le lecteur habilement jusqu’au dénouement et nous propose un récit mettant en valeur son héros. Les descriptions sont particulièrement réussies, brossant un tableau aussi complet que possible.

C’est aussi l’une des nouvelles où le génie de Sherlock est le plus visible. Comme dans chacune de ses aventures, en particulier les premières, il fait preuve d’une ingéniosité qui laisse tout le monde pantois, à commencer par ce pauvre Watson, mais aussi le lecteur. J’ai particulièrement aimé le dénouement!

Je n’ai pas grand chose à ajouter à mon avis sur cette courte mais passionnante nouvelle. J’ai pris grand plaisir à retrouver mon héros préféré!

Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui! J’espère que cette chronique vous plaît, n’hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup!

AnGee.



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