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vendredi 27 février 2015

Les Dames en Noir #3: Coule la Seine, de Fred Vargas.



Bonjour à tous et à toutes!

Bienvenue sur le Livroscope! Aujourd'hui nous sommes Samedi, dernier jour de ce court mois de Février! Après avoir passé un mois riche en découverte et avant de nous lancer dans les chroniques de Mars que j'ai hâte de vous présenter, je vous propose de conclure Février par un dernier article, qui sera consacré à ma troisième lecture pour le Challenge les Dames en Noir. Ce Challenge, organisé par Zina tout au long de 2015, a pour but de faire lire, découvrir et chroniquer des auteurs féminins de polar et thriller. Pour ce troisième numéro, j'ai choisi de me pencher sur une auteure française très connue: Fred Vargas! Et histoire de changer un peu, je ne parlerai pas d'un roman, mais d'un recueil de nouvelles, baptisé Coule la Seine. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture :)


Un petit mot un peu spécial avant de commencer... Leonard Nimoy est décédé hier. Cette nouvelle n'a rien à voir avec la littérature, mais le trekkie en moi est très triste depuis hier. RIP.

Les Dames en Noir:
Avant d'aller plus loin, petit rappel concernant le Challenge pour ceux qui le découvrent ou qui découvrent le blog. Il a été crée par Zina et relayé via Livraddict et se déroulera jusqu'à fin Décembre 2015. J'ai pour projet de présenter chaque mois une auteure différente, comme j'ai commencé en Décembre 2014, il y aura en tout treize chroniques (et donc treize auteures) pour ce Challenge. J'ai déjà choisi les livres de Mars et Avril: vous pourrez donc retrouver en Mars Anne Perry avec l'Inconnue de Blackheath, et en Avril J.K Rowling sous son pseudonyme de Robert Galbraith avec Le Ver à Soie! Je vous laisse ci-dessous les liens vers le topic du Challenge sur Livraddict et vers les précédentes chroniques du blog.



Fred Vargas, c'est qui?
Entrons à présent dans le vif du sujet et attaquons nous à notre auteure du jour, Fred Vargas! Née en 1957 à Paris d'un père écrivain et d'une mère ingénieure, Fred Vargas fait des études poussées d'Histoire, obtenant un doctorat et travaillant au CNRS. Elle se spécialise en archéozoologie, une forme d'archéologie orientée vers les animaux. C'est au milieu des années 80 qu'elle se fait connaitre dans le monde de l'écriture, alors qu'elle publie ses premiers romans. Le tout premier, baptisé Les jeux de l'amour et de la mort, lui fait même gagner un prix. Depuis, elle a publié de nombreux romans ainsi que des bandes-dessinées et des nouvelles, avec pour la plupart son héros l'enquêteur Adamsberg dont nous reparlerons plus loin. Elle a également collaboré pour plusieurs projets avec le dessinateur Baudoin, qui a notamment illustré le recueil dont nous allons parler aujourd'hui!

Coule la Seine, recueil de trois nouvelles:
Avec un peu plus d'une centaine de pages, Coule la Seine est un recueil de trois nouvelles écrites entre 1997 et 2000. Elles ont toutes trois pour personnage principal le commissaire Adamsberg, accompagné de Danglard, son jeune coéquipier. Elles s'intitulent "Salut et liberté", "La nuit des brutes" et "Cinq francs pièce". Le recueil est illustré par Baudoin. Penchons nous sur ces nouvelles!

Salut et liberté:
En face du commissariat où travaillent Adamsberg et Danglard, il y a un banc. Banc sur lequel s'est installé Vasco, un clochard qui y passe toutes ses journées, au grand dam de Danglard qui ne supporte pas du tout l'excentricité de ce personnage. C'est alors qu'Adamsberg se met à recevoir d'étranges lettres anonymes, dans lesquelles l'auteur prétend avoir tué un homme. Une étrange chasse postale s'installe alors entre le commissaire et ce prétendu assassin... 

La nuit des brutes:
Noël. Pour beaucoup, c'est une nuit synonyme de fête, de partage, de cadeaux, de bonne nourriture... Mais pour Adamsberg, la nuit de Noël, c'est surtout une nuit de galère, avec une hausse des crimes. Il voit déjà arriver le moment où il devra intervenir et enquêter. Et ce moment arrive effectivement,t bien vite!

Cinq francs pièces:
Dans la rue, il y a un homme qui se balade nuit et jour avec un caddie, caddie chargé à ras bord d'éponges, qu'il vend à qui veut lui en acheter. Un soir, cet homme assiste à une tentative de meurtre sur une femme qui s'avère être membre du ministère de l'intérieur. Adamsberg doit faire parler le vendeur d'éponges pour tenter de retrouver le meurtrier. 

Adamsberg, un personnage important:
Ces trois nouvelles ont pour personnage principal le commissaire Adamsberg, héros que l'on retrouve dans plusieurs livres de l'oeuvre de Fred Vargas. Portant le prénom de Jean-Baptiste, il apparait pour la première fois dans L'homme aux cercles bleus, paru en 1991. Il a pour principal collègue le jeune Adrien Danglard. Les deux hommes se distinguent par leurs méthodes: le premier est intuitif et fonctionne à l'instinct, tandis que le second est ordonné et méthodique. Adamsberg apparait dans de très nombreux romans de Fred Vargas, comme Les quatre fleuves, Sous les vents de Neptune ou encore L'armée furieuse. Il est le personnage fétiche de l'auteure. Dans les adaptations télévisées des romans de Fred Vargas, il est interprété par Jean-Hugues Anglade.

Ce que j'ai pensé du livre:
Lorsque j'ai commencé à préparer ce Challenge, je me suis pencher sur les grands noms du polar et du roman policier. Et lorsqu'on s'intéresse aux auteurs français, le nom de Fred Vargas apparait comme une référence incontournable. J'avais déjà entendu parler d'elle auparavant mais n'avait jamais lu un seul de ses livres. J'ai donc commencé par lire un roman, à savoir Debout les morts, que j'ai bien aimé, avant de me tourner vers Coule la Seine. Qu'ai-je donc pensé de ce recueil?

Et bien dans l'ensemble, j'ai beaucoup aimé ma lecture de Coule la Seine. Si vous me connaissez un peu, vous savez probablement que j'apprécie beaucoup les nouvelles: ce n'est pas un format qui me déplait, bien au contraire, je lis souvent des recueils, et j'ai lire des nouvelles en tout genre. J'étais donc contente de pouvoir trouver des nouvelles policières pour ce challenge. Avec ces trois nouvelles, on ne se sent pas sur sa faim, elles ne sont ni trop courtes ni trop longues, et ça c'est un point capital.

Passons aux intrigues. Globalement, je trouve que chacune des nouvelles propose une intrigue intéressante et bien ficelée, qui tient la route, avec du suspens et une résolution surprenante. Fred Vargas arrive à nous proposer de vraies enquêtes en moins de 40 pages, et ça c'est fort! J'ai particulièrement aimé la première nouvelle, "Salut et Liberté", ainsi que la dernière, "Cinq francs pièce" avec son marchand d'éponges. 

En ce qui concerne les personnages, je n'ai pas grand chose de négatif à dire. Adamsberg est un héros que j'apprécie beaucoup, il a un côté un peu nonchalant que j'aime bien. Ses méthodes sont assez particulières, et j'aime suivre son raisonnement. J'ai aussi beaucoup apprécié Danglard, qui est plus rigoureux dans ses méthodes. Je trouve qu'ils se complètent bien et que du coup ils forment un duo équilibré et sympathique. Je n'ai pas vu les adaptations réalisées pour la télévision, donc je ne sais pas ce que donnent les acteurs, mais je suis curieuse de voir ça!

J'ai aussi vu que "Cinq francs pièce" avait été adaptée en BD, dont les dessins ont été réalisés par Baudoin, sous le titre du Vendeur d'éponges. J'ai très envie aussi de voir ce que cette version BD propose par rapport au texte original.

Mon seul petit bémol, et ce qui explique la petite taille de ma chronique, c'est que j'aurais aimé que le recueil contienne plus que trois nouvelles. Même si chaque nouvelle en elle-même est intéressante et ne nous laisse pas sur notre faim, le recueil se lit quand même très vite (une petite heure en ce qui me concerne) et du coup j'aurais aimé en avoir plus :).

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous a plu, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire, et à me conseiller d'autres titres de Fred Vargas si vous en appréciez certains en particulier. Je vous retrouve d'ici quelques jours pour lancer le mois Shakespeare avec une première chronique qui sera consacrée au Marchand de Venise! En attendant prenez soin de vous :)

AnGee Ersatz*



mercredi 25 février 2015

Cycle Kirsten Dunst #4: Elizabethtown, de Cameron Crowe (2005).




Bonjour à tous et à toutes!

Bienvenue sur le Livroscope! J'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! Pour cet avant-dernier article du mois, je suis ravie de vous retrouver pour une nouvelle étape de notre cycle Kirsten Dunst. Le mois dernier, nous avions évoqué la trilogie Spider-Man dans laquelle elle interprétait Mary-Jane Watson, la dulcinée de l'homme araignée. Nous allons à présent nous pencher sur un film d'un tout autre genre, sortie en 2005, et où elle partage l'affiche avec le célèbre Orlando Bloom. Ce film, c'est Elizabethtown (ou Rencontres à Elizabethtown en VF), sorti en 2005 et réalisé par Cameron Crowe. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une très bonne lecture! :)

Le Cycle Kirsten Dunst:
Avant d'aller plus loin, je tiens à vous rappeler qu'il est possible de retrouver les différentes chroniques sur Kirsten Dunst en suivant le lien ci-dessous! Si vous voulez lire ou relire mes avis sur Spider-Man, The Virgin Suicides ou encore Entretien avec un vampire, ce lien est là pour ça :).



Cameron Crowe, c'est qui?
Commençons cette petite chronique par quelques mots sur le réalisateur d'Elizabethtown, le dénommé Cameron Crowe. Né le 13 Juillet 1957, en Californie, il grandit à San Diego. Il se passionne d'abord pour l'écriture et travaille avec les journaux de ses écoles. Très intelligent, il obtint son diplôme universitaire à seulement 15 ans, et commence par travailler pour le magazine Rolling Stone, spécialisé dans la musique. Il écrit également des livres, puis se lance dans le cinéma en tant que scénariste et réalisateur dans les années 80. Ses films les plus connus sont Jerry Maguire et Vanilla Sky (ce dernier est juste excellent, regardez-le) avec Tom Cruise, et Elizabethtown sorti en 2005. Son prochain film, Aloha, sortira d'ici quelques mois.

La carrière de Kirsten Dunst en 2005:
Nous avons quitté Kirsten Dunst avec la trilogie Spider-Man. Elizabethtown étant sorti en 2005, nous allons nous focaliser sur la période entre le premier Spider-Man, en 2002, et 2005. On peut le dire, Kirsten Dunst est une actrice qui ne chôme pas, et ce depuis le début de sa carrière. Elle n'a que 20 ans en 2002, et pourtant la liste de ses rôles est déjà longue comme le bras. Après le succès du premier film Spider-Man, qui la fit passer du statut d'enfant-star à actrice plus bankable et adulte, elle participa à de nombreux projets: elle apparait dans pas moins de six films en à peine trois ans. On peut la retrouver notamment dans Le Sourire de Mona Lisa, du célèbre réalisateur Mike Newell, aux côtés d'un casting prestigieux comprenant Julia Roberts, Maggie Gyllenhaal, et Ginnifer Goodwin (qui se fera davantage connaitre quelques années plus tard en tant que Snow dans Once Upon A Time), ou dans le film Eternal Sunshine of the Spotless Mind avec Jim Carrey et Kate Winslet, ainsi que dans le second volet de Spider-Man, sorti en 2004.

Elizabethtown:
Quelques informations sur le film:



Entrons à présent dans le vif du sujet et attaquons nous à notre film du jour, Elizabethtown! Sorti en 2005, ce film est le fruit du travail de Cameron Crowe, qui écrivit le scénario et le réalisa. Tom Cruise, avec lequel Cameron Crowe avait déjà travaillé plusieurs fois, participa à la production du film. Si le choix de Kirsten Dunst pour le rôle de Claire fut assez évident, celui de Drew, le héros, fut plus difficile à pourvoir: plusieurs acteurs comme James Franco, Chris Evans ou encore Ashton Kutcher furent pressentis pour le jouer, mais au final ce fut Orlando Bloom, alors au top de sa célébrité grâce au Seigneur des Anneaux et à Pirates des Caraïbes, qui fut choisi. Elizabethtown est une ville qui existe vraiment, au Kentucky, mais peu de scènes furent réellement tournées là-bas. La plus grande partie du tournage se déroula à Versailles et Louisville, toujours dans le Kentucky. Avec un budget de 45 millions de dollars, le film se rentabilisa avec un peu plus de 50 millions, mais les critiques sont plutôt mitigées. Pour le reste du casting, on retrouve Alec Baldwin, Susan Sarandon, Paul Schneider ou encore Jessica Biel.
Je vous laisse ci-dessous la bande-annonce du film!



Résumé:
Pour Drew, tout allait bien: il avait un travail bien payé et dans lequel il excellait, une petite amie, une belle vie... Et puis tout se casse la figure: sa petite amie le quitte, il rate de façon spectaculaire le lancement de sa nouvelle chaussure de sports et se retrouve au chômage. Un échec tel qu'il décide de mettre fin à ses jours. Mais alors qu'il s'apprête à passer à l'acte, il reçoit un coup de fil qui change tout: son père vient de mourir. Drew doit donc retourner à Elizabethtown, la ville où il a grandit et qu'il évite depuis des années. Sur le chemin, il rencontre Claire, une jeune hôtesse de l'air, avec laquelle il sympathise. Que lui réserve ce retour aux sources? Comment va évoluer sa relation avec Claire? Voudra-t'il toujours se suicider?

De l'échec total...
On peut le dire, le film commence mal. Très mal. Il s'ouvre sur la chute de Drew. Drew était un jeune homme on ne peut plus prometteur: il est jeune, plutôt beau gosse, intelligent, bourré d'idées, bref, à priori rien ne semble pouvoir l'atteindre. Mais comme la vie est faite d'imprévus, notre héros se retrouve à accumuler les catastrophes toutes plus dramatiques les unes que les autres.
Tout d'abord, il plante sa carrière. Drew est designer de chaussures de sports (un métier plutôt original pour un héros de comédie romantique), et il a passé des mois à travailler sur une nouvelle chaussure révolutionnaire, sur laquelle il a misé toute sa carrière. Avec cette chaussure, ça passe ou ça casse: soit ces chaussures sont un succès et font décoller sa carrière, soit elles sont un bide absolu et sa carrière explose en plein vol. Malheureusement, c'est la deuxième option qui se produit: Drew se retrouve à la rue, couvert de honte avec sa chaussure qui ne marche pas. Il est grillé de chez grillé.
Ensuite, il plante sa relation amoureuse. Au début du film, il sort avec Ellen, et ça marche plutôt bien. Enfin jusqu'à ce que son échec au boulot se répercute sur sa relation: Ellen le quitte, et il se retrouve tout seul devant sa loose.
Et la loose ne s'arrête pas là: alors qu'il pensait en finir et qu'il en avait déjà plus que marre, voilà que sa soeur l'appelle. Son père est mort d'une crise cardiaque. Cette mort remet tout en cause: il ne peut pas causer plus de peine à sa famille, et se doit de se rendre à l'enterrement. Un deuil auquel il n'était pas vraiment préparé...

...A la renaissance:
Mais ce voyage à Elizabethtown pourrait se révéler plus enrichissant qu'il n'y parait. Déjà, il rencontre Claire, une pétillante hôtesse de l'air resplendissante, un poil collante mais très attachante. Son caractère enjoué et sa sympathie titillent notre héros qui se retrouve à devenir de plus en plus proche d'elle, malgré le fait qu'il soit toujours en plein déni de la fin de sa relation avec Ellen. Sa rencontre avec Claire peut lui apporter beaucoup, sans qu'il s'en rende compte!
Retourner dans sa ville natale, retrouver sa famille qu'il n'a pas vue depuis longtemps, est un acte qu'il appréhende beaucoup. Elizabethtown est décrite comme une ville un peu plus rurale, opposée à la grande ville où Drew travaille. Il y a une vraie opposition entre le train de vie de notre héros et celui de sa famille, plus axée sur les liens familiaux, l'entraide, ce qui contraste avec la solitude de Drew au début du film, lâché par ses collègues et par sa petite amie à la première difficulté.
Ce retour aux sources est très bien représenté par l'idée du road trip, du voyage que le héros effectue dans le film. Chaque étape (l'avion, l'hôtel, sa famille) lui apporte quelque chose, lui ouvre une nouvelle porte. Une porte vers la quête de soi et vers la renaissance.

Ce que j'ai pensé du film:
Sur les blogs, j'ai déjà partagé avec vous des morceaux de ma nostalgie d'enfance, en vous présentant Pirates des Caraïbes et Spider-Man, deux des licences cinématographiques dont j'étais super fan étant enfant et adolescente. Alors autant vous dire qu'un film réunissant deux stars issues de ces deux licences, c'était un peu le rêve absolu! Néanmoins, quand le film est sorti en 2005, j'avais treize ans, et n'étais pas friande de comédies romantiques. Ce n'est donc que l'an passé que je me suis enfin décidée à regarder ce film dont j'avais beaucoup entendu parler et que j'avais vraiment envie de voir, un peu inquiète cependant en voyant les critiques plutôt mitigées du film. Alors, ça donne quoi? Et bien pour moi Elizabethtown est un film "doudou", que j'ai adoré, et qui fait du bien.

Commençons par l'intrigue. Dès le début, on est plongé dans l'intrigue, et l'action démarre vite. J'ai trouvé que le film était rythmé, il se passe beaucoup de choses, il n'y a pas de temps mort et je ne me suis pas ennuyée une seconde. J'étais même presque surprise en voyant arriver le générique de fin! Ne pas s'ennuyer, c'est déjà bon signe. En plus de ça, j'ai beaucoup aimé l'histoire. J'ai aimé suivre Drew et Claire à travers le film, apprendre à se connaitre personnellement et mutuellement. Le cheminement de Drew est bien raconté et intéressant. Il y a pas mal de retournements de situation, et j'ai trouvé l'histoire plutôt originale avec la chaussure de sports, Elizabethtown, l'enterrement...

Ensuite, j'ai vraiment adoré les personnages, principaux comme secondaires. Drew et Claire sont très attachants, il y a une alchimie visible entre Orlando Bloom et Kirsten Dunst, et j'ai adoré la relation qu'ils tissent à travers le film. Je me suis reconnue dans certaines situations! Les personnages secondaires sont bien aussi, les acteurs sont plutôt convaincants, et contribuent à l'intérêt du film.

J'ai également trouvé le ton du film assez sympathique, dans le sens où tout n'est pas rose. Il y a quand même un aspect assez triste, assez dramatique qui est donné dès le début. Alors certes, la façon de se suicider de Drew est plutôt originale et surprenante, mais ça n'enlève rien au drame qu'est le suicide. On oscille toujours entre humour, fraicheur et une certaine tristesse, qui se poursuit à travers le film avec le deuil et l'enterrement du père de Drew.

Plusieurs thématiques intéressantes sont abordées: la difficile concurrence du monde du travail, la superficialité, la famille, le voyage... Tous ces éléments enrichissent le film et y apportent beaucoup.

Alors après, bien sûr, Elizabethtown n'est pas sans défaut: on peut lui reprocher une fin un peu prévisible, assez classique dans les comédies romantiques, ou des situations un peu trop improbables qui nous sortent du film, mais d'un autre côté, ça reste un film agréable à regarder, et parmi toutes les comédies romantiques que j'ai vues dans ma vie, celle-ci est probablement l'une des meilleures. C'est vraiment un film avec lequel j'ai passé un bon moment, avec lequel je me suis sentie bien, et que je peux regarder sous la couette pour me détendre ou passer une bonne soirée sans problème. Et rien que pour ça, j'apprécie ce film.

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui, j'espère que cette chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! Le dernier article du mois sera consacré à Coule la Seine, un recueil de Fred Vargas que j'ai lu pour le Challenge Les Dames en Noir. En attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup!

AnGee Ersatz*



dimanche 22 février 2015

Challenge Chasse aux Vampires #11: Le Vampyre de New-York de Charlie Huston.




Bonjour à tous et à toutes!

Je vous souhaite la bienvenue sur le Livroscope! Aujourd'hui c'est Dimanche, et beaucoup sont également en vacances. Histoire de fêter les jours de détente qui se profilent, je vous propose de nous retrouver aujourd'hui pour une nouvelle chronique, chronique avec du sang, des canines et des prédateurs... Une chronique vampirique! En effet, nous allons nous pencher sur une onzième lecture pour le Challenge Chasse aux Vampires organisé par Leelys via le site Livraddict. Après ma déception avec les deux romans de Beth Fantaskey (Comment se débarrasser d'un vampire amoureux et sa suite Comment sauver un vampire amoureux), je me suis attaquée au Vampyre de New-York de Charlie Huston. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Le Challenge Chasse aux Vampires:
Pour rappel, avant de plonger dans le vif du sujet et de nous attaquer au roman du jour, je tiens à préciser qu'il vous est possible d'accéder aux précédentes chroniques pour le Challenge en suivant le lien ci-dessous. J'en profite pour vous annoncer que j'arrive à la moitié des chroniques que j'ai prévues d'écrire pour le Challenge :)


Qui est Charlie Huston?
Commençons par le commencement, par l'homme derrière le roman: Charlie Huston! Charlie Huston est un auteur américain vivant en Californie, à Los Angeles.  Il est connu pour travailler à la fois sur des romans et sur des scénarios de comics: il a notamment travaillé sur Wolverine en 2011 et 2012. Il a publié son premier roman en 2004. Charlie Huston a écrit plusieurs sagas, comme la trilogie autour de personnages comme Henry Thompson, ou Joe Pitt, son vampire, dont nous allons parler aujourd'hui. En tout, il a déjà publié une dizaine de romans. 

Le Vampyre de New-York:
Résumé:
Aaaaah, New-York. Cette immense ville qui inspire les chanteurs comme Frank Sinatra ou Jay-Z, qui attire les touristes par milliers... Mais dans cette ville, dans ses bas-fonds, trainent des créatures surnaturelles comme Joe. Joe est un vampyre, transformé à l'ère du punk. Depuis, il vit la nuit, se nourrit de sang, et surtout nettoie les rues de New-York des zombies qui y trainent. Jusqu'au jour où il se retrouve à devoir enquêter sur la disparition d'une adolescente fan de vampyres... Est-elle toujours en vie? Que trouve-t'on dans les caves de la grande pomme? 

Joe, notre héros: 
Penchons-nous un peu sur notre héros, le dénommé Joe Pitt, héros que Charlie Huston utilisera dans plusieurs romans (qui forment la saga surnommée Joe Pit's Casebooks). Le Vampyre de New-York est le premier roman à le présenter. 

Contrairement à beaucoup de vampires actuels, que l'on a pu découvrir ces derniers années, Joe n'a rien du vampire torturé ou romantique. Dès les premières pages, Joe est présenté comme un vampire badass, un vampire prédateur, qui traque ses proies avec habileté. Joe est extrêmement bien organisé dans sa vie, pour ne pas se faire remarquer, déployant des trésors d'imagination pour cacher ses stocks de sang nécessaire à sa survie, ou pour justifier les sacrés coups de soleil qu'il se tape après avoir exposé quelques secondes sa peau au soleil. 
Joe est également un vampire sociable: il a des amis, et même ce qui ressemble à une petite amie. Il se démarque une fois de plus du stéréotype du vampire isolé vivant reclus ou alors uniquement avec les siens. En effet, Joe fréquente des humains, avec lesquels il est ami, et traine somme toute très peu avec d'autres vampires.
Enfin, Joe ressemble également beaucoup à un flic de polars sombres ou de pulp, genre auquel Charlie Huston s'apparente. 

Ce que j'ai pensé du livre:
Après vous avoir présenté une déception en début du mois avec les deux romans de Beth Fantaskey, j'espérais arriver à vous trouver une autre lecture un peu plus réjouissante. En tombant sur le Vampyre de New-York dans ma bibliothèque, je me suis jetée dessus: le résumé donnait envie, avec un univers plus sombre, un peu plus "crade", ce qui me changeait des romans bit-lit et des romances que j'ai pu lire jusqu'à présent (et qui m'ennuient très souvent). Malheureusement, après ma lecture, je dois avouer être assez mitigée par le Vampyre de New-York... Voici pourquoi.

Commençons par l'histoire. Histoire d'être un peu positive, j'ai trouvé que le roman s'ouvrait sur un début prometteur, avec de l'action un peu badass, ça donnait envie de se plonger dans les pages suivantes. En plus de ça, il se passe pas mal d'événements, on ne s'ennuie pas trop, et du coup ça va assez vite. J'en profite pour dire que j'ai trouvé le style de l'auteur assez fluide et agréable, même si il n'est pas spectaculaire non plus: ça permet d'enchaîner les pages sans trop de problèmes, et vu que le livre fait trois-cent pages tout pile, on arrive vite au bout. 
Par contre, là où l'intrigue me déçoit, c'est dans le fait qu'elle est, selon moi, trop brouillonne. On commence avec une quête, puis on enchaîne sur un autre truc, ensuite on a des flashbacks interminables, puis d'autres sous-intrigues viennent nous emmêler les pinceaux... Bref, il y a des moments, je ne savais plus du tout où j'en étais. J'avais le sentiment que l'auteur voulait aborder beaucoup d'éléments, trop, et que du coup on balançait ça un peu n'importe comment...

Maintenant, passons aux personnages. Là aussi, commençons avec du positif: j'ai plutôt bien aimé le héros, Joe. Sans parler tout de suite du côté vampire du personnage, j'ai apprécié son caractère, son attitude, j'ai aimé le suivre dans New-York, interagir avec les différents personnages, et j'ai trouvé son passé intéressant. J'ai apprécié certains autres personnages, comme Billy. Mais ça s'arrête là. Pour le reste des personnages, ça manquait cruellement d'originalité: ils étaient tous très stéréotypes selon moi, entre la mère alcoolo et nymphomane, le père plus que bizarre, l'homme de main, le petit voyou toxico... C'est dommage, avec un héros aussi prometteur, que le reste ne suive pas.

Penchons-nous à présent sur la figure du vampire et des créatures paranormales dans ce roman. Là aussi, il y a du bon, et du moins bon. Dans le bon, et même le pas mal du tout, nous avons le héros: Joe est un vampire qui détonne un peu par rapport aux autres vampires qu'on a l'habitude de voir depuis quelques années. Joe n'est pas du tout un Edward Cullen ou même un Stefan Salvatore, il n'a rien du vampire torturé amoureux d'une humaine en quête de son âme ou d'une rédemption quelconque. Non, Joe est badass, il tient plus du flic de polar sombre que du héros de bit-lit. Ensuite, son histoire, son passé, montrent une image différente du vampire, qui se retrouve avec un côté plus underground que j'ai trouvé intéressant. L'auteur fait aussi pas mal de références plutôt bien réalisées à Dracula, montrant à la fois le décalage entre deux versions du vampire, mais aussi la persistance de certains aspects. On passe du vampire surnaturel au vampire "scientifique", avec ce qui est appelé "le Vyrus".



Par contre, je vais faire une fois de plus le même reproche que plus haut: mis à part le héros, c'est très brouillon. On doit attendre presque un tiers du livre pour découvrir ce que sont les différentes organisations mentionnées, et encore, les explications ne sont pas très claires, et beaucoup de points restent très flous. 

En bref, malgré un début prometteur et un personnage principal plutôt intéressant, ce roman me laisse un goût d'inachevé. J'en attendais un peu plus, et je suis plutôt déçue. Ce n'est évidemment pas non plus le pire livre que j'ai lu dans ma vie, mais c'est loin d'être un coup de coeur...

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous a plu malgré ma déception. N'hésitez pas à me laisser une petite trace de votre passage en commentaire, je me fais un plaisir de répondre! On se retrouve d'ici quelques jours pour une nouvelle chronique, en attendant prenez soin de vous! :)

AnGee Ersatz*



jeudi 19 février 2015

Psychic TV présente: Kick-Ass 3, de Mark Millar et John Romita.




Ecrit par Mark Millar et John Romita
Aux Editions Panini Comics
Parution en Novembre 2014

En ce doux mois de Février, un nouvel article, qui parlera de la conclusion d'une trilogie que beaucoup connaissent par son adaptation cinématographique en demi-teinte. 
Oui, j'annonce, en demi-teinte. Car le second volet comprend plusieurs divergences sur l'histoire et de détails, qui font qu'un troisième épisode me semblera impossible...à moins de modifier drastiquement le scénario.
Mais qu'importe, ce n'est pas le sujet ici. Il est temps de parler de Kick-Ass 3, ou la fin des aventures du jeune Dave, devenu Kick-Ass, un super héros sans nul autre pouvoir que son courage, sa détermination...et un peu de folie, aussi.

Toutefois, je suis conscient que certains lecteurs n'ont vu que les films et pas lu le comic. Une petite piqûre de rappel s'impose sur l'histoire du comics et non du film. Moi-même, j'ai vu les deux films avant de lire les comics, bien plus violents, gores, et bruts de décoffrage par moments.
Dave est un jeune ado fan de comics. Le stéréotype même du geek à lunettes sans aucun succès avec la gente féminine. Il se demande pourquoi aucun héros n'existe.
Il va n'écouter que son courage et devenir Kick-Ass, super héros masqué qui va lutter contre le mal. Or, ses premières actions vont être un échec cuisant, mais il aura fait le buzz par son héroïsme. Apparaissent alors Big Daddy et Hit-Girl, un père et une fille sur-entraînés et sur-armés. Tous les trois, ils se retrouveront face à Genovese, le « parrain » local du crime, ainsi que leur fils dans le même délire de « super-vilain », Red Mist.

Après ces évènements, où Big Daddy ainsi que Genovese ont été tués, le calme semble revenir. Mais Red Mist veut se venger de Kick-Ass, et se fait appeler le Motherfucker. Epaulé par des mercenaires sanguinaires (dont Mother Russia), Kick-Ass rejoindra une ligue de Justiciers Masqués (sans réel pouvoir non plus) pendant qu'Hit-Girl redeviendra Mandy, une jeune fille qui va à l'école.
L'affrontement entre les deux camps sera inévitable, du sang sera versé, jusqu'au climax final entre Hit-Girl, Kick-Ass et ses alliés contre le Motherfucker et ses sbires, en plein Central Park, au milieu des civils.

Le troisième volet commence donc juste après ces évènements. Le Motherfucker est vaincu et grièvement blessé, Hit-Girl est envoyée en prison pour meurtres en série. (faut dire qu'elle n'a épargné personne...)
Kick-Ass continue sa double vie malgré le décès de ses parents, et continue à diriger la ligue de justiciers masqués, tout en prévoyant de faire évader Hit-Girl.



Pendant ce temps, sentant que la ville lui échappe, l'oncle du Motherfucker, lui aussi dans la mafia, veut reprendre les affaires. Connu comme l'homme au « Pic à Glace », dont il se sert pour achever ses victimes, il a en ligne de mire de tuer Kick-Ass et Hit-Girl, à qui il réserve la 100è encoche sur son arme.

Le scénario ainsi lancé, l'action peine pourtant à venir dans ce comic. C'est l'une des critiques que j'ai le plus souvent entendu sur cet épisode et pour lequel j'ai un certain accord. Entre les phases ou Kick-Ass fait sa vie (et trouve enfin une copine), et Hit-Girl qui est en Q.H.S à la manière d'un Hannibal Lecter, on a plus de tension que d'action. C'est vraiment dans le dernier tiers du comics que tout cela s'accélère, se met en place, et même si c'est plutôt bref comparé au final du second comics, cela vaut son pesant de vignettes.

Kick-Ass 3 a également eu la critique d'avoir été « rushé » et fini dans la précipitation, afin de clore l'histoire pour de bon. Je ne suis pas vraiment d'accord, et là où le second épisode était très porté sur l'action, le troisième est un peu plus calme, mais le rythme est différent. La réalisation ainsi que l'écriture est toujours présente, de très bonne qualité, mais cette conclusion de la saga ne risquera peut-être pas de plaire si l'on s'attend à une escalade de violence menée tout au long des pages.
Toutefois, j'ai passé un très bon moment à lire cette conclusion, et nul besoin d'action pour me motiver, car la tension à fait tout le nécessaire pour me pousser à continuer. 
Il faut savoir que je lis généralement mes comics en plusieurs fois ; Ce ne fut pas le cas, pour le coup, et je l'ai dévoré d'une traite. Comparé à la prochaine review qui arrive, c'est plutôt une bonne chose !

Je parlais des films avant pour énoncer un point qui me paraît indispensable. Dès le second film, beaucoup de différences apparaissent, qui me semblent infirmer l'hypothèse d'un troisième volet au cinéma. En faisant mourir le Motherfucker (dévoré par un requin), la mère de celui-ci, et en laissant Mandy en liberté, les films ont pris une tournure différente du comic.
Or, ces trois points, traités différemment dans le comic, ont leur importance dans Kick-Ass 3. De ce fait, je suis très circonspect sur une troisième adaptation dans les salles obscures.

Toutefois, je vous recommande vivement de lire ce comic. Toute la trilogie. Elle vous coûtera sûrement moins de 70 Euros pour l'ensemble (j'ai préféré les tomes compilés), mais il s'agit là d'un comic avec des super-héros ordinaires, n'ayant aucun pouvoir, sauf leur bravoure, leur sens de la justice. Et c'est cet aspect ordinaire, fait main, se confrontant parfois violemment au réalisme de la vie, qui fait le charme de cette série. De découvrir une personne lambda qui à fait le choix de devenir quelqu'un d'autre, de plus « fort », par simple volonté.
D'où le rapprochement fait auparavant avec Wanted, qui a choisi pour sa part l'autre côté de la ligne blanche séparant le bien du mal.

Psychic-TV.

mardi 17 février 2015

Centenaire de la Première Guerre Mondiale: petite sélection de romans!




Bonjour à tous et à toutes!

Je vous souhaite la bienvenue sur le Livroscope! Je suis ravie de vous retrouver en ce Mardi et j'espère que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique. Aujourd'hui, c'est un article un peu particulier que je vous propose, puisque nous allons mêler littérature et Histoire. Depuis l'année dernière, nous célébrons un bien triste centenaire, celui de la Première Guerre Mondiale, également surnommée Grande Guerre, qui a eu lieu entre 1914 et 1918. Depuis près d'un an, de nombreux romans, documentaires, correspondances sont publiés pour commémorer cette guerre tragique. Dernièrement, j'ai lu deux romans sortis récemment dont l'un des thèmes principaux et la Grande Guerre, et j'ai donc décidé de vous les présenter. En espérant que cette petite chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture!



Passent les heures, de Justin Gatuko Go:
Le premier roman que j'ai choisi de vous présenter est sorti il y a quelques mois en France, à la fin de l'année 2014. Il s'agit de Passent les heures, premier roman de Justin Gatuko Go, auteur d'origine américaine. Depuis sa parution, il fait beaucoup parler de lui et a déjà été traduit dans plusieurs langues.

Justin Gatuko Go, c'est qui?
Commençons par une rapide présentation de l'auteur, le dénommé Justin Gatuko Go. Justin Gatuko Go est un auteur américain né à Los Angeles. Sa mère est américaine, et son père japonais. Après des études à l'université de Berkeley en Californie et à Londres, ce globe-trotter quitte son emploi en 2008 pour se lancer dans l'écriture. Il a publié son premier roman, The Steady Running of the Hour, au début de l'année 2014, après des années de recherches. Un livre qui se transforme très vite en succès, avec à la clé une traduction dans près de vingt langues. En France, c'est aux éditions Les Escales que son roman est publié. Si vous souhaitez en savoir plus sur lui et sur son travail, je vous recommande fortement d'aller faire un tour sur son site internet!

Résumé du livre:
A San Francisco, Tristan est un étudiant passionné de photographie. Sa vie est plutôt tranquille jusqu'à ce qu'un cabinet d'avocats londonien le contact pour lui faire part d'une surprenante nouvelle: Tristan serait l'unique héritier d'une fortune gardée pendant près de 80 ans par le cabinet, qui ne parvenait pas à retrouver sa trace. Mais pour être sûr qu'il est bien le détenteur de cette fortune, Tristan doit retrouver la trace de ses ancêtres. Il part donc pour un périple à travers l'Europe, à la recherche de l'histoire d'Imogen et d'Ashley, amants de la Grande Guerre.


14-14 de Paul Beorn et Silène Edgar:
Pour ce second roman, j'ai choisi de vous présenter une lecture jeunesse, plus adaptée pour aborder la Première Guerre Mondiale avec des enfants et notamment les collégiens. Edité chez Castlemore (qui propose d'ailleurs, pour les enseignants, des dossiers pédagogiques sur leur site) en 2014, ce livre est le fruit d'une collaboration entre Paul Beorn et Silène Edgar. Il a également gagné le prix Gulli, décerné par la chaine du même nom.

Quelques mots sur les auteurs:
Parmi les quatre mains se cachant derrière ce livre, nous avons d'abord Silène Edgar (invitée aux Imaginales de cette année, au passage). Née en 1978, elle partage sa vie entre son métier d'enseignante et l'écriture. Elle a à son compteur de nombreux livres avec des romans pour les adultes et pour la jeunesse. Paul Beorn est quant à lui né en 1977. Auteur de nouvelles et de romans, il a notamment écrit de la fantasy: sa série la plus connue porte le nom de la Pucelle de Diable-Vert.

Résumé du livre:
1914: Hadrien a treize ans, il est amoureux de Simone et se prépare à passer le certificat. Un examen qui crée des tensions avec son père, qui souhaiterait que son fils passe plus de temps à la ferme que dans les livres. 2014: Adrien a treize ans, il est amoureux de Marion, son amie de toujours, mais ne sait pas comment lui dire. Cent ans les séparent, mais grâce à une étonnante boîte aux lettres, les deux adolescents vont pouvoir s'écrire. Mais le spectre de la guerre n'est pas très loin...

Deux livres différents, mais avec une construction similaire:
A priori, les deux romans, si on excepte le thème de la guerre, sont assez différents l'un de l'autre. Le premier est un roman pour un public "adulte", avec un héros étudiant, une enquête, un voyage à travers l'Europe, des preuves à chercher... Tandis que le second s'adresse à la jeunesse et donc parle des préoccupations des adolescents: l'école, la relation avec ses parents, les histoires amoureuses... Mais les deux livres se ressemblent sur un autre point que celui de la Première Guerre Mondiale: en effet, on peut noter qu'ils ont tous deux une construction assez similaire, en alternant des moments du passé, à l'époque de la guerre, avec des moments du présent, en 2014.
Cette construction assez originale apporte plusieurs choses: tout d'abord, elle densifie l'intrigue, en nous proposant plus d'actions. Elle apporte également du rythme, avec des chapitres assez courts qui nous font passer de l'un à l'autre. Dans le cas de Passent les heures, cette alternance met en parallèle la recherche de Tristan et l'histoire d'Imogen et d'Ashley. Dans 14-14, la connexion est plus directe puisque les deux personnages principaux interagissent l'un avec l'autre et se connaissent, malgré la distance temporelle qui les sépare.

Le traitement de la Guerre:
En vous présentant ces deux livres, j'avais envie de voir comment la Première Guerre Mondiale était traitée dans chacun d'eux. Il y a mille façon de parler de cette guerre: avec des documentaires, des correspondances, des versions romancées, des analyses, pour différents types de public...
Commençons par Passent les heures: dans ce roman, la guerre est présente dès le début du roman. Ashley est conscient qu'il va devoir partir très vite sur le front, et Imogen et lui savent qu'il n'en reviendra peut-être pas. La guerre fait partie d'un ensemble, c'est un élément d'une histoire d'amour. On ne peut s'empêcher de se demander ce qui serait arrivé à ces personnages sans la guerre. De nombreux aspects sont abordés: sur le front, nous avons la vie des soldats dans les tranchées, les nuits dans la boue, l'espoir qui flanche, les blessés et les morts, les hôpitaux. A l'arrière, nous avons le point de vue d'Imogen, et des femmes qui restent, des jeunes femmes devenues veuves très jeunes, le manque de nouvelles, la peur. Justin Gatuko Go brosse à sa façon un portrait des dommages de la guerre, non seulement sur le front, mais aussi dans le coeur des différents personnages.
14-14 a une approche différente de la guerre. Le roman sert surtout à dresser un parallèle entre la vie d'un ado d'aujourd'hui avec celle d'un ado en 1914: nous découvrons un monde plus rural, où de mêmes événements comme la maladie ou les études se vivent différemment, même si on note une continuité dans la difficulté de grandir et de se construire. La guerre est en toile de fond, avec Adrien réalisant la menace qui pèse sur son nouvel ami. Le roman a un aspect plus scolaire, dans le sens positif du terme: on apprend tout en lisant!

Ce que j'ai pensé de ces deux livres:
Pour conclure cette petite chronique un peu particulière, passons à ce que j'ai pensé de ces deux romans. Pour être honnête, je lis très peu de romans portant sur la guerre: j'ai lu beaucoup de livres de ce genre lorsque j'étais au collège et au lycée, et du coup je m'en suis un peu lassée. Néanmoins j'essaie de m'y remettre depuis quelques temps.

En ce qui concerne Passent les heures, j'ai beaucoup aimé ce roman. L'intrigue est l'un des points forts: ça démarre bien, et il se passe énormément de choses. J'ai suivi les deux histoires avec intérêt, me passionnant pour la relation entre Ashley et Imogen, et pour l'enquête menée par Tristan. Un cheminement à travers le temps et à travers l'Europe dépaysant, avec un style agréable et une construction efficace. Les personnages sont attachants, on se prend d'affection pour eux. Le livre se lit également très vite, et en plus de ça, on constate vraiment le travail de recherches effectué par l'auteur derrière le livre. On sent que Justin Gatuko Go a passé du temps pour construire l'itinéraire de ses héros, et c'est une belle réussite. Ce n'est pas non plus un énorme coup de coeur mais j'ai passé un très bon moment avec ce livre et je ne regrette pas de l'avoir lu!

Je ne suis peut-être plus une adolescente depuis des années, mais j'aime tout de même lire des romans jeunesse de temps en temps. J'ai vu pas mal d'avis très positifs sur 14-14, et j'avais très envie de me faire ma propre opinion sur le livre. Au final, 14-14 est un roman extrêmement intéressant, et pas seulement au plan de la lecture. Je m'explique: 14-14 est une lecture plaisante, bien écrite, fluide, avec une intrigue qui se suit sans problème. Les deux personnages sont attachants, il y a vraiment une bonne interaction entre eux, un vrai lien qui se noue. J'ai aimé l'utilisation du courrier, qui crée petit à petit une forte amitié très touchante. Mais là où le roman est encore plus réussi, c'est dans ce qu'il apporte: c'est un roman certes, mais qui permet aussi d'en apprendre beaucoup sur le début du 19ème siècle. Les auteurs ont fait un effort de recherche qui se ressent, la mise en page (avec les photos, les explications, les typographies différentes pour les lettres) apporte un vrai plus! Je ne suis pas prof ni de Français ni d'Histoire, mais si c'était le cas, c'est un livre que je ferais lire à mes collégiens!

En bref, voilà deux belles lectures pour parler de la Première Guerre Mondiale! J'ai aimé les découvrir et aussi (peut-être!) vous les faire découvrir!

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique un peu spéciale vous a plu, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire.On se retrouve d'ici quelques jours avec un nouvel article, en attendant prenez soin de vous!

AnGee Ersatz*



dimanche 15 février 2015

Lecture Commune: The Fellowship of the Ring, de J.R.R Tolkien (The Lord of the Rings, book 1) + Film de Peter Jackson.



Bonjour à tous et à toutes!

Je vous souhaite la bienvenue sur le Livroscope! Aujourd'hui, en cette fin de semaine, je vous propose de nous retrouver sur le blog pour parler d'une nouvelle lecture commune à laquelle j'ai décidé de participer: cette lecture, c'est celle du premier tome de la trilogie du Seigneur des Anneaux, baptisé La communauté de l'anneau et écrit par le célèbre J.R.R Tolkien. La lecture commune en question a été organisée via Livraddict par cassie56 et sera suivie d'une lecture pour les deux tomes suivants, Les deux tours et Le retour du Roi. Afin de rendre ma chronique aussi complète que possible, j'ai également choisi de vous parler de l'adaptation réalisée par Peter Jackson en 2001. En espérant que cet article vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture!

Les autres chroniques de la Lecture Commune:
Avant d'aller plus loin, je tiens à vous laisser ci-dessous le lien vers le topic Livraddict de la lecture commune: vous pourrez y retrouver le lien de toutes les chroniques et de tous les participants!


J.R.R Tolkien, c'est qui?
Commençons, en bonne et due forme, par une petite présentation de notre auteur du jour, le célèbre J.R.R Tolkien! De son nom complet John Ronald Reuel Tolkien, il est né le 3 Janvier 1892 en Afrique du Sud où son père travaillait. Néanmoins, il retourne très vite en Angleterre avec sa mère et son frère, et son père décède peu après. En 1904, la mère des deux garçons décède, et ils se retrouvent à vivre chez une tante. En 1910, Tolkien rentre à Oxford pour ses études. Il se passionne très vite pour la philologie comparée et pour l'étude des langues. En 1913, il demande en mariage Edith, dont il est amoureux depuis des années. Puis, la Première Guerre Mondiale éclate: c'est à peu près à cette même époque qu'il commence à écrire. Après la guerre, il continue d'écrire, et commence son travail de linguiste. Avec Edith, ils eurent trois enfants. En 1937 parait son premier roman, le Hobbit, dont le succès le lance sur la rédaction d'une suite, rédaction longue et difficile qui donnera naissance au Seigneur des Anneaux, en 1954. Il meurt en 1973 à 81 ans, laissant derrière lui un héritage littéraire impressionnant dont une partie sera publiée après sa mort.


Le Seigneur des Anneaux:
Quelques informations sur la trilogie:



Attaquons nous à présent au gros morceau que je vous présenterai sur plusieurs mois (j'ai en effet prévu de participer aux lectures communes sur les tomes deux et trois): le Seigneur des Anneaux! Conçu comme une suite du Hobbit paru en 1937, le Seigneur des Anneaux est une trilogie publiée en 1954 et 1955. La rédaction du livre prit un temps fou à l'auteur qui ne parvenait pas à obtenir ce qu'il voulait, et qui faisait un travail fou sur la création de son univers, entre les langues, les espèces, la géographie, l'histoire, les légendes... A la base, le livre fut conçu comme un seul et unique roman. Tolkien souhaitait le publier tel quel, mais les éditeurs refusèrent: un tel pavé serait compliqué à vendre et à produire. A contrecœur, l'auteur accepta de le découper en trois tomes: La communauté de l'anneau, Les deux tours, et Le retour du roi. Dès sa publication, le Seigneur des Anneaux rencontra un grand succès, notamment sur les campus américains (G.R.R Martin, auteur du Trône de Fer, ne cache pas son admiration pour l'auteur. Il s'est notamment inspiré de son univers pour écrire son polar musical Armageddon Rag). Il fut même question d'une adaptation avec les Beatles, mais le projet ne vit jamais le jour. En 2001, Peter Jackson sort la première partie de sa trilogie adaptée de l'oeuvre originale.

La Communauté de l'Anneau:
Résumé:
Dans la Comté, où vivent les hobbits, un événement très attendu se prépare: l'anniversaire de Bilbo, un hobbit considéré comme un original et dont les aventures survenues plusieurs décennies auparavant ont fait de lui une légende locale. Autant dire que cet anniversaire, qu'il organise avec son neveu Frodo, est plus que spectaculaire! D'autant plus que Bilbo en profite pour disparaitre, utilisant un anneau magique. Il quitte alors la Comté pour un dernier voyage, laissant l'anneau à Frodo. Gandalf, magicien respecté, explique à Frodo que l'anneau appartenait à Sauron, puissant être maléfique, et que l'anneau, entre de mauvaises mains, pourrait bien causer la fin de la paix en Terre du Milieu... Frodo, aidé de ses amis hobbits, mais aussi d'Aragorn, Legolas l'elfe, Gimli le Nain, et de Boromir, entreprend alors un voyage périlleux pour détruire l'anneau...

Hobbits, elfes, nains, orcs: un bestiaire bien chargé!
Déjà dès le Hobbit, près de vingt ans auparavant, J.R.R Tolkien nous présentait un bestiaire assez impressionnant de personnages, entre le héros Bilbo le hobbit et ses rencontres. Dans ce premier tome de la trilogie, le ton est donné: nous allons rencontrer beaucoup d'espèces et de types de personnages!
Nous avons tout d'abord les hobbits, présentés dès le début du roman. On nous présente leurs coutumes, notamment en matière de nourriture. Nous avons d'abord Frodo, neveu de Bilbo, un jeune hobbit a qui incombe la lourde tâche de veiller sur l'anneau. Sam, son jardinier, qui lui est extrêmement dévoué, l'accompagne, tout comme Pippin et Merry, leurs deux amis. Les hobbits sont décrits comme casaniers, peu enclins à l'aventure, et grands amateurs de bonne nourriture. Ils aiment la nature et la tranquillité.


Ils sont guidés par Gandalf, un vieux mage surnommé le Gris. Ami de Bilbo, il voue une affection visible à Frodo et aux hobbits. Il connait bien la Terre du Milieu et ses légendes.
Le reste de la compagnie est composé  également d'Aragorn, un rôdeur à l'histoire très intéressante. C'est un homme courageux, mais aussi très sage. Il a une relation très particulière avec une elfe du nom d'Arwen, relation qui sera développée dans les tomes suivants. En parlant d'elfes, la compagnie en compte un: Legolas, elfe sylvain agile à l'arc. Gimli, un nain au caractère bien trempé, et Boromir, un homme, viennent leur prêter main forte. 

Le fameux anneau:
Mais quel est cet anneau dont on parle tant? Et bien cet anneau se présente d'abord comme un simple objet magique: en effet, il a la propriété de faire disparaitre celui qui le porte. Mais pourtant, il s'avère très vite que cet anneau est bien plus qu'une simple babiole ensorcelée. Il s'agit de l'anneau unique, anneau préservant son possesseur des affres de l'âge (ce qui explique l'état bien conservé de Bilbo). Il a été forgé dans la Montagne du Destin, en Mordor, et appartenait à Sauron, seigneur maléfique, dont la puissance faisait jadis frémir tous les peuples. L'anneau contient une partie de sa puissance, et si Sauron remet la main sur ce dernier, qui sait ce dont il sera capable? 
L'anneau a d'autres propriétés: il rend notamment son propriétaire paranoïaque, voire violent et attire la convoitise. On mentionne l'histoire de Gollum, littéralement transformé par la possession de l'anneau...

Ce que j'ai pensé du livre:
C''est très jeune que j'ai découvert l'univers du Seigneur des Anneaux pour la première fois. J'avais environ dix ans, le film venait de sortir et même si je ne l'ai pas vu tout de suite (j'ai du le voir quelques années après), j'en entendais beaucoup parler et j'avais très envie de voir ce que ça pouvait donner. J'ai donc lu les trois tomes de la trilogie à cette époque, et depuis je les ai relus à plusieurs reprises. Aujourd'hui je vais m'attarder sur La communauté de l'anneau, que j'ai relu pour cette Lecture Commune en VO. Qu'est-ce que je pense de ce premier tome? 

Et bien pour moi, La communauté de l'anneau est une petite perle littéraire, un trésor d'imagination et d'écriture que je garde précieusement (oui, comme Gollum) dans ma bibliothèque pour l'en ressortir de temps en temps. 

Commençons par l'histoire. Elle commence avec une ambiance plutôt joyeuse, une ambiance qui sied au caractère des hobbits, avec la préparation de l'anniversaire de Bilbo et Frodo. Et plus on avance dans notre lecture, plus le ton s'assombrit avec les événements qui deviennent de plus en plus lourds, pesants. Si le début est un peu long à démarrer et assez "calme" car très axé autour des explications de Gandalf, le livre est néanmoins bourré d'événements: il se passe beaucoup de choses, et je ne m'ennuie jamais pendant ma lecture. Plus on avance, plus l'intrigue devient intense. On sent que les enjeux prennent de plus en plus d'importance, et on a qu'une envie: lire la suite!

Les personnages sont également très intéressants: la diversité des espèces apporte un plus notable à l'univers, et j'aime le travail qui a été fait pour définir les caractéristiques des hobbits, des elfes, des nains... Personnellement je suis très attachée aux hobbits (même si ils causent bien des catastrophes!) pour leur bonne humeur. J'apprécie l'alchimie entre les différents personnages, il y a une ambiance très particulière! Je sais que beaucoup apprécient Aragorn ou Legolas, et même si ce sont des personnages que j'aime bien aussi, ma préférence va à Sam, à la fois dans ce tome mais aussi sur l'intégralité de la trilogie. J'en reparlerai pour chaque livre, mais ici j'apprécie sa dévotion, son côté découverte en voyageant hors de la Comté... Je le trouve attachant!

Autre point important, et qui en rebute certains: les descriptions. Le livre, il faut le dire, contient son lot de descriptions qui peuvent paraitre longues ou pas très intéressantes ou pas très enrichissantes. En ce qui me concerne, même si parfois j'ai effectivement du mal à apprécier les descriptions ou les poèmes et légendes dans certains livres, je trouve qu'ici, tous ces éléments témoignent du travail de J.R.R Tolkien pour écrire son roman, mais plus encore pour créer son univers. Il ne nous raconte pas juste une histoire, il l'incorpore dans un monde qu'il a passé du temps, des années, à créer, à remanier, à retoucher, à inventer. 

C'est un travail colossal dont je suis plus qu'admirative, et on se rend bien compte que beaucoup d'auteurs de fantasy actuels lui doivent beaucoup. Le roman n'a pas pris une ride et est toujours aussi spectaculaire.

On m'a aussi pas mal demandé si le livre était dur à lire en version originale, et honnêtement j'ai trouvé que c'était plutôt accessible. Il faut néanmoins avoir un niveau en anglais assez correct, si vous débutez dans la VO vous risque d'avoir du mal!



La Communauté de l'Anneau, de Peter Jackson (2001):
Quelques informations sur le film:
Penchons nous à présent sur le film! Sorti en 2001, son développement a commencé au milieu des années 90. Un projet ambitieux, car en raison de la longueur de chaque tome, la trilogie du Seigneur des Anneaux n'est pas la plus facile à adapter! Peter Jackson, qui avait auparavant tourné plusieurs films, se retrouve à la réalisation de la trilogie, tournée entre 1999 et 2000. Un travail de longue haleine sur 14 mois, suivis encore d'une autre période de travail en post-production.
Au niveau du casting de ce premier film, nous retrouvons un casting qui tue: Elijah Wood incarne Frodo, Sean Astin joue Sam, Dominic Monaghan et Billy Boyd jouent Merry et Pippin. Viggo Mortensen interprète Aragorn, Ian McKellen et Christopher Lee sont Gandalf et Saroumane. Enfin, Legolas et Gimli sont joués par Orlando Bloom et John Rhys-Davies. 





Mon avis sur le film:
Après avoir le livre, j'ai eu très envie de voir La communauté de l'anneau. Néanmoins, n'ayant pas des parents très portés sur la fantasy, j'ai dû attendre quelques années pour le voir en DVD. Sans grande surprise, j'ai adoré ce film, que je regarde depuis fréquemment (au moins une fois par an), en version longue et en VO. 

Tout d'abord, je trouve que le film reprend bien, dans l'ensemble, l'intrigue du livre. Alors évidemment des choses sont omises ou modifiées, mais une adaptation à 100% c'est quasiment impossible! Surtout quand l'oeuvre de base est si dense et si complexe! On ne s'ennuie pas, il n'y a pas de temps mort, du suspens... La fin du film nous donne vraiment envie de voir la suite, quoi de mieux qu'un marathon?

Le casting est également excellent. Je ne pourrais pas imaginer quelqu'un d'autre à la place d'Elijah Wood ou de Viggo Mortensen. J'y retrouve des acteurs que j'adore plus que tout, comme Ian McKellen ou Christoper Lee (l'un de mes Dracula préférés), et j'en ai découvert d'autres, comme Dominic Monaghan, que j'adore!

Visuellement le film est également magnifique, avec de superbes décors, notamment naturels (le film a été tourné en Nouvelle-Zélande). Il y a des plans spectaculaires qui mettent vraiment en valeur les personnages et l'univers de Tolkien. On peut également mentionner le travail au niveau des effets spéciaux, de la musique (magique) et des costumes vraiment très travaillés!

En bref, que ce soit le roman ou le film, La communauté de l'anneau est pour moi un coup de coeur dont je me lasse pas. J'ai déjà hâte de me replonger dans la suite et de vous la présenter!

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous a plu, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous! 

AnGee Ersatz*