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samedi 31 décembre 2016

DisneyOscope #11: Alice Through the Looking Glass de James Bobin.



Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! On se retrouve aujourd'hui pour une dernière chronique un peu particulière, la dernière de cette année 2016. Avec elle se termine douze formidables de lectures, de films, de bonnes et de mauvaises découvertes, avec 120 chroniques au compteur. Pour conclure cette année en beauté, quoi de mieux que de se plonger dans deux univers magiques: celui de Disney et le sublime monde de Benjamin Lacombe? Pour la onzième édition du DisneyOscope, j'ai décidé de vous parler du film Alice Through the Looking Glass de James Bobin, sorti cette année. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Le DisneyOscope:
Petit point sur lequel je tiens à revenir avant d'entrer dans le vif du sujet: le DisneyOscope. Depuis environ un an, je me suis lancée dans un petit rendez-vous mensuel pour vous partager ma passion pour Disney: chaque mois, je vous propose de découvrir un film Disney. Et pour ne pas perdre le côté littéraire du blog, j'accompagne chaque film d'une petite présentation d'un livre, qu'il s'agisse d'un roman qui a été adapté, ou d'un livre partageant des sujets ou thèmes communs. Si vous avez envie d'en savoir plus, je vous conseille de cliquer sur le lien ci-dessous qui vous mènera à mes précédents articles sur Disney.

Alice Through The Looking Glass:
Quelques informations sur le film:
Pour commencer cette chronique, penchons nous sur le film Alice Through The Looking Glass, sorti cette année! Alice Through The Looking Glass est la suite du film Alice In Wonderland, réalisé par Tim Burton et sorti en 2010. On retrouve d'ailleurs Tim Burton à la production mais il a délaissé la réalisation du film, attribuée cette fois-ci à James Bobin, un cinéaste anglais dont les oeuvres sont pour le moins éclectiques (il a par exemple travaillé avec Sacha Baron Cohen sur Da Ali G Show ou sur le film The Muppets) et qui travaille actuellement sur le crossover entre 21 Jump Street et Men in Black. Le travail sur le film remonte à 2012, et le tournage s'est étalé sur l'année 2014. Le casting reste assez similaire à celui du premier film, avec Mia Wasikowska dans le rôle titre, Johnny Depp dans celui du Chapelier Fou, Helena Bonham Carter dans celui de la reine de coeur ou encore Anna Hathaway dans celui de la reine blanche. Addition au casting toutefois: Sacha Baron Cohen dans le rôle du Temps. Si le film est parvenu à rentrer dans ses frais sans trop de problèmes (environ 300 millions de dollars de recettes pour un budget de 170 millions), le succès fut loin d'être celui attendu, surtout si on le compare au carton du premier film (1 milliard de dollars de recettes). Si vous avez envie de voir un peu à quoi le film ressemble, je vous laisse consulter la bande-annonce ci-dessous! :)

Résumé:
Depuis trois ans, Alice parcourt le monde grâce à la compagnie léguée par son père. C'est une femme forte, indépendante, et déterminée à ne pas se laisser faire. Mais lorsqu'elle rencontre des problèmes qui pourraient la forcer à vendre sa compagnie, Alice se retrouve de nouveau propulsée au pays des merveilles, où le Chapelier, son ami, est gravement malade. La jeune femme se retrouve avec une mission: défier le Temps pour guérir le Chapelier de ses maux. Mais affronter une telle puissance n'est pas sans risques... 

Une oeuvre très différente du livre original:
En 2012, le film réalisé par Tim Burton s'inspirait du célèbre livre Alice in Wonderland de Lewis Carroll. Et si l'intrigue suivait, au départ, celle du roman, elle finissait tout de même par s'en éloigner de façon assez marquée.
Through the Looking Glass, c'est un peu la même chose, mais en encore plus visible. En effet, le film n'a pas grand chose à voir avec l'oeuvre originale, si ce n'est dans les personnages qu'on y rencontre et dans certains de ces thèmes. On aperçoit par exemple les pièces du jeu d'échec, Humpty Dumpty (personnage emblématique de l'univers d'Alice, cet  oeuf n'apparait ici que quelques secondes).
Le parti pris de ce film est de se focaliser sur le personnage du Chapelier et sur la notion du Temps. Cela vient sans aucun doute du fait que le Chapelier, joué par Johnny Depp, est un personnage très populaire du premier film. 
Avec le Temps, plusieurs épisodes marquants de sa vie sont présentés, le mettant notamment en scène avec sa famille. Si vous aimez ce personnage, le film risque de vous plaire! 

Ce que j'ai pensé du film:
Après la création du blog en 2012, j'ai rapidement fait plusieurs articles pour parler de ma passion pour Tim Burton, encore à ce jour l'un de mes réalisateurs préférés. Néanmoins, sa version d'Alice in Wonderland, malgré un univers visuel magnifique, a toujours été une de mes grandes déceptions, j'ai vraiment détesté ce film. A la sortie de Through the Looking Glass, j'étais déterminée à ne pas aller le voir, car je ne voulais pas prendre le risque d'être déçue à nouveau par un film sur Alice. Et j'ai fini par craquer. Et j'ai bien fait. Car, à ma grande surprise, j'ai trouvé ce film nettement meilleur comparé au premier.
On va évacuer un problème tout de suite: ne vous attendez surtout pas, en voyant ce film, à une adaptation fidèle du livre de Lewis Carroll. Très franchement, à l'exception du titre et des personnages, rien dans ce film n'a à voir avec le livre. C'est important de le savoir je pense, car sinon vous risquez d'être déçus.

