Pages

jeudi 30 novembre 2017

Charlie de Stephen King.



Bonjour à tous et à toutes !

Je suis AnGee du Livroscope, j’espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour un nouvel article ! Novembre s’achève, le froid est bel et bien. Chez certains d’entre vous, il neige déjà et les températures glaciales poussent au port de bonnets, gants et autres écharpes. Alors pour terminer le mois en beauté, je vous propose de faire monter le thermomètre de quelques degrés bienvenus avec le maitre du suspense, Stephen King. Je suis récemment tombée sur l’un de ses romans, Charlie, mettant en scène une petite fille capable de démarrer des feux impressionnants grâce à la simple force de son imagination… En espérant que cette chronique vous réchauffe un peu et vous plaise, je vous souhaite une excellente lecture ! :)

Coucou, Stephen King !
Si vous connaissez un peu le blog, vous n’êtes pas sans savoir que je commence normalement toujours mes articles par une présentation des auteurs. Mais Stephen King n’est pas n’importe quel auteur. Non, c’est un monsieur que nous avons eu l’occasion de rencontrer de nombreuses fois au cours des pérégrinations du Livroscope : Carrie, IT ou encore Shining ont fait l’objet de chroniques sur le blog. C’est donc, en quelque sorte, un habitué des lieux. Je vais donc éviter de vous assommer en vous reparlant encore de sa vie et de son œuvre et, à la place, je vous invite à suivre le lien ci-dessous qui vous mènera aux précédentes chroniques à son sujet !


Charlie :
Résumé :
Etudiant, Andy McGee participe, pour une petite somme d’argent, à un test gouvernemental secret pour évaluer les effets d’une drogue similaire à la LSD. Un test au cours duquel il rencontre Vicki, qu’il épousera peu après. Les deux amoureux ont gardé d’étranges séquelles de leur test : Andy, en particulier, est capable d’utiliser un pouvoir de persuasion assez incroyable qui lui permet entre autres de gagner sa vie. Mais lorsque Charlie, la petite fille du couple, se met à manifester un pouvoir de pyrokinésie (la capacité d’allumer des feux avec l’esprit), ils se retrouvent traqués par la Boîte, une branche secrète du gouvernement, prête à tout pour mettre la main sur l’enfant. Andy parviendra-t’il à sauver Charlie ?

Pour les fans de Stranger Things:
Comme à peu près tout le monde et son chien, je suis devenue, après le visionnage de Stranger Things, une grande fan de cette série Netflix, au point de préparer en ce moment une grosse série d’articles à ce sujet sur le blog (mais c’est encore en développement, donc chut !). Et pendant ma lecture de Charlie, je n’ai pas pu m’empêcher de trouver, entre ce roman et la série, de nombreuses similitudes qui me poussent à penser qu’il plaira aux fans d’Eleven, Mike, Steve et les autres.
Sorti en 1980, Charlie (dont le titre original est Firestarter) a peut-être inspiré en partie Stranger Things : un simple visionnage de la série suffit à montrer l’influence que l’œuvre de Stephen King dans son ensemble a pu avoir sur celle-ci. Voici les différents éléments qui me laissent penser cela.
Tout d’abord, le personnage de Charlie me fait beaucoup penser à Eleven. Malgré leur différence d’âge (Charlie est bien plus jeune qu’Eleven), elles partagent pas mal de choses : ce sont des enfants à part, capables d’utiliser leur esprit pour accomplir des choses extraordinaires. Une capacité qui résulte dans les deux cas de manipulations menées par des branches secrètes du gouvernement américain. Elles sont plutôt solitaires, et sont très proches des figures paternelles qui les entourent (Andy dans le cas de Charlie, Jim dans celui d’Eleven). 
En parlant de Jim et Andy, Andy cherche à tout prix à protéger sa fille, comme Jim peut le faire avec Eleven, même si évidemment les circonstances ne sont pas les mêmes.
Plusieurs points de l’intrigue, notamment les tests en laboratoire, m’ont aussi beaucoup fait penser à Stranger Things.
En bref, si vous aimez Stranger Things et que vous cherchez un livre qui s’en rapproche, jetez un œil à Charlie !

Ce que j’ai pensé du livre :
Il y a un mois, pour mon gros cycle annuel sur Halloween, je vous avais parlé du célèbre roman IT de Stephen King, qui a connu un nouveau regain de popularité (si c’était possible) avec l’énorme succès de son adaptation cinématographique. Ma lecture des deux énormes pavés s’était terminée sur une note assez positive, même s’il ne s’agissait pas de mon King préféré. C’est un peu comme ça entre lui et moi : des fois, j’adore. Et des fois, j’adore moins. En tombant sur Charlie dans une boîte à livres (God bless the boites à livres), j’ai été attirée par le synopsis et je me suis vite plongée dans ce roman… Que j’ai adoré, du début à la fin.

Tout, il y a absolument tout ce que j’aime chez Stephen King dans ce roman (pour info, il s’agit d’ailleurs de l’un de ses premiers romans). Une intrigue super, des personnages au top, un très bon rythme… Voyons tout cela en détails.

Le rythme, tout d’abord : quelle réussite ! Charlie est un roman que j’ai trouvé absolument prenant au point d’avoir un mal fou à le lâcher. Stephen King a pour moi, parfois, un petit défaut qui est de faire des détours interminables dans certains de ses romans, cassant parfois le rythme de l’action, mais ici, aucun problème pour moi. Il y a un très bon équilibre entre l’action et les scènes plus « contemplatives » qui servent principalement de flashbacks ou pour étoffer les relations entre les personnages. Rien n’est superflu ici. J’ai particulièrement aimé les scènes de course-poursuite dans le premier tiers du roman, elles sont très dynamiques ! A noter aussi la bonne utilisation d’un début in medias res qui nous plonge tout de suite dans l’univers de Charlie.

Ce rythme intense s’accompagne d’une intrigue passionnante. Charlie est typiquement ce qu’on appelle un « page turner », un livre qu’on ne peut pas lâcher et dont on tourne les pages à toute vitesse. Le point de départ est déjà très bon et très bien développé. Ce que j’apprécie, c’est qu’on ne sait jamais vraiment comment les choses vont se produire. Si certains événements tombent un peu sous le sens, d’autres nous surprennent grâce à l’intelligence de Stephen King qui a choisi pour personnage principal une petite fille. Son caractère et ses pouvoirs la rendent extrêmement imprévisibles, ce qui fait que le lecteur ne sait jamais à quoi s’attendre. J’ai particulièrement aimé le début et le dernier quart du livre, les plus réussis selon moi. La fin me plait beaucoup aussi.

Parlons à présent des personnages de ce roman. Et commençons par Charlie. Alors Charlie n’est pas une petite fille comme les autres : elle n’est d’ailleurs pas très « réaliste », et pas seulement à cause de ses pouvoirs, mais aussi parce que sa façon de parler, son comportement évoquent une maturité qu’on ne retrouve pas chez les enfants de son âge. Mais justement, Charlie n’est pas une petite fille normale. Stephen King parvient à créer autour de son personnage tant de réactions différentes ! On est tour à tour touché, ému, intrigué, surpris ou même encore terrifié face à Charlie et ce qu’elle sait faire. Personnellement je m’y suis attachée, tout comme au personnage d’Andy. C’est un héros avec plusieurs dimensions et que j’ai aimé suivre. C’est drôle car en général chez King je n’aime pas ou les enfants, ou les adultes. 

Charlie s’inscrit dans la lignée des romans mettant en scène des enfants avec des dons chez Stephen King. D’ailleurs, je ne sais pas si c’est quelque chose que je fais inconsciemment ou non, mais j’ai tendance à toujours choisir ce genre de romans chez lui. On peut parler de Shining, Carrie, The Dark Tower ou même dans un sens de IT. Alors si c’est une thématique que vous aimez chez Stephen King, je vous invite à y jeter un œil !

J’ai mentionné plus haut le fait que ce roman m’a fait beaucoup penser à Stranger Things, un point que je réitère ici et qui participe à mon appréciation du livre. J’adore cette série et j’ai adoré Charlie. Je ne peux que vous recommander cette lecture !

Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’ai pris beaucoup de plaisir à vous accompagner tout au long de ce mois de Novembre et j’ai déjà hâte de vous retrouver pour un nouvel article ! J’espère que celui-ci vous plait, n’hésitez pas à me le faire savoir en commentaire : j’aime vous répondre ! On se retrouve très vite pour une nouvelle chronique, en attendant commet toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup ! :)

AnGee.

Batgirl, tome 2: Affaires de famille (Collectif).



Bonjour à tous et à toutes,

Je suis AnGee du Livroscope, j’espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique ! Il y a peu, nous avons parlé ensemble de la superbe Wonder Woman, alias Diana Prince, pour le roman Warbringer sorti il y a quelques mois. C’est aujourd’hui une autre superhéroïne de chez DC que je vous invite à retrouver : Batgirl, acolyte de Batman, avec son costume violet et ses bottes jaunes. J’ai récemment lu le second tome de ses aventures sorties récemment. Je m’étais penchée sur le travail de Babs Tarr pour Bienvenue à Burnside il y a quelques mois et c’est donc avec plaisir que j’ai retrouvé Batgirl. Qu’ai-je pensé de ce second tome ? En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! :)

Batgirl, c’est qui ?
Sur le blog, lorsque je me penche sur des comics, j’essaie, plutôt que de vous présenter toutes les personnes qui ont travaillé dessus (non pas parce que ce n’est pas intéressant, mais surtout parce qu’ils sont en général si nombreux qu’il est difficile de parler de tout le monde), de me focaliser sur les héros qu’on y retrouve. Cette trilogie, dont Affaires de famille est le second tome, met en avant Batgirl, qui fait partie des nombreux personnages dérivés de Batman. J’ai déjà eu l’occasion de parler d’elle lors de précédentes chroniques alors pour éviter de me répéter et de vous ennuyer, je vous invite à suivre le lien ci-dessous menant au libellé Batgirl du blog !


Affaires de famille :
A Burnside, Barbara Gordon, alias Batgirl, n’a pas le temps de s’ennuyer. La jeune étudiante continue de mener des combats sur tous les fronts : ses études prenantes doivent s’accorder avec son temps libre et surtout avec son occupation de superhéroïne. La voilà confrontée à l’arrivée d’un nouveau Batman mis en place par la GCPD (la police de Gotham) dont l’identité ne lui est pas inconnue mais qui lui pose problème, ainsi qu’à des ennemis qui semblent pleuvoir de partout. Heureusement, elle peut compter sur l’aide de Frankie, sa colocataire, son Alfred personnel, pour la tirer de situations délicates…

Nouveau Batman et revenants :
Si le premier tome de Batgirl se focalisait sur la nouvelle vide l’héroïne dans le quartier branché de Burnside, ses tentatives pour concilier vie étudiante, vie privée et vie de superhéroïne, Affaires de famille s’intéresse cette fois davantage aux rapports que Batgirl entretient avec ceux qui l’entourent. Et il y a tout d’abord Frankie, sa colocataire qu’elle a rencontrée en rééducation après son agression par le Joker. Si Frankie connait la véritable identité de Batgirl, elle a également décidé de ne pas en rester là et de prêter main forte à son amie Barbara. Une implication qui ne plait guère à la jeune fille qui ne veut pas que Frankie se retrouve prise pour cible par un ennemi.
Un autre point qui désole Barbara, c’est l’identité du nouveau Batman. Equipé d’un costume ultra sophistiqué mettant en avant un équipement technologique de pointe, ce nouveau Batman est décidé à faire le ménage à Gotham. Mais il ne se contente pas d’intervenir sur les criminels, il cherche aussi à arrêter les superhéros pour laisser la police travailler seule. Et le visage qui se cache sous le masque de Batman posera plus d’un problème à la jeune enquêtrice…
Et ce n’est pas tout : Barbara doit aussi jongler entre tout cela et d’autres impératifs, comme la préparation du mariage d’une de ses amies, ses retrouvailles avec le fils de Lucius Fox et surtout l’ombre d’un fantôme de son passé qu’elle pensait pourtant disparu pour de bon.

Ce que j’ai pensé de ce second tome :
Pour celles et ceux qui n’auraient pas lu ma chronique consacrée à Bienvenue à Burnside, j’avais en gros été plutôt séduite par ce comics : son rythme dynamique, l’héroïne attachante et surtout le superbe travail visuel de Babs Tarr avaient contribué à me faire énormément apprécier ce premier tome et c’est pour cela que je n’ai pas hésité à craquer sur sa suite. J’espérais que ma lecture d’Affaires de famille me plairait tout autant, mais je dois avouer avoir été un peu mitigée par ma découverte de cette nouvelle aventure… Je vous propose d’en découvrir un peu plus. 

Je suis déjà très mitigée, voire même un peu déçue, par l’intrigue de ce second tome. Il y a, tout d’abord, de bonnes choses. Dans le positif on retrouve par exemple un très bon rythme. Les actions s’enchaînent sans répit, on n’a pas le temps de s’ennuyer et Batgirl non plus. C’est intense et ça me plait beaucoup. Cependant, j’ai deux bémols à émettre : tout d’abord, le fait que l’intrigue est très brouillon. Il se passe selon moi beaucoup trop de choses, qui ont au final assez peu de liens les unes avec les autres. Ça part tellement dans tous les sens… En un tome, on a droit à une multitude de sous intrigues et certaines ne sont pas forcément toujours très intéressantes.



Mon second problème avec l’intrigue est qu’il est plusieurs fois fait référence à des événements qui se sont passés dans d’autres comics. Et ces événements, si vous ne les connaissez pas, risquent de vous gêner un peu au cours de votre lecture. Je me suis plusieurs fois retrouvée à interrompre le comics pour aller faire des recherches sur internet, pour comprendre un peu mieux. Un petit point plus développé dans les comics pourrait être fait, car ce n’est pas forcément simple de TOUT lire…

Pour ce qui est des personnages, je suis cependant plus positive. J’ai beaucoup aimé retrouver Barbara/Batgirl. C’est vraiment un personnage auquel je m’attache de plus en plus et que j’apprécie sans cesse davantage. Et ce n’est pas souvent comme ça ! Elle est attachante, badass et c’est un plaisir de la suivre. J’aime le fait de la voir interagir plus en profondeur avec d’autres personnages et notamment avec Frankie, une autre héroïne que j’aime plutôt bien. Elles forment un très bon duo !

Un autre point qui me plait en ce qui concerne les personnages est le traitement proposé des personnages masculins. Contrairement à certains comics que j’ai pus lire mettant en avant des superhéroïnes ou des superméchantes et où elles s’effaçaient dès qu’un bonhomme faisait son apparition dans le cadre, Barbara est ici véritablement le focus et les personnages masculins viennent étayer l’histoire sans l’écraser au passage. C’est un très bon point, surtout qu’on retrouve aussi un de mes personnes préférés (que je ne vais pas spoiler pour ceux qui souhaitent découvrir le comics !). 

Pour conclure, parlons du style visuel. Je m’étais étalée en long, en large et en travers sur Babs Tarr lors de ma première chronique. J’adore son style et c’est toujours le cas ici. Elle a un trait, un talent qui se démarque des autres et c’est vraiment hyper agréable de continuer à découvrir son travail. Ses visages sont extrêmement soignés, les couleurs sont super vives, il y a une vraie empreinte Babs Tarr et c’est quelque chose qu’on ne retrouve pas toujours. Ce que j’aime beaucoup aussi, c’est la volonté de proposer des personnages au style vraiment marqué qui permet de les différencier sans problème les uns des autres.

Cependant, l’intégralité de ce second tome n’est pas signé Babs Tarr. Certains épisodes sont dessinés par d’autres personnes dont je suis moins fan. C’est surtout le fait que l’ensemble est du coup très hétérogène qui me gène (aha), surtout que certains styles, même s’ils sont intéressants, se démarquent beaucoup trop de celui de Babs Tarr et du ton qu’elle donne à Batgirl…

En bref, vous l’aurez compris, je suis un peu déçue par ce second tome de Batgirl. Il n’est pas, selon moi, aussi réussi que son prédécesseur. Cependant j’ai tout de même décidé de m’offrir le troisième et dernier tome : comme il s’agit d’une trilogie, cela me permettra de conclure complétement ce mini-cycle Batgirl !

Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cette petite chronique pleine d’action et de superhéroïnes badass vous plait, n’hésitez pas à me le faire savoir avec un petit commentaire. C’est toujours avec plaisir que je vous réponds et que je vous lis ! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup ! :)


AnGee.

mercredi 29 novembre 2017

Wonder Woman: Warbringer.



Bonjour à tous et à toutes !

Je suis AnGee du Livroscope, j’espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique ! On continue notre parcours mensuel à la découverte des femmes fortes avec une héroïne que tout le monde connait et qui a beaucoup fait parler d’elle ces derniers mois grâce à la sortie d’un des cartons cinématographiques de l’année et d’un second film il y a quelques jours. Mais qui parlons-nous ? Et bien tout simplement de Diana Prince, connue surtout sous le pseudonyme de Wonder Woman, héroïne DC inspirée par la mythologie grecque. Pour renforcer la sortie des films, DC a non seulement proposé de nouvelles séries de comics (les Rebirth) mais a aussi lancé une série de romans inspirés des héros les plus célèbres de son univers. Et pour commencer, Wonder Woman : Warbringer, écrit par Leigh Bardugo. J’ai longtemps hésité avant de me plonger dans ce roman et j’ai eu envie de vous en parler. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une très bonne lecture ! :)

Wonder Woman sur le Livroscope :
Comme beaucoup de gens de mon âge, je suis fan des super héros et super héroïnes depuis l’enfance. J’ai grandi avec les dessins animés Batman, Superman et la Justice League (entre autres) et j’ai toujours énormément apprécié le personnage de Wonder Woman, au point que je la considère comme l’une de mes héroïnes favorites, toutes catégories confondues. Si j’ai au final assez peu parlé d’elle sur le blog, elle a néanmoins fait son apparition dans quelques chroniques, que je vous invite à découvrir ou re-découvrir en suivant le lien ci-dessous ! 


Qui est Leigh Bardugo ?
Mais qui est Leigh Bardugo, autrice de Wonder Woman: Warbringer? Née en 1975, cette américaine née à Jérusalem est diplômée de la célèbre université Yale. De belles études qui lui ont permis de notamment travailler dans le domaine journalistique, même si c’est aujourd’hui pour son œuvre de fiction qu’elle est la plus connue. Elle s’est d’abord fait connaitre au début des années 2010 avec Shadow & Bone, premier tome d’une trilogie à succès, avant de gagner encore plus de popularité avec Six of Crows, une duologie dont vous avez certainement entendu parler. Wonder Woman : Warbringer est sa contribution à la nouvelle série de romans de DC Comics, dont il s’agit de plus de la première parution. A noter pour ceux qui s’intéressent à Wonder Woman que Leigh Bardugo se cache également derrière un essai publié dans Last night a Superhero saved my life. Je vous laisse en lien ci-dessous son site internet.


Wonder Woman : Warbringer :
Résumé :
Amazone née de la volonté de sa mère Hyppolita, Diana grandit sur l’île de Themyscira, à l’écart du monde des hommes. Elle ne rêve que d’une chose : prouver sa valeur auprès de ses sœurs amazones. Un jour, elle sauve de la noyade Alia, une jeune fille orpheline héritière d’une grande compagnie scientifique. Mais Alia n’est pas une simple humaine : non, Alia est une Warbringer, descendante d’Hélène de Troie, dont le pouvoir, s’il arrive à maturation, apportera chaos sur le monde. Diana décide d’entreprendre avec elle un pèlerinage jusqu’en Grèce pour tenter de sauver l’humanité et ses sœurs Amazones. Mais y parviendra-t’elle ? Sa force sera-t’elle suffisante pour empêcher la destruction du monde ?

Une amazone pour défendre les hommes :
Si Batman vient de Gotham et Superman de Krypton, Diana alias Wonder Woman a une origine encore bien différente. Car Diana est une amazone. Les amazones, guerrières de la mythologie grecque se démarquant par leur courage et leur force au combat, ont inspiré cette héroïne qui allie force, courage et compassion. Après les conflits, les amazones se sont retrouvées à sur l’île de Themyscira, une île isolée du reste du monde où elles seules vivent. La seule volonté d’Hyppolita, reine des amazones, a été d’obtenir un enfant, Diana, faite d’argile et de la force de l’île. Seule amazone « née », elle se démarque de ses sœurs et cherche à prouver sa valeur.
Diana est intelligente, forte, courageuse et bonne. Sans y avoir mis les pieds, elle connait beaucoup le monde des hommes par ses lectures et ses leçons.
Alors lorsqu’elle se retrouve face au choix de secourir ou non Alia, puis de l’emmener jusqu’en Grèce, Diana n’hésite pas une seule seconde… Mais il lui faudra garder les secrets de ses pouvoirs et de son île !

Ce que j’ai pensé du livre :
Si vous saviez comme le succès de Wonder Woman au cinéma m’a fait plaisir ! Après plusieurs films DC ou moyens ou vraiment pas terribles, voir un film autour de Wonder Woman marcher et plaire, ça met du baume au cœur. Alors, évidemment, ce succès s’accompagne d’une pléiade de merchandising, comics et autres moyens de tirer un peu sur la licence. Ce n’est donc pas vraiment une surprise de voir que le premier tome des romans consacrés aux héros DC la met en scène. J’ai d’abord beaucoup hésité à m’acheter le livre car je n’étais pas sûre de ce que ça pouvait donner mais j’ai fini par craquer. Au final, mon avis est plutôt… Méh ?

Comme il y a un peu à boire et à manger dans chacun des points que je m’apprête à mentionner, je vais éviter la pourtant simple et traditionnelle découpe en « points positifs » et « négatifs » pour essayer plutôt de me concentrer sur chacun des différents aspects de ce roman. Et pour commencer je tiens à me pencher un peu sur le style de Warbringer. Avant de me plonger dans ce roman, je n’avais jamais rien lu de Leigh Bardugo. Je sais qu’il s’agit d’une autrice très populaire ces dernières années et si son travail m’intriguait je n’avais cependant pas encore eu l’occasion de m’y intéresser de plus près. Dans l’ensemble, j’ai trouvé le roman assez bien écrit, notamment pour ce qui est des scènes d’action. Elle parvient bien à retranscrire la tension et la vitesse de ce qu’il se passe et à nous garder en haleine jusqu’au bout. C’est un livre très dynamique (mais j’en reparlerai plus loin). Elle a une plume bien rythmée, agréable à lire.

Par contre, je suis un peu plus sceptique pour ce qui est des dialogues. J’ai trouvé que la majorité de ces dialogues sonnait creuse et traitait de trucs triviaux absolument pas intéressants, typiquement des trucs d’adolescents. Ils n’avaient parfois rien à voir avec ce qu’il était en train de se passer, au point que ça me sortait un peu du récit. C’est dommage, et j’ai pu voir d’autres avis sur internet qui pensaient à peu près la même chose que moi, ce qui me rassure. 

Pour ce qui est des personnages, je suis là aussi un peu mitigée. Le bon point : deux héroïnes principales fortes et intéressantes. Diana et Alia forment un bon duo, qui se complètent bien. J’aurais aimé qu’un roman Wonder Woman se focalise plus sur le personnage de Diana, mais j’ai trouvé Alia plutôt attachante, avec suffisamment de dimension et de profondeur pour qu’on s’y intéresse. Les personnages secondaires sont en revanche moins réussis : s’ils sont intéressants en soin par leur diversité et leur personnalité, j’ai trouvé cependant qu’ils n’apportaient rien à l’histoire à part un côté comic relief pas forcément judicieux. Je ne parlerai pas non plus de l’identité du méchant de l’histoire, que j’ai trouvée assez décevante…

Wonder Woman : Warbringer nous entraine dans une intrigue entre le monde des Amazones et le nôtre, pour sauver les deux. L’histoire possède, comme je l’ai mentionné plus haut, un très bon rythme et une assez bonne dose de suspense qui font qu’on arrive au bout du livre sans effort. On est tenu en haleine de façon plutôt réussi. La majorité de l’intrigue est donc dynamique et il y a de bons retournements de situation. Je ne me suis pas ennuyée et c’est une bonne chose. J’ai cependant deux petits bémols à émettre sur l’intrigue.

Le premier, c’est que certains retournements de situation ou événements sont un peu trop gros pour fonctionner. Ce n’est rien de très grave, mais ça m’est arrivé de me dire « mais oui, bien sûr »  de façon sarcastique plusieurs fois pendant ma lecture. Le début du roman est un bon exemple : je trouve ça tellement gros que Alia, qui se trouve être COMME PAR HASARD une Warbringer, se crashe COMME PAR HASARD juste à côté de l’Île de Diana et que cette dernière COMME PAR HASARD soit celle qui lui tombe dessus et que COMME PAR HASARD absolument personne d’autre ne se rende compte de sa présence. C’est un peu too much. Mon second problème est le choix d’avoir placé l’intrigue à notre époque. Dans l’absolu, pourquoi pas, mais j’aurais préféré un roman mettant en scène Diana, comme dans le film, un peu plus tôt dans notre histoire. C’est évidemment une question de goût et même si je ne suis pas fan de ce choix, je reconnais que l’autrice amène plutôt bien l’idée.

Au final, je ressors assez mitigée de Wonder Woman : Warbringer. C’est un roman qui possède plusieurs grosses qualités comme le style ou ses héroïnes principales mais qui sont malmenées par des points moins réussis, l’intrigue en tête. Je pense tout de même lire les romans à venir de cette collection pour voir ce qu’ils pourront donner et je vous conseille d’y jeter tout de même un œil : ce n’est pas parce qu’un livre ne me plait pas que ce sera aussi le cas pour vous ! :)

Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cette chronique, bien qu’en demie teinte, vous plait et vous aura fait passer un bon moment. N’hésitez pas à me le faire savoir en commentaire, c’est toujours avec plaisir que je vous réponds. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup ! :)

AnGee.

In Search of Anne Brontë de Nick Holland.




Bonjour à tous et à toutes !

Je suis AnGee du Livroscope, j’espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique ! On se retrouve aujourd’hui toujours pour parler de femmes et de littérature (ce qui m’inspire en ce moment) avec, cette fois, une biographie qui me tentait depuis longtemps. Si vous me connaissez un peu, vous connaissez aussi très certainement ma passion pour l’époque victorienne et ses auteurs, dont font partie les célèbres Sœurs Brontë. J’ai déjà eu plus d’une fois l’occasion de me pencher sur Charlotte, Emily et Anne ; et c’est cette dernière qui va m’intéresser aujourd’hui. Souvent considérée comme la moins connue du trio d’autrices malgré deux romans passionnants (The Tenant of Wildfell Hall & Agnes Grey), Anne a fait l’objet d’une biographie par Nick Holland, intitulée In Search of Anne Brontë. Je vous propose de la découvrir dans cette chronique ! En espérant qu’elle vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! :)

Les sœurs Brontë sur le Livroscope :
Comme je l’ai mentionné un peu plus haut, les sœurs Brontë sont de vraies régulières du Livroscope. J’ai en effet souvent eu l’occasion de me pencher sur ces trois figures si passionnantes de la littérature anglaise du 19ème siècle, en premier lieu pour parler de leurs romans et poèmes. Jane Eyre, Wildfell Hall et beaucoup d’autres bébés des Brontë ont été mis à l’honneur un jour ou l’autre sur le blog dans des chroniques où je criais mon amour pour leur talent. Et avec le grand nombre de biographies et adaptations de leurs œuvres, quelque chose me dit qu’on n’a pas fini de les voir que le Livroscope ! Je vous invite, pour le moment, à suivre le lien ci-dessous si vous souhaitez lire ou relire mes précédents articles sur les sœurs Brontë !


Qui est Nick Holland ?
Mais qui est Nick Holland, l’auteur de In Search of Anne Brontë ? Né en Angleterre, Nick vient du South Yorkshire, un comté principalement connu pour la ville de Sheffield et situé en plein milieu du pays. C’est pourtant aux Etats-Unis qu’il part vivre et étudier pendant plusieurs années, avant de revenir plus tard dans son pays natal. Si In Search of Anne Brontë, de par son sujet (Anne Brontë, vous l’aurez compris) et son genre (une biographie) apparait comme un livre on ne peut plus sérieux, Nick Holland est aussi connu pour son travail en tant qu’auteur de livres pour enfants. Il a en effet publié de nombreux romans destinés à la jeunesse, dont le plus connu est Tortoise Soup. Si vous vous intéressez à son travail autour d’Anne Brontë, je vous invite à visiter le site mis en lien ci-dessous : il s’agit d’un site crée par Nick Holland sur lequel il publie régulièrement des articles autour des Sœurs Brontë, et surtout autour d’Anne.


In Search of Anne Brontë :
1820. Anne, la dernière des nombreux enfants de Patrick Brontë et de son épouse, vient au monde. Elle grandit à Haworth où son père, pasteur, officie. D’enfant timide et calme, chérie par son frère Branwell et ses sœurs aînées, Anne va se transformer en l’une des autrices les plus célèbres et célébrées du monde anglo-saxon. Avec deux romans publiés de son vivant (The Tenant of Wildfell Hall et Agnes Grey), elle est tout comme ses sœurs Charlotte et Emily entourée d’une aura mystérieuse concernant sa vie personnelle. Qui était Anne Brontë ? Nick Holland nous propose à travers cette biographie de découvrir d’un peu plus près la plus jeune des sœurs Brontë, de son enfance tragique à sa fin tout aussi touchante.

Portrait de la dernière des Brontë :
Lorsqu’on pense au nom « Brontë », on pense souvent, en premier lieu, à Charlotte, maman de Jane Eyre, puis à Emily, sa cadette, elle connue pour le célèbre Wuthering Heights. Enfin, c’est Anne qui nous vient en tête. Anne est née en 1820 et fut la dernière des six enfants nés de Patrick Brontë, vicaire d’origine irlandaise, et Mary, descendante d’une famille aisée qui ne lui vint cependant pas financièrement en aide pendant son mariage. L’enfance d’Anne est marquée par la vie à Haworth, un lieu plutôt isolé et entouré par les landes que chérirent les sœurs Brontë, mais aussi par le deuil. Sa mère décède alors qu’elle n’est qu’un nourrisson, poussant la tante des enfants, surnommée Aunt Branwell, à venir aider Patrick pour les élever. C’est ensuite au tour des deux aînées de la famille de mourir suite aux conditions précaires dans lesquelles elles étaient scolarisées. Anne grandit avec Charlotte, Emily (dont elle est très proche) et Branwell, le seul garçon de la famille. Une fratrie liée notamment par leur passion pour les arts et surtout la littérature et l’écriture : Patrick Brontë a tenu à donner une bonne éducation à ses filles, similaire à celle de Branwell, notamment dans l’espoir de les voir exercer la profession de gouvernante (ce qui leur permettrait d’acquérir une indépendance financière). 

Anne se distingue aussi par son rapport à la religion, qui l’intéresse fortement. Patrick avait raison : son éducation lui permet d’être employée comme gouvernante dans deux familles. Sa première expérience, désastreuse, l’inspirera pour écrire Agnes Grey, dont de nombreux événements sont inspirés de sa vie quotidienne. Son second emploi, à Thorp Green Hall, la comblera davantage au niveau professionnel (elle entretiendra pendant longtemps une relation amicale avec les enfants de la famille) mais apportera son lot de malheurs aux Brontë. En effet, Branwell, placé par sa sœur dans la famille, se lance dans une relation interdite avec la maitresse des lieux sous le nez de son mari. Branwell en sortira profondément meurtri et se plongera encore plus dans l’alcool, ce qui l’entrainera vers sa fin en 1848. 
Après une première tentative plutôt ratée de publier un recueil de nouvelles à six mains, les trois sœurs, qui ont pris des noms d’hommes (Currer, Ellis et Acton Bell), cherchent un éditeur pour leurs romans : The Professor pour Charlotte, Wuthering Heights pour Emily et Agnes Grey pour Anne. Si The Professor est rejeté, les deux autres romans sont publiés en 1847. Agnes Grey passera un peu inaperçu à côté de l’énorme surprise qu’est Wuthering Heights. Mais Anne n’est pas découragée et sort l’année suivante The Tenant of Wildfell Hall. Et si aujourd’hui c’est Jane Eyre qui fait toujours autant parler de lui, c’est pourtant ce roman qui sera le plus venu des trois sœurs à sa publication.
Un succès dont Anne ne profitera pas longtemps : la famille accumule en effet les tragédies. Après la descente aux enfants de Branwell puis son décès, c’est au tour d’Emily de tomber malade et de dépérir. La mort de sa sœur chérie pèsera lourdement sur Anne, son chagrin se reflétant sur sa santé. Ses forces déclinent pendant plusieurs mois avant sa mort en 1849.

Ce que j’ai pensé du livre :
Quand j’ai découvert les sœurs Brontë à l’adolescence, je me suis tout d’abord surtout focalisée sur Charlotte, puis sur Emily, cette dernière devenant (et restant encore à ce jour) ma préférée. J’ai mis davantage de temps à m’intéresser à Anne, influencée à tort par l’habitude populaire de la considérer comme la moins talentueuse des Brontë. Une croyance vite détruite par ma lecture d’Agnes Grey et surtout de The Tenant of Wildfell Hall que j’ai non seulement beaucoup aimés mais qui montrent de plus qu’Anne ne démérite absolument pas face à ses sœurs. Très intriguée par le personnage, je suis tombée sur ce livre en naviguant sur un de mes sites préférés : The Book Depository. Ni une ni deux, je l’ai commandé et je l’ai rapidement dévoré.

Juste avant ma lecture d’In Search of Anne Brontë, j’étais tombée sur des reviews du livre sur plusieurs sites. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les avis étaient très partagés. D’un côté, il y avait les gens qui trouvaient la biographie passionnante et qui étaient ravis de l’avoir lu. Et de l’autre, des déçus qui trouvaient que le livre n’apportait rien de nouveau. En ce qui me concerne, je fais plutôt partie du premier groupe, celui des réjouis. Voici pourquoi.

Tout d’abord, j’ai beaucoup apprécié la façon d’écrire de Nick Holland. Il n’est pas toujours facile de lire une biographie car, comme peuvent l’être parfois les livres d’Histoire, il peut s’agir d’une lecture indigeste ou au minimum demander beaucoup de concentration. Ici, si la concentration était tout de même au rendez-vous, j’ai été agréablement surprise par la fluidité soignée du style de Nick Holland. Il sait garder son lecteur captivé tout en lui fournissant un grand nombre d’informations. C’est un bon point car je ne me suis pas ennuyée du tout pendant ma lecture et je pense que c’est en partie grâce à cela. De plus, un petit tour sur son site internet dédié à Anne Brontë m’a permis de me rendre compte que ce style soigné était également de la partie. 

L’un des gros reproches fait au livre est qu’il ne nous apprend rien de nouveau sur Anne Brontë. En ce qui me concerne, je pensais avoir une bonne connaissance du personnage à travers les cours que j’avais suivis sur ses sœurs mais je me suis rendue compte qu’en réalité, tel Jon Snow, je ne savais rien (ou presque). Si j’étais familière avec les grandes lignes de sa vie (sa relation avec Emily, ses expériences de gouvernante, la publication de ses romans…), j’ai cependant découvert énormément de choses à son sujet. Le livre suit une progression chronologique, s’attardant sur les points forts de la vie d’Anne : son enfance, son expérience en tant que gouvernante, la publication de ses romans… A chaque chapitre (si ce n’est pas à chaque page), j’apprenais des choses nouvelles et j’ai terminé le livre avec le sentiment de mieux connaitre Anne.

Ce que j’ai beaucoup aimé dans cette biographie est le fait que Nick Holland parvienne à trouver un juste équilibre entre le fait de se concentrer sur Anne et celui de parler des sœurs en général. Il n’est pas aisé de parler de l’une des sœurs Brontë sans forcément mentionner les deux autres ainsi que Branwell. Et je pense que Nick Holland a plutôt bien réussi à placer Anne au centre de son livre tout en la préservant dans son contexte familiale et historique.

C’est l’un des autres points forts du livre : l’importance accordée, de façon équilibrée, au monde dans lequel les Brontë évoluent. Que ce soit le milieu scolaire, la politique, la ville d’Haworth ou encore le mariage à l’époque victorienne, l’auteur parsème son livre d’éléments qui nous permettent de mieux comprendre l’époque dans son ensemble. Ce n’est pas too much non plus, on ne perd pas le sujet de vue, et j’ai trouvé que c’était plutôt une bonne idée.


Vous l’aurez compris, j’ai plutôt bien aimé ma lecture d’In Search of Anne Brontë et je recommande donc cette biographie à celles et ceux qui aimeraient la découvrir davantage. Cependant, je pense que si vous connaissez déjà très bien le sujet, elle ne vous apprendra pas grand-chose de plus… A vous de voir, donc !

Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cette chronique vous plait, n’hésitez pas à me le faire savoir en commentaire : j’apprécie toujours autant de vous lire et de vous répondre ! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup ! :)

AnGee.

dimanche 19 novembre 2017

Claymore, tome 7, de Norihiro Yagi.





Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! Nous y voilà, la septième étape de mon marathon Claymore: après un sixième tome qui nous entraînait à la découverte d'Ophelia, une guerrière un peu folle, nous retrouvons Clare pour une nouvelle aventure, nommée Les qualifications des guerrières. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une excellente lecture! :)

Un point sur les Claymores:
Je commence à peu près toujours mes chroniques de la même façon, comme vous le savez sûrement si vous êtes un habitué du blog: j'aime démarrer avec une présentation des auteurs du jour. Cependant, j'ai déjà eu l'occasion de vous parler un peu de Claymore et de son papa, Norihiro Yagi, lors de ma première chronique sur le sujet. Je vais donc éviter de me répéter et je vous invite plutôt, à la place, à suivre le lien ci-dessous qui vous mènera aux autres articles sur Claymore!

Claymore, tome 7:
Résumé:
Si elle pensait avoir échappé à Ophelia et sa furie folle, Clare se trompait: la violente Claymore la retrouve sans difficulté pour poursuivre un combat acharné. Clare s'en sort vivante, mais un bras en moins. Une mutilation qui pourrait signifier la fin de sa carrière de Claymore, mais c'était sans compter l'arrivée surprise d'Ilena, dont l'aide lui sera plus que précieuse...

Les pouvoirs des Claymores:
Pour sa parution française, ce septième tome se retrouve affublé du titre Les qualifications des Claymore. Si je ne me trompe pas, ce titre fait référence aux compétences, ou plutôt même aux pouvoirs, que possèdent ces guerrières.
Depuis le début des aventures de Clare, nous avons eu plus d'une fois l'occasion de découvrir ce dont elle était capable. Les Claymores, comme on nous le répète, sont mi-femmes mi-Yoma: elles sont à la fois extrêmement fortes, mais aussi très rapides. Leurs sens sont bien plus développés que le commun des mortels et elles peuvent ainsi détecter un Yoma là où les humains sont incapables de le percevoir. 
Déjà abordé dans les tomes précédents, un autre pouvoir apparait ici de façon encore plus importante: la capacité des Claymores à se soigner elles-mêmes. Malgré des affrontements sanglants et violents, Clare s'en sort toujours sans la moindre égratignure, après, évidemment, un peu de repos. Les Claymores sont conçues de façon à pouvoir se soigner en utilisant leurs aptitudes de Yoma: elles peuvent ainsi guérir d'importantes cicatrices, ou même faire plus Comme, par exemple, rattacher des membres sectionnés, ou pour certaines, les régénérer. 

Ilena, une puissante guerrière:
Suite à son affrontement on ne peut plus houleux avec Ophelia, Clare est secourue par une étrange figure encapuchonnée qui l'aide à se soigner et à se remettre sur pieds. Il s'agit, comme elle le découvre rapidement, d'Ilena (ou Irene en version française).
Ilena est une Claymore que nous avions découvert lors du flashback se focalisant sur Teresa. Considérée comme l'une des guerrières les plus puissantes de l'organisation, elle avait été envoyée, avec plusieurs autres de ses camarades, pour tenter de la vaincre. Clare pensait, pendant des années, qu'elle n'avait pas survécu au réveil de Priscilla. C'est l'occasion pour elle d'en apprendre un peu plus sur l'organisation mais aussi sur Teresa, son mentor...

Ce que j'ai pensé de ce tome:
Quel plaisir de retrouver à nouveau Clare pour une septième aventure! J'étais impatiente de découvrir ce qui l'attendait et de voir aussi un peu plus le personnage d'Ophelia, cette tueuse folle, en action. Au final, je n'ai une fois de plus pas été déçue par Claymore, même si j'ai un léger petit bémol à émettre.

Tout d'abord, j'ai beaucoup aimé le rythme de ce tome. Comme toujours, il se passe pas mal de choses et on n'a pas le temps de s'ennuyer. Mais ce que j'ai apprécié, c'est le fait que le côté "combat"/"action" soit contrebalancé par davantage de dialogues qui permettent de développer un peu le background des Claymores mais aussi de nous donner plus d'informations sur Clare et sur Ilena.

En parlant d'Ilena, c'est un personnage que je trouve très intéressant. Elle est plutôt bien utilisée et elle permet de faire le pont entre le passé et l'avenir de Clare, mais aussi de renforcer mes interrogations sur l'organisation. Elle a un côté très sérieux et un peu froid qui clashe avec l'exubérance plus visible de Teresa (still my bae), cependant je l'apprécie vraiment beaucoup.

Passons maintenant à un point qui était à la base positif et qui s'est pas la suite transformé en petit bémol. J'ai trouvé ça, au départ, plutôt bien de voir Clare en difficulté. Depuis le premier tome, même si parfois elles en bavent un peu, on voit presque toujours les Claymores s'en sortir sans trop de problèmes. Voir, pour une fois, Clare dans un état physique compliqué, les humanise un peu. Cependant, je trouve que le problème a été réglé beaucoup trop vite (en quelques pages seulement), ôtant un peu l'impact que cette situation avait. C'est un peu dommage.

Pour ce qui est du style, je n'ai pas grand chose de plus à dire que lors de mes précédentes chroniques, si ce n'est que Norihiro Yagi reste sur sa lancée de produire des choses plus détaillées, notamment au niveau des personnages et des costumes. Ce n'est pas évident de parvenir à créer une identité propre à chacune des Claymores, mais il y arrive très bien.

En bref j'ai passé un très bon moment avec ce septième tome et je pense déjà à me trouver un peu de temps pour poursuivre ma découverte de Claymore. C'est agréable d'avoir trouvé une saga manga qui ne me lasse pas :). 

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette petite chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire, je vous réponds toujours avec plaisir! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup :)

AnGee.

samedi 18 novembre 2017

Une femme simple et honnête de Robert Goolrick.




Bonjour à tous et à toutes !

Je suis AnGee du Livroscope, j’espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique ! Vous le savez peut-être mais il n’est pas rare que je prépare des mois à thème, c’est-à-dire des mois au cours desquels mes chroniques sont consacrées à un sujet particulier. Pour ce mois de Novembre, je n’avais rien de prévu si ce n’est l’envie de parler de lectures variées et pas forcément dans le cadre de Challenges (je me suis un peu laissée emporter par les Challenges et défis ces derniers mois, j’avais un peu envie de souffler ^^). Pourtant, tous mes articles se retrouvent à tourner autour d’un même sujet : les femmes. Et ce sera une fois de plus le cas aujourd’hui. J’ai en effet décidé de me pencher sur un roman qui me faisait envie depuis un petit moment, à savoir Une femme simple et honnête de Robert Goolrick, dont le titre seul évoque ce fil rouge de Novembre. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une excellente lecture ! :)

Qui est Robert Goolrick ?
Pour commencer cette chronique, penchons-nous un peu sur la figure de Robert Goolrick. J’ai assez peu trouvé d’informations le concernant, mais voici quelques éléments. Robert Goolrick est un auteur américain, né en 1948 en Virginie. C’est en 2009 que parait son premier roman : A reliable wife, traduit en français sous le titre d’Une femme simple et honnête. Un projet de film aurait été un temps en développement mais semble pour l’instant être passé à la trappe. Il connait un joli succès, particulièrement en France, avec ses romans suivants. Certains reçoivent d’ailleurs des prix, comme La chute des princes. Après l’incendie, son dernier ouvrage, date de 2017.

Une femme simple et honnête :
Résumé :
Wisconsin, tournant du 20ème siècle. Ralph Truitt vit seul depuis longtemps avec ses serviteurs, après le décès de sa femme survenu plusieurs années auparavant. Ce riche veuf n’a avec la population locale, qui lui voue un étrange mélange de mépris et de pitié, aucun lien, aucun contact. Après une longue période de solitude, il décide de se marier à nouveau, utilisant pour cela une petite annonce dans un journal. Annonce à laquelle a répondu Catherine Land, une jeune femme se décrivant comme « simple et honnête ». Mais lorsqu’elle descend du train attendu par Truitt, ce dernier se rend compte qu’elle n’est pas vraiment celle qu’elle disait être… Quels autres secrets cache Catherine ? Quelles sont les véritables motivations de Ralph pour se remarier ? Les deux étrangers finiront-ils par se lier ?

Ce que j’ai pensé de ce roman :
C’est en surfant, comme souvent, sur des blogs littéraires que je suis tombée sur plusieurs chroniques présentant Une femme simple et honnête. Le résumé du roman, ainsi que plusieurs avis très enthousiastes, m’ont donnée envie de me pencher dessus. Je suis tombée dessus pendant la foire du livre de Belfort (the place to be pour moi) et j’ai donc décidé de me l’offrir afin de voir ce qu’il pouvait donner. Après ma lecture, lorsque j’ai reposé le livre, je n’ai pas pu m’empêcher de penser à deux choses. Tout d’abord : « et bien, je ne m’attendais pas à ça ! ». Puis « la vache, qu’est-ce que c’était bien ! ». Car oui, j’ai adoré ce roman. Voici, en détails, pourquoi j’ai été séduite par la plume de Robert Goolrick.

Ce que je préfère indéniablement dans ce roman, c’est son intrigue, que je trouve particulièrement prenante. C’est d’autant plus surprenant lorsqu’on sait qu’il s’agit d’un premier roman : l’imagination de l’auteur est prodigieuse. Robert Goolrick nous entraîne dans une histoire pleine de secrets de famille, d’histoires amoureuses torturées et torturantes, de complots… Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde et je n’ai cessé d’être surprise pendant ma lecture. On va de rebondissements en rebondissements, de surprise en surprise. Si certaines événements sont assez convenus, on fait cependant vite l’impasse dessus tant le reste du roman est étonnant.

Il y a un rythme très soutenu, mis en place dès les premières pages par l’auteur. On commence directement sur le quai d’une gare, alors que Ralph attend Catherine. On démarre « in medias res », en plein cœur de l’action, et ça nous place tout de suite dans une situation intéressante car non seulement nous découvrons Catherine petit à petit, mais aussi Ralph, puisque Robert Goolrick ne nous le présente que vaguement au début du livre.

J’ai eu énormément de mal à lâcher le roman (l’horreur quand il faut reprendre le travail après la pause déjeuner mais qu’on se trouve dans un passage plein de suspens) non seulement pour cette histoire captivante, mais aussi pour l’ambiance. Ma lecture d’Une femme simple et honnête m’a fait penser à d’autres romans que j’aime beaucoup, comme Wuthering Heights, malgré un cadre très différent. C’est une ambiance noire, où les émotions sont reflétées par le monde alentour. J’ai bien aimé les descriptions tant de la demeure de Ralph que de la ville où se rend Catherine. Des descriptions très sensorielles, ce que j’aime.

Penchons-nous maintenant sur les personnages de ce roman. Catherine est, à mes yeux, la plus intéressante, non seulement à cause du mystère qui l’entoure au début du roman et qui se décortique petit à petit, au fil des pages, mais aussi parce qu’elle a beaucoup de « densité ». C’est un personnage que je trouve assez complexe, elle n’est pas unidimensionnelle du tout. Tout comme Ralph, qui fait preuve lui aussi d’une certaine profondeur qu’on ne lui soupçonnait pas forcément au début du roman. Le duo qu’ils forment est passionnant à suivre car chacun laisse tomber petit à petit des barrières, réelles ou inventées, jusqu’au dénouement final.

En revanche, j’ai moins été séduite par le personnage de Tony. A l’inverse de Ralph et Catherine, ses motivations apparaissent comme claires dès son apparition, et je le trouve trop « plat », malgré le fait qu’il soit décrit comme fougueux. Il ne connait pas vraiment d’évolution, en comparaison de autres personnages. Ce que j’ai trouvé un peu dommage. Pour ce qui est des autres personnages secondaires, je n’ai pas grand-chose à redire : ils contribuent à peindre la toile de fond sur laquelle évoluent Catherine et Ralph. 

Vous l’aurez compris, ma découverte d’Une femme simple et honnête est on ne peut plus

Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cette chronique vous plait, n’hésitez pas à me le faire savoir en commentaire ! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup ! :) 

AnGee.