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lundi 30 novembre 2015

1990s Vampires VS 2010s Vampires: Abraham Lincoln: Vampire Hunter, de Timur Bekmambetov (2012).



Bonjour à tous et à toutes! 

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique sur le blog! Aujourd'hui on se retrouve pour la toute dernière chronique de ce mois de Novembre. Comme je vous l'avais annoncé au début du mois, j'ai pris un peu de retard le mois dernier, et je comble ce retard en vous proposant deux chroniques pour le cycle cinéma autour des vampires, 1990s Vampires VS 2010s Vampires. Après The Moth Diaries, nous allons à présent nous pencher sur un film que j'attendais de vous présenter avec impatience... En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

1990s Vampires VS 2010s Vampires:
Un petit mot pour commencer sur le cycle cinéma en question! Pour ceux qui découvrent le blog, je propose régulièrement des cycles cinéma sur le blog, pour changer un peu des chroniques littéraires et aussi pour étoffer ma culture cinématographique. Jusqu'en Décembre, c'est un cycle consacré aux vampires et à leurs représentations dans les années 1990 et 2010 qui nous intéresse. Si vous souhaitez lire ou relire mes précédentes chroniques pour ce cycle cinéma, je vous encourage à suivre le lien ci-dessous! Et j'en profite pour vous annoncer que j'ai également choisi le sujet du prochain cycle cinéma qui démarrera en Janvier, et qui devrait vous plaire!


Abraham Lincoln: Vampire Hunter.
Quelques informations sur le film:



Entrons dans le vif du sujet avec notre film du jour: Abraham Lincoln, Vampire Hunter. Sorti dans le courant de l'année 2012, Abraham Lincoln: Vampire Hunter (ou Abraham Lincoln, Chasseur de vampires en version française) est un film réalisé par Timur Bekmambetov. Ce réalisateur, né au Kazakhstan en 1961, a notamment travaillé sur des films comme Wanted et planche actuellement sur une nouvelle version de Ben-Hur. Le film est basé sur le roman éponyme de Seth Grahame-Smith (qui nous a également gratifié de Pride and Prejudice and Zombies, dont je vous ai parlé le mois dernier). Pour ce qui est du casting, on retrouve Benjamin Walker dans le rôle titre, Mary Elizabeth Winstead (Ramonaaaaaaaaa dans Scott Pilgrim) dans celui de Mary Todd, Dominic Cooper dans celui de Henry Sturgess ou encore des acteurs comme Rufus Sewell et Jimmi Simpson. Le film s'est également associé à Tim Burton, à la production, un élément qui était un des arguments phares de la publicité autour du film. Malgré des critiques globalement négatives, le film a tout de même réussi à se rentabiliser, avec 116 millions de dollars de recettes pour un budget de 69 millions. 
Si vous avez envie de voir un peu à quoi ressemble le film, je vous laisse jeter un oeil à la bande-annonce. 



Résumé:
Tout le monde connait l'histoire d'Abraham Lincoln, président américain devenu une véritable légende grâce à sa participation à la Guerre Civile et à sa politique. Mais ce que le monde ignore, c'est qu'Abraham Lincoln avait aussi une vie nocturne, une vie cachée: celle d'un chasseur de vampires. En effet, depuis la mort de sa mère alors qu'il n'était qu'enfant, tuée par l'une de ces ignobles créatures, Abraham est bien décidé à se venger. Grâce à Henry Sturgess, son ami et mentor, il va apprendre à combattre les vampires et se lance dans la mission de tous les décimer. Cependant, lorsqu'il tombe amoureux de Mary Todd, une charmante jeune fille, et qu'il tombe face à Adam, un puissant vampire, son combat prend une tournure des plus dramatiques... 

Un film adapté d'un roman de Seth Grahame-Smith:
Comme je l'ai mentionné un peu plus haut, le film est une adaptation du roman éponyme de Seth Grahame-Smith, que j'avais eu l'occasion de présenter le mois dernier pour un autre de ses romans, à savoir Pride and Prejudice and Zombies, qui est lui aussi en train de faire l'objet d'une adaptation, prévue pour début 2016. 
Seth Grahama-Smith est un auteur connu pour proposer des mélanges curieux entre du classique et du surnaturel. Comme le titre du livre l'indique, Pride and Prejudice and Zombies est une ré-écriture du célèbre roman de Jane Austen.... Avec des zombies.
Pour Abraham Lincoln, chasseur de vampires, il s'intéresse à la célèbre figure d'Abraham Lincoln, un personnage incontournable de l'Histoire des Etats-Unis. Le twist ici: il en fait un chasseur de vampires, qui démonte les créatures de la nuit à grands coups de hache. Oui. De hache. 

Ce que j'ai pensé du film:
Il y a un peu plus de trois ans, la grande fan de Tim Burton que je suis a eu la mauvaise idée d'acheter le roman Abraham Lincoln: Vampire Hunter, juste parce que sur la couverture il y avait écrit un truc du genre "Bientôt, le film produit par Tim Burton!". Je dis "mauvaise" parce que la lecture de ce livre a été pour moi d'un ennui abyssal, malgré une idée prometteuse. Car oui, moi qui suis fan de trucs qui ne se prennent pas au sérieux, je m'étais dit qu'un livre avec Abraham Lincoln qui zigouille des vampires, ça pouvait être franchement hilarant. Sauf que, comme pour Pride and Prejudice and Zombies, Seth Grahame-Smith s'y croit à fond, il se prend tellement au sérieux, et le résultat est absolument ennuyeux. Cependant, j'avais tout de même envie de voir l'adaptation d'Abraham Lincoln: Vampire Hunter, car on est jamais à l'abri d'une bonne surprise. 



Si vous saviez à quel point j'aimerais vous dire que ce film est chouette, bien réalisé, avec un bon casting, ou juste qu'il s'agit d'un divertissement sympathique! Malheureusement, on est plus proche de la catastrophe que du "mouais c'est pas top". En fait non, ce film n'est pas proche d'une catastrophe: c'est une catastrophe, tout simplement. Il s'agit sans aucun doute d'un des pires films que j'ai vus dans ma vie et croyez-moi, j'ai vu des dizaines de films nuls. J'espérais secrètement que toutes les critiques négatives du film étaient peut-être un peu exagérées, mais je me suis vite rendue compte que ce n'est pas le cas. Tenez, prenez ma main, et partons ensemble vers le pays de Tout Ce Qui Ne Va Pas Dans Ce Foutu Film. 

Un de mes premiers problèmes, c'est sans aucun doute le casting. Pourtant ça partait bien: deux des acteurs présents dans ce film sont des acteurs que j'aime beaucoup, à savoir Mary Elizabeth Winstead et Dominic Cooper. Je me réjouissais donc de les retrouver dans ce film. Maintenant, je me demande ce qu'ils sont venus faire dans cette galère! Les acteurs sont complètement à côté de leurs pompes, ils ont l'air de se demander (comme nous, d'ailleurs) ce qu'ils font là. Benjamin Walker est probablement celui qui me rend le plus furieuse: il alterne entre deux expressions faciales, et fait un bien piètre Abraham Lincoln. Et le pire du pire du pire, c'est que ce film est sorti la même année que Lincoln, le biopic pour lequel Daniel Day-Lewis a raflé des dizaines de récompenses, dont le Golden Globe et l'Oscar du Meilleur Acteur. Alors évidemment, je ne m'attendais pas à retrouver un acteur de la trempe de Daniel Day-Lewis dans un film pareil, mais caster un acteur aussi peu convaincant... Surtout que parmi les acteurs qui ont auditionné, il y avait quand même Timothy Olyphant (génial dans Deadwood, une des meilleures séries de l'univers), James D'Arcy, Tom Hardy et Adrian Brody! J'ai aussi essayé de switcher à la version  française pour voir la qualité du doublage, et visiblement les doubleurs en avaient autant marre que moi de ce film. 

Poursuivons avec mon second problème: l'ennui. Parce que oui, je n'ai pas arrêté de m'ennuyer devant ce film. Le gros point noir, c'est que l'intrigue est aussi prévisible que l'alphabet. On passe de A à B, à C, sans surprise aucune. Le déroulement de l'histoire se fait sans surprise, on voit venir les événements des kilomètres à la ronde, si bien que rien ne nous étonne. Un exemple pour vous illustrer ça: un personnage (dont je tairais le nom pour ne pas qu'on hurle au spoiler) agit dès sa première apparition de façon très étrange jusqu'au moment où l'on découvre que c'est un vampire. Problème: son comportement étrange est présenté avec autant de subtilité qu'un boulet explosant une maison, donc l'effet de surprise n'est pas au rendez-vous. Donc bon, on peut fermer les yeux, aller chercher des chips, faire une grille de sudoku niveau 4, et arriver quand même à suivre l'intrigue. 



Je pense que le facteur "ennui" est aussi causé par le mode de narration vraiment bancal du film. J'ai déjà vu des films à l'histoire prévisible mais bien racontée, contrebalançant un peu l'ennui. Mais là, l'intrigue est encore plus ralentie par des flashbacks à répétition, une voix off absolument monotone (j'ai plus de conviction quand je lis une liste de courses), et un montage bizarre, qui nous fait sauter d'une scène à l'autre sans les relier ensemble. Même les scènes d'action (qui sont, bon point, plutôt bien chorégraphiées et un peu originales) sont d'une lenteur incroyable, parce que le monteur a dû voir Matrix et trouver que le ralenti c'était super cool. 

J'ai aussi trouvé que les costumes et maquillages du film n'étaient pas franchement une réussite. Les vampires en particulier sont assez ratés, avec des effets spéciaux bien trop voyants et un charisme proche du néant. Mais la mention du "what the fuck" revient tout de même à Dominic Cooper (décidément, Dominic, que fais-tu dans cette galère?) qui se retrouve affublé d'une coupe de cheveux anti-gravité et ridicule qui nous rappelle les sombres heures de la Tecktonik, d'un costume loin d'être seyant et de lunettes absolument hideuses. 

Pour finir, j'aimerais conclure sur ce qui est selon moi le principal problème de ce film: il se prend, comme le livre, bien trop au sérieux. Au lieu de nous proposer un divertissement au second degré qui pourrait être hilarant et jouissif à regarder, l'équipe (probablement sous l'influence de Seth Grahame-Smith, qui a travaillé sur le scénario) a décidé de nous présenter ça comme un film ultra sérieux, avec un côté "quête de vengeance" qui rend le tout hyper prétentieux. Mais c'est bien beau de se la jouer, encore faut-il assurer derrière. Ce qui n'est pas le cas ici. 

En bref, Abraham Lincoln: Vampire Hunter est un film que je n'ai vraiment pas aimé. J'ai passé un moment hyper déprimant devant ce film, et je ne le conseille absolument pas. J'espère seulement que Pride and Prejudice and Zombies évitera ces écueils, croisons les doigts...

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique, bien que négative, vous a plu. On se retrouve d'ici quelques jours pour la première chronique de Décembre, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee.

vendredi 27 novembre 2015

Potterhead Forever #6: Harry Potter and the Half-Blood Prince de J.K Rowling (+ film de 2009) (LEAF).



Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope et je suis ravie de vous retrouver pour une nouvelle chronique, l'avant-dernière de ce mois de Novembre. Avant de conclure avec un article cinéma, je vous propose aujourd'hui de nous pencher sur le sixième tome de la saga Harry Potter de J.K Rowling, que j'ai relu dans le cadre de la Lecture Commune consacrée à cette saga et organisée par LadyChouux via Livraddict. Il s'agit d'Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé (Harry Potter and the Half-Blood Prince en version originale) et je vous parlerai également de son adaptation, sortie en 2009! En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)


Cette chronique compte pour le Challenge LEAF de Psylook: 14/50.

Petite présentation de la Lecture Commune:
Pour commencer cette chronique, je voulais vous parler un peu de la Lecture Commune en question. Comme je l'ai mentionné, cette LC qui se terminera à la fin du mois de Décembre, porte sur la saga culte de J.K Rowling, Harry Potter. Le but est simple: découvrir ou re-découvrir cette saga mythique et les sept tomes qui la composent! Il est également possible de lire et chroniquer trois autres livres autour de l'univers de la saga, dont Les Animaux Fantastiques qui fait actuellement l'objet d'une adaptation cinématographique. Si vous avez envie d'en savoir plus sur cette LC ou de (re)lire mes précédentes chroniques, je vous encourage à suivre les liens ci-dessous!


Harry Potter and the Half-Blood Prince:
Résumé:
Harry Potter vient de perdre son parrain, Sirius Black, et le monde magique a enfin pu se rendre compte de l'impossible: Voldemort est bel et bien de retour. Le sorcier doit retourner à Poudlard, où Albus Dumbledore décide de lui faire découvrir le passé de son pire ennemi, pour pouvoir peut-être trouver un moyen de le vaincre. Cette sixième année à Poudlard est aussi rythmée par les histoires d'amour des uns et des autres, le début de la recherche des Horcruxes (les reliques enchantées par Voldemort) et aussi la découverte d'un étrange livre ayant appartenu à un certain Prince de Sang-Mêlé... 

De gros changements à Poudlard:
Après la fin pleine de bouleversements du cinquième tome, nous retrouvons Harry, Ron, Hermione, Dumbledore et les autres pour une nouvelle année à Poudlard. Cependant, il faut bien le dire, les événements des mois précédents ont chamboulé beaucoup de choses dans la vie d'Harry et à Poudlard. Notre héros doit déjà faire face au deuil de son parrain, Sirius Black, auquel il était très attaché. Mais en plus de cela, son retour à Poudlard est accompagné de nombreux changements. 
Tout d'abord, Dumbledore, qui avait passé toute l'année précédente à ignorer le jeune homme, a cette fois décidé de changer de tactique et d'aider Harry à mieux comprendre ce qu'il va devoir affronter: grâce à la Pensine, qui contient de nombreux souvenirs, ils vont se plonger dans le passé de Voldemort; ils vont aussi partir à la recherche des Horcruxes, des artefacts au rôle très important dans l'intrigue.
Poudlard change aussi pour ce qui est des professeurs: Horace Slughorn, un personnage prétentieux et obséquieux, se retrouve à enseigner les potions, tandis que Severus Rogue obtient enfin le poste qui convoitait depuis des années, celui de professeur de Défense contre les forces du mal... 