En dehors de ça, j'ai trouvé l'intrigue assez sympathique. Elle n'est pas d'une originalité incroyable (les voyages dans le temps, ça a été fait et refait), mais elle tient la route. Ce film est un bon divertissement, avec des bonnes idées et surtout un bon rythme qui permet de garder l'intérêt du spectateur éveillé. 

Les acteurs sont dans l'ensemble très bons dans le film. Certains en font un peu des caisses, mais ça va avec leur personnage. J'ai en particulier été très impressionnée par Sacha Baron Cohen, qui campe le Temps. C'est un acteur que je connais assez peu et j'ai trouvé qu'il était vraiment bon dans ce rôle. Il a une superbe prestance et son interprétation est juste. 

Là où le film est particulièrement réussi, c'est dans les effets spéciaux, le visuel général. Les couleurs sont superbes, et il y a de nombreuses scènes que j'ai trouvées magnifiques. Les décors, réalisés en effets spéciaux sont à couper le souffle. Les affiches le montrent bien: c'est un film superbe! 

Ce n'est pas le meilleur film de l'année, ni une bonne adaptation, mais Alice Through the Looking Glass est un film divertissant, un bon petit moment de cinéma. Je m'attendais à tellement pire que du coup il s'agit d'une bonne surprise!

Et voilà, c'est fini pour 2016! On se retrouve l'année prochaine, avec une chronique complète sur le nouveau Alice illustré par Benjamin Lacombe. Merci mille fois de votre présence, de votre gentillesse et de votre soutien. Je vous souhaite à tous la plus belle des années! :)

AnGee. 

mercredi 28 décembre 2016

221B, The British Detectives Challenge #12: And Then There Were None, Minisérie BBC (2015).



Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! On se retrouve aujourd'hui pour terminer un rendez-vous qui nous accompagnait depuis le début de l'année: le Challenge 221B, The British Detectives Challenge. Après avoir découvert de nombreux romans et auteurs, j'ai décidé de changer un peu pour cette douzième et dernière chronique avec la présentation non pas d'un livre mais d'une mini-série: l'adaptation BBC datant de 2015 de And Then There Were None de la célèbre Agatha Christie. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Le 221B, The British Detectives Challenge:
Pour commencer cette chronique, je tiens à vous donner quelques informations sur le Challenge 221B  The British Detectives Challenge. Il s'agit d'un challenge lancé via le super forum Whoopsy Daisy, consacré au monde anglo-saxon. Comme son nom l'indique, il s'agit d'un challenge autour des personnages policiers et détectives de la littérature anglaise. En ce qui me concerne, j'ai choisi de présenter 12 oeuvres. Si vous avez envie d'en savoir plus, je vous invite à suivre les liens ci-dessous qui vous mèneront à mes précédentes chroniques et au forum!

Agatha Christie, c'est qui?
Si vous connaissez un peu le blog, vous savez que normalement je présente toujours les auteurs dont je parle. Néanmoins Agatha Christie, c'est loin d'être une inconnue sur le blog puisque j'ai eu l'occasion de vous présenter son travail à plusieurs reprises, notamment certaines des aventures d'Hercule Poirot, son célèbre détective belge. Je vais donc éviter de me répéter et vous inviter à la place à suivre le lien ci-dessous qui vous mènera vers mes précédentes chroniques à son sujet! :)


And Then There Were None:
Résumé:



Années 1930. Dix personnes (huit invités et deux domestiques) sont invitées, chacune pour des motifs différents, sur une île loin de tout par les Owens. Ces dix personnes ne se connaissent pas, et ne connaissent pas non plus leurs hôtes. Le mystère s'épaissit encore plus lorsque les invités se font tuer les uns après les autres, sur les paroles d'une bien-étrange comptine... Qui sont réellement les Owens? Qu'est-ce qui lie ces différentes personnes les unes avec les autres? Et pourquoi meurent-elles chacun à leur tour?



Quelques informations sur la série:
En raison du succès des oeuvres d'Agatha Christie, aujourd'hui considérées comme des classiques, de nombreuses adaptations en ont été réalisées et le sont encore. And Then There Were None est l'une des dernières adaptations en date, sortie en 2015 (elle a récemment été diffusée sur TF1). Elle a été commandée par la BBC pour commémorer l'anniversaire de naissance de la célèbre auteure, et propose un casting plutôt alléchant: Douglas Booth (Great Expectations), Charles Dance (Game of Thrones), Maeve Dermody, Burn Gorman (Torchwood), Noah Taylor, Sam Neill, Miranda Richardson, Aiden Turner (Poldark) ou encore Toby Stephens interprètent tous différents personnages. Le tournage s'est déroulé en juin 2015 et la réalisation a été confiée à Craig Viveiros. Trois épisodes d'environ une heure composent cette mini-série, qui a rencontré un très beau succès au Royaume-Uni, tant critique qu'au niveau des audiences. A savoir si vous êtes un fan du roman d'Agatha Christie, cette adaptation comprend quelques petites différences par rapport au texte original, mais il vous faudra le découvrir par vous-même!

Ce que j'en ai pensé:
Ce n'est qu'assez tardivement que j'ai découvert And Then There Were None d'Agatha Christie. L'an passée seulement, il me semble, je m'étais enfin plongée dans la lecture de ce roman culte grâce à ma petite soeur qui en est fan. J'avais adoré ce livre, un de mes coups de coeur, et j'étais donc vraiment curieuse à l'idée de pouvoir découvrir cette adaptation. Les premiers avis positifs donnaient encore plus envie et j'ai donc profité de la diffusion de la minisérie sur TF1 pour la voir. Et franchement, elle vaut le détour.


Premièrement, la série est absolument, visuellement, magnifique. J'ai été soufflée par la réalisation très soignée de cette adaptation. Les paysages, sur l'île, sont à la fois superbes et inquiétants, ce qui correspond bien à l'intrigue et à son côté un peu glauque. Les couleurs sont toutes dans des tons verdâtres, bleuâtres, les plans sont nets, la musique élégante... C'est un bel objet visuel!

Les acteurs, ensuite... Parlons-en des acteurs! Ils sont vraiment incroyables. Ils servent à merveille ce huis clos sanglant, avec une gradation permanente dans leur jeu. J'ai beaucoup entendu parler d'Aidan Turner pour Poldark, et je l'ai découvert avec cette minisérie. Je comprends l'engouement pour cet acteur! J'ai aussi beaucoup aimé la performance de Burn Gorman, que je connaissais pour Torchwood. On a droit à un casting deluxe, et ça se sent.

Trois épisodes, c'est pile poil ce qu'il faut. Moins, l'histoire aurait été rushée, et plus ça aurait trop. L'histoire est développée de façon intéressante, avec une tension travaillée à chaque seconde. On part de quelque chose de relativement serein, un joli séjour sur une île, à un huis clos angoissant où folie, stress et mort se côtoient de très près. 

Effectivement, il y a quelques différences entre le roman d'Agatha Christie et l'adaptation, mais c'est assez minime et principalement restreint au final. Ce sont des changements qui sont cohérents et qui respectent bien l'oeuvre originale. Le final est d'ailleurs très réussi selon moi, j'ai trouvé que c'était une belle apothéose!

En bref, cette mini-série a été pour moi un coup de coeur indéniable. C'est une adaptation d'une très grande qualité, et que j'ai adorée découvrir.  C'est sûr, je la regarderai à nouveau quand je le pourrais! Ma soeur, grande fan d'Agatha Christie, a également adoré cette mini-série et l'a trouvée très, très réussie!

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui, j'espère que cette chronique vous plait! N'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire, je vous réponds toujours avec plaisir! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee.

lundi 26 décembre 2016

Cycle Sept Films, Sept Découvertes #5: Good Will Hunting de Gus Van Sant (1997).



Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! Noel se termine, le Nouvel An approche à grands pas, mais le Livroscope ne prend pas de vacances! Pour ce nouvel article, j'ai décidé de vous présenter le cinquième numéro de mon cycle cinéma Sept Films, Sept Découvertes, avec un film considéré comme culte dans lequel on retrouve presque que des acteurs que j'aime bien: Good Will Hunting, réalisé par Gus Van Sant et sorti en 1997. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Cycle Sept Films, Sept Découvertes:
Pour commencer cette chronique, il me semble important de vous donner quelques informations sur le cycle Sept Films, Sept Découvertes. Si vous connaissez un peu le blog, vous savez que j'organise régulièrement des cycles pour parler de l'une de mes grandes passions à côté de la littérature: le cinéma! Ces cycles, composés à chaque fois de sept films, sont en général thématiques mais pour cette fois j'ai décidé de proposer quelque chose de plus large pour faire un peu baisser le nombre de films de ma WL. Si vous avez envie de relire mes précédentes chroniques, je vous invite à suivre le lien ci-dessous!


Gus Van Sant, c'est qui?
Notre réalisateur du jour, c'est Gus Van Sant, et j'avais envie de vous parler un peu de lui avant de m'attaquer à la présentation du film. Né en 1952 dans le Kentucky, Gus Van Sant est un réalisateur américain. Ses premiers pas dans le monde du cinéma se font à des postes variés: il travaillera par exemple comme preneur de son, scénariste ou encore dans le milieu de la production. Il se lance aussi dans la réalisation de courts-métrages, avec l'objectif d'aller plus loin. Il se fait remarquer une première fois pour son film Drugstore Cowboy, qui lui ouvre les portes du succès. Au cours des années 1990, Gus Van Sant réalisera plusieurs films, dont Will Hunting ou le remake de Psychose. En 2003, son film Elephant, inspiré par le tuerie de Columbine, recevra un accueil critique très positif. Il sort régulièrement de nouveaux films, dont l'un des thèmes de prédilection est l'homosexualité, comme le film sur Harvey Milk. Il a aussi travaillé sur des clips pour les Red Hot Chili Peppers.


Good Will Hunting:
Quelques informations sur le film:
Penchons nous à présent sur Good Will Hunting (ou juste Will Hunting en version française), film sorti en 1997 et réalisé par Gus Van Sant! Le scénario du film a été écrit par Ben Affleck et Matt Damon, amis de toujours qui ont très souvent collaboré ensemble. Ce film est d'ailleurs considéré comme celui qui a fait exploser leur carrière. En plus d'avoir écrit le film, les deux acteurs jouent également dans le film: Matt Damon interprète Will Hunting, tandis que Ben Affleck joue son ami Chuckie. Le reste du casting est tout aussi intéressant, avec Robin Williams dans la peau du psy de Will, Sean; Stellan Skarsgard (Thor, Mama Mia mais aussi père de deux superbes suédois: coucou, Bill et Alexander...) est le professeur Gerald Lambeau. On retrouve aussi Minnie Driver dans le rôle de Skylar. Le tournage se déroula entre Avril et Juin 1997. Avec un budget de 10 millions de dollars, le film fut un véritable succès au box office, récoltant plus de 220 millions de dollars de recettes. Le succès fut aussi critique, notamment pour saluer les performances des acteurs. Will Hunting reçut de nombreuses nominations et récompenses lors de cérémonies prestigieuses et beaucoup considèrent déjà ce film comme un film culte. Si vous avez envie de voir un peu à quoi cela ressemble, je vous invite à regarder la bande-annonce ci-dessous.



Résumé:
A 20 ans, Will Hunting a passé toute sa vie à Boston et c'est un jeune un peu paumé. Avec ses amis, il traîne dans les bars, cherche les bagarres et il risque de vite finir en prison. C'est alors que le professeur Gerald Lambeau découvre les capacités incroyables de Will, extrêmement intelligent et génie des mathématiques. Il décide alors d'aider le jeune homme à trouver sa voie en l'emmenant voir un psy, Sean Maguire. Après quelques hésitations, Will se retrouve alors à nouer une relation forte avec ce psy, mais aussi avec Skylar, une jeune étudiante. Arrivera-t'il à découvrir ce qu'il veut dans la vie?

Un film avec Matt Damon:
Vous l'aurez certainement compris, Good Will Hunting a été un film assez déterminant dans la carrière de Matt Damon, aujourd'hui un acteur extrêmement célèbre. Cela a aussi été le cas pour Ben Affleck, mais comme j'ai déjà eu l'occasion de vous parler de Ben Affleck dans d'autres chroniques, j'ai envie de me concentrer aujourd'hui sur son partenaire amical et à l'écran.
Matt Damon est né en 1970 dans le Massachusetts et il grandit à Boston. Il rencontre Ben Affleck, cousin éloigné, pendant son enfance et noue une amitié solide avec lui. Après des études littéraires et des cours pour apprendre le dur métier d'acteur, Matt Damon décide de se lancer dans le cinéma, d'abord en tant qu'acteur. Il fait d'abord des apparitions dans quelques rôles avant de vraiment percer avec Good Will Hunting qui lui permet de faire exploser sa carrière: la fin des années 90 marque la sortie de plusieurs films importants dans sa carrière, comme Il faut sauver le soldat Ryan ou encore Le talentueux Mr. Ripley. 
Depuis, Matt Damon n'a pas cessé de tourner et est devenu un acteur qu'on pourrait qualifier de bankable: on a pu notamment le voir dans la série des Ocean, mais aussi et surtout dans les Jason Bourne. La science-fiction semble être l'un de ses domaines de prédilection ces dernières années, puisqu'on a pu le retrouver dans des films comme Elysium, Interstellar ou plus récemment Seul sur Mars.

Ce que j'ai pensé du film:
Depuis que je suis retombée sous le charme de Ben Affleck après avoir vu le film Gone Girl, je me suis promise de découvrir davantage sa filmographie. C'était un objectif que j'avais aussi pour Matt Damon, un acteur que j'ai toujours plutôt bien aimé. Good Will Hunting, où on les retrouve les deux, était donc forcément sur ma liste. J'étais intriguée par ce film dont j'ai toujours entendu beaucoup de bien, et j'étais ravie de pouvoir enfin le découvrir. Et Good Will Hunting a été un très joli moment de cinéma, un mini-coup de coeur qui fait du bien en cette fin d'année 2016.

Commençons par l'intrigue. Je pense que c'est le seul point sur lequel j'ai un bémol. Un petit, tout petit, minuscule bémol, mais que je tiens tout de même à mentionner. Pour le positif, d'abord, j'ai trouvé l'histoire assez bien écrite, sympathique et je ne me suis pas ennuyée. J'ai apprécié découvrir l'histoire de Will Hunting et de ses amis. Le développement est intéressant. En revanche, j'ai tout de même trouvé qu'il n'y avait quand même vraiment de surprise, de retournements de situation surprenants. On voit assez vite venir les événements et c'est un peu dommage.

En revanche, j'ai été absolument séduite par les personnages, notamment grâce au jeu des acteurs. Will est un héros à la fois attachant, un peu agaçant et terriblement touchant. Matt Damon incarne à la perfection ce jeune paumé qui cache ses questionnements derrière une fausse assurance. La dynamique qui s'installe avec Sean, joué par Robin Williams, est l'une des forces du film. J'ai aussi beaucoup aimé Minnie Driver, une actrice que je trouve trop sous-exploitée aujourd'hui. 

Le développement psychologique du personnage de Will est le thème central du film. Je me suis beaucoup retrouvée dans ce personnage, pourtant très différent de moi: je ne suis pas une experte des maths, ni délinquante juvénile, mais comme Will, parfois je me demande ce que je suis, ce que je veux. J'ai souvent peur de sortir de ma zone de confort, de tenter des choses que je ne connais pas, peur de l'inconnu. Ce qu'il vit fait écho à ce que je peux vivre parfois.

Dans les domaines un peu plus techniques, j'ai apprécié le travail de réalisation soignée, et surtout les choix de lumière, qui confèrent une teinte particulière aux images. La musique est également très jolie, et épouse bien ce qu'il se passe à l'écran. Je ne suis pas une experte du travail de Gus Van Sant (je crois n'avoir vu qu'Elephant) mais ça me donne envie d'en découvrir plus! 

Savoir qui l'on est, où on veut aller, sortir et aller dans l'inconnu. C'est exactement le sujet de Good Will Hunting et je pense que c'est un thème universel, qui explique le succès du film à l'époque et encore aujourd'hui. Ce film m'a fait l'effet d'une couverture chaude enveloppée autour de mon coeur, et je suis sûre que je le regarderai encore prochainement.

En bref, Good Will Hunting a été pour moi un joli coup de coeur, un beau film que j'ai adoré découvrir. Je ne peux que le conseiller, et je suis motivée à poursuivre ma découverte de la filmographie de Matt Damon!

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! On se retrouve très vite pour un nouvel article, n'hésitez pas à me donner votre avis en commentaire. En attendant, prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee.

jeudi 22 décembre 2016

PotterOscope #2: Fantastic Beasts & Where to Find Them (Film, 2016).



Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! Aujourd'hui je vous propose de découvrir un second numéro du PotterOscope, le rendez-vous mettant en avant l'univers de la célèbre saga Harry Potter. Après vous avoir présenté un court-métrage le mois dernier, j'ai choisi cette fois de vous parler, sans grande surprise, du film Fantastic Beasts sorti il y a quelques semaines et que j'ai pu voir alors que j'étais encore au Royaume-Uni. Et comme la fois précédente, un Potterhead sera aussi présenté! En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :) 

Le PotterOscope:
Avant d'entrer dans le vif du sujet et de nous pencher sur Fantastic Beasts, pourquoi ne pas commencer par parler un peu du PotterOscope? Grande fan d'Harry Potter depuis l'enfance et ayant déjà présenté la saga sur le blog, j'avais tout de même envie de continuer à parler de cet univers enchanteur. Chaque mois, vous retrouverez donc sur le blog une chronique mettant en avant quelque chose en rapport avec le monde crée par J.K Rowling, accompagnée d'une présentation d'un Potterhead. Si jamais vous souhaitez participer et parler de votre passion pour Harry Potter, n'hésitez pas à me le faire savoir soit en commentaire, soit par mail (livroscope@gmail.fr), je vous enverrai le questionnaire avec plaisir! Si vous avez envie de relire mes précédentes chroniques sur Harry Potter, je vous invite à suivre le lien ci-dessous! :)


Fantastic Beasts and Where to Find Them:
Résumé:
1926. Le monde des sorciers est secoué par les actes terrifiants de Gellert Grindelwald, dont les pouvoirs sèment la destruction et le chaos. Les Etats-Unis sont particulièrement touchés, et d'autres événements terrifiants s'y produisent, laissant pantois les sorciers comme les No-Majs (ou moldu), la répression de la magie est plus forte que jamais. Newt Scamander, un jeune sorcier anglais, arrive à New York avec une valise pleine de créatures fantastiques, et se retrouve à devoir les chasser dans l'immense ville, aidé d'un moldu qui rêve d'ouvrir une boulangerie et de deux soeurs sorcières... 

Quelques informations sur le film:
Sorti en Novembre 2016, Fantastic Beasts & Where to Find Them a été réalisé par David Yates, réalisateur britannique qui avait déjà travaillé sur la saga Harry Potter mais aussi sur d'autres films, comme Tarzan, également sorti cette année. Le casting est riche de stars, avec notamment Eddie Redmayne dans le rôle de Newt: on a pu le voir dans tout un tas de films, comme The Theory of Everything pour lequel il a reçu de nombreux prix. Colin Farrell joue Percival Graves, Katherine Waterston, actrice montante, joue Tina Goldstein et Alison Sudol, également chanteuse, interprète sa soeur Queenie. On peut également citer la présence de Dan Fogler et d'Ezra Miller, le Flash des films DC. Le scénario a été écrit par J.K Rowling elle-même et est basé sur le livre éponyme, que je vous présenterai à l'avenir. Ce film est le premier d'une série dont le prochain volet est prévu pour 2018. Il est encore trop tôt pour avoir les chiffres définitifs des audiences et du box office, néanmoins Fantastic Beasts est un gros carton, preuve que les fans d'Harry Potter sont toujours au rendez-vous. Voici un petit trailer, pour vous donner une idée de ce que ça donne!


