Pages

dimanche 22 février 2015

Challenge Chasse aux Vampires #11: Le Vampyre de New-York de Charlie Huston.




Bonjour à tous et à toutes!

Je vous souhaite la bienvenue sur le Livroscope! Aujourd'hui c'est Dimanche, et beaucoup sont également en vacances. Histoire de fêter les jours de détente qui se profilent, je vous propose de nous retrouver aujourd'hui pour une nouvelle chronique, chronique avec du sang, des canines et des prédateurs... Une chronique vampirique! En effet, nous allons nous pencher sur une onzième lecture pour le Challenge Chasse aux Vampires organisé par Leelys via le site Livraddict. Après ma déception avec les deux romans de Beth Fantaskey (Comment se débarrasser d'un vampire amoureux et sa suite Comment sauver un vampire amoureux), je me suis attaquée au Vampyre de New-York de Charlie Huston. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Le Challenge Chasse aux Vampires:
Pour rappel, avant de plonger dans le vif du sujet et de nous attaquer au roman du jour, je tiens à préciser qu'il vous est possible d'accéder aux précédentes chroniques pour le Challenge en suivant le lien ci-dessous. J'en profite pour vous annoncer que j'arrive à la moitié des chroniques que j'ai prévues d'écrire pour le Challenge :)


Qui est Charlie Huston?
Commençons par le commencement, par l'homme derrière le roman: Charlie Huston! Charlie Huston est un auteur américain vivant en Californie, à Los Angeles.  Il est connu pour travailler à la fois sur des romans et sur des scénarios de comics: il a notamment travaillé sur Wolverine en 2011 et 2012. Il a publié son premier roman en 2004. Charlie Huston a écrit plusieurs sagas, comme la trilogie autour de personnages comme Henry Thompson, ou Joe Pitt, son vampire, dont nous allons parler aujourd'hui. En tout, il a déjà publié une dizaine de romans. 

Le Vampyre de New-York:
Résumé:
Aaaaah, New-York. Cette immense ville qui inspire les chanteurs comme Frank Sinatra ou Jay-Z, qui attire les touristes par milliers... Mais dans cette ville, dans ses bas-fonds, trainent des créatures surnaturelles comme Joe. Joe est un vampyre, transformé à l'ère du punk. Depuis, il vit la nuit, se nourrit de sang, et surtout nettoie les rues de New-York des zombies qui y trainent. Jusqu'au jour où il se retrouve à devoir enquêter sur la disparition d'une adolescente fan de vampyres... Est-elle toujours en vie? Que trouve-t'on dans les caves de la grande pomme? 

Joe, notre héros: 
Penchons-nous un peu sur notre héros, le dénommé Joe Pitt, héros que Charlie Huston utilisera dans plusieurs romans (qui forment la saga surnommée Joe Pit's Casebooks). Le Vampyre de New-York est le premier roman à le présenter. 

Contrairement à beaucoup de vampires actuels, que l'on a pu découvrir ces derniers années, Joe n'a rien du vampire torturé ou romantique. Dès les premières pages, Joe est présenté comme un vampire badass, un vampire prédateur, qui traque ses proies avec habileté. Joe est extrêmement bien organisé dans sa vie, pour ne pas se faire remarquer, déployant des trésors d'imagination pour cacher ses stocks de sang nécessaire à sa survie, ou pour justifier les sacrés coups de soleil qu'il se tape après avoir exposé quelques secondes sa peau au soleil. 
Joe est également un vampire sociable: il a des amis, et même ce qui ressemble à une petite amie. Il se démarque une fois de plus du stéréotype du vampire isolé vivant reclus ou alors uniquement avec les siens. En effet, Joe fréquente des humains, avec lesquels il est ami, et traine somme toute très peu avec d'autres vampires.
Enfin, Joe ressemble également beaucoup à un flic de polars sombres ou de pulp, genre auquel Charlie Huston s'apparente. 

Ce que j'ai pensé du livre:
Après vous avoir présenté une déception en début du mois avec les deux romans de Beth Fantaskey, j'espérais arriver à vous trouver une autre lecture un peu plus réjouissante. En tombant sur le Vampyre de New-York dans ma bibliothèque, je me suis jetée dessus: le résumé donnait envie, avec un univers plus sombre, un peu plus "crade", ce qui me changeait des romans bit-lit et des romances que j'ai pu lire jusqu'à présent (et qui m'ennuient très souvent). Malheureusement, après ma lecture, je dois avouer être assez mitigée par le Vampyre de New-York... Voici pourquoi.

Commençons par l'histoire. Histoire d'être un peu positive, j'ai trouvé que le roman s'ouvrait sur un début prometteur, avec de l'action un peu badass, ça donnait envie de se plonger dans les pages suivantes. En plus de ça, il se passe pas mal d'événements, on ne s'ennuie pas trop, et du coup ça va assez vite. J'en profite pour dire que j'ai trouvé le style de l'auteur assez fluide et agréable, même si il n'est pas spectaculaire non plus: ça permet d'enchaîner les pages sans trop de problèmes, et vu que le livre fait trois-cent pages tout pile, on arrive vite au bout. 
Par contre, là où l'intrigue me déçoit, c'est dans le fait qu'elle est, selon moi, trop brouillonne. On commence avec une quête, puis on enchaîne sur un autre truc, ensuite on a des flashbacks interminables, puis d'autres sous-intrigues viennent nous emmêler les pinceaux... Bref, il y a des moments, je ne savais plus du tout où j'en étais. J'avais le sentiment que l'auteur voulait aborder beaucoup d'éléments, trop, et que du coup on balançait ça un peu n'importe comment...

Maintenant, passons aux personnages. Là aussi, commençons avec du positif: j'ai plutôt bien aimé le héros, Joe. Sans parler tout de suite du côté vampire du personnage, j'ai apprécié son caractère, son attitude, j'ai aimé le suivre dans New-York, interagir avec les différents personnages, et j'ai trouvé son passé intéressant. J'ai apprécié certains autres personnages, comme Billy. Mais ça s'arrête là. Pour le reste des personnages, ça manquait cruellement d'originalité: ils étaient tous très stéréotypes selon moi, entre la mère alcoolo et nymphomane, le père plus que bizarre, l'homme de main, le petit voyou toxico... C'est dommage, avec un héros aussi prometteur, que le reste ne suive pas.

Penchons-nous à présent sur la figure du vampire et des créatures paranormales dans ce roman. Là aussi, il y a du bon, et du moins bon. Dans le bon, et même le pas mal du tout, nous avons le héros: Joe est un vampire qui détonne un peu par rapport aux autres vampires qu'on a l'habitude de voir depuis quelques années. Joe n'est pas du tout un Edward Cullen ou même un Stefan Salvatore, il n'a rien du vampire torturé amoureux d'une humaine en quête de son âme ou d'une rédemption quelconque. Non, Joe est badass, il tient plus du flic de polar sombre que du héros de bit-lit. Ensuite, son histoire, son passé, montrent une image différente du vampire, qui se retrouve avec un côté plus underground que j'ai trouvé intéressant. L'auteur fait aussi pas mal de références plutôt bien réalisées à Dracula, montrant à la fois le décalage entre deux versions du vampire, mais aussi la persistance de certains aspects. On passe du vampire surnaturel au vampire "scientifique", avec ce qui est appelé "le Vyrus".



Par contre, je vais faire une fois de plus le même reproche que plus haut: mis à part le héros, c'est très brouillon. On doit attendre presque un tiers du livre pour découvrir ce que sont les différentes organisations mentionnées, et encore, les explications ne sont pas très claires, et beaucoup de points restent très flous. 

En bref, malgré un début prometteur et un personnage principal plutôt intéressant, ce roman me laisse un goût d'inachevé. J'en attendais un peu plus, et je suis plutôt déçue. Ce n'est évidemment pas non plus le pire livre que j'ai lu dans ma vie, mais c'est loin d'être un coup de coeur...

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous a plu malgré ma déception. N'hésitez pas à me laisser une petite trace de votre passage en commentaire, je me fais un plaisir de répondre! On se retrouve d'ici quelques jours pour une nouvelle chronique, en attendant prenez soin de vous! :)

AnGee Ersatz*



4 commentaires:

  1. Et bien je passe mon tour ! C'est dommage surtout si le héro était intéressant ...

    RépondreSupprimer
  2. Oh du coup une troisième déception ? Pas de chance ! En même temps, perso' ce n'est pas trop mon genre de prédilection ;)
    Je ne sais plus, si je te l'ai déjà dis...mais j'aime beaucoup la présentation de tes articles - je peux le dire sans me tromper que tu dois être la seule sur la blogosphère à les présenter de cette manière ! - C'est toujours super complet !
    Mais aussi, j'aime beaucoup le nouveau "design" de ton blog ! Un sacré Shakespeare !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Et oui, j'enchaîne! J'espère vite briser le cercle vicieux!
      Merci beaucoup ça me touche! J'ai remarqué que de plus en plus de blogueurs reprenaient un peu ce système, mais bon c'est pas grave :)

      Supprimer