A la découverte du passé de Voldemort:
Ce sixième roman est aussi l'occasion pour J.K Rowling de présenter de façon plus détaillée l'histoire de Voldemort. Dans les précédents tomes, nous avions déjà eu l'occasion d'en apprendre un peu sur l'ennemi numéro 1 d'Harry Potter: par exemple, dans le second roman, Harry Potter et la Chambre des Secrets, nous apprenions son véritable nom (Tom Marvolo Riddle en VO et Tom Elvis Jedusor dans la traduction française), qu'il avait étudié à Poudlard, qu'il parlait Fourchelang et qu'il était apparemment l'héritier de Serpentard. Des détails importants sur le personnage, mais notre connaissance de Voldemort s'arrêtait à là.
Cette fois, J.K Rowling a décidé de se pencher davantage sur Voldemort et de le présenter plus en détails. Le but est double: tout d'abord, pour l'intrigue, cela permet à Harry de découvrir davantage son ennemi et de mieux le cerner. Pour le lecteur, cette présentation plus fouillée du personnage de Voldemort nous permet aussi de mieux découvrir le parcours de ce personnage, enrichissant un peu plus l'univers d'Harry Potter. 
Le lecteur découvre donc l'enfance de Tom Riddle, l'orphelinat, sa découverte de la magie et du monde magique, ainsi que sa rencontre avec Dumbledore.

Ce que j'ai pensé du livre:
Je vous l'ai dit dès le premier article sur le premier tome de la saga Harry Potter, mes chroniques sur cette dernière risquaient d'être globalement toujours dans la même veine. En effet, depuis des années, je suis une grande fan de cette saga et chaque tome est pour moi un coup de coeur. Du coup, ce que j'ai à en dire est toujours plus ou moins la même chose. Penchons nous néanmoins sur le cas d'Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé. 

Commençons par un premier point: l'intrigue. Comme toujours avec les livres Harry Potter, j'ai été séduite par ce roman. Je ne me suis pas ennuyée: il se passe sans cesse quelque chose, on apprend beaucoup de choses aussi. Il n'y a pas de temps mort dans ce livre, et on arrive au bout sans s'en rendre compte. On sent que J.K Rowling pose les derniers éléments avant de conclure sa série et la fin du livre, très surprenante, laisse présager d'un septième tome explosif. Mon seul petit bémol concerne toutes les histoires d'amour: je comprends que c'est pour coller au côté adolescent des personnages, mais en ce qui me concerne, je les trouve plutôt inintéressantes, voire même inutiles pour certaines...

En ce qui concerne les personnages, là aussi pas de surprise: j'ai beaucoup aimé l'évolution des différents personnages. Je suis particulièrement séduite par ce que J.K Rowling a fait de Voldemort et de Drago Malefoy, dont j'ai suivi l'histoire avec beaucoup d'intérêt. J'ai toujours adoré Drago Malefoy, donc j'étais contente de le découvrir sous un jour un peu plus poussé que juste l'image d'une petite teigne. La relation Harry-Dumbledore est aussi très intéressante et bien exploitée.

L'exploration du passé est un sujet que j'ai trouvé intéressant, surtout que dans le tome suivant cette idée est ré-exploitée, non pas avec Voldemort mais avec Dumbledore. Au final on se retrouve avec un diptyque sur deux personnages clés, ce que j'apprécie. J'ai aussi aimé la plus grande implication d'Harry dans son combat avec Voldemort. J.K Rowling aborde plusieurs éléments que l'on retrouve ensuite dans le tome final. 

J'ai vraiment beaucoup aimé ce sixième tome, qui amorce très bien la fin de la saga! Et lorsqu'on le finit, on n'a qu'une envie: lire la fin!

L'adaptation de 2009:
Quelques informations sur le film:



Maintenant que nous avons parlé du livre, penchons nous un peu sur son adaptation, sortie en 2009. Comme son prédécesseur, ce film a été réalisé par David Yates qui s'est aussi chargé de la réalisation des deux derniers films de la saga. On y retrouve encore une fois le même casting: Daniel Radcliffe, Emma Watson, Rupert Grint, Tom Felton, Michael Gambon, Alan Rickman et les autres. Le film fut encore une fois un gros, gros succès en salles, avec plus de 950 millions de dollars de recettes pour 250 millions de dollars de budget, et plus de 6 millions d'entrées en France. Si vous avez envie d'avoir un aperçu du film, je vous laisse regarder la bande-annonce! :)

Ce que j'en ai pensé:
Lors de ma dernière chronique sur la saga Harry Potter, je vous avais parlé du cinquième tome de la saga, Harry Potter et l'Ordre du Phénix. Et lorsqu'était venu le moment de parler du film, il m'avait bien fallu admettre qu'il était loin, bien loin, d'être mon préféré de la saga. J'ai d'ailleurs été assez soulagée en lisant les commentaires, car apparement vous êtes plusieurs à penser la même chose que moi. Mais qu'est-ce que j'ai pensé de ce sixième film? Et bien j'ai nettement préféré ce film au précédent, même si mon avis reste quand même un peu mitigée.

Tout d'abord, j'ai trouvé que l'intrigue était globalement bien respectée: on retrouve les grandes lignes de l'histoire, et je trouve le traitement de Drago et de Voldemort très intéressant, tout comme la relation entre Harry et Dumbledore. Je n'ai rien à redire à ce niveau-là et j'ai vraiment apprécié retrouver l'intrigue du roman. 



Le casting est aussi très bon. Je trouve que les acteurs, en particulier les jeunes acteurs, ont pris vraiment de l'assurance et sont de plus en plus dans leur personnage. On a vraiment l'impression qu'ils s'éclatent et j'ai apprécié le trio de tête Daniel-Emma-Rupert. Un bon point, donc! 

Je trouve le film assez bien réalisé aussi: j'ai aimé les flashbacks et les tons un peu sombres de l'image qui fait bien ressortir l'environnement de plus en plus sombre de l'histoire. 

En revanche, j'ai tout de même trouvé que le film avait quelques longueurs, mais je pense que ça vient du roman original: comme je l'ai mentionné, j'ai trouvé les histoires amoureuses pas franchement palpitantes, donc en les retrouvant dans le films je les ai aussi trouvées un peu inintéressantes. 

En bref, j'ai adoré le roman et j'ai bien aimé le film. Je n'ai qu'une hâte: lire et voir la suite, que je vous présenterai le mois prochain!

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette petite chronique vous a plu! On se retrouve très vite pour le dernier article du mois, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup :).

AnGee.

mardi 24 novembre 2015

Dark Fantasy #3: Espoir-du-Cerf, d'Orson Scott Card.



Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope et je suis ravie de vous accueillir une fois de plus pour une chronique placée sous le signe de la Fantasy! En effet, aujourd'hui j'ai décidé de vous présenter l'une des mes dernières lectures pour le Challenge Dark Fantasy, organisé par Zina via Livraddict. Ce Challenge a pour but de présenter des livres de Dark Fantasy, une branche de la grande famille de la Fantasy. J'ai choisi de vous parler d'un auteur assez connu, Orson Scott Card, et de son roman Espoir-du-Cerf, publié dans les années 80 et qui a été réédité récemment par les éditions L'Atalante. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Le Challenge Dark Fantasy:
Entrons en douceur dans le vif du sujet avec une petite présentation du Challenge Dark Fantasy. Il s'agit d'un Challenge crée par Zina du blog Les pipelettes en parlent (et qui gère aussi le Challenge Les dames en noir, que je vous présente chaque mois sur le blog). Il se tiendra jusqu'en Mai 2016 et a pour but de présenter des romans appartenant à la Dark Fantasy, autrement une branche de la Fantasy qui est caractérisée par une ambiance sombre et des personnages plutôt torturés. Si vous avez envie d'en savoir plus sur ce Challenge, je vous laisse suivre les liens ci-dessous, qui vous mèneront à mes précédentes chroniques mais aussi au topic Livraddict du Challenge.


Orson Scott Card, qui est-ce?
Il est temps de nous pencher sur notre auteur du jour, Orson Scott Card. Orson Scott Card est né en 1951 dans l'Etat du Washington. Mormon, il se lance dans l'écriture à la fin des années 1970 et connait rapidement un certain succès avec la saga Le cycle Ender, grâce à laquelle il remporte plusieurs prix dont le prestigieux prix Hugo. Il publie de nombreux autres romans, et sa bibliographie est plutôt impressionnante! Espoir-du-Cerf a été publié pour la première fois en 1983 et est ressorti il y a quelques mois chez L'Atalante. Orson Scott Card travaille également comme scénariste sur certains comics et est reconnu aujourd'hui comme une valeur sûre de la littérature de l'imaginaire. 
Si vous avez envie d'en savoir plus sur cet auteur, je vous conseille d'aller visiter son site internet!


Espoir-du-Cerf:
Quatrième de couverture:
Pour s'approprier le trône du royaume de Burland, Palicrovol a tué le tyran Nasilee et épousé sa fille en la violant publiquement sur la statue du Grand Cerf, le dieu enchaîné aux racines du monde. Mais il a commis l'erreur d'épargner la vie de la princesse et de la confier à la garde d'un magicien qui, imprudent à son tour, laisse trainer ses grimoires... Devenue la reine Beauté grâce à une magie sanglante, la jeune femme exercera sur son violeur une terrible vengeance...  Inspirée des légendes anglo-saxonnes, cette fresque à la fois douce et âpre, poétique et cruelle, est aussi une parabole d'une grande profondeur sur l'exercice du pouvoir. 

Ce que j'ai pensé du livre:
Bon, comme vous pouvez le constater si vous connaissez un peu le blog, cette chronique est assez courte par rapport à celles que j'écris habituellement. Et très franchement, j'ai vraiment du mal à l'écrire, car je n'arrive pas à rassembler mes idées de façon cohérente et organisée. Mon problème, ce n'est pas "est-ce que j'ai aimé ou non ce livre?", c'est plutôt que j'ai l'impression d'être passée complètement à côté et de n'avoir absolument rien compris à ce que j'ai lu. 

Et ce n'est pas franchement simple à expliquer. Parce que d'après ce que j'ai vu, Espoir-du-Cerf est un livre très apprécié, avec de très bonnes notes sur Livraddict et des critiques plutôt très positives, dépeignant le livre comme une réflexion sur le pouvoir, une fresque monumentale et passionnante, une histoire captivante... En bref, on a vraiment envie de se jeter dessus pour le lire.

Mais en ce qui me concerne, je suis passée à côté de ce livre. Le début m'a bien plu, mais au bout d'un moment, j'ai commencé à sortir petit à petit de l'intrigue. J'ai trouvé le style particulièrement difficile, je n'arrivais pas du tout à m'accrocher à ce que je lisais, je suis retournée en arrière plusieurs fois pour essayer de m'y retrouver, sans succès. 

En fait, j'avais l'impression d'être devant une fête super, où tout le monde s'éclate, mais de ne pas pouvoir y entrer. Je me suis totalement sentie stupide en essayant encore et encore d'entrer dans ce livre sans succès. 

En bref, je pense qu'Espoir-du-Cerf est un livre prometteur, mais auquel je n'ai simplement pas réussi à accrocher. Je suis ennuyée de ne pas pouvoir vous donner plus d'informations sur ce livre, mais le plus simple, à mon avis, et de tenter vous même de le lire, histoire de voir ce que vous en penserez.

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique un peu bizarre vous plait tout de même. On se retrouve très vite pour les dernières chroniques du mois, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup!

AnGee.

samedi 21 novembre 2015

Les filles de Mrs Bennet #3: The Selection, book 1 de Kiera Cass.




Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope et je suis ravie de vous retrouver aujourd'hui pour une nouvelle chronique! Il y a quelques jours, mon amoureux Psychic TV vous a proposé un petit article autour de deux nouvelles Doctor Who. Aujourd'hui, j'ai quant à moi décidé de vous proposer une chronique pour le Challenge Les Filles de Mrs Bennet organisé par deedee1310, autour du roman Orgueil et Préjugés de Jane Austen. Le mois dernier, j'avais utilisé un joker pour vous parler d'une réécriture du livre, Pride and Prejudice and Zombies, mais je reprends le cours normal des consignes pour vous parler aujourd'hui du premier tome de la saga The Selection de Kiera Cass. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Le Challenge Les filles de Mrs Bennet:
Pour commencer, un petit mot sur le Challenge Les filles de Mrs Bennet. Il s'agit d'un Challenge crée par deedee1310 via Livraddict et qui aura lieu jusqu'en Août 2016. Comme le nom du Challenge le laisse entendre, il s'agit d'un Challenge dédié au roman Pride and Prejudice de Jane Austen. Le principe est original: chaque mois, les participants doivent lire et chroniquer un livre en suivant des consignes qui reprennent les événements du roman. Quelques jokers sont également proposés. Si vous avez envie d'en savoir plus sur ce Challenge ou relire mes précédentes participations, je vous laisse suivre les liens ci-dessous.





Kiera Cass, qui est-ce?
Entrons dans le vif du sujet avec une petite présentation de notre auteure du jour: Kiera Cass! Kiera Cass est née en 1981 en Caroline du Sud, aux Etats-Unis. Elle a étudié l'Histoire à l'université de Radford en Virginie. Elle commence à se faire connaître à la fin des années 2000 en tant qu'auteure, en auto-publiant son premier livre, The Siren. Puis, Kiera Cass explose avec sa série The Selection, qui comprend plusieurs romans et nouvelles. Elle est également mariée et a deux enfants. 
J'ai aussi vu un truc qui craint un peu à son sujet: apparemment elle et son agent littéraire auraient mal pris une remarque négative sur le premier tome de The Selection sur le site Goodreads et s'en seraient pris un peu violemment à la personne qui a posté cette critique en l'insultant et en parlant de truquer les votes. Mmmh, pas classe :/. 
Si vous avez envie d'en savoir plus sur Kiera Cass, je vous laisse suivre le lien ci-dessous, qui vous mènera vers son site!


The Selection:
Résumé:
A Illéa, la société est divisée en huit castes, chacune avec une fonction précise. Et plus on descend dans l'échelle sociale, plus la vie est difficile. America Singer et sa famille appartiennent à la caste des artistes, la cinquième caste. Elle chante, joue des instruments, et essaie de joindre les deux bouts avec sa famille. Et voilà qu'arrive une occasion dont toutes les jeunes filles d'Illéa rêvent: la Sélection. La Sélection, c'est une opération extrêmement médiatisée dont le but est de trouver une épouse à l'héritier du royaume, le prince Maxon. America ne veut pas s'y inscrire, car le seul garçon avec lequel elle veut être, ce n'est pas le prince, mais Aspen, un garçon de la sixième caste. Mais poussée par sa mère et Aspen lui-même, America décide de participer, sans se douter qu'elle fera bel et bien partie des trente-cinq candidates de la Sélection... Entre découverte de Maxon et de la vie de luxe et les conflits avec les autres candidates, America va se retrouver coincée entre plusieurs choix...


Illéa, un monde qui fonctionne en caste:
L'intrigue de The Selection se déroule dans un univers futuriste, une sorte de pays nommé Illéa et ressemblant à une version futuriste des Etats-Unis. D'après ce qu'on comprend, Illéa est un pays assez jeune et qui fait donc face à des attaques fréquentes de la part de ses voisins, mais aussi de nombreux rebelles. 
Dans ce pays, les individus sont divisés en plusieurs catégories. On retrouve souvent cette division dans les romans dystopiques: dans Hunger Games, ce sont des districts séparés les uns des autres; dans Divergent, tout le monde cohabite ensemble mais les gens appartiennent à différentes factions qui correspondent à des qualités (intelligence, altruisme...) bien particulières. Dans The Selection, ce sont des castes, qui vont de un à huit. Ces castes fonctionnent un peu comme une pyramide: plus on est vers le sommet (et vers la caste numéro une), plus on est aisé; en revanche, plus on descend vers le huit, plus il est difficile de joindre les deux bouts. Chacune de ces castes est également associée à une branche professionnelle: la caste des Cinq, celle à laquelle America et sa famille appartient, est celle des artistes; la caste des Six, dont Aspen fait partie, est celle des serviteurs. 
Autant dire que les inégalités sont nombreuses et que tout le monde cherche à s'élever dans la société!

Le principe de la Sélection:
L'un des éléments importants du livre est évidemment cette histoire de "sélection". Il s'agit en fait plus ou moins d'une sorte de "Bachelor" un peu particulier: le prince et hériter du royaume, Maxon, doit choisir sa future épouse parmi trente-cinq candidates choisies soit-disant au hasard à travers tout le pays. Les sélections fonctionnent de cette façon: chaque jeune fille âgée de plus de 16 ans peut proposer sa candidature. Ensuite, trente-cinq candidates sont choisies, une pour chaque région. Elles bénéficient d'avantages, comme une compensation financière versée à leur famille et un statut plus avantageux dans la société.
Une fois arrivée, elles doivent attirer l'attention du prince Maxon, qui est le seul à décider si les jeunes candidates restent à ses côtés ou non. Il y a également plusieurs règles à suivre: les candidates doivent être vierges, ne pas avoir de petits amis, ne pas se bagarrer les unes avec les autres... Chaque effraction à la règle sera puni d'un renvoi immédiat. 
Le but: il ne doit en rester qu'une! 

Ce que j'ai pensé du livre:
Voilà déjà plusieurs années que la saga La Sélection fait parler d'elle. Je vois souvent des chroniques sur les différents tomes sur de nombreux blogs et sur de nombreuses chaînes YouTube. J'ai longtemps hésité à me plonger dans ce premier tome, car j'ai vu des avis assez variés: certains adorent, certains détestent. Mais lorsque j'ai vu que ce livre était recommandé pour la consigne du mois de Novembre, je me suis dit qu'il était temps de m'y mettre. Au final, que dire de ce premier tome de The Selection? Et bien, un peu à ma grande surprise, j'ai été assez séduite par ce livre, qui est un mini coup de coeur. 

Commençons par un premier point important: l'histoire. Globalement, j'ai assez bien accroché à l'intrigue. Il se passe pas mal de choses, je ne me suis pas ennuyée, et j'ai aimé suivre les aventures d'America. Je m'attendais à certains éléments de l'intrigue, par exemple le triangle amoureux, qui sont habituellement des choses qui ont tendance à me gonfler assez rapidement: le triangle amoureux est par exemple une ficelle narrative que je trouve trop exploitée ces dernières années. Mais ici, j'ai trouvé que ce triangle amoureux était cohérent avec l'histoire, et utilisé à bon escient. J'attends de voir la suite pour voir comment cela va évoluer. J'ai aussi apprécié la fin, qui donne vraiment envie de lire le tome suivant.

Pour ce qui est des personnages, là aussi je suis plutôt positive. J'ai plutôt bien aimé America, qui est assez naturelle, et que j'ai trouvé sympathique. J'ai aimé découvrir ses relations avec les autres personnages: Marlee, Maxon et Aspen, en particulier. C'est une héroïne assez intéressante et dont j'attends de voir l'évolution. En revanche, j'ai trouvé les personnages secondaires un peu caricaturaux, en particulier les autres candidates: Céleste est celle qui m'agace le plus, tant pour son côté pimbêche que par le fait qu'elle manque un peu de profondeur. Mais c'est un léger bémol qui ne m'a pas empêché d'apprécier le livre.



Ensuite, je tenais à mentionner le style de Kiera Cass. Sa plume est assez agréable, même si elle ne m'a pas marquée plus que ça. C'est fluide et agréable à lire. J'ai lu le livre en version originale, et je tiens à mentionner le fait que le niveau de langue est plutôt accessible, donc si vous avez envie de tester la lecture en VO, ce livre peut être un bon moyen de débuter. 

Pour conclure, je voulais mentionner mon seul "gros" bémol qui fait que ce livre est un petit et non pas un gros coup de coeur: l'univers. Kiera Cass nous donne quelques informations sur le monde qu'elle a crée, mais je trouve qu'elle aurait pu pousser un peu plus loin et nous donner davantage d'informations: comment fonctionnent les autres castes? Quelle est l'histoire d'Illéa? J'ai trouvé que ces éléments étaient abordés de façon un peu trop superficielle, et j'aurais aimé en apprendre davantage.

Néanmoins, The Selection a été pour moi une découverte assez agréable. Je ne m'attendais pas à autant aimer ce livre, et j'ai très envie de lire la suite!

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup!

AnGee.

jeudi 19 novembre 2015

Psychic TV présente: Doctor Who: 12 Doctors, 12 Stories #1 (A Big Hand for the Doctor + The Nameless City).




Bonjour! Je vous souhaite la bienvenue pour une nouvelle chronique littéraire, mais cette fois, je quitte mon domaine habituel du comics pour m'intéresser à des nouvelles ! Même si j'ai du mal à redevenir le lecteur d'avant et que je suis à des lieues du travail d'AnGee, je vous propose aujourd'hui deux nouvelles qui sont parues dans la collection 12 Doctors 12 Stories, en rapport avec la série Doctor Who. Et chaque mois, deux docteurs seront présentés ainsi que leur nouvelle !

Pour ceux qui ne connaissent pas Doctor Who : Sérieusement ?
Non, je plaisante. Doctor Who peut être résumé à une série de science-fiction anglaise des années 60 qui est encore à l'antenne aujourd'hui. Elle suit les aventures du Docteur, un extraterrestre à l'apparence humaine de la race des Time Lords (Seigneurs du Temps en VF), voyageant dans l'espace et le temps avec le TARDIS, un vaisseau à l'apparence d'une cabine téléphonique de police.
Accompagné souvent de compagnons dans ses aventures, ses multiples réincarnations (qui arrivent à chaque fois qu'il doit mourir, comme tout Seigneur du Temps) sont autant de nouveaux visages, comportements, et gimmicks à découvrir.

Donc pour aujourd'hui, ce sont les deux premières incarnations du docteur qui nous intéressent. Elles datent des débuts de la série et ne sont pas connues par ceux qui ont commencé la série avec le « reboot » instauré en 2005 avec le neuvième docteur (et j'en fais partie), donc c'est toujours intéressant de voir ce que ces personnages donnent !


Premier Docteur : William Hartnell, dans « A Big Hand For The Doctor » de Eoin Colfer.

La première nouvelle, « A Big Hand For The Doctor », nous raconte donc l'histoire du Premier Docteur dans un Londres pré-victorien, où ce dernier se fait greffer une nouvelle main après avoir perdu la sienne face aux Soul Pirates, qui rôdent de planète en planète pour enlever les habitants et s'en servir comme force de travail, en disséquant leurs prisonniers pour se reformer une enveloppe charnelle.

L'histoire possède un début plutôt lent et très verbeux entre le Docteur et le chirurgien, pour ensuite enchaîner sur la poursuite des Soul Pirates qui ont accosté au dessus de Londres, et qui s'apprêtent à faire un nouvel enlèvement, faisant planer un danger sur Susan, la petite-fille du Docteur.

Ensuite, l'histoire est vite finie une fois « dans le repaire du méchant », mais c'est une bonne introduction à ces courtes nouvelles. D'ailleurs, quelques clins d'oeil à la littérature moderne et à un classique des contes pour enfants vous décrocheront un sourire, tout comme imaginer le Docteur (qui avait était joué par un acteur âgé), ronchon et têtu, qui tient face à des extraterrestres.

Second Docteur : Patrick Throughton, dans « The Nameless City » de Michael Scott.

La seconde nouvelle, « The Nameless City », nous raconte cette fois comment Jamie, le compagnon du Second Docteur, a mis la main -sans le vouloir- sur le Necronomicon, celui dont je parlais dans mon article sur Lovecraft, et dont l'apparition se retrouve dans beaucoup d'oeuvres et d'arts.
C'est d'ailleurs un reproche personnel que je ferais à la série Doctor Who, le fait que le Docteur n'a jamais réellement croisé H.P Lovecraft. Il a croisé des personnalités historiques célèbres, mais pas cet auteur. Pourtant, le Mythe est très riche pour créer un scénario. Peut être aussi que cela a été fait, mais que je l'ignore.

Je referme ma parenthèse et je reviens à la nouvelle : Le Necronomicon va avoir un effet sur le TARDIS, et démarrer celui-ci alors qu'il était en panne pour une raison mystérieuse. Et le TARDIS va atterrir sur une planète inconnu peuplé par une espèce oubliée et ancienne, les Archons. Le Docteur va découvrir que ce voyage n'était pas le fruit du hasard.

La nouvelle est plutôt sympathique à lire, et même si « The Nameless City » est un référence au mythe Lovecraftien, l'idée d'une espèce ancienne dans une architecture « non-euclidienne » fait beaucoup de références, mais le dénouement est aussi expéditif que prévisible. C'est un peu dommage, mais la nouvelle est plutôt agréable à lire, je m'attendais presque à avoir du R'lyehien.

En tout cas, le mois prochain, deux nouveaux docteurs vous attendent, et d'ici là, je vous souhaite une bonne lecture, et n'hésitez pas à découvrir ces nouvelles si le cœur vous en dit !


Psychic TV. 

mardi 17 novembre 2015

1990s Vampires VS 2010s Vampires: The Moth Diaries de Mary Harron (2011).



Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, et je suis ravie de vous retrouver aujourd'hui pour une nouvelle chronique! Après avoir découvert le premier tome de Vampire Academy de Richelle Mead, je vous propose de rester dans la thématique vampire en poursuivant le cycle cinéma que j'organise actuellement. Comme vous l'avez peut-être constater, le mois dernier je n'ai pas pu publier ma chronique pour ce cycle, donc en Novembre, vous aurez droit à une double dose! Nous allons commencer par un film sorti en 2011 et qui n'a pas beaucoup fait parler de lui en France. Il s'agit de The Moth Diaries de Mary Harron. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Le cycle 1990s Vampires VS 2010s Vampires:
Pour commencer cette chronique, j'avais envie de vous donner quelques précisions sur ce qu'est le cycle cinéma. Depuis déjà un bon moment, j'organise régulièrement des cycles autour du septième art sur le blog, à la fois pour vous proposer autre chose que des chroniques de livres et aussi pour développer un peu ma culture cinématographique. Après Johnny Depp, Stanley Kubrick et Kirsten Dunst, je me suis attaquée cette fois-ci à la représentation des vampires dans quelques films des années 90 et 2010. Si vous souhaitez lire ou relire mes précédentes chroniques pour ce cycle, je vous laisse suivre le lien ci-dessous! Et en Janvier, je lancerai le nouveau cycle cinéma, sur un thème assez... original, je pense!


Mary Harron, qui est-ce?
Entrons dans le vif du sujet. Il est temps de parler de The Moth Diaries! Et pour commencer, penchons nous sur la réalisatrice du film. Mary Harron est née en 1953 dans l'Ontario, au Canada. Elle grandit dans une famille où le cinéma est très important. Elle déménage en Angleterre où elle passe plusieurs années et fait ses études, puis elle s'envole pour New York. Elle démarre sa carrière en tant que scénariste et réalisatrice à la fin des années 90. Mary Harron travaille sur de nombreux projets, comme la série The L World, ou le film American Psycho. The Moth Diaries est le quatrième film qu'elle réalise, sorti en 2011.

The Moth Diaries:
Quelques informations sur le film:
The Moth Diaries est donc un film sorti en 2011 et réalisé par Mary Harron. Il s'agit d'un adaptation du roman éponyme de Rachel Klein, paru en 2002. Le film, qui dure environ une heure et demi, met en scène de jeunes actrices dont certaines sont déjà bien connues: on retrouve par exemple Lily Cole, qui avait joué dans Doctor Who, dans le rôle d'Ernessa; Sarah Bolger, alias Mary Tudor dans The Tudors, joue ici Rebecca; Sarah Gadon qui a depuis travaillé dans Dracula Untold ou The Amazing Spider-Man 2, interprète le rôle de Lucy. En France comme aux Etats-Unis, la sortie du film a été plutôt confidentielle et il ne fut pas un gros succès commercial. Je vous laisse ci-dessous la bande-annonce du film, pour que vous puissiez voir ce que ça donne!




Résumé:
Depuis quelques années, Rebecca étudie dans un internat pour jeunes filles. Si les règles de l'internat sont strictes, l'adolescente adore s'y rendre, notamment pour retrouver sa meilleure amie, Lucy, grâce à laquelle elle a surmonté le suicide de son père survenu quelques temps auparavant. Mais la rentrée réserve une sacrée surprise à Rebecca: en effet, l'arrivée d'Ernessa, une nouvelle élève au passé trouble, chamboule la vie de la jeune fille. Son amie Lucy s'éloigne d'elle, et Ernessa provoque sur son passage des événements mystérieux et tragiques. Et quand Lucy tombe gravement malade, Rebecca n'a qu'une certitude: c'est Ernessa, qu'elle suspecte de ne pas vraiment être humaine, qui se cache derrière tout ça...

Dracula et Carmilla, les inspirations majeures:
En regardant le film, deux inspirations majeures sautent aux yeux du spectateur: Dracula et Carmilla, deux oeuvres extrêmement connues et majeures de la littérature vampirique. 
Ces inspirations se ressentent à plusieurs niveaux: tout d'abord, le film lui-même fait ouvertement référence à ces deux livres, que l'héroïne étudie en cours de littérature. C'est d'ailleurs grâce à ce cours que Rebecca va commencer à se poser des questions sur la nature réelle de la nouvelle élève, Ernessa. Le film ne se cache pas de ses références et les met de lui-même en avant.
Ensuite, on retrouve des allusions à Dracula et à Carmilla dans de nombreux détails du film. Si on se penche sur les personnages, tout d'abord, on peut noter le fait que l'histoire se déroule dans un milieu quasiment exclusivement féminin, avec des amitiés féminines très fortes qui ne sont pas sans rappeler Carmilla. L'une des héroïnes se prénomme d'ailleurs Lucy, comme l'une des protagonistes de Dracula
De plus, on retrouve d'autres éléments dans la façon dont Ernessa est représentée: l'immortalité, la capacité de se transformer en une autre créature, des pouvoirs surnaturels... Et le sexe aussi est présent, un thème important de la littérature vampirique!



Quelques thèmes importants:
Pour conclure avant de vous donner mon avis sur ce film, je tenais à mentionner quelques thèmes clés. 
Tout d'abord, les sentiments sont particulièrement mis en avant: l'amour, l'amitié, la jalousie et la possessivité s'imbriquent et constituent un noeud important de l'intrigue. Rebecca a t-elle raison de se méfier d'Ernessa ou n'est-elle que jalouse? Quelle est la frontière entre amitié et amour? Voilà des questions importantes que l'on retrouve à travers le film.
Il me faut également mentionner la mort, un vrai fil rouge. Dès le début, Rebecca nous parle de la mort de son père, un suicide violent qui a énormément marqué la jeune fille. La mort hante le film, avec des morts violentes et d'autres lentes, que notre héroïne essaie d'empêcher. Les deux thèmes de l'amour et de l'amour sont d'ailleurs liés à plusieurs reprises.



Ce que j'ai pensé du film:
A la sortie de The Moth Diaries en 2011, je n'avais pas du tout entendu parler du film. A vrai dire, comme je l'ai mentionné plus haut, peu de salles ont distribué le film. Je l'ai découvert la première fois il y a quelques mois, en regardant les vidéos de The Maven of the Eventide, dont j'ai déjà parlée à plusieurs reprises sur le blog. J'ai donc décidé d'inclure ce film dans le programme de ce cycle pour pouvoir le découvrir. Qu'ai-je donc pensé de The Moth Diaries? Et bien ce film me laisse une impression étrange: je l'ai bien aimé, mais il me laisse tout de même sur ma fin.

Commençons par l'histoire. Tout d'abord, je tiens à préciser que je n'ai pas le le livre qui a servi pour l'adaptation, donc je ne peux pas vous dire si l'adaptation est fidèle ou non. L'histoire me laisse une impression mitigée. Globalement, j'ai bien aimé l'intrigue, qui est assez intéressante et avec de nombreux rebondissements. Mais j'ai été assez déçue par la fin qui me laisse (ahah) sur ma faim: elle est trop brusque, trop "sèche", j'avais l'impression qu'il manquait encore dix minutes de film. Je trouve aussi que les différents événements se succèdent de façon un peu brusque. 

Pour ce qui est des personnages, j'ai plutôt bien aimé découvrir Rebecca, Ernessa, Lucy et les autres. Les actrices sont plutôt bonnes et font très bien leur travail: Lily Cole a un charisme indéniable, et je trouve Sarah Gadon très douée. J'ai trouvé intéressant le développement des relations entre les différents personnages. Mon seul petit bémol, c'est que je trouve qu'elles ont toutes toujours un peu les mêmes réactions au cours du film. 


Un gros point fort de The Moth Diaries, c'est le côté visuel. J'ai trouvé les couleurs très belles, la mise en scène vraiment soignée, tout comme la musique et les costumes. On sent que Mary Harron a beaucoup réfléchi à son film, et l'ensemble est vraiment joli. A noter quelques scènes un peu graphiques qui peuvent dérouter et effrayer les personnes sensibles et les plus jeunes.

J'ai aussi beaucoup aimé les différents thèmes abordés dans le film. J'ai trouvé qu'il abordait plusieurs choses intéressantes et assez bien exploitées: la jalousie, les relations humaines, la mort...

En bref, The Moth Diaries est un film plutôt intéressant, que j'aurais vraiment adoré si l'histoire avait été un peu plus soignée ou mieux développée. Je pense que c'est un film qui vaut le coup d'oeil, donc s'il vous tente, n'hésitez pas!

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette petite chronique vous a plu, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup!

AnGee.

vendredi 13 novembre 2015

Chasse aux Vampires #20: Vampire Academy, tome 1: Soeurs de Sang, de Richelle Mead (LEAF).



Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee et je vous souhaite la bienvenue sur le Livroscope! J'espère que vous passez une bonne semaine et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique. Après avoir découvert le troisième tome des aventures de La Petite Mort de Davy Mourier, je vous propose de nous pencher aujourd'hui sur mon avant-dernière chronique pour le Challenge Chasse aux Vampires organisé par leelys. Et oui, ma participation au Challenge touche bientôt à sa fin! Pour cette vingtième chronique j'ai décidé de lire le premier tome d'une saga assez connue et qui m'intrigue depuis déjà un bon moment: Vampire Academy, de Richelle Mead. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)



Cette chronique compte pour le Challenge LEAF organisé par Psylook (13/50).

Le Challenge Chasse aux Vampires:
Pour commencer cette chronique, il me faut présenter le Challenge Chasse aux Vampires. Il s'agit d'un Challenge illimité dans le temps (c'est à dire que vous pouvez vous y inscrire quand vous le souhaitez et participer à votre rythme, il n'y a pas de date limite) crée par leelys via Livraddict. Le but est simple: parler de livres (mangas, comics, romans, essais, BD...) qui tournent autour des vampires. Plusieurs paliers sont proposés. En ce qui me concerne, je vise le palier Maître Vampire, avec plus de vingt lectures. Si vous souhaitez en savoir plus sur le Challenge ou relire mes précédentes chroniques, je vous laisse suivre les liens ci-dessous.


Richelle Mead, c'est qui?
Il est à présent temps de nous pencher sur notre auteure du jour, j'ai nommé Richelle Mead! Née en 1976 aux Etats-Unis, et plus précisément dans l'état du Michigan, elle a suivi des études dans les universités du Michigan et de Washington, obtenant plusieurs diplômes, notamment en Histoire des religions. Elle devient enseignante à Seattle, et commence à se faire connaitre en tant qu'auteure. Richelle Mead est connue pour avoir publié plusieurs séries dont les plus connues sont Vampire Academy, dont nous allons parler aujourd'hui, et la série Georgina Kincaid. Elle a depuis quitté son emploi pour se consacrer uniquement à l'écriture. Si vous avez envie d'en savoir plus sur son travail, je vous invite à vous rendre sur son site internet! 


Vampire Academy, tome 1: Soeurs de Sang:
Résumé:



Rosemarie Hathaway, surnommée Rose, et Lissa Dragomir sont les meilleures amies du monde depuis des années. Depuis plusieurs mois, elles vivent en fugitives après s'être échappées de l'académie pour vampires où elles étudiaient. Mais les hommes de l'école finissent par leur mettre la main dessus: retour à la case départ! Les deux adolescentes sont de retour à l'académie Saint Vladimir. Rose est la gardienne de Lissa, une vampire "Moroï", c'est à dire de haute naissance. Cependant, ce retour à l'école va être très mouvementé: entre problèmes d'adolescentes, punitions, et les difficultés que Lissa rencontre avec ses pouvoirs, nos héroïnes ne vont pas s'ennuyer un seul instant. 

Rose et Lissa, nos deux héroïnes:
Dans ce premier tome de Vampire Academy, Richelle Mead nous présente les deux héroïnes principales. Nous avons d'abord Rose, la narratrice de l'histoire. Rose est présentée comme une adolescente assez turbulente, qui aime faire la fête et les garçons, et qui ne se laisse pas vraiment marcher sur les pieds. Son tempérament de feu lui vaut d'ailleurs bien des problèmes. Rose est la gardienne de Lissa Dragomir, une vampire noble: chaque vampire de son espèce doit être protégé, et c'est donc la mission de Rose, qui suit des cours pour apprendre à protéger son amie. Il existe une sorte de royauté parmi les vampires de l'univers de Vampire Academy, et c'est à cette catégorie que Lissa appartient. Elle a donc également des pouvoirs, et doit se spécialiser dans la maîtrise de l'un des éléments, mais elle a du mal avec ses pouvoirs, ce qui lui vaut des problèmes et également des questionnements dans son entourage... 
Le roman introduit également plusieurs personnages secondaires importants: Dimitri, qui joue à la fois le rôle de mentor et de love interest de Rose, et Christian, un autre vampire dont Lissa se rapproche à travers le livre. 

Petite présentation des vampires:
Etant donné que ce Challenge tourne autour des vampires, il me semblait important d'y consacrer un petit paragraphe. Car Richelle Mead nous propose dans ce premier tome un univers assez riche autour de ces créatures.
Tout d'abord, on peut parler de l'existence de cette fameuse académie pour vampires. Au premier coup d'oeil, elle ressemble à un lycée américain classique, avec des étudiants populaires, les outsiders, les soirées arrosées et les relations amoureuses. Mais quelques éléments valent la peine d'être mentionnés: tout d'abord, la présence d'humains qui viennent volontairement donner leur sang aux vampires qui doivent se nourrir. Ensuite, les cours ne sont pas vraiment ceux d'un lycée classique, mais le cursus s'adapte à la nature de vampire des élèves. 
Un autre point intéressant, c'est le fait que Richelle Mead divise ses personnages en plusieurs catégories. Trois sont présentées dans ce roman: tout d'abord, les Moroï, qui sont en fait l'aristocratie des vampires. Lissa en fait partie. Ces vampires ont des pouvoirs magiques, comme je l'ai mentionné plus haut, en rapport avec les différents éléments (l'eau, le feu, le vent...). Ensuite, nous avons les Strigoï, qui sont apparement des vampires qui ont mal tourné et qui sont donc éliminés par les autres. Pour finir, il y a la catégorie à laquelle Rose appartient: les dhampirs, à savoir des "bâtards" nés de liaisons entre des humains et des vampires. Le sort de ces derniers n'est pas franchement joyeux, puisqu'ils peuvent ou devenir des gardiens ou des "catins rouges", à savoir des prostitués donnant leur sang.
Car le sang est ici associé à une forte connotation sexuelle, du moins pour le personnage de Rose. Se faire boire le sang est pour un elle un plaisir proche du plaisir sexuel, ce qu'on constate aussi chez les humains qui viennent nourrir les vampires. Le sang est aussi apparenté à la drogue. 
Pour finir, je tenais à mentionner le fait que, contrairement à beaucoup d'autres univers vampiriques, la relation n'est ici pas incompatible avec les vampires: l'académie est sous le patronage de Saint Vladimir, un saint vampire, et les élèves se rendent à l'église. Un point intéressant!

Ce que j'en ai pensé:
Depuis plusieurs années, Vampire Academy est une saga assez populaire. J'ai souvent vu des chroniques dessus ou des amis blogueurs lire les différents tomes qui la composent. En ce qui me concerne, j'hésite depuis un bon moment à m'y mettre, tout simplement parce que je trouve que les romans vampiriques destinés à un public adolescent ou de jeunes adultes, ça passe ou ça casse. Par exemple, j'ai chroniqué il y a quelques mois un livre similaire, La maison de la nuit, qui avait été pour moi une déception. Néanmoins, en trouvant ce premier tome en foire du livre, je me suis dit que c'était l'occasion ou jamais de m'y mettre. Qu'ai-je donc pensé de Soeurs de Sang? Et bien très franchement, on est pas loin du coup de coeur et j'en suis la première surprise. 

Tout d'abord, j'ai assez bien aimé l'intrigue. Le premier point qui me plait dans cette intrigue, c'est qu'il se passe beaucoup de choses, et du coup je ne me suis pas ennuyée du tout. L'intrigue est en fait faite de plusieurs petites histoires qui se rejoignent en un gros dénouement: on a les problèmes d'adolescents, les histoires d'amour, mais aussi et surtout l'apprentissage de Rose et les problèmes de pouvoir de Lissa. J'ai dévoré ce premier tome parce que j'avais toujours envie de voir ce qu'il allait se passer ensuite. Certains éléments de l'histoire me passionnaient moins que d'autres (par exemple, tout ce qui est "high school drama" avec qui a couché avec qui, c'est pas vraiment ma tasse de thé) mais dans l'ensemble c'était une assez bonne surprise.

Ensuite, j'ai apprécié les personnages et plus particulièrement l'héroïne. Rose est différente de toutes les autres héroïnes des livres du même genre que j'ai lus jusqu'à présent. Rose est loin du stéréotype de l'adolescente fragile voire cucul qui agace tout le monde. Au contraire, elle est forte, volontaire, loyale, et j'ai trouvé que c'était un changement assez agréable. J'aime beaucoup la relation très forte qu'elle a avec Lissa. J'ai aussi apprécié ce personnage et notamment sa relation avec Christian, un vampire qui promet d'être intéressant. 

Mon gros coup de coeur va au travail fait sur les vampires. Richelle Mead nous propose un univers déjà bien conséquent et avec des choses intéressantes: l'idée des différents types de vampires, l'école, le rôle des gardiens, l'utilisation de pouvoirs magiques... Ce sont des choses que j'ai trouvées intéressantes et plutôt bien exploitées dans l'ensemble. On sent que l'auteure a bien réfléchi à ce qu'elle voulait faire avec ses créatures, et ça sent quand on lit le livre. 

Un autre élément que je voulais mentionner, c'est que j'ai été assez surprise de voir que le livre est moins "niais" que ce que j'imaginais. Richelle Mead aborde des thèmes comme le sexe, l'addiction, la violence, la folie sans prendre de pincettes ou sans chercher à les contourner. A cause de l'étiquette "pour adolescents" qui est souvent attachée à cette saga, je m'attendais à quelque chose de plus soft (je dis pas non plus que c'est super trash non plus). 



Je tenais à finir cette chronique par un petit mot sur le film. Vampire Academy a été adapté au cinéma assez récemment et j'ai vu que le film avait été pas mal descendu. J'avais d'ailleurs été freinée dans mon envie de découvrir cette saga en voyant les avis sur le film. A ce jour, je ne l'ai pas encore vu, mais j'hésite à le faire.

En bref, ce premier tome de Vampire Academy a été une assez bonne surprise pour moi. Je pense fortement lire la suite un jour si l'occasion se présente. J'espère que cette chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup!

AnGee.