Newt Scamander, c'est qui, c'est quoi?
Etant donné que notre personnage principal pour ce film est Newt Scamander, j'ai eu envie de lui consacrer quelques lignes.
Si vous avez lu la saga Harry Potter, le nom de Newt Scamander (ou Norbert Dragonneau en version française) ne vous ai probablement pas inconnu. En effet, plusieurs références sont faites à ce personnage à travers la série, notamment pour son livre Fantastic Beasts, utilisé en cours, ainsi que pour son lien de parenté à Luna Lovegood (son petit fils, Rolf, se marie en effet avec la jeune sorcière). 
Newt Scamander est un sorcier anglais, passionné par les créatures magiques, qu'il étudie et cherche à protéger. Il parcourt le monde pour recueillir des informations les concernant et cherche surtout à éviter la disparition de certaines espèces. Il a étudié à Poudlard, où il appartenait à la maison Poufsouffle et on apprend quelques éléments concernant sa scolarité à travers le film, ce que je vais éviter de vous spoiler. 
Dans le film, Newt apparait comme un personnage à la fois timide et très courageux, défendant ce en quoi il croit avec ferveur et se montrant très gentil avec son entourage. Il a aussi un côté très anglais, qu'on ressent surtout dans la VO du film!
On sait pour l'instant assez peu de choses des films à venir, si ce n'est que Dumbledore devrait apparaître dans le prochain. Plusieurs acteurs sont actuellement envisagés pour le rôle, dont Arthur Darvill (mon choix ^^). 

Ce que j'ai pensé du film:
Pendant les mois qui ont précédés la sortie de Fantastic Beasts, j'ai éprouvé tout un tas de sentiments très étranges et même un peu contradictoires. D'un côté, j'ai ressenti une hype absolument incroyable, je regardais les images et les trailers avec une loupe, et je m'extasiais sur le choix d'Eddie Redmayne pour le rôle titre parce que ce type est trop cool. Mais de l'autre, j'étais aussi très, très angoissée à l'idée de revoir l'univers d'Harry Potter sur grand écran, car j'aime tellement cette saga que je refuse d'imaginer que quelque chose de "moins bien" en soit proposé. Je me suis donc rendue avec le ventre noué au cinéma, croisant doigts, jambes, orteils et tout ce qu'il est possible de croiser pour que le film soit bien. Et à mon grand soulagement, même si quelques petits détails me chiffonnent, j'ai été ravie par Fantastic Beasts.

Je ne vais pas vous cacher que j'étais très émue de revoir cet univers que j'aime tant sur grand écran. Dès les premières notes, les premières images, j'ai commencé à pleurer. J'ai vite décidé de me ressaisir, parce qu'à 8 livres la place, autant en profiter. C'était un vrai bonheur de retrouver les baguettes, les sortilèges, les créatures, le monde de J.K Rowling. 

En parlant d'Harry Potter, ce que j'ai apprécié avec ce film, c'est qu'il y ait une cohérence avec l'univers existant, sans toutefois que Fantastic Beasts cherche trop à être Harry Potter. On sent que ça se passe dans le même monde, mais on n'essaie pas de trop référencer Harry Potter. Il est même possible de voir ce film sans avoir lu ou vu Harry Potter. 

L'intrigue est dans l'ensemble très sympathique. J'ai énormément aimé le développement autour des Obscurus, très intéressant et qui donne un ton assez sombre au film (je pense d'ailleurs que ce film n'est pas forcément adapté aux plus jeunes, il y a quelques scènes assez "violentes" qui peuvent surprendre). Les sous-intrigues sont aussi plutôt réussies, comme la recherche des animaux fantastiques dans New York. La fin est chouette, concluant bien le film tout en laissant une porte ouverte pour la suite. 



Pour ce qui est des personnages, je suis ravie de ce qui a été fait. J'aimais déjà beaucoup le casting à la base, donc me convaincre n'a pas été difficile. Eddie Redmayne est un Newt adorable, qui donnerait presque envie d'être un Poufsouffle! J'étais contente de retrouver la classe de Colin Farrell, un acteur que j'adore. En revanche, je suis très mitigée sur les deux personnages féminins principaux du film, qui me paraissent un peu gadget. J'ai plutôt bien aimé Queenie mais Tina ne me plait pas du tout, il y a un truc qui coinçait. En revanche, moi qui ai habituellement du mal avec Ezra Miller, je l'ai ici beaucoup apprécié. 

Enfin, je tiens à mentionner le fait que le film est beau, très beau. Les effets, l'esthétique, les bâtiments, les costumes, et SURTOUT les créatures sont absolument superbes, c'est un régal pour les yeux. J'ai vraiment trouvé le travail fait là-dessus magnifique!

Vous l'aurez compris, Fantastic Beasts a été pour moi un vrai coup de coeur, une très belle surprise qui me donne envie de voir ce qui sera fait ensuite. Un excellent moment! 

Le Potterhead du mois!
Passons à présent à la présentation de notre Potterhead du mois! Ce mois-ci, j'ai l'honneur de vous faire découvrir l'interview de la formidable Saefiel qui a gentiment accepté de répondre à mes questions. Merci beaucoup à elle d'avoir pris le temps de m'envoyer les photos de sa collection et de compléter ce questionnaire (toutes les photos qui suivent lui appartiennent)!



Fiche d’identité :
Prénom ou pseudo : Saefiel.

Âge : 26 ans.

Site internet, page Facebook ou Instagram : Les Petits Mots de Saefiel (http://lespetitsmotsdesaefiel.com)

La maison à laquelle tu appartiens : Serpentard sur absolument tous les tests que j’ai pu faire.

Ton Patronus : Un étalon gris pommelé.


Harry Potter et toi :
Comment as-tu découvert Harry Potter ?
Un jour je regardais les informations à la télévision et un reportage est passé sur ce nouveau phénomène de l’édition : Harry Potter, dont le quatrième tome sortait en magasin (novembre 2000 donc). Je crois qu’à ce moment-là, j’avais déjà eu le troisième entre les mains, mais j’avais refusé qu’on me l’offre parce que c’était le troisième et que je voulais le premier qui n’était pas disponible. Après ce reportage, il me semble que mon envie s’est décuplée et je ne sais plus exactement quand ni comment, mais ma maman m’a offert les trois premiers que j’ai dévorés immédiatement pour finalement enchaîner sur le quatrième. Par la suite, la passion ne m’a plus jamais lâchée !

Ton personnage préféré ?
Quand j’étais plus jeune, c’était Ron ! J’en étais même un peu amoureuse. Mais en grandissant, c’est Luna qui a obtenu la palme d’or de mon personnage préféré. Son petit côté foufou m’a séduite et je me retrouve beaucoup en elle.

Ton livre préféré ?
Harry Potter et la coupe de feu. C’est à mon avis celui qui marque le changement entre la première et la deuxième partie de la saga. Les moments joyeux et les instants sombres. C’est aussi celui qui comporte le plus d’action et le premier sur lequel j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps. Il a donc une saveur toute particulière.


Ton moment préféré dans la saga ?
Arg, ça, c’est dur comme question. Il y en a tellement. J’ai envie de dire que c’est la rencontre entre Harry, Ron et Hermione, cet instant de grâce pendant lequel on sait qu’entre ces trois là, ça ira loin. Est-ce que la réponse : tout peut le faire aussi ?

Une citation que tu apprécies dans la saga :
Je cite en anglais, parce que j’ai toujours trouvé que c’était plus joli :
"Happiness can be found, even in the darkest of times, if one only remembers to turn on the light." Dans Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban.

As-tu une collection en rapport avec Harry Potter? 
Ouh là oui ! Je ne sais même pas combien j’ai d’objets exactement, mais c’est une collection tenue depuis les années 2000 donc autant dire que c’est beaucoup !
Entre autres, je possède l’édition limitée Gallimard, la plupart des reliques de la mort, la baguette de Luna, celle de Severus, plusieurs Pins, une statuette d’Edwige, plusieurs coussins, deux pulls, plusieurs tee-shirts, des presses livres, des cartes, le retourneur de temps, etc. Et en ce moment je bave sur une édition spéciale américaine aux couleurs de Serpentard !



Si tu pouvais posséder un objet tiré de l’univers, que choisirais-tu ?
Le retourneur de temps ! Pour avoir le temps de faire tout ce dont j’ai envie !

Sorting Hat/Choixpeau (des questions avec deux choix, merci d’en choisir un) :
Fred ou George ?
Fred. Mais je dois bien avouer que j’ai parfois du mal à les dissocier !

Pré-au-Lard ou Chemin de Traverse ?
Chemin de Traverse, je suis une accro du shopping.

Rogue ou McGonagall ?
Rogue. Always.

La cape d’invisibilité ou le Polynectar ?
La cape d’invisibilité !

Et voilà c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup :)

AnGee.

mardi 20 décembre 2016

Challenge Doctor Who: Autonomy de Daniel Blythe.



Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! J'ai été un peu absente au cours des derniers jours car je profitais de mes derniers instants en Grande-Bretagne. Me voilà revenue en France après trois mois et pour fêter mon retour, quoi de mieux qu'une petite chronique? J'ai décidé aujourd'hui de me pencher sur un roman issu de la licence Doctor Who pour le Challenge éponyme auquel je participe depuis longtemps. Ce roman, c'est Autonomy, écrit par Daniel Blythe. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Le Challenge Doctor Who:
Pour commencer cette chronique, il me faut vous donner quelques informations sur le Challenge Doctor Who. Il s'agit d'un challenge que j'ai découvert via le site Livraddict (malheureusement, impossible de retrouver le lien!). Illimité dans le temps, ce Challenge s'inspire de la série télévisée britannique du même nom mettant en scène un alien voyageant à travers le temps et l'espace dans son TARDIS. Grande fan de cette série, je ne pouvais pas passer à côté! Si vous avez envie d'en savoir plus sur ce Challenge ou de relire mes précédentes chroniques, je vous invite à suivre les liens ci-dessous!


Daniel Blythe, c'est qui?
Il est à présent temps de nous attaquer à notre auteur du jour: Daniel Blythe! Daniel Blythe est un auteur né dans le Kent en 1969. Après des études de langues à Oxford, Daniel Blythe a d'abord commencé sa carrière comme journaliste avant de s'orienter, à la fin des années 90, dans l'écriture de fiction. Il est notamment connu pour ses romans inspirés par la série Doctor Who, dont Autonomy fait partie, mais Daniel Blythe écrit aussi des livres pour enfants ainsi que des encyclopédies sur les années 80. Je vous conseille d'aller faire un petit tour sur son livre internet si vous souhaitez en savoir un peu plus à son sujet! :)


Autonomy:
Résumé:
Depuis plusieurs années, les centres commerciaux se développent un peu partout dans le monde et deviennent d'incroyables bâtiments, où on peut non seulement acheter tout ce qu'on veut mais aussi aller au cinéma, aller au restaurant, ou même se faire masser ou se détendre. Mais en 2013, rien ne bat Hyperville, un centre commercial ouvert 24h sur 24, avec ses activités incroyables et ses millions de choses à faire. Cependant, comme tout le monde le sait, dès que le Docteur se rend quelque part, des phénomènes étranges s'y produisent...

Une aventure de Ten:
Si vous me connaissez un peu et que vous suivez un peu le blog, vous savez que mon Docteur préféré est sans aucun doute celui interprété par David Tennant, alias Ten. C'est lui qui m'a fait accrocher à l'univers de Doctor Who et c'est un acteur que j'aime énormément. J'aime son humour, son côté élancé, et son énergie.
Le renouveau de la série en 2005 a d'abord été porté par Christopher Eccleston, resté une saison. David Tennant lui succède et resta plusieurs saisons. Très populaire, son Docteur eut également droit à plusieurs épisodes spéciaux. 
Plusieurs compagnons joignirent le Docteur lors de ses aventures: Rose Tyler, Martha et Donna, chacune avec leur caractère, créant une dynamique à chaque fois nouvelle.
Cependant, après plusieurs années en tant que Docteur, David Tennant décida de passer la main à Matt Smith, qui fut lui aussi un Docteur très populaire (depuis remplacé par Peter Capaldi).
Dans Autonomy, on retrouve le Docteur en solo, sans ses compagnons.  Cela peut s'expliquer par le fait qu'il s'agit de l'un des derniers romans le mettant en scène, paru au moment du départ de David, et que l'auteur ait donc voulu coller à cette idée du Docteur solitaire pour ses dernières aventures.



Ce que j'ai pensé du livre:
Au risque de me faire un peu taper sur les doigts par certains, je dois avouer que mon interêt pour Doctor Who a un peu baissé avec le départ de Matt Smith. Je n'avais pas tellement apprécié les intrigues des dernières saisons malgré un Docteur plus que chouette, et je n'ai pas eu le courage de m'y remettre lorsque la série a repris avec un acteur différent. Je pense tout de même laisser sa chance à Peter Capaldi, et je continue tout de même à lire des romans inspirés par la série. Et Autonomy a été une assez bonne lecture, même si j'ai déjà lu des romans Doctor Who un peu plus réussis. 

Il y a plusieurs points positifs dans ce roman, dont, en premier lieu, le style assez plaisant de Daniel Blythe. Je ne le connaissais pas avant de lire Autonomy, et j'ai trouvé sa façon d'écrire agréable, plutôt bien maîtrisée (notamment au niveau des descriptions qui nous permettent de bien visualiser Hyperville), ça se lit vite et bien. 

Ensuite, j'ai trouvé le livre divertissant, avec le concept sympathique d'Hyperville et une intrigue globalement bien menée. J'ai vu pas mal d'avis sur le livre expliquant que l'intrigue aurait pu se dérouler dans la série et je suis assez d'accord: j'imagine bien Hyperville dans Doctor Who, et l'intrigue aurait fait un bon sujet d'épisode. 

Comme à chaque fois que je lis un roman mettant Ten en scène, j'étais ravie de retrouver mon Docteur préféré. Je ne m'en lasse pas! Sa personnalité est bien retranscrite dans le roman, Daniel Blythe montre qu'il connait les caractéristiques de cette incarnation du Docteur et s'efforce de les respecter. Je regrette juste qu'il soit un peu relégué au second plan, comme s'il était un personnage secondaire.

Passons à présent à ce qui m'embête un peu dans ce livre. Tout d'abord, un point qui suit le précédent: le Docteur est au final assez peu présent, et Daniel Blythe préfère se concentrer sur d'autres personnages. J'ai cependant trouvé qu'il y en avait trop, beaucoup trop, ce qui rend difficile de suivre qui est qui. De plus, je n'ai pas été vraiment captivée par ces personnages assez communs selon moi...

Le roman se perd aussi parfois dans de nombreuses sous-intrigues pour suivre justement ces fameux personnages. Il y a quelques moments où je me suis donc un peu ennuyée, ce que j'ai trouvé dommage. Le rythme est assez inégal, cassant parfois la dynamique de l'intrigue.

Mais au-delà de ces deux éléments un peu plus négatifs, j'ai apprécié ma lecture dans l'ensemble. C'était un moment de lecture plutôt sympa, qui me donne envie de me replonger prochainement dans la série.

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous plait, en tout cas n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee.