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mercredi 30 avril 2014

Littérature Victorienne #5: The Picture of Dorian Gray, d'Oscar Wilde.



Bonjour à tous et à toutes mes amis lecteurs et lectrices!

J'espère que vous allez tous bien! On se retrouve en ce dernier jour d'Avril pour la toute dernière chronique du mois. Aujourd'hui j'ai décidé de vous présenter un immense classique de la littérature non seulement britannique mais aussi mondiale, dans le cadre du Challenge Littérature Victorienne (lancé par chasse-mouche sur Livraddict): il s'agit du roman The Picture of Dorian Gray (ou, en VF le Portrait de Dorian Gray) du non moins immense Oscar Wilde! Je me suis rendue compte que je n'avais pas encore parlé de ce livre, que pourtant j'adore, et je me suis dit qu'il était temps de réparer cette erreur! Si vous souhaitez découvrir mes autres lectures pour le Challenge, je vous conseille de suivre ce lien. Bonne lecture à tous :)



Cette lecture en VO compte également pour le Challenge Read in English d'Avalon!


Oscar Wilde, c'est qui?
Avant de parler du livre en lui-même, je vous propose de commencer par une petite présentation de notre auteur du jour, Oscar Wilde, un nom qui ne vous est probablement pas inconnu si vous vous intéressez à la littérature classique.

De son vrai nom (attention, c'est magnifique) Oscar Fingal O'Flahertie Wills Wilde, il est né en 1854 à Dublin, dans une famille très cultivée et un poil nationaliste (surtout sa mère). Il bénéficie d'une très bonne éducation et se passionne pour les langues, notamment le grec. Il prit des cours à Oxford, où il se fit remarquer par son excentricité et ses goûts vestimentaires plutôt originaux. Wilde a également un charisme indéniable et un sens de la repartie devenu depuis légendaire. Il se marie en 1884 avec Constance Lloyd, avec laquelle il a des enfants. Mais il fit ensuite scandale pour sa relation ouvertement homosexuelle avec Alfred Douglas, relation qui lui coûta cher puisqu'il termina en prison après un procès fortement médiatisé. Il meurt en 1900, malade, à l'âge de 46 ans.

Son héritage littéraire est très varié: Oscar Wilde était un vrai touche à tout, s'essayant à la poésie, au théâtre, à l'essai. Son livre le plus connu reste à ce jour The Picture of Dorian Gray, publié en 1890.

The Picture of Dorian Gray:
Résumé:



Dorian Gray est jeune. Dorian Gray est un peu naïf. Mais par dessus tout, Dorian Gray est beau. Beau comme un dieu, d'une beauté renversante qui bouleverse hommes et femmes. Alors qu'il se fait peindre par son ami, l'artiste Basil Hallward, il rencontre Lord Henry, qui lui fait découvrir la vie sous un autre jour. Le jeune homme est désormais terrifié à l'idée de perdre sa beauté. Mais alors qu'il est expérimente pour la première fois la cruauté en rejetant la jeune Sybil, une actrice folle amoureuse de lui, il réalise que les atteintes du temps l'épargnent, éraflant à la place son portrait... Dès ce moment, il décide de vivre la vie à 100 à l'heure, découvrant tous les vices possibles et imaginables de son époque, sans jamais vieillir.

Miroir, mon beau miroir: la thématique des apparences:
Vous l'aurez compris, l'un des thèmes principaux de The Picture of Dorian Gray, c'est la beauté. Au début du roman, la description de notre "héros" met clairement en avant sa beauté et ses atouts physiques, tout en précisant que pour le reste il est assez naïf. Tout le roman évolue autour de la préservation de son physique, qui fait de lui la coqueluche de tous, qui lui ouvre toutes les portes. Il a obtenu la jeunesse éternelle. Mais à quel prix?

Ce n'est pas la première fois que la thématique de la beauté physique est employée en littérature, loin de là, et on peut remonter jusqu'à la Grèce Antique. En effet, parmi les nombreuses histoires qui compose la mythologie grecque, on peut mentionner celle de Narcisse, jeune homme si épris de son propre visage qu'il finit par se noyer en contemplant son image dans l'eau. Dans les contes, revenus en force ces dernières années, on retrouve un personnage obsédé par les apparences dans le célèbre conte Blanche-Neige: la méchante Reine consulte chaque jour son miroir magique, supposé la rassurer sur son statut de plus belle femme du Royaume. Lorsqu'elle est détrônée par Blanche-Neige, elle se montre prête à tout pour récupérer sa position, son objectif étant la mort de sa rivale. Enfin, dans la littérature plus contemporaine, on retrouve encore et toujours cette idée, exploitée de façon plus ou moins importante: je peux citer par exemple American Psycho, de Bret Easton Ellis, que je suis en train de lire. Dans ce roman, le héros Patrick Bateman est littéralement omnibulé par son physique, pratiquant le sport à haute dose, prenant soin de lui avec un tas de crèmes et de produits: il met souvent son corps en avant auprès des femmes, bandant ses muscles dès qu'il le peut.

On constatera que dans ces différentes histoires, la question du reflet est très importante, que ce soit au moyen d'un miroir, de l'eau ou du regard extérieur. Dans The Picture of Dorian Gray, Oscar Wilde prend un parti plutôt intéressant: celui d'utiliser l'art comme reflet, au moyen du tableau. Par nature, un tableau reste figé à jamais dans le temps, pour peu qu'on s'en occupe minutieusement et qu'il ne subisse pas de graves dégâts. En revanche, le modèle, lui, vieillit, se ride, se retrouve avec des cheveux blancs et meurt. C'est une façon très originale et intéressante (et assez logique quand on y pense: Oscar Wilde a fréquenté beaucoup d'artistes et à même envisagé de se consacrer à la carrière de critique d'art) de dépeindre l'histoire d'un homme qui fait un pacte avec le diable pour garder son physique impeccable...

Dorian Gray, un personnage qui fascine:
Depuis sa publication en 1890, The Picture of Dorian Gray a été adapté de multiples fois, que ce soit au cinéma, au théâtre ou à la télévision. Les premières apparitions de Dorian à l'écran remontent aux années 1910, avec une version danoise, mais la version la plus connue date de 2009: l'acteur Ben Barnes (Caspiaaaaaaaan) y interprète le rôle principal. 

La version avec Ben Barnes.

Au théâtre, Jean Cocteau a proposé également sa version de Dorian Gray en 1909, sous le titre de Portrait Surnaturel de Dorian Gray. Une adaptation plus récente a été effectuée en 2013 par Pascal David. On retrouve aussi le personnage en musique: le meilleur exemple qui me vient en tête est la chanson de William Control (un type que j'adore), Dorian Gray, que je vous laisse découvrir ici avec la vidéo ci-dessous.




Enfin, sachez que Dorian Gray va bientôt arriver sur nos écrans en tant que personnage de la série Penny Dreadful, que j'attends personnellement beaucoup. On pourra retrouver sur fond d'époque victorienne glauque des personnages cultes comme Dorian Gray, ou encore Frankenstein. Le trailer est très alléchant en tout cas!



Toutes ces adaptations témoignent de la fascination qu'exerce ce personnage non seulement sur les artistes (réalisateurs, auteurs, musiciens...) mais aussi sur le public. Dorian Gray est devenu un personnage culte et immortel...


Aaaha, un bon livre. Fiesta!
Mon avis sur ce livre:
Bon. Si vous lisez mes articles en entier, du premier mot jusqu'au dernier, vous savez déjà ce que je pense de The Picture of Dorian Gray. Parce que oui, dès l'introduction, je vous ai fait honteusement un gros spoil en vous avouant mon adoration pour ce roman (si si, vous pouvez vérifier!). Donc oui, j'adore ce roman: pour moi, c'est un incontournable littéraire absolu. Voici pourquoi.

J'ai découvert The Picture of Dorian Gray à l'âge de 12 ans. Ma maman avait acheté le livre, et j'avais décidé de le prendre pour avoir de quoi lire lors d'un voyage scolaire. J'ai dévoré le livre (en VF: je n'avais pas encore le niveau pour lire un tel livre en anglais) et j'ai été sincèrement fascinée: je vous avoue ne pas avoir tout compris, notamment en ce qui concerne l'aspect moral du roman, mais j'ai été époustouflée par la beauté du texte. Le style est vraiment l'un des gros points forts de ce livre: Oscar Wilde possède une plume d'une excellente qualité, subtile et sublime. J'ai depuis relu Dorian Gray à plusieurs reprises, en VO, et à chaque fois que je l'ouvre cette même sensation de bonheur me prend. Si vous aimez la belle langue, allez-y, faites vous plaisir!


L'histoire en elle-même est fantastique: je ne m'en lasse pas. J'aime énormément cette idée de jeunesse éternelle et l'utilisation de l'art au coeur de l'histoire, que ce soit avec le personnage de Basil ou avec le tableau. J'ai remarqué que les tableaux sont souvent utilisés comme des objets creepy, que ce soit avec les yeux qui bougent dans les films, ou comme outil démoniaque (je me souviens d'un épisode de Supernatural qui m'a fait une peur bleue, avec un tableau maléfique), et c'est quelque chose qui me plait. La fin est très réussie, et même si je la connais à présent elle me fait toujours des frissons.

En ce qui concerne les personnages, là aussi c'est un régal. Le roman nous montre vraiment le développement psychologique de Dorian, qui passe du petit lapin un peu niais à un personnage plutôt affreux et détestable. J'entretiens avec lui une relation plutôt particulière, entre haine, amour et fascination: son cheminement est l'un des éléments que je préfère. J'aime également beaucoup sa relation avec les autres personnages, notamment avec son "mentor" Lord Henry, mais surtout avec Sybil. En parlant de Sybil, je la trouve extrêmement attachante, et son histoire a été l'un de mes premiers traumatismes littéraires. 

J'ai beau réfléchir (et j'ai eu le temps, en presque dix ans de lecture de ce roman), je ne parviens pas à trouver un seul élément que je n'aime pas dans The Picture of Dorian Gray. C'est une lecture dont je ne me lasse pas, à chaque fois que je me replonge dedans je me rappelle pourquoi j'aime tant la littérature britannique. C'est beau, c'est puissant, c'est intense, c'est tout ce que vous voulez. Si vous aimez les classiques, la belle langue, les histoires fortes de damnation, alors allez-y, foncez sur Dorian Gray. 

Et voilà les petits lapins, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cet article vous a plu et que vous avez passé un bon moment sur le Livroscope en ce mois d'Avril! Je tiens à vous remercier pour votre soutien, vos nombreuses visites et tous vos commentaires, ça me touche énormément et ça me donne envie de continuer! On se retrouve dès demain (et oui, déjà) pour le premier article de Mai, qui portera sur ma nouvelle lecture dans le cadre du Challenge Doctor Who. En attendant n'hésitez pas à partager vos impressions en commentaire! Prenez soin de vous :)

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lundi 28 avril 2014

BrodyScope #4: Divergent de Veronica Roth (+adaptation par Neil Burger et The Official Illustrated Movie Companion).


Ce fantastique montage a été réalisé par Clélia pour les besoins du BrodyScope :D



Hello hello mes petits lecteurs et lectrices !

Comment allez-vous ? Bien j’espère ! De mon côté, je rentre tout juste d’une très bonne semaine de vacances en famille, et sitôt rentrée, sitôt sur le blog ! Pour ces derniers jours d’Avril, j’ai deux chroniques à vous présenter: Mercredi, nous parlerons d’un grand classique de la littérature britannique dans le cadre du Challenge Littérature Victorienne, à savoir The Picture of Dorian Gray, d’Oscar Wilde ! Avant cela, je vous propose (avec beaucoup d’excitation, je dois dire) de découvrir l’une de mes dernières lectures mais aussi l’une de mes dernières sorties cinéma en date : il s’agit de Divergent, écrit par Veronica Roth et réalisé par Neil Burger . Mais cet article marque surtout le grand retour d’un de mes rendez-vous préférés du blog : le BrodyScope ! Et oui, Clélia et moi avons décidé de rempiler et de reprendre notre duo de choc ;) Je vous souhaite une excellente lecture de cet article !

La lecture en VO du livre l’inclut dans la liste de mes lectures pour le Challenge Read In English d’Avalon !




Oui, on a fait plein de teasers sur Twitter... ;)
Le BrodyScope, c’est quoi ?
Avant d’entrer dans le vif du sujet, je tenais à vous présenter (pour ceux qui ne connaissent pas) le principe du BrodyScope !
Il y a un an, nous nous sommes rencontrées via la Poste grâce à la correspondance organisée sur Livraddict. Quasiment tout de suite, nous avons eu l’idée de faire quelque chose ensemble autour de la littérature, et c’est ainsi qu’est né le BrodyScope ! Ce mot vient de la contraction du nom de la chaîne Youtube de Clélia, BrodyBooks, et du Livroscope.
Avec cet article, nous célébrons deux choses : tout d’abord, notre quatrième BrodyScope (vous pourrez retrouver les trois premiers en suivant le lien ci-dessous) mais aussi le premier anniversaire de notre rencontre ! Donc Clélia, si tu passes ici, je tenais à te dire que tu es l’une des personnes les plus formidables que je connais et j’espère qu’on fêtera encore plein d’anniversaires du manger :3.


Petite présentation de Veronica Roth :
Commençons, si vous le voulez bien, par parler un peu de notre auteure du jour, Veronica Roth ! Née en 1988, cette toute jeune demoiselle de 25 ans a démarré sa carrière en 2011 avec Divergent, le tome 1 d’une trilogie dont les tomes suivants (Insurgent et Allegiant) sont respectivement sortis en 2012 et 2013. Elle est également en train de préparer une anthologie de quatre nouvelles autour du personnage de Four, qui devrait sortir en Juillet 2014. Elle vit près de Chicago, ville dont elle s’est inspirée pour sa trilogie, et est mariée depuis 2011 au photographe Nelson Fitch. Veronica Roth a déjà reçu plusieurs prix pour ses romans, un jeune talent à suivre donc !

Divergent, le livre :
Résumé :



Dans un Chicago du futur, une nouvelle société, née des cendres de la guerre, a été mise en place : les gens sont divisés en cinq factions correspondant à des traits de caractère particuliers (honnêteté, intelligence, bonté…), auxquels ils doivent se conformer toute leur vie après avoir un choix définitif à l’âge de 16 ans. Pour Beatrice qui vient d’Abnegation, le choix d’avère plus que compliqué : lors de l’examen avant la cérémonie du choix, elle apprend qu’elle est « «divergente », c’est à dire que son esprit ne se conforme pas aux attentes de la société. Les Divergents sont traqués et chassés, ils sont considérés comme de vraies menaces car ils ne peuvent pas être contrôlés. Pour y échapper et pour vivre enfin la vie dont elle rêve, elle rejoint les rangs des Dauntless (ou Audacieux en VF). Mais le monde qu’elle y découvre n’est pas forcément celui qu’elle imaginait… Va t’elle réussir à s’en sortir ou finira t’elle sans faction ? Son secret va t’il être découvert ? Que cache le mystérieux Four ? Que prépare la faction des Erudites ? Voilà le programme de ce premier tome de la trilogie Divergent !

Cinq factions, un choix :
Dans Divergent, chaque personnage appartient à l’une des cinq factions qui constituent la société de Chicago. Comme ces factions sont l’un des moteurs essentiels du livre, je vous propose de les découvrir un peu plus en détails.

 Les factions, on l’apprend dans le roman, sont nées des suites d’une guerre dont on sait pour l’instant assez peu de choses. Chaque faction met en valeur ce que ses membres considèrent comme étant le remède aux conflits. Elles ont toutes leurs rites et habitudes particuliers.

Commençons par Abnegation (représenté par les mains – à savoir que j’utilise ici les termes anglais), la faction à laquelle appartient Beatrice. Ses membres pensent que l’égoïsme fut la cause de la guerre, et ils utilisent donc leur temps à être le plus altruiste possible : les autres passent avant eux, quelque soit la situation. Par exemple, ils donnent à manger aux sans-factions, et doivent se montrer désintéressés en toutes circonstances. Ils portent des vêtements gris, uniformes et leur temps face un miroir est limité. Ils se nourrissent frugalement. Les Abnegations sont également ceux  qui prennent les décisions pour le reste de la société, puisqu’ils sont perçus comme les plus désintéressés. Ils sont surnommés « Stiff » par les autres factions.

Vient ensuite la faction Amity, que l’on voit assez peu dans le roman. Les membres de cette faction cultivent joie et bonne humeur, prônant une vie simple et sereine. Leur symbole est un arbre, qui rappelle leur attachement à la nature. Ils militent pour la paix et le pardon. Leur tenue est composée de jaune et d’orange.

La troisième faction, représentée par la balance, s’appelle Candor. Ils défendent coûte que coûte l’honnêteté et la franchise : tout ce qu’ils disent est supposé être la vérité, ils sont fermement opposés aux mensonges. Dans le roman, on nous explique qu’ils voient tout en noir ou blanc, ce qui explique leurs vêtements de ces couleurs. Christina, l’amie de Beatrice, vient de Candor et se démarque par son franc parler.

En ce qui concerne la flamme, elle symbolise la quatrième faction, celle des Dauntless. Chargée de la défense de la ville, cette faction met en avant le courage et l’audace. Vêtus de noir, tatoués et couverts de piercing, les membres des Dauntless fascinent Beatrice. Ils se déplacent en train et sont amateurs de sensations fortes. Leur but : toujours se dépasser, repousser ses limites et vaincre ses peurs. Les membres les plus importants dans le roman sont Four et Eric, qui sont chargés de l’entraînement des nouveaux-venus.

La dernière faction est celle des Erudite. Leur symbole est l’œil. Les membres de cette faction combattent l’ignorance, qu’ils voient comme la cause des conflits. Ils passent la majeure partie de leur temps le nez plongé dans des livres à étudier. Leur couleur est le bleu. Tout ce qui compte pour eux, ce sont les faits et seulement les faits ! Ils sont également en conflits avec les Abnegations dont ils jalousent le pouvoir. Beatrice devient amie avec Will, qui vient de cette faction et qui est un vrai cerveau! Mais le membre le plus important de cette faction est Jeanine, dont on nous parle très souvent.



A l’âge de 16 ans, les jeunes de Chicago sont soumis à un test censé déterminer à quelle faction ils appartiennent, en fonction de leur personnalité. La plupart du temps, le résultat correspond à leur faction d’origine, mais quel qu’il soit, le choix final leur revient. Si ils choisissent de changer de faction, ils deviennent des transferts. Si le test n’est pas concluant (comme c’est le cas pour Beatrice), c’est que la personne est divergente : cela n’arrive que très rarement, et la divergence est vue d’un très mauvais œil.

Pour finir, sachez qu’il existe également des personnes sans-faction (ou factionless en VO), groupe constitué de divergents, ou de rejets qui n’ont pas réussi à accomplir en entier le rite d’initiation des factions.

 Beatrice, une héroïne qui se cherche :
Penchons nous à présent sur l’héroïne de Divergent, Beatrice Prior. Le roman commence alors que la jeune fille, tout juste âgée de 16 ans, se prépare à passer le fameux test. Elle est élevée par ses parents, dont son père, bien placé au gouvernement. Elle a également un frère, Caleb, légèrement plus âgé qu’elle. Elle est issue de la faction Abnegation, mais elle se pose beaucoup de questions concernant son appartenance à cette vie de dénuement et d’altruisme poussé à l’extrême. Elle a énormément de mal à intégrer les automatismes et à toujours penser aux autres avant elle. Son comportement lui vaut souvent des remarques au sein de sa famille. Elle admire énormément les Dauntless, dont elle envie la folie. Pour cette jeune fille qui se cherche, être divergente n’arrange rien : qui est-elle vraiment ?
Divergent est en partie un roman sur l’identité : nous suivons Beatrice alors qu’elle change de groupe, qu’elle change de nom (pour devenir Tris), de look, et de mode de vie. Elle connaît une évolution intéressante à travers le livre, que je vous laisse découvrir…

Les bonus de mon édition :
Pour finir sur le livre, je tenais à vous parler un peu plus en détails des bonus contenus dans mon édition. J’ai acheté la version Katherine Tegen, une version VO sortie pour le film, qui comprend de nombreux éléments bonus, parmi lesquels des interviews de Veronica Roth : elle raconte comment elle a eu l’idée d’écrire Divergent, en s’intéressant aux thérapies pour aider les personnes atteintes de phobies (araignées, vertige…) à surmonter leurs peurs. Elle donne également des conseils d’écriture, la playlist qu’elle écoutait pendant l’écriture de Divergent… Il y a également un test pour savoir à quelle faction vous appartenez (je n’ai pas osé le faire : je veux tellement être Dauntless que j’ai peur d’être déçue), ainsi que les manifestes de chacune d’elle. 

Mon avis sur le livre :
C’est en sortant du cinéma (car oui, j’ai vu le film avant de lire le livre, bouhou shame on me) que j’ai acheté Divergent, très motivée pour le lire. Et mon envie de le lire fut motivée encore davantage par la perspective de partager ça avec Clélia  (et d’ailleurs, vous vous en foutez probablement, mais nous avons été incroyablement synchro dans notre lecture : nous avons terminé le roman à quelques minutes d’intervalle ! Classe !). Alors, qu’est-ce que j’en dis ? Et bien Divergent est un vrai coup de cœur, et qui plus est mon premier coup de cœur Young Adult !



Le premier point fort, pour moi, c’est l’univers. J’aime beaucoup le principe de découpage en factions correspondant à des caractéristiques comme l’intelligence ou l’altruisme. Je sais que certains blogueurs ou magazines ont rapproché ce découpage de celui d’Hunger Games (avec ses districts) mais la ressemblance s’arrête là (les districts sont plus basés sur l’idée que chacun d’eux produit quelque chose de spécial, et il n’est pas possible de changer de district). Dans les dystopies, j’aime que l’environnement soit aussi développé que possible, et je trouve qu’ici c’est plutôt le cas : j’ai trouvé intéressant aussi d’avoir dans les bonus les manifestes. Je me suis bien imaginée à quoi ce Chicago du futur pouvait ressembler, un bon point.

Ensuite j’ai vraiment apprécié l’histoire : le roman commence tranquillement, en prenant le temps de poser son cadre et ses personnages, avant de prendre son envol et de nous entraîner. Il se passe beaucoup de choses, il y a beaucoup de rebondissements… Je ne me suis pas ennuyée un seul instant et j’ai eu énormément de mal à lâcher le livre et à ne pas le dévorer ! C’est d’autant plus un exploit puisque j’avais vu le film et je savais ce qui allait se passer : Veronica Roth sait raconter son histoire. J’étais dégoutée d’une chose et d’une seule : de ne pas avoir la suite !

Mais le truc que j'ai préféré, vraiment, c'est les personnages! J'ai habituellement beaucoup de mal à apprécier les héroïnes de Young Adult, alors autant vous dire que j'ai été séduite par Tris. J'ai aimé sa force, sa volonté de se dépasser, mais aussi le fait qu'elle a conscience de ses faiblesses et qu'elle n'est pas parfaite: on peut s'identifier à elle, et c'est agréable! Cependant, mon personnage préféré n'est pas Tris, mais Four: j'en ai pas beaucoup parlé dans cet article pour éviter de trop spoiler de choses (il est assez mystérieux comme personnage), et pourtant c'est celui qui m'a le plus frappée. J'ai appris qu'un recueil de nouvelles autour de lui allait sortir prochainement, donc je pense me l'offrir sans hésitation! Les autres personnages, notamment Will, Christina et Al, sont sympathiques aussi, j'ai trouvé intéressantes les différentes relations entre chacun d'entre eux.

Je n'ai vraiment rien à reprocher à ce premier tome de Divergent, que j'ai trouvé super! Je vais très prochainement lire la suite car je veux absolument découvrir ce qui va arriver à Tris et Four, et surtout j'étais trop contente de partager ça avec Clélia! :)

L’avis de Clélia :
En parlant de Clélia, je vous laisse découvrir ici sa vidéo sur le sujet, je suis sûre qu'elle vous plaira :)




Divergent, le film :
Informations générales :



Passons à présent au film, sorti à la fin du mois de Mars! Il a été réalisé par Neil Burger, qui avait déjà travaillé sur des films comme Limitless ou The Lucky Ones. Son budget de 85 millions de dollars a déjà été rentabilisé (il a pour l'instant rapporté environ 135 millions de dollars aux Etats-Unis) et il est proche de la barre du million de spectateurs en France. 
Au niveau du casting, on retrouve la jeune Shailene Woodley, étoile montante d'Hollywood qui s'est illustrée dans The Descendants et qui sera bientôt à l'affiche de l'adaptation très attendue de The Fault In Our Stars, dans le rôle de Tris. Le sublime (vous allez comprendre pourquoi plus tard) Theo James (Downtown Abbey, Underworld) interprète Four. Kate Winslet (qui n'arrête décidément pas de tourner) joue l'intrigante Jeanine. Christina est quant à elle jouée par Zoé Kravitz. La bande-son est excellente, je pense notamment aux chansons de Woodkid, que j'adore! 

Je vous laisse avec la bande-annonce du film ;)





Divergent, the Official Illustrated Movie Companion :
Les maquilleurs travaillent le tatouage de Four...
Histoire de vous proposer un article aussi complet que possible, j'ai également acheté le Guide Officiel du film, réalisé par Kate Egan (qui s'était déjà chargée de réaliser des guides pour d'autres licences comme Twilight). Il comprend pas mal de choses, et en premier lieu de superbes photos sur du joli papier (et ça, c'est cool). On a d'abord une petite présentation de l'histoire et du processus d'écriture de Veronica Roth. Puis, on peut découvrir comment le film a été lancé, le travail de production (qui s'est déroulé avant même la publication de Divergent!), le choix du scénariste, réalisateur et des acteurs (on apprend d'ailleurs que Theo James a été l'un des derniers acteurs recrutés: le rôle de Four a été difficile à pourvoir!). La partie suivante est consacrée au travail de préparation des acteurs: le film comporte de nombreuses scènes physiques (combat...) et il a fallu se préparer! On découvre aussi beaucoup de choses en ce qui concerne l'aspect technique du film: où il a été tourné, comment les techniciens ont reconstitué les lieux du livre, les effets spéciaux, les cascades... Ma partie préférée concerne les costumes et le maquillage, un aspect que je trouve passionnant; j'ai beaucoup d'admiration pour les personnes qui les réalisent! On a même droit aux dessins originaux de préparation des costumes, c'est magnifique! Veronica Roth venait également fréquemment visiter le plateau pour constater le bon déroulement des événements: elle a même fait une apparition dans le film!
Si vous êtes fan de l'univers de Divergent et que vous avez envie d'en apprendre plus sur les coulisses du tournage, ce livre est fait pour vous! Personnellement je l'ai trouvé très fourni et intéressant :)

Mon avis sur le film :
Bon. Remettons les choses dans leur contexte: les cours se terminent, les vacances approchent, et nous cherchons avec mes amies une façon de décompresser après les derniers cours. Une sortie resto-ciné s'impose, et nous décidons d'aller voir Divergent. Je vous avoue, j'appréhendais pas mal: encore une fois, la YA, c'est franchement pas mon truc d'habitude, et j'avais un peu peur de m'ennuyer. Et au final, j'ai juste adoré!



J'ai accroché sans problème au film dès les premières secondes grâce au superbe plan d'ouverture qui traverse la barrière et nous fait découvrir Chicago. J'ai adoré l'histoire et sa façon d'être racontée, mélangeant avec un bon dosage les scènes d'action, l'histoire d'amour, le suspens et l'évolution de Tris. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde, et je n'ai pas vu le temps passer! A noter aussi (et j'ai oublié de le mentionner en parlant du livre, mais c'est aussi le cas pour lui) qu'il y a des scènes assez violentes, que ce soit au niveau physique ou mental. J'ai été surprise à plusieurs moments (ce qui a fait rire mes amies, qui me voyaient faire "ooooh" ou "aaaah" ou des bonds dans mon siège. Les pauvres!).

J'ai adoré également le visuel du film ainsi que la musique: j'ai trouvé que c'était un film très sensoriel, ce qui est cohérent avec le thème, très important, de la peur (un thème que j'adore en plus, donc ça tombait bien). Je suis assez sensible à ce genre de détails donc ça m'a séduit! Une mention spéciale pour l'une des scènes dans le "Pit" (je sais pas comment ils ont traduit ça en français), où l'une de mes chansons préférées, I Love You de Woodkid, passe très discrètement dans le fond...

Non mais voilà. Theo James. Voilà.
Encore une fois, j'ai adoré les personnages: Beatrice est vraiment une héroïne comme je les aime, et j'ai trouvé Shailene Woodley très convaincante! Je ne connaissais pas cette actrice mais j'ai vraiment envie de la découvrir un peu plus. Zoé Kravitz envoie aussi, j'ai beaucoup aimé Christina! Mais MAIS MAIS attention, mon coup de coeur ultime de la vie forever, c'est Four/Theo James. A la seconde où ce type est apparu à l'écran, j'ai senti ma mâchoire tomber, et des papillons dans mon estomac. Jamais auparavant (et c'est pas une blague) j'ai eu un coup de foudre pour un personnage (bon, ok, à part le Docteur, mais le Docteur ça compte pas: on est comme un vieux couple, lui et moi). C'est assez spécial comme sensation, mais j'aime bien: Theo James est donc mon nouveau crush officiel. Point. 


En bref, j'ai passé un très bon moment devant Divergent, et je dois dire que toutes mes amies ont partagé mon enthousiasme: en terme d'adaptation, je trouve que c'est plutôt réussi (et c'est validé par l'une de mes amies, experte en YA et en Divergent ^-^, que je remercie encore pour la découverte). Je regrette juste le fait que les relations entre Tris et Will/Al soient moins exploitées que dans le roman.



Et voilà, c'est (enfin ^^", je réalise que cet article est très long) fini pour aujourd'hui! On se retrouve mercredi pour le dernier article du mois, qui sera consacré à Oscar Wilde! En attendant, n'hésitez pas à aller voir la vidéo de Clélia (c'est un ordre!) et à me laisser en commentaire vos avis et impressions, je vous répondrai :). Prenez soin de vous les lapins,

AnGee Ersatz*

jeudi 24 avril 2014

Read In English: Star Cursed, de Jessica Spotswood.






Bonjour à tous et à toutes !

Comment allez-vous, mes petits lecteurs ? Je suis ravie de vous retrouver sur le Livroscope pour un tout nouvel article, qui va porter sur l’une de mes dernières lectures en date. Mais avant d’aller plus loin, je tenais à tous vous remercier pour vous gentils commentaires sur l’article consacré à Stanley Kubrick (ça fait plaisir de voir que ce nouveau cycle vous plait), ainsi que pour vos messages concernant l’anniversaire du blog : en effet, Lundi, le Livroscope a fêté ses deux ans ! C’est fou comme le temps passe vite ! Bref, revenons-en au sujet du jour : il y a quelques mois, je vous avais présenté pour une Lecture Commune le premier tome de la saga The Cahill Witch Chronicles (connue en Français sous le titre Sœurs Sorcières), baptisé Born Wicked et écrit par Jessica Spotswood. Plutôt satisfaite par ce livre, j’ai décidé de lire la suite, que je vous laisse découvrir ! Bonne lecture à tous :)

Petites précisions : ayant lu le livre en VO, je l’ajoute donc à la liste de mes lectures pour le Challenge Read In English de mon amie Avalon ! Je vous informe aussi que cet article risque de contenir des spoilers si vous n’avez pas lu le premier roman… Vous êtes prévenus !



Jessica Spotswood, c’est qui ?
Pour bien démarrer l’article, je vous propose de découvrir d’un peu plus près notre auteure du jour, à savoir Jessica Spotswood ! Pour cela, je vous laisse suivre le lien ci-dessous, qui vous mènera à l’article sur Born Wicked : vous y trouverez une présentation de l’auteure, ainsi que mon avis sur le premier tome de la saga si vous ne l’aviez pas lu !


Star Cursed :
Résumé :


La couverture française du tome 2!

New London. Cate Cahill, la sorcière héroïne du premier tome, a rejoint comme elle l’avait juré les rangs de la Sisterhood, où elle doit être protégée des griffes des membres de la Brotherhood. Elle est en effet considérée par les sorcières, cachées dans la communauté religieuse de la Sisterhood, comme étant celle qui accomplira une prophétie qui les délivrera.
Peu de temps après son arrivée, les Frères frappent un grand coup en réduisant une fois de plus les droits des femmes, qui ne peuvent désormais plus travailler ni apprendre à écrire. Un grand nombre de jeunes filles sont arrêtées, accusées d’être des sorcières. Ces événements font bouiller la Sisterhood, créant des tensions dans la vie de Cate : à qui doit-elle faire confiance ? Est-elle vraiment la sorcière dont parle la prophétie ? Quels secrets cachaient sa mère ? Et surtout, est-ce le bon moment pour agir ?


Brotherhood et répression :
Dans le tome précédent, nous avons découvert une société régie par l’ordre des Brotherhood. Composé uniquement d’hommes, appelés les Frères (nom à forte connotation religieuse), cet ordre impose sa volonté de façon dictatoriale : les Frères traquent sans pitié ni relâche les Sorcières, emprisonnant ou même tuant la moindre jeune fille qui s’écarterait du droit chemin. Ils font tout pour limiter le pouvoir des femmes, contrôlant la morale et leur éducation.
Dans Star Cursed, la Brotherhood est plus forte et contraignante que jamais : le roman s’ouvre sur une scène d’arrestation très violente, et basée sur des « on dit », qui démontre à quel point ils peuvent se montrer sans merci. Ils s’imposent une nouvelle fois sur les femmes en leur interdisant de travailler, ce qui les contraint à dépendre des hommes ou des bonnes œuvres lorsqu’elles ne sont pas mariées ou orphelines. Mais ils ne s’arrêtent pas là : ils interdisent également l’apprentissage de la lecture et se livrent à un immense autodafé au cours duquel les livres « interdits » (ceux qui ne correspondent pas à leur idée de la morale et de la vertu). Par cet acte, ils annihilent leur liberté pour de bon ! Pour quelqu’un qui, comme moi, considère l’éducation et la lecture comme un moyen primordial d’être indépendant, c’est une décision atroce. Ils commencent même à enquêter directement sur la Sisterhood, pourtant supposée être au dessus de tout soupçon…
La Brotherhood soulève plusieurs questions : jusqu’à quel point les habitants sont-ils prêts à supporter leur régime ? Les Frères partagent-ils le même point de vue ? Quelle sera l’étape suivante ?

Sorcières contre sorcières…
Si il y a bien un endroit où les décisions des Frères sont scrutées à la loupe et créent des tensions, c’est au sein de la Sisterhood ! Rappelons-le, cette communauté, pendant féminin de la Brotherhood, cache sous ses membres charitables et pieuses des Sorcières en ébullition, qui apprennent à maîtriser et à cacher leur pouvoir en attendant leur revanche.

Et on peut le dire, les récents événements n’arrangent pas leurs affaires. Deux camps s’affrontent : d’un côté, nous avons la directrice, Sœur Cora, qui préconise d’attendre le bon moment pour s’attaquer à la Brotherhood, et de l’autre Sœur Inez, qui voit en les jeunes Sorcières un pouvoir suffisamment grand pour faire chuter les Frères. Et ce grâce au « mind magic » (je ne sais pas comment cela a été traduit en Français : mais l’idée c’est de manipuler l’esprit des gens pour leur faire faire quelque chose, ou pour qu’ils oublient certaines choses), très important dans le livre. Quelle sera la solution choisie ? Je vous laisse le découvrir…


… Et sœur contre sœur :
Mais les conflits ne s’arrêtent pas là ! Cate doit elle aussi faire face à sa propre sœur, Maura, qui ne s’est pas remis des événements passés. Très jalouse de Cate, elle n’a qu’une idée en tête : montrer que la Sorcière de la prophétie, c’est elle, et seulement elle ! Maura est tout bonnement dévorée par la jalousie, et les deux Sœurs ne cessent de s’opposer l’une à l’autre sous tous les sujets. Par exemple, Cate soutient le plan de Cora, tandis que Maura fait tout ce qu’Inez lui demande sans sourciller… L’une est réfléchie, l’autre se laisse gouverner par ses émotions. Bref, tout les oppose !
Le problème, c’est qu’entre les deux, il y a tout d’abord Tess, la plus petite des trois sœurs, qui doit subir en permanence les disputes de ses aînées, une situation plutôt compliquée à gérer. Mais, en plus de ça, la prophétie a également une portée funeste puisqu’elle prédit la mort éventuelle de l’une des sœurs….

Mon avis sur ce livre :
Bon, vous l’aurez remarqué si vous venez souvent sur le blog, la Young Adult, c’est pas spécialement mon truc : j’en lis vraiment très peu, et j’ai du mal à trouver des titres que j’apprécie. Mais il se trouve qu’une de mes amies (que je vais nommer « Divergent Girl » ^^) aime beaucoup la Young Adult, et elle m’a donné envie de m’y consacrer un peu plus de temps. Et pour commencer, je me suis dit qu’il fallait que j’avance dans cette saga, étant donné que j’avais apprécié le tome 1. Alors, bilan de ce tome 2 ? Et bien globalement, là aussi, je suis satisfaite.

Commençons, si vous le voulez bien, par l’histoire : j’avais trouvé la fin de Born Wicked pleine de suspens, et j’avais hâte de voir ce qui allait se passer ensuite. A ce niveau-là, je ne suis pas déçue : il se passe pas mal de choses dans Star Cursed, comme les attaques des Frères, la découverte de l’asile de Harwood et du personnage de Zara et l’intrigue autour de Finn. Au niveau de la magie en elle-même, j’ai aimé le développement autour de la question de « mind magic » et de la Sisterhood. J’ai trouvé la fin réussie, comme pour le premier (j’ai crié « oh mon Dieu ! » à un moment), ce qui est plutôt bon signe !
La couverture du tome 3, à paraître!

En ce qui concerne les personnages, rien de vraiment nouveau puisque la plupart d’entre eux sont déjà présents dans le premier tome. Je les aime bien tous dans l’ensemble même si j’ai une forte préférence pour les personnages de Finn et de Tess, qui sont selon moi les plus touchants. J’ai aussi trouvé le développement des relations Cate-Tess et Cate-Finn sympathique !

Mon point préféré du roman (et c’est également quelque chose que j’avais beaucoup apprécié dans Born Wicked), c’est l’univers : la Brotherhood, ses agissements, le cadre… Je sais pas, j’ai vraiment l’impression que ça aurait pu se produire !

Par contre, j’ai un point négatif à relever, qui fait que cette lecture n’est pas un coup de cœur : j’ai trouvé certains passages très, très répétitifs. Ils concernaient à chaque fois Maura et Cate, mettant en scène leurs interminables disputes. Au bout d’un moment, j’ai été lassée de voir les mêmes arguments répétés en boucle : on a compris, elles sont en conflit ! Alors oui, je suis consciente que cet aspect est important pour le déroulement de l’histoire, mais j’aurais aimé qu’il soit ou moins présent, ou travaillé différemment…  

Malgré ce point négatif, Star Cursed est une bonne lecture, que j’ai trouvée agréable dans son ensemble. Normalement, le tome 3, baptisé Sisters’ Fate sera le dernier, et je pense le lire lors de sa sortie en Août 2014 !

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous a plu, on se retrouve d’ici quelques jours (Lundi, normalement) pour une nouvelle chronique qui portera sur un classique de la littérature britannique… En attendant, n’hésitez pas à me laisser en commentaire vos avis et remarques ! Prenez soin de vous,

AnGee Ersatz*