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vendredi 30 janvier 2015

Cycle Kirsten Dunst #3: La trilogie Spider-Man de Sam Raimi (2002, 2004 et 2007).



Bonjour à tous et à toutes!

J'espère que vous allez bien, que vous passez une bonne semaine, et que vous êtes prêts pour la toute dernière chronique de Janvier! Pour conclure ce premier mois de 2015, nous allons nous continuer notre petit cycle cinéma en cours, à savoir le cycle consacré à l'actrice Kirsten Dunst. Après l'avoir vue incarner une vampire et une jeune adolescence mal dans sa peau, c'est dans un tout autre domaine que nous allons la découvrir aujourd'hui: le monde des super-héros. En effet, Kirsten Dunst a tenu l'un des rôles principaux de la trilogie Spider-Man réalisée par Sam Raimi, sortie entre 2002 et 2007. Je vous propose donc un petit aperçu de ces trois films, sur les traces de l'homme-araignée! Bonne lecture à tous! :)

Attention: si vous n'avez pas vu les films Spider-Man, cet article risque de contenir des spoilers...

Les précédents articles sur Kirsten Dunst:
Avant d'aller plus loin, je tiens à vous rappeler qu'il est possible de retrouver les précédentes chroniques la concernant (sur Entretien avec un Vampire et The Virgin Suicides) en suivant le lien ci-dessous, si vous souhaitez les découvrir ou les redécouvrir!



Qui est Spider-Man?
Commençons, tout d'abord, par un petit point sur le super-héros que nous allons découvrir à travers cet article. Spider-Man, l'un des super-héros les plus connus du monde, est un héros de l'écurie Marvel. Il est la création du célèbre Stan Lee, et ses premières aventures furent publiées en 1962. Spider-Man est le pseudonyme de Peter Parker, orphelin élevé par son oncle Ben et sa tante May, qui vit une existence plutôt banale jusqu'au jour où il est mordu par une araignée radioactive. Cette morsure va lui procurer des pouvoirs incroyables proches des arachnides: il devient super agile, et est capable de produire de la toile lui permettant de se déplacer d'immeuble en immeuble. Il doit alors jongler entre sa vie de super-héros déguisé en rouge et bleu, et sa vie de photographe essayant de joindre tant bien que mal les deux bouts.
Les aventures de Spider-Man ont été adaptées un grand nombre de fois, à la télévision sous forme de multiples dessins-animés, au cinéma avec la trilogie de Sam Raimi, et également deux films réalisés par Marc Webb et sortis en 2012 et 2014.




Sam Raimi, c'est qui?
Il est à présent temps de nous pencher sur notre réalisateur du jour, Sam Raimi, qui s'est chargé de la réalisation de ces trois films.



Sam Raimi, né en 1959 dans le Michigan, est un réalisateur qui se passionne pour le cinéma dès sa plus tendre enfance. Après avoir réalisé plusieurs courts-métrages, il se fait connaitre au début des années 80 avec le célèbre film Evil Dead, réalisé avec un budget de 350 000 dollars et qui rapporta près de 10 millions. Il réalisa deux suites à ce film, et se fit connaître d'un plus large public avec la trilogie Spider-Man, puis avec le film Oz The Great and Powerful, sorti en 2013. Egalement scénariste et producteur, il travaille actuellement sur l'adaptation du jeu vidéo The Last Of Us, dont la sortie est prévue pour 2016. Il a reçu plusieurs prix pour son travail, notamment l'Empire Award du meilleur réalisateur en 2004. Côté vie privée, il est marié et père de cinq enfants.


La trilogie Spider-Man:
Quelques informations sur la trilogie:
Adapter des histoires de super-héros en film pour le grand écran, ça ne date pas d'aujourd'hui. Dans les années 80 et 90, le succès des sagas Batman et Superman donnent des idées à de nombreux producteurs. C'est vers la seconde moitié des années 80 qu'un projet autour de Spider-Man commence à être évoqué; néanmoins le projet s'embourbe pendant plusieurs années avant d'être repris par Columbia et par Sam Raimi. Le tournage démarra début 2001, avec un budget d'environ 139 millions de dollars. Le film sortit en Mai 2002 et fut un gros succès en salles avec plus de 800 millions de dollars de recettes. Une suite fut donc mise sur les rails: le tournage de Spider-Man 2 commença en 2003, avec un budget un peu plus important (200 millions de dollars). Une fois de plus le film, sorti en Juin 2004, rencontra le succès, avec un peu plus de 780 millions de dollars de recettes. Enfin, le dernier film de la trilogie fut lancé, tourné en 2006 pour une sortie en Mai 2007. Spider-Man 3 fut le film de la trilogie avec le plus gros budget et la plus grosse recette (respectivement 258 millions et 890 millions).
La musique des deux premiers films fut réalisée par Danny Elfman, qui sera remplacé par Christopher Young pour le dernier volet de la trilogie. Le scénario fut en partie écrit par le frère de Sam Raimi, Ivan Raimi. Dans les rôles principaux, nous retrouvons Tobey Maguire en Spider-Man/Peter Parker, Kirsten Dunst en Mary-Jane Watson, James Franco en Harry Osborn et Rosemary Harris interprète tante May. Willem Dafoe, Cliff Robertson, J.K Simmons, sont également au casting.
Je vous laisse avec la bande-annonce du premier film, pour que vous puissiez voir ce que ça donne :)




Résumé des films:
Spider-Man (2002):
Peter Parker, orphelin, vit avec son oncle Ben et sa tante May. Les fins de mois sont difficiles, mais la petite famille est plutôt heureuse. Peter est lycéen, mais plutôt du genre pas très gracieux: avec son physique un peu ingrat, sa passion pour les sciences et ses bons résultats scolaires, il a du mal à attirer l'attention de la belle Mary-Jane, sa voisine, dont il est amoureux depuis toujours, et qui attire également son meilleur ami, Harry Osborn. Puis, la vie de Peter va basculer: lors d'une visite scolaire, il se fait piquer par une araignée radioactive, lui donnant de surprenantes capacités physiques. Mais de grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités: Peter va devoir choisir le bon chemin...



Spider-Man 2 (2004):
Entre ses études et sa vie de super-héros, la vie de Peter Parker est de plus en plus compliquée. Et elle se complique encore davantage lorsque son meilleur ami, Harry, se lance à la poursuite de l'homme-araignée pour venger la mort de son père, et que Mary-Jane, dont il est toujours amoureux, se fiance avec le fils de son patron. Epuisé par toutes ces charges, Peter décide de laisser tomber son costume et de redevenir un étudiant normal. Mais en est-il capable?




Spider-Man 3 (2007):
Peter est, enfin, avec Mary-Jane! On pourrait croire que tout est bien qui finit bien, mais en fait non: les problèmes ne font que commencer. Peter n'a jamais eu autant de problèmes à gérer: son amitié avec Harry tourne au cauchemar, sa relation avec Mary-Jane bat de l'aile, et le prisonnier qui a tué son oncle s'échappe de prison. Mais la symbiote, une étrange substance noire, s'empare de lui et de ses pouvoirs...

Les thématiques récurrentes:
En trois films, Sam Raimi nous introduit tout un tas de personnages mais aussi de nombreuses thématiques. Je n'ai pas le temps de tout développer ici, par manque de temps et aussi parce que je ne veux pas vous ennuyer avec un article trop long. Néanmoins, en voici quelques-unes.
Tout d'abord, nous avons la question de l'identité, abordée dès le premier film. L'identité est un thème récurrent dans les films de super-héros, puisque le héros doit se cacher sous un masque, un costume, un pseudonyme, pour protéger sa réelle identité. Peter Parker a une relation compliquée à son identité de Spider-Man: elle lui est à la fois utile, car il se sert de Spider-Man pour gagner sa vie en vendant les clichés du héros en action, elle lui permet de faire le bien, mais elle empiète néanmoins lourdement sur sa vie privée, scolaire, et affective. Être un super-héros ne signifie pas être parfait, et ne signifie pas qu'on a toutes les réponses. La transformation de Peter Parker en Spider-Man coïncide avec son entrée dans l'âge adulte, période où beaucoup de changements s'opèrent et où les questions se multiplient. Peter doit se trouver, tout en empêchant les autres de trouver qui est Spider-Man. L'identité de Spider-Man elle-même est souvent remise en question, avec notamment le personnage de Jameson, patron de Spider-Man, qui s'évertue à présenter le super-héros comme un fauteur de troubles, un méchant, en opposition à l'image publique plus glorieuse du héros.



La science est également au coeur de la trilogie. La transformation de Peter se fait par une modification scientifique, son ADN fusionne avec celle de l'araignée (c'est très bien montré dans le premier film, avec une séquence montrant ce changement génétique), mais c'est également le cas des ennemis qu'il devra affronter: le Bouffon Vert et Octopus sont tous deux des scientifiques devenus criminels par la science. Quant à Venom et l'Homme Sable, ce sont également deux individus transformés par la science.
Enfin, on peut également mentionner la question de l'héritage. Orphelin, Peter est élevé par son oncle et sa tante, assez âgés, dont il apprend tout. La célèbre phrase "de grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités", qui a donné lieu à un bon nombre de parodies et de memes sur internet, contribue à l'héritage du héros. C'est aussi une question que se pose Harry, l'ami de Peter, face à l'héritage lourd de son père...

Le rôle de Kirsten Dunst:
Etant donné que le cycle se focalise sur Kirsten Dunst, il me semble normal de m'intéresser un peu à elle.
Kirsten Dunst joue le rôle de Mary-Jane Watson, amour de toujours de Peter Parker. Mary-Jane est présentée comme étant une jolie jeune femme, issue d'une famille plutôt modeste et où l'ambiance n'est pas au beau fixe. Elle vit de petits boulots mais rêve de devenir actrice, passionnée par le théâtre. Elle connait plusieurs relations amoureuses à travers les films, et elle est souvent vue, parfois à tort, comme une croqueuse de diamants car ses fiancés sont plutôt riches.
Mary-Jane aime Peter, mais elle a du mal à s'adapter à la vie de petite amie de super-héros et aux sacrifices qui vont avec: le manque de temps, les imprévus, la jalousie... Elle est aussi la demoiselle en détresse en chef!
Le rôle de Mary-Jane Watson contribua à faire exploser la carrière de Kirsten Dunst, la faisant connaitre d'un large public. Kirsten Dunst était même partante à l'idée de reprendre le rôle pour un quatrième film, projet qui n'aboutit jamais.
Ce rôle lui permit également de mettre en avant ses talents de chanteuse puisque dans le troisième film, elle a l'occasion de chanter deux chansons.

Ce que j'en ai pensé:
Petite, c'est par la télévision que j'ai découvert les super-héros. Le week-end passaient dans les émissions pour enfants une quantité de dessins-animés mettant en scène Batman, Superman, la Ligue des Justiciers, les X-Men ou encore Spider-Man. Personnellement, je rêvais d'être un super-héros. Et si aujourd'hui j'aime toujours autant ces personnages en costume bariolé, c'est en partie grâce à Spider-Man: le premier film est sorti alors que j'avais à peine 10 ans, et il s'agit probablement du film que j'ai le plus vu dans ma vie. J'ai également vu les deux suites en salles. Qu'en dire alors?


Commençons par Spider-Man, premier du nom. Je dois admettre qu'il est difficile pour moi d'être objective sur ce film, étant donné qu'il est pour moi comme une madeleine de Proust, me rappelant mon enfance, les dimanches après-midi sous la couette avec des gâteaux, les mains dans le pop-corn et les sièges un peu collants du cinéma. Spider-Man est un film de super-héros tel que je les aime. On y retrouve tout un tas de choses: un héros sympathique, des personnages intéressants et auxquels on s'attache, du drame qui fait pleurer, de l'humour qui détend l'atmosphère, de la tension, de l'action, bref on ne s'ennuie pas une seconde! L'univers de Spider-Man et les thématiques principales sont bien introduits. Le Bouffon Vert est un bon méchant, qui fait peur, et le casting est bon: j'aime beaucoup Willem Dafoe, Tobey Maguire, Kirsten Dunst et James Franco. Je n'ai rien de spécialement négatif à redire sur ce film, qui est un bon divertissement.

Le second film est aussi, selon moi, plutôt réussi: il est une bonne suite dans le sens où il reprend les thématiques et personnages du premier volet tout en ayant sa propre identité et en développant son propre univers. Il fonctionne avec les mêmes ingrédients, mais la grande force de ce second film est, selon moi, le méchant. Octopus, contrairement au Bouffon Vert du précédent film, est d'abord présenté comme un personnage sympathique, auquel on s'attache. Cet attachement rend la transformation du personnage plus forte, il est à la fois touchant, terrifiant et charismatique. De mentor, il se transforme en ennemi pour Peter/Spider-Man. Une bonne suite, dans la même veine que son prédécesseur.

Je suis, en revanche, un peu plus mitigée concernant le troisième et dernier volet, dont j'attendais beaucoup. En effet, Spider-Man 3 comprend plusieurs problèmes. Mais d'abord, mentionnons les éléments que j'apprécie: le casting est toujours bon, l'humour et les thématiques sont toujours présents, et rien que pour le Peter Parker cool, le film vaut le coup. Le problème réside dans l'utilisation maladroite des méchants. Les deux premiers films se centraient sur un méchant chacun: le Bouffon Vert d'une part, et Octopus pour le second. Ici, on sent qu'ils ont voulu en faire trop: un nouveau Bouffon Vert, et l'Homme Sable, et le symbiote et Venom... Du coup, beaucoup d'éléments sont balayés très vite alors qu'ils mériteraient d'être approfondis. L'Homme Sable est également très étrangement utilisé. Ce troisième film a été pour beaucoup décrit comme décevant, en dessous du reste, et je suis assez d'accord, même s'il reste sympathique dans l'ensemble.

La trilogie Spider-Man est une bonne série de films, bien ficelés et divertissants, avec un superhéros sympathique et bourré d'humour. Si vous ne les avez encore jamais vus, n'hésitez pas à y jeter un oeil!

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous a plu, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! La prochaine chronique consacrée à Kirsten Dunst arrivera en Février et sera consacrée au film Rencontre à Elizabeth Town. En attendant, prenez soin de vous :)

AnGee Ersatz*



mardi 27 janvier 2015

The Theory of Everything, de James Marsh (film).




Bonjour à tous et à toutes!

Bienvenue sur le Livroscope! J'espère que vous allez bien et que vous passez une bonne semaine! En ce Mardi (où je passe mon tout dernier partiel, croisez les doigts pour moi), je vous propose de faire une petite pause cinéma! En effet, hier, je me suis rendue au cinéma pour voir mon premier film de 2015, et ce film c'est The Theory of Everything, réalisé par James Marsh. Il s'agit d'un film qui fait beaucoup parler de lui, en raison de ses multiples nominations aux Golden Globes, aux Oscars et dans beaucoup d'autres cérémonies. Il raconte l'histoire du célèbre scientifique Stephen Hawking, auteur de plusieurs livres autour de la cosmologie. Je vous souhaite une bonne lecture de cette chronique, en espérant qu'elle vous plaise! :)

Un petit point: qui sont Stephen Hawking et Jane Wilde?
The Theory of Everything, comme beaucoup de films depuis quelques années, est un biopic, autrement dit un film biographique. Il se concentre sur Stephen Hawking et sur sa première épouse, Jane Wilde, avec laquelle il fut marié de 1965 à 1995. 
Commençons par Stephen Hawking. Né en 1942 de deux parents intellectuels, il commença par faire ses études à Oxford dans le domaine de l'astronomie avant de partir à Cambridge où, après avoir obtenu son doctorat, il devint chercheur. Il s'est spécialisé dans les questions relatives aux trous noirs, au Big Bang, et à la création de l'univers. En 1963, néanmoins, alors qu'il était encore étudiant, on lui diagnostique une sclérose latérale amyotrophique, dont les effets détériorent rapidement son état physique. Aujourd'hui, il est presque complètement paralysé et ne peut plus parler. Il peut néanmoins s'exprimer via un ordinateur. Il se maria en 1964 avec Jane, avec laquelle il eut trois enfants, puis en 1995 avec Elaine Mason, dont il divorce dix ans plus tard (leur séparation serait due, apparemment, à de la maltraitance qu'elle exerçait envers lui). Aujourd'hui, Stephen Hawking est toujours actif dans la communauté scientifique, continuant ses recherches. Il a publié plusieurs livres, dont le plus connu est A Brief History of Time, et est devenu assez culte, apparaissant fréquemment dans des séries télévisées comme The Big Bang Theory ou Les Simpson. 
Jane Wilde, quant à elle, est née en 1944. Elle rencontre Stephen Hawking à la fac, où elle étudie la littérature de langues étrangères. Malgré la lourde maladie de son fiancé, elle décide de l'épouser et endosse pendant des années les responsabilités de la situation, gérant sa famille. Après son divorce en 1995, elle épouse un ami de la famille, Jonathan Jones, qui l'a aidée à s'occuper de Stephen. Professeur, elle est néanmoins restée proche de son ancien époux, et a écrit un livre racontant son histoire avec le scientifique dans le livre Travelling to Infinity: My Life With Stephen.

The Theory of Everything:
Quelques informations sur le film:
Penchons nous à présent sur le film en lui-même. Après la parution du livre de Jane Wilde en 1999, il fut plusieurs fois question de l'adapter au cinéma. Néanmoins, ce n'est qu'il y a deux ans que le projet a pu se concrétiser. Il se base sur un scénario de Anthony McCarten, qui s'intéressait apparement à Stephen Hawking depuis des années, et il a été réalisé par James Marsh, notamment connu pour Wisconsin Death Trip. Le tournage démarra en Octobre 2013, au Royaume-Uni et plus particulièrement à Cambridge, où se déroule la majeure partie de l'histoire. Sorti en Novembre 2014 puis le 1er Janvier au Royaume Uni, et enfin en France il y a quelques jours, le film a déjà rentabilisé son budget de 15 millions de dollars, et fait carton plein pour les cérémonies de ce début d'année. Eddie Redmayne a remporté il y a quelques semaines le Golden Globes du meilleur acteur, et le film est annoncé comme l'un des favoris des Oscars.

Le casting comprend beaucoup d'acteurs prometteurs et/ou connus. Dans les deux rôles titres, on retrouve Eddie Redmayne (Les Piliers de la Terre, My Week with Marilyn, Les Misérables), et Felicity Jones (Northanger Abbey, Chéri). Charlie Cox (Stardust) joue Jonathan Jones, et David Thewlis (Remus MOTHERFUCKING Lupin dans Harry Potter. Mon personnage préféré) interprète le professeur et ami de Stephen Hawking, Dennis Sciama, et Harry Lloyd joue Brian, son camarade à Cambridge. 
Pour finir, voici la bande-annonce du film.



Résumé:
1963. Stephen Hawking, étudiant à Cambridge en physique, brille par son intelligence mais pas par sa motivation. Cette année là, cependant, sa vie va changer, du tout au tout, à cause de deux événements. Le premier, c'est sa rencontre avec une étudiante en lettres, Jane Wilde, dont il tombe amoureux. Et le second... est la découverte de sa maladie, la sclérose latérale amyothrophique, qui paralyse ses fonctions motrices. On lui donne deux ans à vivre. Jane décide alors de rester à ses côtés pour affronter la maladie, son évolution, les difficultés qui lui sont liées, au delà des années...

Quelques-unes des thématiques abordées dans le film:
The Theory of Everything est un film racontant l'histoire de Stephen Hawking et de sa femme. Au-delà d'un récit de sa vie, le film aborde plusieurs thèmes importants. 
L'un d'eux est évidemment la science. Lorsque l'histoire commence, nous découvrons Stephen Hawking en jeune étudiant de Cambridge, travailler sur sa thèse, et devenir professeur. Son travail est présenté comme capital dans l'étude des trous noirs et de la création de l'univers, même si ses thèses ne font pas toujours l'unanimité. Je ne suis pas du tout une experte en sciences, donc je ne vais pas trop m'étendre là-dessus, je suis pas sûre de pouvoir l'expliquer correctement. 


Autre thème capital: la maladie. Stephen Hawking est atteint d'une forme puissante de sclérose latérale amyotrophique. Cette maladie a été très médiatisée il y a quelques mois avec la campagne du Ice Bucket Challenge, à laquelle de nombreuses célébrités ont participé. Dans le cas de Stephen Hawking, cette maladie s'est déclarée à l'âge de 21 ans, lui coûta la maitrise de son corps, réduisant progressivement ses capacités de mouvements, de parole. Et au-delà de la maladie, ce qui est très intéressant, et que Jane Wilde avait voulu mettre en avant dans son livre, le film aborde aussi la difficulté au quotidien d'être une personne handicapé ou de vivre avec une personne handicapé. Plusieurs fois, le couple se heurte à des questions pratiques (les escaliers, le déplacement, pouvoir s'exprimer, voyager) mais aussi à des questions plus personnelles: comment soulager une personne handicapée et se soulager soi? Comment se faire aider? Comment vivre cette situation au quotidien?
Enfin, le film aborde évidemment la question des relations amoureuses, à travers le prisme de la maladie. Plusieurs relations sont développées, la centrale étant évidement celle entre Stephen et Jane.


Ce que j'en ai pensé:
Qu'on se le dise, les films biographiques sont loin d'être un phénomène récent. Depuis bien longtemps déjà les spectateurs peuvent découvrir de façon plus ou moins fidèle la vie de tout un tas de personnes ayant réellement existé. Mais depuis une quinzaine d'années, j'ai l'impression que les films biographiques sont de plus en plus nombreux. Il y a eu une vague sur les chanteurs, avec des films comme la Môme, Walk The Line, ou encore Control et les films sur Claude François; une vague sur le cinéma avec un film sur Hitchcock, ou My Week With Marilyn; et plus récemment une vague créateurs de mode, avec deux films sur Yves St Laurent et plusieurs biopics sur la célèbre Coco Chanel. 2015, quant à elle, est une année s'ouvrant sur la science, avec deux biopics consacrés à deux génies: Imitation Game (que je compte aller voir très vite aussi) se penche sur le trop méconnu Alan Turing, dont le rôle au cours de la Seconde Guerre Mondiale a été plus que déterminant, et The Theory of Everything, consacré à Stephen Hawking. J'avais très envie de voir ce dernier depuis très longtemps, alléchée par les belles bandes-annonces, le casting prometteur et la perspective d'en découvrir davantage sur Stephen Hawking, dont je ne connaissais que quelques éléments (sa maladie, son implication dans le monde scientifique...).

Et ce film s'est montré à la hauteur de mes espérances. J'ai passé deux heures, complètement fascinée, au point d'en oublier le paquet de Maltesers acheté pour l'occasion. Commençons par l'histoire: en deux heures, on nous compile plusieurs années de la vie de Stephen Hawking et de son ex-femme Jane, et je ne me suis pas ennuyée un seul instant. Il se passe énormément de choses, c'est assez intense, je n'ai pas vu le temps passer. J'ai beaucoup appris sur leur histoire, sur cette maladie dont je ne connaissais quasiment rien, mais aussi sur la science. Je suis ressortie de la salle avec l'envie de me plonger dans le livre A Brief History of Time de Stephen Hawking pour en découvrir encore plus. 

En parlant de science, The Theory of Everything évite, selon moi, deux gros écueils que j'appréhendais un peu avant de voir le film. Tout d'abord, je craignais qu'il ne soit pas très accessible au niveau scientifique, et que les gros noobs de la science comme moi soient perdus (et dire que mon frère est en fac de physique, shame on me): au final, c'est assez compréhensible, bien expliqué, et on s'y retrouve (l'explication avec la patate et le petit pois est amusante). Mon autre appréhension était de me retrouver face à un film très "cheesy", mais l'histoire d'amour entre Stephen et Jane n'est pas présentée comme idéale ou parfaite. On y sent de la tendresse, de l'amour, mais aussi de la frustration, du sacrifice, de la douleur,... Le film est bien équilibré à ce niveau-là, selon moi. 

L'amour et la science sont deux des thèmes du film, cependant, il y en a d'autres, comme mentionné plus haut. J'ai trouvé que le film exploitait plutôt bien les thématiques abordées, avec beaucoup de finesse et de réflexion. J'ai particulièrement apprécié l'évolution de la relation entre Stephen et Jane, qui se distingue de ce qu'on voit habituellement à l'écran. Un biopic pose aussi, obligatoirement, la question de la fidélité par rapport aux faits réels: j'ai pu voir que le film se basait sur un livre de Jane, et que Stephen Hawking avait apparemment été très ému par le film ainsi que par la performance d'Eddie Redmayne, qui l'interprète. Apparemment, seul le personnage de Brian est un ajout, mais visiblement les personnes représentées dans le film n'ont rien trouvé à redire dessus. 

The Theory of Everything propose aussi une réalisation soignée, notamment en ce qui concerne les couleurs et la lumière; il y a de très jolis plans, des idées intéressantes, et également un travail indéniable au niveau du maquillage, des costumes, et de la musique, vraiment superbe.



Pour conclure, je ne pouvais pas passer à côté du casting. Depuis plusieurs semaines, on ne cesse de parler partout d'Eddie Redmayne, nominé à tout un tas de cérémonie, et honnêtement, je pense que c'est plus que mérité. On sent qu'il y a eu une préparation intense derrière ce rôle, au niveau de l'élocution, du physique, des postures... C'est très impressionnant et spectaculaire. Stephen Hawking a déclaré avoir eu l'impression de se voir, et c'est vrai que la ressemblance est frappante. Néanmoins, on peut également saluer la performance de Felicity Jones, elle aussi fréquemment nommée pour plusieurs prix: elle est très touchante, sobre et juste, bouleversante. C'est une jolie découverte de cette actrice pour moi! Le reste du casting est également très bon, j'ai aimé retrouver David Thewlis, Charlie Cox, et surtout Harry Lloyd (que je trouve incroyablement charismatique, même en restant juste trois secondes à l'écran). 

En bref, The Theory of Everything était un très joli film, touchant, bien foutu, que je vous conseille si vous aimez les biopics. En ce début 2015, c'est un beau moment que j'ai passé. 

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cet article vous a plu, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire et aussi à me dire si vous avez vu ou allez voir ce film. On se retrouve très vite, pour parler une fois de plus cinéma avec le troisième numéro du cycle consacré à Kirsten Dunst. En attendant, prenez soin de vous!

AnGee Ersatz*



mercredi 21 janvier 2015

Chasse aux Vampires #9: Mortel corps à corps (La Communauté du Sud, tome 3) de Charlaine Harris.



Hello hello mes petits lecteurs!

J'espère que vous allez bien et que vous passez une excellente journée! On se retrouve en ce Mercredi pour une toute nouvelle chronique! Après avoir découvert le spectaculaire affrontement entre Mohamed Ali et le superhéros Superman, affrontement présenté par Psychic TV, je vous propose aujourd'hui de nous pencher à nouveau sur une lecture vampirique, lue pour le Challenge Chasse aux vampires. Pour ma neuvième (et oui, déjà!) lecture, j'ai choisi de poursuivre une saga dont j'ai déjà parlée à plusieurs reprises sur le blog: la Communauté du Sud. Aujourd'hui, c'est au troisième tome que je m'attaque, baptisé Mortel corps à corps. Bonne lecture à tous!:)

Le Challenge Chasse aux Vampires et les précédents tomes de la Communauté du Sud:
Avant de vous parler du roman du jour, je précise qu'il est possible de retrouver les huit précédentes chroniques réalisées pour le Challenge (parmi lesquelles vous retrouverez mes avis sur les deux premiers tomes de la Communauté du Sud de Charlaine Harris) en suivant le lien ci-dessous! J'en profite pour vous rappeler que j'ai prévu de présenter en tout et pour tout vingt-et-un livres pour ce Challenge. Si, d'ailleurs, vous avez des suggestions à faire, n'hésitez pas à me laisser un petit commentaire!


Mortel corps à corps:
Résumé:
Entre Sookie et Bill, rien ne va plus: la jeune serveuse télépathe voit son beau vampire s'éloigner de plus en plus d'elle et devenir de plus en plus mystérieux, sans qu'elle en comprenne la raison. Un éloignement qui prend une nouvelle dimension lorsque Bill part en mission pour la reine vampire de Louisiane. Mais alors que Sookie tente de noyer sa tristesse dans le travail, elle apprend par Eric, le shérif de la section de Bill, que ce dernier a disparu. Bien décidée à retrouver Bill, elle part pour Jackson, dans le Mississippi. Avec l'aide d'un loup-garou répondant au nom d'Alcide, elle va devoir s'infiltrer dans un club dans l'espoir de retrouver une trace de Bill...

Sookie à la rescousse de Bill!
Depuis que Sookie sort avec Bill, elle est certes plus épanouie à certains niveaux mais, on peut le dire, elle ne cesse d'aller de problème en problème. Entre les vampires et autres créatures surnaturelles, les boulots pour Eric, les meurtres, la violence, et mettre sa vie en danger de plus en plus souvent, sa vie de serveuse ne cesse de se compliquer. Mais jusqu'alors elle avait toujours pu compter sur Bill et Eric pour lui filer un coup de main et pour la tirer des embrouilles. Ici, on peut dire que les rôles sont... inversés.
Car c'est Sookie qui va devoir se lancer à la recherche de Bill pour le sortir de la situation compliquée dans laquelle il se trouve. Bill est présenté comme un vampire assez sérieux, intelligent, prudent, aussi est-il étonnant de le retrouver ainsi enlevé et possiblement mort.
Heureusement, Sookie peut compter sur plusieurs éléments pour parvenir à retrouver la trace de Bill. Tout d'abord, Eric, le shérif de Bill, est décidé à intervenir et à le retrouver. Si il montre une attirance certaine pour la jeune femme, il reste néanmoins un soutien de poids quand la situation tourne mal. Ensuite, elle peut compter sur la présence d'Alcide, le loup-garou qu'elle rencontre dans ce troisième tome. Elle ne le connait presque pas, mais il a lui aussi des raisons de l'aider, et se montre plus que sympathique.
Enfin, on peut noter son don/calvaire d'être télépathe. Lors de ses précédentes aventures, ce don s'est avéré très utile, mis à bon escient.

La reine de Louisiane.
La hiérarchie des vampires:
Ce troisième tome de la Communauté du Sud introduit un élément jusque là évoqué assez rapidement dans les précédents tomes, celui de la hiérarchie et de la construction sociale des vampires. Avec les shérifs, comme Eric, nous savions qu'il existait un certain contrôle des vampires, qui doivent obéir à des règles de conduite, de territoire. Mais dans Mortel corps à corps, ça va encore plus loin, puisqu'on nous présente... les rois et les reines! Alors à première vue, dans le monde assez moderne de la saga, l'existence de rois et de reines peut paraître assez ringard, et leur rôle peut paraître désuet. Même Sookie semble trouver ça un peu ridicule. Et pourtant, ça correspond à une certaine logique. Les vampires existent depuis longtemps, certains sont âgés de plusieurs siècles, voir de millénaires. Les rois et les reines correspondent à cette idée de partage du territoire, du respect des règles, d'une certaine hiérarchie et d'un certain protocole. Deux rois sont mentionnés ici: le roi du Mississippi, et la reine de Louisiane.

Loups-garous et jalousie:
Jusqu'à présent notre héroïne a principalement côtoyé deux types de créatures surnaturelles. D'un côté, les vampires, en particulier Eric et Bill, et de l'autre les métamorphes, en la personne de Sam, le patron du bar où elle officie en tant que serveuse. Nouveau tome, nouvelle créature: le loup-garou! Notre loup-garou s'appelle Alcide, et il vit à Jackson, où Sookie part à la recherche de Bill. Il vient de rompre avec sa petite amie, elle aussi loup-garou, avec laquelle il entretenait et entretient toujours une relation compliquée. On apprend qu'il existe des créatures "garou" pour à peu près tous les différents animaux existant. Ils ne sont aussi apparement pas obligés de se transformer à la pleine lune mais certains apprécient de se transformer et de vivre sous la forme d'un animal.
Alcide est un personnage qui est émotionnellement un peu perdu: la relation qu'il entretient avec son ancienne petite copine vient à peine de se terminer, et il est perdu entre l'attirance qu'il commence visiblement à éprouver pour Sookie et les sentiments qu'il a toujours pour cette ancienne copine, qui n'apprécie pas vraiment la présence de notre serveuse.

Sookie et Alcide.


Elle même va découvrir les affres de la jalousie lorsqu'elle découvre l'existence d'une certaine Lorena. Lorena est la créatrice de Bill, c'est à dire que c'est elle qui a fait de lui un vampire. Il a déjà été expliqué plusieurs fois que les vampires ont une relation particulière à leur créateur, et c'est montré clairement ici: Bill a vécu une passion amoureuse avec Lorena et il entretient avec elle une relation compliquée...

Ce que j'ai pensé du livre:
Depuis quelques mois, je me suis plongée dans la série True Blood, que j'avais très envie de découvrir depuis longtemps. Je me suis attaquée dans le même temps à la Communauté du Sud, histoire de savoir ce que ces romans pouvaient donner. Après avoir apprécié les deux premiers romans, je n'ai pas hésité longtemps avant de me plonger dans Mortel corps à corps, curieuse de voir comment les aventures de Sookie, Bill et Eric allaient tourner. Alors, qu'ai-je pensé de ce roman?

Commençons par l'intrigue. Charlaine Harris parvient sans trop de problèmes à rebondir sur l'intrigue du roman précédent, qui était vraiment mouvementée et pleine d'action. Au début, j'ai trouvé le début un peu longuet, mais dès que Sookie se met à la recherche de Bill, il se passe beaucoup de choses et on ne s'ennuie pas. Rebondissements, action, bref, j'ai trouvé que le roman était vraiment divertissant et agréable. J'ai particulièrement apprécié la fin, car elle montre une certaine maturité dans le comportement de Sookie que je mentionnerai plus tard.

Charlaine Harris enrichit également son univers en nous présentant de nouveaux éléments: elle développe davantage la hiérarchie entre les vampires avec l'introduction des rois et des reines, nous présente les loups-garous, la relation vampire-créateur (déjà présente dans le tome précédent avec Eric et Godric). Bref, j'aime beaucoup le travail fait à ce niveau là!

En ce qui concerne les personnages, j'avoue que je suis assez mitigée en ce qui concerne Sookie. Pendant la majeure partie du roman, je l'ai trouvé profondément agaçante: elle ne cessait de se plaindre de Bill, du peu d'attention qu'elle lui portait, puis c'était une complainte sans fin sur ses sentiments à l'égard d'Eric, Bill, et Alcide. Néanmoins, la fin, et le choix que Sookie fait (que je ne dévoile pas pour éviter de spolier) a été une surprise pour moi: je ne le voyais pas venir, et je trouve que ça montre une maturité dans le personnage, dans son évolution. Ce n'est pas un choix simple à faire, et ça rend du coup le personnage un peu plus appréciable selon moi. J'ai aimé Alcide aussi, je l'ai trouvé plutôt sympathique, et sa relation à Sookie est plutôt chouette. Pour le reste, on voit assez peu les autres personnages, à l'exception d'Eric qui reste... Eric. J'aurais aimé que Lorena soit un peu plus présente, en revanche.

Les thématiques sont aussi assez intéressantes. Celle qui est le plus développée ici est celle de la jalousie, entre les personnages de Bill, Sookie, Alcide et son ancienne petite amie, ou encore le personnage de Lorena. Habituellement, c'était Bill qui se montrait jaloux envers sa petite amie, ne supportant pas le comportement d'Eric à son égard. C'était intéressant de voir le côté opposé! 

Dans l'ensemble c'était vraiment une lecture agréable. Je passe toujours des moments sympathiques avec les romans de Charlaine Harris, et j'ai vraiment envie de lire la suite!

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cet article vous a plu, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! On se retrouve très vite pour une nouvelle chronique, en attendant prenez soin de vous!

AnGee Ersatz*




dimanche 18 janvier 2015

Psychic TV présente: Superman VS Mohamed Ali, de Dennis O'Neil, Neal Adams, Dick Giordano, et Terry Austin.




Superman vs Mohamed Ali.

Ecrit par Dennis O'Neil, Neal Adams
Illustré par Neal Adams, Dick Giordano, Terry Austin
Paru aux éditions : Atlantic BD (réedition en 2010), paru chez DC Comics dans les « All New Collector Edition » en 1978

Alors que je cherchais des nouvelles reviews à faire sur des crossovers aussi farfelus qu'hilarants, j'étais tombé lors d'un récent voyage sur un ouvrage qui a suscité ma curiosité, sur les conseils du vendeur, après lui avoir parlé de mes récentes lectures, m'a beaucoup conseillé ce crossover.
Et c'est ainsi, suite à des conseils avisés et un titre tout aussi racoleur, que je me suis lancé dans Superman vs. Mohammed Ali.

Je ne vais pas revenir sur l'histoire de Superman, mais sur celle de son « adversaire », le boxeur légendaire qu'est Mohamed Ali.
Champion de Boxe à l'age de 32 Ans, Mohamed Ali (anciennement Cassius Clay) était devenu à son époque une telle icône par ses hauts faits en boxe qu'il était considéré comme une icône culturelle, quitte à ce que certains produits dérivés le dépeignent tel un super-héros.
Connu pour sa détermination et son maintien pendant une longue durée de son titre de Champion Poids Lourds (malgré des déboires avec la Guerre du Vietnam et sa prise de position), sa notoriété l'a propulsé dans plein de médias surfant sur son image de jeune boxeur que rien ne semble arrêter, ni même, dans le cas de ce comic, des extraterrestres.

L'histoire nous propulse en 1970, alors que Clark Kent accompagné de ses collègues (et de son épouse Lois Lane), veulent obtenir une interview de Muhammad Ali. Alors que tout semblait se dérouler pour le mieux, un extraterrestre débarque, nommé Rat'Lar, de la race des Scrubbs. 
Il demande un combat de boxe de leur champion avec le champion de la Terre, faute de quoi la flotte Scrubb anéantira la Terre.
Alors que les Scrubbs montrent de quoi ils sont capables en anéantissant un atoll, Superman et Muhammad Ali acceptent le défi, mais se querellent pour savoir qui est le plus apte à faire ce combat.
Par conséquent, un premier combat opposera Muhammad Ali à Superman, pour ensuite avoir un combat entre le Champion de la Terre contre le Champion Scrubb. Mais, alors que tous les regards sont rivés vers le combat (rediffusé dans la galaxie entière), quelque chose se prépare dans l'ombre...

Alors que le principe de la BD sent le bon coup de communication qui surfait sur la popularité de Muhammad Ali, il ne s'agit pas là d'un produit marketing insipide et sans grand intérêt. Même si l'histoire possède un schéma déjà vu « Champion contre Champion », Superman vs Muhammad Ali tourne ce scénario dans une espèce de bonne Série B.
N'y voyez rien de péjoratif, car je vise ici l'éminent contraste entre des personnages réels (JFK, Muhammad, les proches de Muhammad) et des personnages de fictions, affrontant une « menace alien » qui aurait très bien pu les tuer, mais qui ont préféré organiser un combat.
Le côté très rétro ajoute en plus à la lecture un côté drôle où le monde se limite au monde libre américain (Le comic ayant été initialement édité en 1978), où l'on a une morale et des moments de bravoure qui fleurent bon les messages moralistes qui étaient balancés au premier plan dans les œuvres médiatiques d'époque. (Par exemple, le « Winners don't use drugs »)

Le dessin est aussi réussi, ayant un style qui renvoie aux années 70 tout en gardant un design des personnages correct faisant la part belle aux combats de boxe, et mention spéciale doit être faite à la couverture, où chaque spectateur est effectivement un personnage de comics / un personnage réel.



En définitive, même si l'histoire semble à priori nanardesque dans le concept, il n'en est rien, et Superman vs Muhammad Ali est un exemple de comic qui se révèle plaisant à lire, avec malgré tout son lot de péripéties supra-héroïques (Superman) et héroïques (Muhammad Ali).
Avec en prime un gros message de fraternité et d'honneur martial au passage, qui est visible constamment avec l'espèce de « Bromance » entre le boxeur et le super-héros. C'est pas le genre de comics qu'on voit passer souvent, donc si vous avez l'occasion, lisez-le. Il vaut le détour. Rien que pour savoir qui gagne entre Superman (ses pouvoirs affaiblis pour équilibrer le combat) et Muhammad Ali.

Psychic TV.


jeudi 15 janvier 2015

Doctor Who #7: Torchwood (Série TV).




Bonjour à tous et à toutes!

Bienvenue sur le Livroscope! J'espère que vous allez bien, que votre semaine se passe le mieux du monde et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! En cette fin de semaine, on se retrouve pour une toute nouvelle chronique consacrée au Challenge Doctor Who, organisée par Elarinya via Livraddict, et auquel je participe depuis plusieurs mois. Après avoir un peu réfléchi, j'ai décidé d'inclure dans mon Challenge l'option River Song, et donc de regarder l'une des séries dérivées de Doctor Who, baptisée Torchwood, diffusée entre 2006 et 2011. Je vous souhaite une bonne lecture de cet article, en espérant qu'il vous plaise! :)

Alerte spoiler: attention! Avant d'aller plus loin, je tenais à vous préciser que cet article risque de contenir quelques spoilers concernant la série. Je vais essayer d'en faire le moins possible, mais vous êtes prévenus!

Les précédents articles et l'option River Song:
En vous présentant Torchwood aujourd'hui, j'attends mon septième article consacré à l'univers de Doctor Who. Si vous souhaitez découvrir les articles précédents, dans lesquels je présente des romans tirés de la série, je vous conseille de suivre le lien ci-dessous qui vous mènera vers ceux-ci.
Aussi, je pense qu'il est important de préciser ce qu'est l'option River Song: cette option du Challenge a pour but de nous faire découvrir des films et/ou des séries en rapport avec Doctor Who. Il peut s'agir de spin-off de Doctor Who, ou alors de films/séries dans lesquels apparaissent des acteurs de de la série. Par exemple, il peut s'agir de Broadchurch, série dans laquelle joue David Tennant, ou des Gardiens de la Galaxie, avec Karen Gillan. Dans mon cas, j'ai choisi de parler de Torchwood, à voir si je vous présenterai autre chose dans les mois à venir!


Torchwood:
Torchwood, un spin-off de Doctor Who:
Après avoir disparu plusieurs années des écrans de télévision, la série Doctor Who est ramenée d'entre les morts en 2005, un retour en partie orchestré par Russel T. Davies, scénariste et producteur britannique originaire d'Ecosse. Torchwood, anagramme de Doctor Who, est le produit de l'imagination de ce même Russel T. Davies, qui avait depuis longtemps pour projet de s'occuper d'une série de ce genre. 



La série nous raconte les aventures de l'institut Torchwood, institut crée par la reine Victoria dans le but d'étudier et de régler les phénomènes extraterrestres. On se focalise principalement sur la branche galloise de l'institut, située à Cardiff. Histoire d'accentuer le parallèle à la série d'origine, on retrouve parmi les personnages principaux le célèbre Captain Jack Harkness, interprété par John Barrowman, que l'on découvrait dans l'épisode The Empty Child, épisode de la première saison de la série Doctor Who sauce 2005. Par la suite, il apparut fréquemment dans la série sous David Tennant, avant de disparaitre des saisons avec le Onzième Docteur, joué par Matt Smith. A plusieurs reprises dans Torchwood, des références sont faites à Doctor Who, avec notamment l'apparition de Freema Agyeman, interprète de Martha Jones, l'une des compagnes du Docteur.

Quelques informations sur la série:
C'est en Octobre 2006 que la première saison de Torchwood commence à être diffusée sur la chaine britannique BBC Three. Comprenant treize épisodes, cette première saison permet d'introduire les personnages, l'institut Torchwood mais aussi certaines thématiques importantes de la série. La saison se termina en Janvier 2007. La série revient pour une seconde saison en 2008, avec une nouvelle fois treize épisodes au programme. Le succès de la série poussa la BBC à commander une troisième saison, qui diffère des précédentes dans sa narration et son nombre d'épisodes, au nombre de cinq. Cette troisième saison porte le nom de Children of Earth et fut diffusée en 2009. La quatrième et dernière saison, connue sous le nom de Miracle Day, comprend dix épisodes diffusés en 2011. Il s'agit d'une collaboration entre la BBC et les américains Starz, une chaîne payante: cette collaboration explique la migration de Torchwood aux Etats-Unis. Des rumeurs parlent fréquemment d'un retour de la série, mais plus les mois passent, plus cette perspective parait compromise.
Penchons nous à présent sur le casting. Nous retrouvons donc, comme mentionné plus haut, John Barrowman, qui reprend son rôle de Jack Harkness, qui dirige la branche de Torchwood située à Cardiff. Eve Myles joue Gwen Cooper, ex-policière rejoignant Torchwood dans la première saison. Son petit ami Rhys Williams est joué par Kai Owen. Toshiko Sato et Owen Harper, membres de Torchwood, sont joués par Naoko Mori et Burn Gorman. Gareth David-Lloyd joue quant à lui Ianto Jones. 
La série est réputée comme étant plus "mature", notamment au niveau sexuel que Doctor Who. Pas mal de choses ont été faites autour de Torchwood: un magazine, une websérie intitulée Web of Lies, plusieurs romans, ainsi que radio plays. 

Résumé de saisons: 
Première saison:
Pour Gwen Cooper, galloise vivant à Cardiff, la vie est plutôt bien réglée, entre son boulot d'agent de police et sa relation avec Rhys, son petit ami de longue date. Et pourtant, tout va être chamboulé le jour où elle tombe sur l'équipe de Torchwood III, menée par le charismatique Captain Jack Harkness. En rejoignant l'équipe, elle découvre l'existence des aliens, attirés par Cardiff en raison d'une faille spatio-temporelle. Avec ses collègues Owen (médecin), Toshiko (l'experte en informatique) et Ianto (l'homme à tout faire), et Jack, elle va devoir faire face à des attaques d'aliens en tout genre. Elle va également découvrir les secrets de Jack, l'homme qui ne peut pas mourir...

Seconde saison:
Après avoir mystérieusement disparu, Jack revient à Cardiff et retrouve les membres de Torchwood. Mais son retour coïncide aussi avec l'arrivée d'une ancienne connaissance, Captain John Hart (joué par James Marsters), que l'on retrouvera plusieurs fois dans la saison, qui est l'occasion de découvrir plus de menaces aliens, mais aussi de découvrir un peu plus le passé de Jack, et de mettre à rude épreuve les relations des différents personnages. 



Troisième saison: Children of Earth.
Avec cinq épisodes, cette saison est la plus courte, mais elle reste assez intense. Une terrible menace extraterrestre, connue sous le nom assez mystérieux de 4-5-6 (four-five-six en version originale), débarque en Grande-Bretagne en se servant des enfants comme moyen de communication. Torchwood est exclu des négociations par la force, mais Gwen et les autres cherchent un moyen de découvrir ce que veulent les 4-5-6. Et lorsque ceux-ci font leur demande, il y a de quoi être choqué: ils réclament les enfants de la Terre.

Quatrième saison:
Le temps a passé depuis le départ de Jack. Gwen a accouché d'une petite fille, et vit recluse avec son bébé et Rhys, vivant une vie aussi banale que possible. C'est alors qu'un étrange miracle se produit au quatre coins de la planète: soudainement, et sans aucune explication médicale ou scientifique, plus personne ne meurt. Ni le condamné à mort, ni le malade cardiaque, ni l'accidenté de la route. Une situation à première vue formidable, mais qui pose très vite des questions importantes: comment traiter les malades, comment gérer les stocks de médicaments, de nourriture, comment considérer ceux qui devraient mourir...Et surtout, qui se cache derrière ce surprenant miracle? Jack et Gwen font une nouvelle fois équipe, aidés cette fois des américains Rex Matheson et Esther Drummond, tous deux membres de la CIA, pour percer à jour le mystère du miracle... 

Petite présentation de quelques personnages:
Histoire de conclure ma présentation de la série et avant de passer à ce que j'en ai pensé, voici une petite présentation de quelques personnages importants de la série.

Le premier, c'est évidemment Jack Harkness, que l'on découvre dans Doctor Who. Jack est originaire du 51ème siècle, et est un voyageur du temps qui s'était spécialisé dans les arnaques temporelles jusqu'au jour où il a rencontré le Docteur et Rose Tyler. Devenu quelques temps un compagnon du Docteur, il devient un point fixe dans le temps, ce qui signifie qu'il ne peut plus mourir. Voyageant dans le temps, il rejoint Torchwood en 1900. Il devient le chef de la branche III de Torchwood et dirige donc la majeure partie des opérations. Jack a une relation amoureuse majeure dans la série, avec Ianto Jones. 

Gwen Cooper, quant à elle, est la recrue la plus récente de Torchwood, arrivée au début de la série. Son statut de novice permet au spectateur de découvrir en même temps qu'elle Torchwood, les aliens... Gwen sort, puis se marie avec Rhys, mais leur relation passe par différents stades plus ou moins simples par rapport à son métier. Gwen montre dès le début une volonté de compassion et d'humanité que les autres personnages n'ont pas forcément.

Toshiko Sato apparait brièvement dans Doctor Who en tant que médecin dans la première saison. Après avoir travaillé par le gouvernement, elle a rejoint Torchwood où elle utilise ses talents en informatique pour hacker des systèmes ou gérer des technologies extraterrestres. La jeune femme éprouve des sentiments pour son collègue Owen, même si ils ne sortent jamais ensemble. 

Owen Harper est également un membre de Torchwood. Ce médecin de profession est recruté par Jack Harkness pour mettre à profit ses compétences en retirage de débris de balles et en rafistolage en tout genre. Owen est présenté comme un personnage adeptes des coups d'un soir et plutôt cynique et sarcastique. Au cours de la saison 2, il lui arriva un événement très particulier qui va changer sa vie, mais je vous laisse découvrir ça par vous même!

Dernier membre de Torchwood, Ianto Jones! Ianto apparaît dans la première saison comme étant un homme à tout faire: il prépare le café, commande les repas... Il prend une dimension plus importante après l'épisode où l'on découvre sa petite amie, Lisa, qu'il gardait enfermée dans l'espoir de trouver une solution pour l'empêcher de devenir un cyberman. Par la suite, il nous une relation avec Jack. 

La série comprend d'autres personnages, notamment dans la saison 4, mais j'ai choisi de me concentrer sur ceux que l'on découvre dans la première saison. 

Ce que j'en ai pensé:
En me mettant à Doctor Who, j'ai découvert l'existence de Torchwood, l'un de ses spin-off. Etant très fan du personnage de Jack Harkness dans la série originale, j'avais jeté un oeil à la série, regardant quelques épisodes, mais je n'étais jamais allée jusqu'au bout. Il était temps pour moi de m'y mettre, et j'ai donc dévoré les 41 épisodes de la série en à peine dix jours. Vous savez à quel point j'aime Doctor Who. Qu'ai-je donc pensé de ce spin-off? Voici mon opinion, saison par saison, avec un avis plus global pour terminer.

Commençons par les deux premières saisons, assez proches l'une de l'autre dans leur construction. Chacune comprend treize épisodes, qui sont dans la majeure partie des épisodes ayant tous une intrigue propre, à l'exception des doubles épisodes pour les fins de saison. Globalement, ces deux premières saisons ont été vraiment très agréables à regarder: les épisodes sont bien construits, bien rythmés, les intrigues intéressantes, les thématiques également. J'ai particulièrement apprécié le casting: j'aimais énormément John Barrowman auparavant, et j'ai découvert Eve Myles, dont l'accent est juste fantastique. Chaque personnage est plutôt bien exploité, les interactions entre chacun sont bien utilisées... Un gros point fort pour moi est le choix de se faire de Cardiff le lieu de l'action: j'aime l'ambiance britannique des séries comme Sherlock, Broadchurch et Doctor Who, et avec Torchwood je me suis régalée, ne serait-ce qu'avec les accents! Dès les premiers épisodes, la série se démarque de Doctor Who tout en restant proche d'elle, en incluant notamment le sexe dans ses intrigues et thématiques, ce qui n'est pas le cas dans Doctor Who. La saison 2 se démarque un peu de la première en se focalisant davantage sur le personnage de Jack, nous permettant d'en apprendre plus sur lui, ce que j'ai trouvé très intéressant. 

Pour moi, les épisodes à retenir de ces deux premières saisons sont Ghost Machine, dans lequel Burn Gorman (Owen) est vraiment bouleversant, Countrycide que j'ai trouvé terrifiant, Random Shoes pour sa narration, Adam pour ce qu'on apprend sur Jack, Something Borrowed qui est à la fois hilarant et assez flippant, et l'épisode final de la saison 2 Exit Wounds (en plus il y a James Marsters dedans). 

Passons à la troisième saison. Pour être honnête, j'étais au départ très sceptique à l'idée de passer de treize à seulement cinq épisodes, qui en plus tournaient autour d'une seule et même intrigue. J'avais du mal à voir comment ça pouvait tenir sur cinq épisodes d'environ cinquante minutes chacun. Et au final, cette saison s'avère être, à mes yeux, la meilleure des quatre. Children of Earth a tout pour me plaire: tout d'abord une intrigue passionnante, bourrée de retournements de situation tous plus dramatiques les uns que les autres, qui tient en haleine le spectateur. Ensuite, des personnages à fond, portés par un casting excellent (Peter Capaldi, qui est désormais le douzième Docteur, est très bon). Cette saison est également terrifiante: les 4-5-6 sont terrifiants, ils me répugnent, me font une peur affreuse. L'atmosphère globale de la saison est étouffante: ce n'est pas drôle à regarder, entre les morts, les décisions difficiles, les moments de doute, d'angoisse... J'ai passé plusieurs moments à pleurer toutes les larmes de mon corps, et très peu de séries sont arrivées à ça. BIEN JOUE, Torchwood, bien joué.

Pour finir, passons à la quatrième saison. Quatrième saison que j'ai honnêtement trouvé un peu en dessous des précédentes, même si elle reste de bonne qualité. Pourquoi en dessous? Parce que j'ai vraiment eu du mal avec l'idée d'exporter Torchwood aux Etats-Unis. Je l'ai dit plus haut, un des trucs que j'adorais dans Torchwood, c'était Cardiff, avec son accent, ses gallois, son ambiance. Du coup, lorsque j'ai vu que la grande majeure partie de l'intrigue se déroulait aux Etats-Unis, avec une grosse partie du cast composé d'acteurs américains, j'ai été un peu déçue car pour moi la série perdait un peu de sa spécificité. Je n'ai rien contre les séries américaines ni contre les acteurs en question (Mekhi Phifer, qui joue Rex, est d'ailleurs un acteur que j'aime beaucoup), mais je trouve que l'ambiance y a perdu beaucoup. A par ça, l'intrigue reste quand même intéressante même si elle s'embrasse selon moi de sous intrigues pas forcément captivantes et d'une multiplication de personnages pas toujours utiles (alors que les saisons précédentes se focalisaient sur un nombre plus réduits de personnages, nous permettant de nous attacher davantage à eux). La fin me gêne un peu aussi, car elle fait très ouverte et ne conclue pas vraiment la série, contrairement à la fin de la troisième saison que je trouvais très réussie.



En bref, Torchwood est une très, très bonne série, qui bénéficie d'un très bon casting, d'intrigues bien ficelées et rythmées, de thématiques intéressantes et d'une assez bonne réalisation. Mes personnages préférés sont sans hésitation Jack et Ianto, ainsi que Gwen que j'ai appris à apprécier de plus en plus, grâce à la maturité qu'elle gagne avec les saisons. J'ai aimé en découvrir plus sur Jack, le fait que ce spin-off gagne sa propre identité par rapport à la série d'origine... Et, un point important: une relation homosexuelle, ce qui est assez rare en télévision. Torchwood ne m'a pas déçue, et Jack Harkness me manque déjà. 

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cet article vous plu, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire, ainsi qu'à me laisser vos avis si vous avez déjà vu la série! On se retrouve d'ici quelques jours avec un nouvel article, qui sera consacré à une lecture vampirique! En attendant, prenez soin de vous et lisez beaucoup :)

AnGee Ersatz*