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mardi 31 janvier 2017

DisneyOcope #12: The Great Mouse Detective (1986) + The Man with the Twisted Lip.


Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j’espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique, la dernière de ce mois de Janvier. Aujourd’hui je vous propose de retrouver un nouveau numéro du DisneyOscope, le douzième (et oui, déjà!). Après quelques numéros un peu différents de d’habitude, j’ai décidé de revenir à la forme plus classique en vous présentant un film et un livre. Et le film du jour est sorti en 1986. Il s’agit de The Great Mouse Detective, traduit en français sous le titre Basil, Détective Privé. Et forcément, comme on parle de détective, j’ai choisi de vous parler d’une aventure de Sherlock Holmes. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Le DisneyOscope:
Pour celles et ceux qui découvriraient le blog pour la première fois ou qui ne connaissent pas le DisneyOscope, commençons par une petite présentation de ce rendez-vous. Je suis une fana de Disney depuis que je suis toute petite, et comme j’aime me lancer dans des défis impossibles, j’ai décidé de vous présenter chaque mois un film Disney. Et pour ne pas perdre de vue le côté littéraire de ce blog, j’ajoute à chaque présentation de film une petite chronique d’un livre qui a un lien plus ou moins proche avec l’oeuvre Disney. Il peut s’agir de l’oeuvre qui a servi de support d’adaptation, ou d’un livre qui partage des thèmes similaires. Si vous avez envie de (re)lire mes précédentes chroniques Disney, je vous invite à suivre le lien ci-dessous!


The Great Mouse Detective:
Résumé:
1897. Hiram Flaversham, fabricant de jouet, vit heureux avec sa fille Olivia jusqu’au jour où il se fait kidnapper par une chauve-souris avec une jambe de bois. Désespérée, Olivia se met en quête de Basil, détective de Baker Street, avec l’aide du docteur David Q. Dawson. C’est en comprenant que cette chauve-souris est le bras droit de Ratigan, son ennemi juré, que Basil accepte de se charger de l’affaire. Pourquoi Ratigan a-t’il fait kidnapper Hiram Flaversham? Quel plan machiavélique est-il en train de concocter? Basil arrivera-t’il à le démasquer à temps?

Quelques informations sur le film:
Sorti en 1986, The Great Mouse Detective, connu en français sous le titre de Basil, détective privé, est un projet remontant aux années 1970. Alors que le film Bernard et Bianca (The Rescuers en version originale) est en développement, l’idée germe dans les cerveaux des studios Disney de réaliser une version animalière des aventures de Sherlock Holmes. Ron Clements, né en 1953 et qui a travaillé sur plusieurs autres films comme Moana ou Aladdin, se retrouve en charge du projet. Il y travaille avec un de ses acolytes, John Musker. Le film est principalement connu pour son casting, avec des doubleurs de prestige: Barrie Ingham de la Royal Shakespeare Company et du Royal National Theatre, prête sa voix au personnage de Basil. Val Bettin, un incontournable chez Disney, interprète quant à lui son compagnon le docteur Dawson. Mais c’est surtout la présence du célèbre Vincent Price en tant que Ratigan qui fait la force du film. Le film dure un peu plus d’une heure, et fut un petit succès commercial, rapportant 39 millions de dollars pour un budget de 14 millions. Je vous laisse ici quelques images du film!




Les parallèles avec Sherlock Holmes:
Ne vous laissez pas avoir par le titre du film qui n’évoque à priori pas spécialement Sherlock Holmes: The Great Mouse Detective s’inspire directement des aventures du célèbre détective inventé par Arthur Conan Doyle, et le film est donc bourré de références à l’oeuvre originale.
C’est le cas pour ce qui concerne les personnages. Basil porte le peignoir avec lequel on associe toujours le détective, et joue, tout comme lui, du violon. Il vit à Baker Street, et le nom de son acolyte, David Q. Dawson, évoque très clairement celui de John H. Watson, représenté lui petit et bedonnant, avec une moustache, tout comme dans les adaptations de Sherlock Holmes. Ratigan, quant à lui, évoque Moriarty, l’ennemi de Holmes, et il est même aussi appelé “Napoléon du crime”.
Plusieurs scènes sont d’ailleurs directement inspirées des aventures originales de Sherlock Holmes: le dialogue lorsque Basil explique à Dawson comment il a compris qu’il revenait d’Afghanistan est une copie de la rencontre entre Holmes et Watson, par exemple.
Parmi les autres références, Watson et Holmes eux-mêmes sont aussi présents, en ombre chinoise, à plusieurs moments dans le film.
Je pourrais encore vous citer de nombreux autres éléments, mais je préfère vous inviter à voir le film par vous-mêmes pour les découvrir!

Ce que j’ai pensé du film:
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, je n’ai vu Basil, détective privé que quelques fois lorsque j’étais très jeune, et pourtant j’en garde un souvenir très vivace. J’ai été particulièrement marquée par la figure absolument incroyable de Ratigan, avec sa silhouette et son visage mémorables. Je pense même que le film a probablement joué un rôle non négligeable dans ma passion actuelle pour Sherlock Holmes, mais c’est la première fois depuis des années et des années que je le revois, pour cet article.

Après avoir revu The Great Mouse Detective, je ne comprends pas que ce film ne soit pas plus connu et apprécié aujourd’hui. C’est pour moi un de ces Disney un peu mal aimés, que les gens ont oubliés après la vague des chefs d’oeuvre des années 90. Mais personnellement, j’ai passé un excellent moment devant ce film, que j’ai tout bonnement adoré.

Commençons par le premier bon point: on ne voit pas le temps passer devant ce film. Le fait qu’il soit assez court (un peu plus d’une heure seulement) y est pour quelque chose, mais c’est surtout le rythme dynamique qui fait de ce film un moment très divertissant. Il y a de nombreux rebondissements, l’intrigue est rondement menée et on ne s’ennuie pas un instant!

En parlant de l’intrigue, je la trouve particulièrement réussie. Avec une oeuvre comme Sherlock Holmes comme inspiration, comment ne pas avoir un super film? L’histoire est maîtrisée du début à la fin, et même si je la connaissais déjà et que je me doutais de comment ça allait finir, je trouve que pour un public jeune c’est une écrite de qualité.

L’autre point fort du film réside dans les personnages. Basil est celui qui a le plus de facettes: il est à la fois agaçant, attachant, un peu égocentrique, très intelligent et toujours un peu foufou. J’aime la relation qui s’installe rapidement entre lui et Dawson. Mais mon personnage préféré reste sans nul doute Ratigan.

Car Ratigan, comme je l’ai mentionné plus haut, est doublé par Vincent Price. Et Vincent Price, je l’aime depuis toujours. Rien qu’avec sa voix, ce grand monsieur vous installe une ambiance, vous transporte, parvient à créer un personnage unique. Il sait effrayer comme flirter avec l’émotion. C’est un vrai plaisir de l’entendre dans ce film.

A mentionner aussi le travail d’animation soigné. J’aime particulièrement les choix de couleurs qui créent un vrai univers particulier. Le design des personnages me plait beaucoup aussi, tout comme leurs expressions faciales.

Pour conclure, je tiens à dire que ce film sera un régal à regarder pour tous les fans de Sherlock Holmes. Je l’ai abordé plus haut mais The Great Mouse Detective est bourré de références à l’oeuvre d’Arthur Conan Doyle, un joli hommage jouissif à regarder. En bref, un coup de coeur pour moi!

The Man with the Twisted Lip:
Résumé:
Lorsqu’une amie de sa femme vient lui demander de l’aide pour résoudre la mystérieuse disparition de son époux, le docteur Watson sait tout de suite vers qui se tourner: Sherlock Holmes, son ami détective. Mr. Neville St-Clair, homme respectable, a disparu. Et ce qui rend cette disparition encore plus étrange, c’est que sa femme est persuadée de l’avoir aperçu à l’étage d’un tripot pas très recommandable…Meurtre? Kidnapping? Vol? Qu’est-il vraiment arrivé à Neville St-Clair?

Ce que j’ai pensé de cette nouvelle:
Voilà longtemps que je n’avais pas eu l’occasion de vous présenter une aventures de Sherlock Holmes! Pourtant, j’ai toujours comme projet de vous chroniquer toutes ses multiples enquêtes, ce que je vais essayer de faire de temps en temps. Un article comme celui-là est une bonne occasion de relire l’oeuvre de Conan Doyle, dont The Man with the Twisted Lip, une de mes aventures préférées du célèbre détective.

Publiée en 1891, elle fait partie des premières nouvelles publiées par Arthur Conan Doyle, connues sous le nom de The Adventures of Sherlock Holmes. Je crois que cette collection est sans nulle doute ma préférée et The Man with the Twisted Lip fait selon moi partie des plus marquantes, tout d’abord parce que je la trouve très divertissante: il y a pas mal de rebondissements, c’est très rythmé, on ne s’ennuie pas et la fin est très réussie. Un régal!

Cela est dû en partie au style d’Arthur Conan Doyle, qui maîtrise parfaitement son histoire. Il mène le lecteur habilement jusqu’au dénouement et nous propose un récit mettant en valeur son héros. Les descriptions sont particulièrement réussies, brossant un tableau aussi complet que possible.

C’est aussi l’une des nouvelles où le génie de Sherlock est le plus visible. Comme dans chacune de ses aventures, en particulier les premières, il fait preuve d’une ingéniosité qui laisse tout le monde pantois, à commencer par ce pauvre Watson, mais aussi le lecteur. J’ai particulièrement aimé le dénouement!

Je n’ai pas grand chose à ajouter à mon avis sur cette courte mais passionnante nouvelle. J’ai pris grand plaisir à retrouver mon héros préféré!

Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui! J’espère que cette chronique vous plaît, n’hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup!

AnGee.



lundi 30 janvier 2017

PotterOscope #3: The Tales of Beedle the Bard de J.K Rowling.



Bonjour à tous et à toutes !

Je suis AnGee du Livroscope, j’espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour un nouvel article ! On se retrouve aujourd’hui pour l’avant-dernière chronique de ce mois de Janvier, avec un de mes rendez-vous préférés : le PotterOscope ! Pour cette troisième édition, j’ai décidé de me pencher sur un livre écrit par J.K Rowling pour accompagner sa saga : The Tales of Beedle the Bard, traduit en français sous le titre Les contes de Beedle le Barde. Et pour accompagner cette présentation, j’ai pu interviewer l’une de mes amies et blogueuses/youtubeuses préférées : Clélia de BrodyBooks et Cher Lecteur ! En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! :)

Le PotterOscope :
Si vous tombez sur le blog pour la première fois ou que vous découvrez le PotterOscope, laissez-moi vous donner quelques informations sur ce rendez-vous, que j’ai mis en place il y a quelque temps sur le blog. Grande passionnée d’Harry Potter, j’ai décidé de consacrer un peu de place chaque mois à cette saga qui a bercé mon enfance. Le principe est simple : à chaque numéro du PotterOscope, je vous propose de découvrir une œuvre (livre, film, série) ou un événement (une exposition, par exemple) en rapport avec le monde magique de J.K Rowling. Et pour rendre cette chronique encore un peu plus sympa, j’y ajoute aussi une présentation d’un Potterhead. Si vous souhaitez être interviewé et participer à un prochain PotterOscope, n’hésitez pas à me contacter soit par commentaire, soit par mail à livroscope@gmail.com. Je vous laisse ci-dessous un lien vers les précédentes éditions ! :)


J.K Rowling, une habituée du blog :
Comme j’aime toujours vous donner un maximum d’informations dans mes chroniques, j’ai pris l’habitude de vous présenter les auteurs dont je parle. Cependant, dans le cas de J.K Rowling, nous avons affaire à une véritable habituée du blog, dont j’ai déjà eu l’occasion de parler à de nombreuses reprises, tant pour la saga Harry Potter que pour ses autres romans. Je vais alors éviter de me répéter, et à la place je vous propose de suivre le lien ci-dessous qui vous mènera à mes précédentes chroniques sur le sujet !


Les contes de Beedle le Barde :
Résumé:
Dans ce recueil de contes, J.K Rowling nous propose de découvrir les histoires de Beedle le Barde, des contes qui ont bercé l’enfance de très nombreux sorciers. Cinq contes sont au menu: The Wizard & The Hopping Pot, The Fountain of Fair Fortune, The Warlock’s Hairy Heart, Babbitty Rabbitty & her Cackling Stump et enfin The Tale of the Three Brothers. Le tout traduit par Hermione Granger et annoté par Albus Dumbledore lui-même!

Un livre au rôle important dans la saga originale :

En parallèle de sa célèbre saga, J.K Rowling a rédigé plusieurs ouvrages qui s’en inspirent. Certains sont des livres qu’Harry et ses petits camarades lisent pour les cours à Poudlard (Le Quidditch à travers les âges ou Les animaux fantastiques), par exemple.
Cependant, Les contes de Beedle le Barde ont un statut un peu particulier. On les retrouve dans la fin de la saga, dans le dernier tome, Harry Potter et les reliques de la mort. Dumbledore a fait cadeau du livre, en runes, à Hermione. Celle-ci se lance alors dans la mission de le traduire, et c’est le conte The Three Brothers qui va se révéler extrêmement important, ce qu’il s’y passe ayant un lien direct avec les reliques de la mort en question…

Traduit par Hermione Granger et annoté par Dumbledore !
Le petit plus de ces contes de Beedle le Barde, c’est que, comme la couverture l’indique, ils ont été traduits par Hermione Granger, héroïne de la saga, et annotés par Dumbledore.
Si la traduction se remarque au final très peu dans ce livre (c’est surtout pour faire une référence aux Reliques de la mort), les notes ont en revanche une place importante. Chaque conte est suivi de plusieurs pages de notes rédigées par Albus Dumbledore. Le but de ces annotations est multiple: premièrement, elles servent tout simplement à expliciter certains éléments de chaque conte, les métaphores ou les différents niveaux de lecture. En cela elles se présentent comme un vrai commentaire de l’oeuvre. Mais à travers ses notes, Dumbledore/J.K Rowling cherche aussi à faire passer un message de tolérance, soulignant les dangers qui peuvent survenir si on ne se sert pas les coudes et si on laisse la peur gagner...

Ce que j’ai pensé du livre :
Grande fan de la saga Harry Potter depuis mon enfance, j’ai toujours eu la fâcheuse tendance à accumuler tous les objets ayant un rapport de près ou de loin avec l’univers magique de J.K Rowling. Pourtant, je n’avais jamais été vraiment attirée par les livres comme Les animaux fantastiques ou Le Quidditch à travers les âges, qui me paraissaient un peu « gadget ». Pourtant, après avoir vu le film Fantastic Beasts, je me suis décidée à enfin les lire. J’ai commencé par Beedle le Barde et j’ai beaucoup aimé cette découverte.

Ce que j’ai tout d’abord beaucoup aimé avec ce livre, c’est qu’il s’inscrit dans le même univers que les Harry Potter mais sans essayer trop d’être Harry Potter. De nombreux liens sont faits avec la saga originale, ne serait-ce que dans le fait de dire que Dumbledore a annoté les contes et qu’Hermione les a traduits mais ce n’est pas too much.

Pour ce qui est des cinq contes, J.K Rowling a fait l’effort de mêler plusieurs ambiances, nous proposant un panel de registres et de tons différents. “The Wizard & The Hopping Pot” se veut plutôt comique, alors que “The Tales of the Three Brothers” est beaucoup plus sombre. J’ai apprécié cette variété dans les contes, qui peuvent tous se lire à plusieurs niveaux. Mon préféré reste The Fountain of Fair Fortune.

Les notes de “Dumbledore” sont aussi très intéressantes. Elles apportent une petite valeur ajoutée à la lecture des contes, se faisant commentaires de ce qu’on vient de lire. J’ai tout de même trouvé que ça se répétait un peu parfois, mais sinon c’est plutôt original et bien pensé.

Pour conclure sur ce petit recueil, je trouve que J.K Rowling s’en sort bien dans l’exercice de l’écriture de contes. On sent qu’elle s’est inspirée des contes traditionnels et c’est une réussite. Décidément, entre les romans jeunesse, les polars et les contes, elle sait tout faire!

En bref, je suis contente d’avoir lu The Tales of Beedle the Bard, une lecture vraiment sympa pour les amateurs de la saga Harry Potter. Je pense que je me plongerai prochainement dans les autres livres écrits par J.K Rowling: Le Quidditch à travers les âges et Fantastic Beasts & Where to find them.

Le Potterhead du mois :
Maintenant que nous nous sommes penchés sur Beedle le Barde et ses contes enchanteurs, je vous propose de nous intéresser à présent à notre Potterhead du mois : Clélia de la chaîne YouTube BrodyBooks et de l’excellent blog Cher Lecteur ! Je la remercie du fond du cœur d’avoir pris le temps de répondre à mes questions et de m’avoir envoyé les superbes photos qui accompagnent son interview. Je vous souhaite une bonne fin de lecture !

Fiche d’identité :
Prénom ou pseudo :
Clélia, alias BrodyBooks, alias Cher Lecteur.

Âge :
25 ans.

Site internet, page Facebook ou Instagram :

La maison à laquelle tu appartiens :
Serdaigle.


Ton Patronus :
Un sanglier sauvage... Merci de ne pas se moquer.

Harry Potter et toi :
Comment as-tu découvert Harry Potter ?
C’est l’un des premiers livres que je l’ai lus, ma mère me l’avait offert après en avoir beaucoup entendu parler.

Ton personnage préféré ?
Neville Londubat, évidemment !

Ton livre préféré ?
La Coupe de feu.

Ton moment préféré dans la saga ?
J’aime beaucoup, dans les derniers tomes, lorsqu’on en apprend plus sur Pétunia, et l’on voit que personne n’est tout blanc ou tout noir. Son personnage me fascine, et l’auteur a laissé planer beaucoup de doutes, ce qui laisse place à l’imagination.

Une citation que tu apprécies dans la saga :
Mr et Mrs Dursley, qui habitaient au 4, Privet Drive, avaient toujours affirmé avec la plus grande fierté qu’ils étaient parfaitement normaux, merci pour eux.

As-tu une collection en rapport avec Harry Potter ? Si tu pouvais posséder un objet tiré de l’univers, que choisirais-tu ?
Oui ! Mais j’ai décidé de la stopper (il y a tellement de produits dérivés...) même si en présence d’un coup de cœur, je ne pourrai que céder :)

Si tu pouvais posséder un objet tiré de l’univers, que choisirais-tu ?
Le Felix Felicis ! :)

Sorting Hat/Choixpeau (des questions avec deux choix, merci d’en choisir un) :
Fred ou George ?
Fred.

Pré-au-Lard ou Chemin de Traverse ?
Pré au Lard !

Rogue ou McGonagall ?
McGonagall !

La cape d’invisibilité ou le Polynectar ?
La cape !

PS : ces dernières questions sont une torture !

Et voilà, c’est sur ces derniers mots que s’achève cette chronique ! J’espère que ce troisième numéro du Potteroscope vous plait, n’hésitez pas à me le faire savoir en commentaire ! On se retrouve très vite pour la dernière chronique de Janvier, en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup ! :)

AnGee.


mercredi 25 janvier 2017

Voyage au centre de la Terre de Jules Verne.




Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! Nous nous retrouvons aujourd'hui pour nous pencher un peu sur un grand auteur français, célèbre pour ses classiques comme 20 000 lieues sous les mer ou Le tour du monde en 80 jours. Vous l'aurez compris, Jules Verne est à l'honneur pour cette chronique! C'est un auteur que j'aime beaucoup mais dont j'ai très peu parlé sur le blog jusqu'à présent. J'ai récemment lu Voyage au centre de la Terre et j'ai donc décidé de vous le présenter aujourd'hui. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture!

Jules Verne, c'est qui?
Pour commencer cette chronique du bon pied, quoi de mieux qu'une petite présentation de notre auteur du jour, Jules Verne? Né à Nantes en 1828, Jules Verne est l'aîné de cinq enfants. Après quelques mauvaises expériences amoureuses (notamment avec sa cousine) et des études de droit, Jules Verne se lance dans l'écriture suite à des voyages en Angleterre et en Ecosse. Il se lance dans la rédaction de ce qui sera alors appelé Les voyages extraordinaires, racontant des expéditions incroyables dans l'espace, sous les mers, d'un bout du monde à l'autre. Ses romans rencontrent un grand succès et il est considéré par beaucoup comme l'un des pères de la Science-Fiction. Parmi ses œuvres les plus connues, on retrouve 20 000 lieues sous les mers, De la Terre à la Lune ou encore Michel Strogoff. Atteint de diabète, il décède en 1905. 

Voyage au centre de la Terre:
Résumé:
Publié en 1864, Voyage au centre de la Terre raconte l'histoire d'Axel Lidenbrock, dont l'oncle un peu loufoque, Otto, est un scientifique allemand passionné par la géologie. Il découvre un jour un étrange manuscrit d'un alchimiste islandais, écrit en runes, qu'il parvient à déchiffrer avec l'aide de son neveu et qui donne les indications pour se rendre jusqu'au centre de la Terre. Les deux hommes se mettent alors en route pour l'Islande, avec une idée en tête: découvrir s'ils peuvent voyager jusqu'au cœur de la Terre...








Un périple incroyable:
Troisième roman de la série des Voyages extraordinaires, Voyage au centre de la Terre nous invite dès son titre à effectuer une expédition unique en son genre: traverser les couches terrestres jusqu'au plus profond de notre planète. 
Il n'est pas rare que les héros de Jules Verne se lancent dans des expéditions incroyables et uniques: le capitaine Nemo à bord du Nautilus, les naufragés de l'Île mystérieuse ou encore notre duo de Voyage au centre de la Terre en sont de bons exemples.
Alex et Otto Lidenbrock, le neveu et l'oncle, vivent en Allemagne. Si Axel s'intéresse à la science, c'est surtout ton oncle qui a la fibre scientifique: Axel, lui, est plus passionné par Graüben, qu'il aimerait épouser. Il se retrouve donc, un peu malgré lui, à devoir suivre son oncle jusqu'en Islande pour traverser le cœur d'un volcan... Arriveront-ils au centre de la Terre? Et que trouveront-ils en chemin? 

Ce que j'ai pensé du livre:
Depuis que j'ai appris à lire, les lectures de l'imaginaire et plus particulièrement la science-fiction me fascinent (il s'agit de l'un de mes genres préférés). Jules Verne, considéré par beaucoup comme l'un des précurseurs de la SF, est donc un auteur que j'aime énormément, et c'est pour cela que j'ai été assez surprise de me rendre compte que je n'en avais quasiment jamais parlé sur le blog jusqu'à présent. Ma lecture récente de Voyage au centre de la Terre était l'occasion parfaite d'y remédier, d'autant plus que j'ai beaucoup, beaucoup aimé ce roman. 

Le premier point que j'ai particulièrement apprécié, c'est le fait que ce roman soit très, très divertissant. Il est assez court et se lit donc déjà très vite, une vitesse accrue par le fait qu'il se passe beaucoup de choses et qu'on ne s'ennuie pas. A chaque chapitre terminé je me jetais sur le suivant, pressée de voir ce qu'il allait arriver à Axel et Otto.Jules Verne maîtrise son histoire et ça se sent!

Parmi les raisons qui font de ce livre un bon moment de lecture, je me dois de mentionner les personnages hauts en couleur de ce roman. Je trouve que Jules Verne sait créer des héros mémorables et c'est aussi le cas ici. Axel Lidenbrock et son oncle forment un duo parfois cocasse parfois touchant, avec lequel on passe un bon moment. Leurs échanges sont toujours réussis!

Si Jules Verne sait créer une histoire et des personnages dont on se souvient, c'est aussi son style qui marque les esprits. Il parvient à proposer un récit mêlant aventure, science, humour et émotions, avec justesse et sans basculer trop dans l'une ou l'autre de ces caractéristiques. C'est bien écrit, les pages se tournent sans difficulté, bref, on se régale.

Justement, en parlant de science, je sais que certains hésitent parfois à se lancer dans du Jules Verne de peur de tomber sur un jargon incompréhensible et bien trop scientifique. Il est vrai que dans quelques uns de ses romans, on se retrouve avec des pages entières (si ce n'est des chapitres) de descriptions plus ou moins claires mais ici je trouve que ce n'est pas le cas. La science est toujours présente mais à petites doses, au profit de l'expédition et de l'aventure.

Pour conclure, je pense que Voyage au centre de la Terre pourrait être une bonne introduction à l'univers de Jules Verne pour celles et ceux qui souhaitent découvrir cet auteur. C'est un roman court, qui se lit bien et dans lequel on retrouve tout ce qui fait la force de Jules Verne: de l'aventure, de l'action, de la science et des personnages réussis. Si vous avez envie de tenter un roman de Jules Verne, pourquoi ne pas commencer par celui-là? En ce qui me concerne, j'ai été séduite!

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire, je vous réponds toujours avec plaisir! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee.