mercredi 31 août 2016

Challenge Tudors #6: Tudor Monastery Farm (2013).



Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope! J'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! On se retrouve aujourd'hui pour le dernier article du mois, qui portera sur une nouvelle étape du Challenge Tudors de Shelbylee et Titine. Après avoir parlé du roman The Taming of the Queen de Philippa Gregory, je vous propose de nous pencher sur une série documentaire de la BBC, intitulée Tudor Monastery Farm. A travers six épisodes d'une heure, nous découvrons la vie d'une ferme tenue par un monastère de l'époque des Tudors. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Le Challenge Tudors:
Pour commencer cette chronique, je tiens à vous donner quelques informations sur le Challenge Tudors. Il s'agit d'un Challenge lancé par deux blogueuses, Titine de Plaisirs à Cultiver et Shelbylee de Shelbylee is daydreaming. Passionnées par les Tudors, elles ont décidé de proposer un Challenge mettant en avant cette dynastie. Chaque mois, je vous propose donc un petit article autour des Tudors. Si vous avez envie d'en savoir plus sur ce Challenge ou (re)lire mes précédentes chroniques, je vous laisse suivre les liens ci-dessous!


Tudor Monastery Farm:
Le principe:
Au début du mois, je vous ai présenté le livre How to be a Victorian de Ruth Goodman, et j'en avais profité pour vous parler un peu de deux séries documentaires pour la BBC: Victorian Farm et Victorian Pharmacy. Tudor Monastery Farm est une série sur le même principe. Nous faisons un voyage dans le temps, remontant plusieurs siècles en arrière, pour découvrir avec des intervenants historiens la vie telle qu'elle pouvait être à l'époque dans une ferme gérée par un monastère.
Nous suivons donc trois intervenants: Ruth Goodman, historienne, Peter Ginn et Tom Pinfold, archéologues. A travers six épisodes d'une heure, nous découvrons les différentes activités: gestion du bétail, culture, ménage, devoir religieux mais aussi loisirs, voilà les principaux sujets abordés.
Peu après la diffusion de la série, un épisode spécial Noël fut également diffusé. 
A présent, penchons nous un peu sur ce qu'on peut trouver dans cette petite série. 

Une petite présentation des épisodes:
Comme je l'ai mentionné un peu plus haut, Tudor Monastery Farm comprend six épisodes, d'une heure chacun environ. A travers ces épisodes, on en apprend énormément sur la vie d'une ferme monastique de l'époque des Tudors.
Ce n'est pas une simple ferme qu'on nous propose de découvrir mais une ferme monastique, ce qui signifie qu'elle est gérée par un monastère. Cette mini-série est l'occasion de nous rappeler qu'avant le règne d'Henry VIII, qui chamboula de façon assez dramatique le fonctionnement religieux en Angleterre, la religion catholique représentait un pouvoir non négligeable. Les monastères étaient considérés comme un pouvoir fort, gérant d'une main de maître les campagnes. La religion est donc un sujet important: on découvre le rôle du monastère dans la gestion de l'agriculture mais aussi de la culture et de la cuisine. C'est dans le monastère qu'on trouvait les machines les plus avancées de l'époque pour faire du tissu, presser des livres, faire du papier. C'était aussi le monastère qui gérait une partie du commerce. La vie des paysans était également construite en fonction des fêtes religieuses. Autant dire que la religion était très importante à l'époque!



En ce qui concerne l'agriculture, on découvre de nombreuses choses. A l'aide de manuels publiés à l'époque sur la gestion du bétail ou des champs, Peter Ginn et Tom Pinfold tentent de faire pousser des graines, de soigner les animaux et apprennent aussi à tondre les moutons, dont la laine représentait un incontournable de l'époque. 

Ruth s'occupe plutôt de tout ce qui concerne la maison. Elle file la laine, presse du fromage et s'occupe du ménage, de la cuisine, de la lessive et des remèdes. Elle nous montre ainsi que malgré une science très hésitante et une technologie assez peu développée, les Tudors savaient faire preuve d'ingéniosité dans leur vie quotidienne. La réalisation du fromage, dans une pièce conçue spécialement pour ça, en est un bon exemple.
La série aborde aussi les plaisirs de la vie quotidienne. Car même si le travail était important, les Tudors ne passaient pas non plus toute la journée au champ. C'est intéressant de constater que la religion était d'ailleurs souvent associée à des événements sociaux joyeux et conviviaux, ce qui tranche avec l'image très "sérieuse" qu'on peut en avoir. Pièces, marchés, fêtes, on ne s'ennuyait pas!

Ce que j'en ai pensé:
Grande fan d'Histoire, et plus particulièrement d'Histoire britannique, j'aime regarder à l'occasion des séries ou des documentaires. Et comme ma préférence va à l'ère victorienne, j'avais d'abord regardé Victorian Farm et Victorian Pharmacy, que j'avais adorés. C'est donc sans aucune hésitation que j'ai ensuite décidé de me lancer dans le visionnage de Tudor Monastery Farm, tant pour satisfaire ma curiosité que pour avoir quelque chose d'un peu différent à vous présenter sur le blog. Qu'en dire? Et bien si vous vous intéressez à l'époque des Tudors, je vous recommande chaudement cette mini-série, tout simplement passionnante.


Le premier point fort de Tudor Monastery Farm réside dans ces intervenants, qui sont non seulement très intéressants mais qui donnent aussi vie au programme. Je connaissais déjà Ruth Goodman et Peter Ginn, pour les avoir vus dans les autres programmes, et je les ai trouvés (ainsi que Tom Pinfold) investis dans ce qu'ils faisaient, expliquant de façon simple et concise les différentes activités. J'apprécie en particulier Ruth Goodman, dont la bonne humeur est vraiment communicative. En plus de ces trois intervenants, on en découvre beaucoup d'autres, spécialisés dans des domaines très précis (les vitraux, la laine, le papier, par exemple) qui sont eux aussi très intéressants.

Six épisodes d'une heure chacun, ça peut s'avérer très long si le programme est ennuyant. Mais heureusement, je n'ai pas trouvé que c'était le cas ici. Chaque épisode propose de découvrir non seulement plusieurs activités, mais mixe aussi les différents thèmes que j'ai mentionnés un peu plus haut. Ce qui donne un résultat très dynamique: il se passe tout le temps quelque chose. Et moi qui m'intéresse davantage à l'aspect "vie quotidienne", je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer sur les sujets qui m'intéressent un peu moins, comme l'agriculture.



Un autre élément que j'ai particulièrement apprécié, c'est le sujet en lui-même: une ferme monastique. Nous voilà donc propulsés dans une Angleterre pré-Henry VIII, alors que le pays est encore catholique. C'est une période que je connais au final assez peu, n'ayant étudié que la réforme et les changements religieux. J'ai donc trouvé que c'était passionnant et que ça donnait un autre aperçu de l'Angleterre.

Tudor Monastery Farm est un programme vraiment passionnant, que j'ai énormément aimé découvrir et que je recommande à celles et ceux qui s'intéressent à cette période. Je n'ai pas encore eu l'occasion de me pencher sur l'épisode spécial Noel, mais je sais que je le ferai prochainement!

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee.


lundi 29 août 2016

Les filles de Mrs Bennet #12: Une pièce montée de Blandine Le Callet.



Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique. On se retrouve aujourd'hui pour la dernière étape du Challenge Les filles de Mrs Bennet, organisé par deedee1310 via Livraddict. Après un an passé en compagnie des soeurs Bennet, nous allons conclure ce Challenge avec une dernière consigne. Et pour terminer ce Challenge en beauté, quoi de mieux que le mariage comme thème? J'ai décidé de lire le roman Une pièce montée de Blandine Le Callet. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Les filles de Mrs Bennet:
Pour commencer cette dernière chronique des Filles de Mrs Bennet, il me semble important de vous parler un peu du Challenge. Crée par deedee1310, ce Challenge porte sur un classique de la littérature anglaise: Pride & Prejudice de Jane Austen. Chaque mois pendant un an, des consignes étaient proposées, inspirées par le roman et ses personnages. Le but était simple: il nous fallait trouver un livre correspondant à la consigne et le chroniquer. Ce mois-ci, la consigne est Un livre qui a pour sujet principal le mariage! Si vous avez envie de relire mes précédentes chroniques pour le Challenge, je vous encourage à suivre le lien ci-dessous.




Blandine Le Callet, qui est-ce?
Maintenant que nous avons plus d'informations sur le Challenge Les filles de Mrs Bennet, il est temps de nous pencher un peu sur notre auteure du jour: Blandine Le Callet. Née en 1969, Blandine Le Callet a étudié à l'ENS avant de devenir maître de conférence. Sa spécialité: l'antiquité, et plus particulièrement la littérature et philosophie de l'époque. Elle démarre sa carrière d'auteure en 2006, avec Une pièce montée, dont il est question aujourd'hui et qui a depuis été adapté en film, puis avec La ballade de Lila K. Elle a aussi publié un recueil de nouvelles en 2013. Blandine Le Callet n'a écrit pour l'instant que deux romans, mais elle a eu l'occasion d'être récompensée à plusieurs reprises par plusieurs prix, dont le prix des Lecteurs du Livre de Poche pour Une pièce montée.

Une pièce montée:


Résumé:
Un mariage, c'est un événement qui suscite toujours beaucoup d'émotions aussi bien chez les mariés que chez les invités: le stress, la joie, la tristesse, l'angoisse, le bonheur, la déception... Blandine Le Callet nous invite à découvrir le mariage de Bérengère et Vincent, un mariage vu par les yeux de différents personnages: une jeune demoiselle d'honneur, le curé, les membres de la famille... Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce mariage sera chargé en émotions!

Un mariage, plusieurs visions:
Avec ce roman, Blandine Le Callet ne nous raconte pas une histoire nécessairement très longue. En effet, les événements se déroulent quasiment tous lors de la même journée, celle du mariage. Mais ce qui est intéressant, c'est la façon dont chacun des personnages présentés perçoit ce mariage, et quelle réflexion cette journée particulière déclenche chez eux.
Ce roman est ce qu'on pourrait appeler un livre choral, et nous suivons ainsi différentes personnes avec différentes histoires et différentes perceptions du mariage, ce qui donne de l'épaisseur au roman. 
Je ne vais évidemment pas citer tous les personnages, car nous seulement cet article serait bien trop long, mais ce serait aussi vous spoiler, mais voici quelques exemples de ce qu'on peut découvrir dans le livre.
Le livre s'ouvre sur Pauline, une des petites demoiselles d'honneur: à travers son regard d'enfant, c'est la cruauté des adultes qui s'affiche, lorsqu'elle réalise que la beauté de l'événement prime sur le reste. Le curé, quant à lui, déplore les changements de sa profession et se sent très seul. Marie est ce qu'on pourrait appeler le vilain petit canard de la famille de Bérengère: son excentricité a du mal à passer dans cette famille plutôt "coincée" et elle ne se sent jamais à sa place dans ses réunions de famille. Le marié, quant à lui, repense à sa relation avec son ancienne petite amie, et à celle qu'il a maintenant avec Bérengère.
Jalousie, envie, déception, secrets de famille, amour, mariages qui ont mal tourné, routine, enfants, et beaucoup d'autres thèmes sont à découvrir dans ce roman. 

Ce que j'en ai pensé:
Le mariage. Voilà un thème qui a été abordé plus d'une fois en littérature, et c'était donc assez facile de trouver un livre sur ce sujet. Lorsque je suis tombée sur le résumé d'Une pièce montée, j'ai été assez intriguée par l'histoire et j'ai eu envie de la découvrir. Je ne connaissais pas Blandine Le Callet et je n'ai pas encore vu le film: c'était donc une découverte totale. Et très franchement, j'ai beaucoup aimé ce roman, que je vous conseille si vous cherchez une lecture autour du couple et du mariage. 

Ce que j'ai beaucoup aimé dans ce roman, c'est le fois de l'auteure de s'attarder davantage sur les personnages que sur le mariage en lui-même. Plutôt que de nous décrire ce mariage avec de nombreux détails, elle préfère nous faire apercevoir à travers le regard des différents invités ce qu'il se passe, rendant l'événement peut-être plus intéressant encore. Les pages se tournent vite, et j'ai dévoré le livre en quelques heures seulement.

Les différents personnages sont très intéressants. Certains, pour être honnête, paraissent un peu caricaturaux, mais dans l'ensemble je les ai plutôt appréciés. L'intérêt, c'est qu'ils sont vraiment différents les uns des autres, donc on n'a pas l'impression de lire plusieurs fois la même chose: il y a vraiment des expériences différentes. Un bon point.

J'ai particulièrement apprécié le personnage de Marie: j'aurais aimé que la fin de son chapitre soit un peu plus détaillé, que ce soit à travers elle ou à travers le regard d'un autre personnage. J'ai aussi beaucoup aimé Pauline, ainsi que la grand-mère de la famille, que tout le monde s'évertue à traiter comme une petite fille. En revanche, j'ai eu plus de mal avec Bérengère, dont l'attitude semble contradictoire entre son chapitre et ce qu'on dise les autres personnages. 

Ce livre fait aussi réfléchir sur le mariage. Comment sait-on si c'est la bonne personne? Quel rôle joue la famille dans le mariage? Le mariage est-il plus important que le couple lui-même? Comment peut-il évoluer? A chaque chapitre, différentes perspectives se recoupent ou apparaissent, et notre propre réflexion se mêle à celles des personnages.

Une pièce montée est un roman assez sympathique à lire, avec de bonnes idées et des personnages intéressants. Il me manque un petit quelque chose pour en faire un vrai coup de coeur, mais c'est de sûr une lecture que j'ai appréciée. Je n'ai pas encore eu l'occasion de voir le film, mais j'ai pu voir qu'il n'avait pas des notes formidables sur Allocine. Je le regarderai peut-être à l'occasion!

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee.

jeudi 25 août 2016

Cycle Sept Films, Sept Découvertes #1: Breakfast at Tiffany's de Blake Edwards (1961).


Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! On se retrouve aujourd'hui pour le lancement du nouveau cycle cinéma: le mois dernier, j'ai achevé le cycle Avengers, au cours duquel je vous avais présenté sept films mettant en scène des acteurs de la license Avengers. Pour ce nouveau cycle, j'ai décidé de faire quelque chose d'un peu différent: pendant sept mois, je vais vous proposer sept films considérés comme cultes ou classiques mais que je n'ai pas encore vus. Et pour commencer, j'ai choisi de me pencher sur un film très célèbre: Breakfast at Tiffany's de Blake Edwards. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Sept Films, Sept Découvertes:
Etant donné que nous changeons de cycle cinéma, il me semble important de vous donner quelques informations sur ce que sera ce nouveau cycle. Après plusieurs années à élaborer des cycles avec mes deux amies logique et organisation, j'ai eu envie cette fois de me lancer dans un projet un peu plus libre. Je me suis rendue compte qu'il y avait des tas de films que je n'avais pas encore eu l'occasion de voir, mais que je n'arriverais pas à incorporer à des cycles cinéma définis. J'ai donc décidé de choisir chaque mois un film différent que je me suis promis de voir et que je n'ai pas encore regardé. J'espère que cette idée vous plaira, sachant que le prochain cycle cinéma sera à nouveau autour d'une thématique précise. Si vous avez envie de voir mes précédents cycles, je vous conseille de suivre le lien ci-dessous.


Breakfast at Tiffany's:
Résumé:



Depuis plusieurs années, Paul Varjak se laisse vivre. Ecrivain, il n'a rien publié depuis un recueil de nouvelles, et il vit grâce à l'argent que lui donne sa riche maîtresse. Lorsqu'il emménage dans un nouvel appartement, il ne s'imagine pas sa vie va changer. Et pourtant, lorsqu'il rencontre la très jolie Holly Golightly, il éprouve rapidement pour elle une attirance visible. Mais la jeune femme cache de nombreux secrets... Paul arrivera-t'il à comprendre qui est Holly?

Quelques informations sur le film:
Breakfast at Tiffany's, baptisé pour la version française Diamants sur canapé, est un film culte sorti en 1961. Il a été réalisé par Blake Edwards, un cinéaste américain notamment connu pour son travail sur la série des films La panthère rose. Il s'agit d'une adaptation du roman éponyme du célèbre Truman Capote, sorti en 1958. Holly, l'héroïne, est jouée par Audrey Hepburn, une actrice culte. Petite anecdote: Truman Capote voulait que ce rôle soit tenu par Marilyn Monroe, une autre actrice incontournable! Paul est quant à lui interprété par George Peppard, que certains connaissent peut-être pour son rôle d'Hannibal dans la série L'Agence Tous Risques. Patricia Neal, qui fut mariée à Roald Dahl, joue la maitresse de Paul. On peut aussi mentionner la présence de Mickey Rooney, ou encore d'Alan Reed. Le film connut un beau succès critique, avec de nombreuses nominations pour des cérémonies de remises de prix, mais aussi commercial. Il est aujourd'hui considéré comme un classique indémodable, notamment pour le rôle d'Audrey Hepburn, habillée par Givenchy dans le film. Voici un aperçu du film:



Audrey Hepburn, une star classique:
La star de ce film, c'est indéniablement Audrey Hepburn. Aujourd'hui, elle est encore considérée comme une icône non seulement du cinéma mais aussi de la mode, incarnant une forme de chic indémodable.
Née en 1929 en Belgique, Audrey Hepburn est britannique. Elle commence sa carrière à la fin des années 40, et devient rapidement un personnage incontournable du cinéma hollywoodien. C'est le film Vacances romaines qui la fait véritablement exploser, et elle reçoit même l'Oscar de la meilleure actrice. On a pu la voir aussi dans My Fair Lady ou encore Charade.
Mariée deux fois et mère de deux enfants, elle s'est aussi beaucoup consacrée à l'humanitaire au sein de l'Unicef. Elle fut aussi l'égérie de plusieurs couturiers, et notamment de Givenchy. Atteinte d'un cancer, elle meurt en 1993. Plus de vingt ans après sa mort, elle reste une personnalité extrêmement populaire, à l'image de Marilyn Monroe.

Ce que j'ai pensé du film:
Lorsque j'étais plus jeune, j'étais (comme surement beaucoup d'adolescentes) assez fascinée par des grandes stars du cinéma, comme Marilyn Monroe, James Dean, ou encore Audrey Hepburn. J'ai toujours admiré le charisme et l'élégance de cette dernière, et si j'ai vu certains de ses films, je n'avais pourtant encore jamais eu l'occasion de me pencher sur Breakfast at Tiffany's. C'est désormais chose faite, et je dois dire que j'ai beaucoup aimé ce film, même si quelques aspects me laissent une impression un peu étrange.

 J'aimerais d'abord revenir sur un point que j'ai mentionné un peu plus haut: Breakfast at Tiffany's est l'adaptation d'un roman de Truman Capote, que j'ai lu il y a quelques années. Je me souviens avoir plutôt bien aimé le livre, mais je ne pourrais pas vous dire s'il s'agit d'une adaptation fidèle, ma lecture remontant à quelques années. 

L'intrigue est assez particulière, si bien qu'on se demande un peu où le film veut nous emmener. On oscille entre la comédie, le drame et la romance. Ce que j'ai aimé, c'est que le film est surprenant: on ne sait pas vraiment à quoi s'attendre d'une scène à l'autre, ce qui en fait un film original. Un bon exemple: au début du film, on a l'impression que nous allons suivre Holly à la découverte de Paul, mais c'est en réalité l'inverse qui se produit. 

En parlant de Paul et Holly, penchons nous sur les personnages. J'ai trouvé les acteurs très convaincants, avec une alchimie certaine entre les deux héros. J'ai aimé suivre Paul et voir son évolution. La rencontre avec Holly le sort de sa torpeur, et c'est une évolution qui me plait! J'ai aussi aimé les personnages secondaires. 

Pour ce qui est d'Holly, je pense qu'elle est sans aucun doute le point qui me tracasse le plus dans ce film. Je n'ai rien à redire sur la prestation d'Audrey Hepburn, que je trouve solaire dans ce film, mais j'ai énormément de mal à déterminer ce que je pense de son personnage. Si je la trouve parfois touchante et attachante, j'ai aussi passé une bonne partie du film à être agacée par son attitude. Elle peut se montrer assez irritante. 

J'aimerais aussi mentionner un dernier élément: la musique et les costumes, très réussis. Les tenues portées par Audrey Hepburn sont magnifiques et iconiques, tout comme la musique. 

En bref, j'ai dans l'ensemble beaucoup aimé Breakfast at Tiffany's. C'est un film que je reverrai sûrement, et je suis contente de l'avoir enfin vu! Il me faudra cependant encore quelques jours pour complètement digérer le film et me décider sur Holly.

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup!

AnGee.

samedi 20 août 2016

The Ultimate Victorian Challenge #2: How to be a Victorian de Ruth Goodman.



Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! On se retrouve aujourd'hui pour le deuxième numéro d'un Challenge personnel démarré il y a quelques semaines: le Ultimate Victorian Challenge! Après avoir abordé la relation entre Victoria et Albert grâce au livre We Two, j'ai décidé de vous présenter un livre incontournable en ce qui concerne l'ère victorienne: How to be a Victorian de Ruth Goodman, que j'avais reçu lors d'un swap avec la super Marmelade de livres. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Psychic s'est fait plaisir.
The Ultimate Victorian Challenge:
Pour commencer cette chronique, je tenais à vous expliquer un peu ce qu'est ce fameux Ultimate Victorian Challenge. Grande passionnée de l'ère victorienne depuis de nombreuses années, j'ai décidé de me lancer dans un petit Challenge personnel intense: vous présenter 63 (comme le nombre d'années de règne de Victoria) éléments en rapport avec l'ère victorienne. Il peut s'agir de livres historiques, de romans, d'adaptations, films ou documentaires. Autant vous dire qu'avec 63 articles prévus, ce Challenge va nous suivre un petit moment! Si vous avez envie de lire ce que j'ai fait jusqu'à présent sur cette époque, je vous invite à suivre le lien ci-dessous.


Ruth Goodman, c'est qui?
Nous allons aujourd'hui nous pencher sur le livre How to be a Victorian, écrit par Ruth Goodman. Mais qui est Ruth Goodman? Née en 1963, Ruth Goodman se passionne depuis toujours pour l'Histoire. Ses deux périodes de prédilection sont le règne des Tudors et l'ère victorienne. Historienne freelance, elle a non seulement publié deux livres (How to be a Victorian et How to be a Tudor) mais elle est également souvent amenée à participer à des émissions ou documentaires: on peut citer par exemple Victorian Farm et Victorian Pharmacy, dont je parlerai un peu plus loin. Ruth Goodman est aussi mère de deux enfants.

How to be a Victorian:
Quatrième de couverture:

We know what life was like for Victoria and Albert. But what was it like for a commoner like you and me? How did it feel to cook with coal and sprinkle tea leaves on the carpet? Drink beer for breakfast and clean your teeth with cuttlefish? Dress in whalebone and feed opium to the baby?


Drawing on historian Ruth Goodman's unique first-hand experience, gained from living for a year on a Victorian farm, as well as a life devoted to practical historical study, this book will teach you everything you need to know about nineteenth-century living, from morning to night, kitchen to textile mill.

La vie quotidienne des victoriens:

Experte de l'ère victorienne, Ruth Goodman a décidé, avec son livre, de s'intéresser à des aspects pas forcément très populaires auprès des historiens classiques, qui préfèrent parler de grands personnages ou de grands événements. Ruth, elle, a eu envie de nous faire découvrir la vie quotidienne des victoriens et ce dans le détail. 
Le livre est construit en suivant le modèle d'une journée "standard". Du matin jusqu'au soir, Ruth Goodman nous entraîne dans les multiples tâches que les victoriens avaient à faire. Chaque chapitre aborde un thème différent, en fonction de l'avancée de la journée. Comment se lavaient-ils? Comment dormaient-ils? Comment s'habillaient-ils? Qu'est-ce qu'ils mangeaient? Une multitude d'informations qui nous montre un aspect différent de l'image assez "glamour" qu'on peut avoir de cette époque. Et elle s'intéresse à tous les pans de la société, montrant que la vie n'était pas forcément toujours super sympa. Un des exemples les plus marquants est sans nul doute celui de la lessive: si encore aujourd'hui faire la lessive n'est pas toujours un moment fun alors qu'on a souvent des machines à laver et des sèches-linges, cette activité était à l'époque un vrai calvaire. Non seulement ça prenait plusieurs jours, voir toute la semaine, mais c'était en plus une tâche difficile physiquement, abimant les mains et fatiguant le corps. Il fallait s'y mettre à plusieurs pour espérer y arriver...

Victorian Pharmacy et Victorian Farm:
Si le quotidien des victoriens vous intéresse et que vous avez envie d'en savoir plus, je tiens à vous conseiller deux séries de la BBC mêlant documentaire et histoire: Victorian Pharmarcy et Victorian Farm. 
Ces deux séries, qui vont de quatre à six épisodes d'une heure, présentent deux aspects différents de la vie des victoriens. Dans Victorian Farm, on retrouve Ruth Goodman et d'autres experts de l'époque: ils ont pour but de faire fonctionner une ferme avec les moyens techniques de l'ère victorienne. On les voit labourer, s'occuper des animaux, fabriquer du fromage, faire des bocaux pour l'hiver... Bref, nous voilà plongés dans le monde agricole du 19ème siècle!
La série Victorian Pharmacy entraîne Ruth et d'autres experts dans le monde merveilleux de la médecine du 19ème siècle. Ils doivent tenir une pharmacie semblable à celles de l'ère victorienne. Les pharmacies étaient un lieu important, puisque c'était souvent là que les gens se rendaient en premier lieu lorsqu'ils étaient malades, mais on y trouvait aussi des produits cosmétiques. Les ingrédients des préparation étaient très différents de ce qu'on a aujourd'hui, et le résultat n'était pas toujours celui qu'on espérait...
Si vous vous intéressez à l'agriculture ou à la médecine, je ne peux que vous conseiller ces deux séries!

Ce que j'ai pensé du livre:
Lorsque j'avais reçu lors du swap avec Marmelade de Livres How to be a Victorian, j'étais plus qu'impatiente de le lire: grande passionnée par l'ère victorienne, ce livre me faisait vraiment envie. Je l'avais lu peu de temps après l'avoir reçu mais je n'avais pas encore eu l'occasion de vous le présenter. Que dire de ce livre? Et bien How to be a Victorian est un livre passionnant, que j'ai adoré, mais que je ne conseille pas à tout le monde.

Le premier point que j'ai relevé lors de ma lecture, c'est que Ruth Goodman sait parfaitement de quoi elle parle. Elle maîtrise parfaitement son sujet, et nous donne énormément de détails: How to be a Victorian est un livre bourré d'informations, très documenté, et avec tellement de détails qu'on arrive presque à visualiser ce dont elle parle en même temps que notre lecture! Un bon point.

Autre élément lié à Ruth Goodman: je trouve qu'elle écrit vraiment bien. C'est fluide, bien mené, et le découpage en fonction de l'avancée de la journée est une bonne idée qui nous donne vraiment la sensation de suivre une journée avec elle. Je la trouvais déjà passionnante dans Victorian Farm et Victorian Pharmacy, mais c'est aussi le cas ici.

Au cours de ma lecture, j'ai appris énormément de choses. C'était une lecture très enrichissante, et moi qui pensais bien connaitre les victoriens je me suis rendue compte que j'avais encore beaucoup de choses à apprendre. Ce livre m'a donné envie de pousser mes recherches et d'en découvrir encore davantage sur la vie quotidienne de l'époque.

En revanche, si j'ai adoré How to be a Victorian, ce n'est pas un livre que je peux recommander à tout le monde. Si cette période vous passionne et que vous avez envie d'en savoir plus sur la façon dont les gens pouvaient vivre, il risque de vous plaire. En revanche, si vous découvrez cette période, le livre peut se montrer un peu trop détaillé ou ennuyant. Attention, il ne s'agit pas non plus d'un guide pour vivre comme un vrai Victorien: j'ai vu pas mal ce reproche sur des sites comme Goodreads, de la part de personnes qui s'attendaient à un sorte de guide.

En bref, How to be a Victorian est une lecture passionnante, que j'ai vraiment adorée et que je recommande aux amoureux de cette époque. Je pense me procurer How to be a Tudor! 

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee. 

mercredi 17 août 2016

DisneyOscope #8: Mulan (1998) + Balzac et la petite tailleuse chinoise de Dai Sijie.




Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! On se retrouve aujourd'hui pour un nouveau numéro du DisneyOscope, le rendez-vous mensuel pour mettre en valeur un film Disney. Après nous être penchés sur Merlin l'Enchanteur le mois dernier, j'ai eu envie de consacrer la chronique de ce mois d'Août à un film de mon enfance et que je n'avais pas vu depuis très longtemps: Mulan! Et pour accompagner ce film, j'ai décidé de vous parler d'un roman très célèbre, Balzac et la petite tailleuse chinoise. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Le DisneyOscope, c'est quoi?
Pour commencer, il me faut vous donner quelques informations sur ce qu'est le DisneyOscope. Il s'agit d'un rendez-vous que j'ai lancé il y a quelques mois afin de mettre en valeur une de mes passions: les films Disney! Depuis 8 mois, je vous propose une présentation d'un film Disney: et pour rester dans le littéraire, j'ajoute aussi dans mes chroniques un ou plusieurs livres. Il peut s'agir du livre qui a servi pour le film (beaucoup de films Disney sont des adaptations) ou dont les thèmes sont proches du film choisi. Si vous avez envie d'en savoir plus sur ce rendez-vous, je vous invite à faire un petit tour sur mes anciennes chroniques!




Mulan:
Résumé:

Nous voilà en Chine. Les Huns menacent le pays d'invasion, menés par le terrible Shan-Yu, une menace si inquiétante que l'Empereur décide que chaque famille devra mettre à disposition un homme pour défendre la Chine. Mulan, une jeune fille qui n'arrive pas à être la personne douce et dévouée qu'on attend d'elle, décide de prendre la place de son père et de se faire passer pour un homme. Mais arrivera-t'elle à garder son identité secrète?

Quelques informations sur le film:
Maintenant que nous savons de quoi Mulan parle, penchons nous un peu plus sur le film. Sorti en 1998, le projet remonte à 1994. Et c'est un projet assez important dans l'histoire de Disney, car Mulan est le tout premier film à avoir été entièrement réalisé aux studios Walt Disney Animation, qui a depuis fermé. Etant donné que le film se déroule en Chine, plusieurs membres de l'équipe du film ont été envoyés là-bas afin de s'imprégner de la culture chinoise. Cette volonté de créer une atmosphère asiatique se ressent aussi dans le casting, car parmi les différents doubleurs, on retrouve plusieurs acteurs ayant des origines asiatiques et plus particulièrement chinoises: Ming-Na Wen, que l'on connait aujourd'hui pour son travail dans Agents of S.H.I.E.L.D, prête sa voix à Mulan; B.D Wong (Jurassic Park, Jurassic World) interprète Shang; James Hong joue Chi-Fu. On retrouve aussi d'autres acteurs comme George Takei, mais aussi Eddie Murphy, alors encore très populaire et qui interprète Mushu.
Le film fut un beau succès, tout d'abord commercial (plus de 300 millions de dollars de recettes pour 90 millions de dollars de budget) mais aussi critique: le film a plu en raison des thèmes abordés et aussi de son héroïne, un peu différente des princesses Disney plus classiques. Si vous avez envie d'en voir un peu plus sur le film, je vous conseille de jeter un oeil à la bande-annonce.




Mulan, une héroïne Disney pas comme les autres:
Comme le titre du film l'indique, nous découvrons Mulan, une héroïne assez différente des héroïnes Disney dont on avait alors l'habitude. A vrai dire, les années 90 ont marqué un vrai tournant dans la représentation des personnages féminins chez Disney.
Les premiers films d'animation Disney ont vite établi un modèle féminin assez reconnaissable: l'héroïne au grand coeur, belle, généreuse, gentille et douce, dont l'unique fin semble être de trouver un prince charmant. Cendrillon et Blanche-Neige en sont les meilleurs exemples. Néanmoins, le début des années 90 marque le début d'une plus grande diversité dans le choix des personnages féminins. Le premier exemple est sans doute celui de Belle, dans Beauty & the Beast: si elle finit par se marier avec un beau prince, Belle est tout de même une héroïne qui se démarque par son amour de la lecture et son caractère bien trempé. Le changement est encore plus radical quelques années plus tard avec le film Pocahontas: cette fois, c'est un changement frappant, déjà dans le choix d'avoir une héroïne native american, au coeur d'une fable historique et écologique. Pocahontas apparait aussi, dans la façon dont elle est dessinée, comme un personnage plus adulte, un autre contraste avec les héroïnes habituelles. 
Mulan, en 1998, renforce cette impression de changement. Une nouvelle fois, les studios Disney proposent une héroïne représentant une population jusqu'alors très peu (ou même pas) représentée dans ses films. Notre héroïne est chinoise, et dès le début du film, on nous présente son problème principal qui la poursuivra à travers l'histoire: son incapacité à se fondre dans le moule qu'on lui impose. 



Ce que j'ai pensé du film:
Même si j'étais encore petite lorsque Mulan est sorti (j'avais six ans), je me souviens l'avoir vu au cinéma. Mais depuis, je ne crois pas l'avoir beaucoup revu. Lorsque j'ai vu que le film était sur Netflix, je n'ai donc pas hésité longtemps avant de me décider à le revoir. Et j'ai passé un très, très bon moment devant ce film, que je ne peux que vous recommander! 

J'ai d'abord eu un petit coup de coeur pour toute l'esthétique du film, que ce soit les personnages ou les décors. Je trouve que le film dégage une impression assez unique, mêlant sobriété et détails soignés. Les tons oscillant entre le vert, le blanc et le rouge renforcent la puissance de certaines scènes et donnent un côté très "nature" à l'ensemble du film. Un bon exemple est la scène où nos héros découvrent un champ de bataille après le passage des Huns, dans un paysage de neige éclatante. On sent d'autant plus la détresse et le désespoir dans ce paysage.

L'intrigue est vraiment réussie et le film nous garde captivés du début à la fin: on ne s'ennuie pas une seule seconde et j'ai adoré suivre Mulan à travers le film. Il y a beaucoup d'action, avec les scènes d'entraînement et de combats, mais ça n'empêche pas le film d'aborder des sujets sérieux, comme la féminité, le sexisme (masculin et féminin), l'honneur et aussi la guerre. 

Je me suis beaucoup attachée aux différents personnages et tout d'abord à Mulan. On est face à une héroïne vraiment touchante, dont la détermination m'inspire et me motive. J'ai aussi beaucoup aimé Mushu, même si j'ai été assez surprise au début par le doublage d'Eddie Murphy qui détonne un peu avec le reste du film. 

Un dernier mot sur la musique du film que je trouve très réussie. Elle est en partie le fruit du travail de Jerry Goldsmith, un compositeur extrêmement connu qui a travaillé notamment sur Total Recall ou certains films Stark Trek. Les chansons dans Mulan sont très réussies, et j'ai un faible pour I'll make a man out of you, que voici ci-dessous.

En bref, j'ai vraiment été séduite par mon visionnage de Mulan. C'est probablement l'un des films que j'ai le plus appréciés jusqu'à maintenant dans ce rendez-vous. Si vous n'avez pas encore eu l'occasion de le voir, je vous encourage à y jeter un oeil! :)


Balzac et la petite tailleuse chinoise:
Résumé:
Chine, début des années 1970. La Chine traverse une période particulière de son histoire: la réforme culturelle de Mao. Les personnes, et plus particulièrement les jeunes, considérées comme intellectuelles sont envoyées à la campagne pour être réformées. Le narrateur et son ami Luo atterrissent dans un petit village près duquel vit une très jolie jeune fille surnommée La petite tailleuse car elle est la fille d'un couturier des environs. Le destin de ces trois personnages est chamboulé lorsqu'ils découvrent, cachés dans une valise, plusieurs romans occidentaux: Balzac, Flaubert et leurs romans auront leur rôle à jouer...

Pourquoi ce livre:
J'ai beaucoup réfléchi en préparant cette chronique à quel livre je pourrais vous présenter en parallèle de Mulan. J'avais d'abord pensé à vous présenter un recueil de contes. Puis j'ai lu récemment ce roman de Dai Sijie, et j'y ai retrouvé des thèmes similaires au film de Disney. 

Il y a effectivement plusieurs points qui m'ont fait penser à Mulan lorsque j'ai lu ce roman, même si l'intrigue et les personnages sont extrêmement différents (et je ne pense pas que Dai Sijie se soit inspiré de Mulan pour écrire son roman!). Le premier lien entre les deux oeuvres est assez évident: la Chine, qui sert de cadre aux deux intrigues. Nous avons d'abord une Chine impériale, menacée par l'invasion des Huns. Et dans le roman, c'est la Chine de Mao, qui connait des bouleversements politiques et culturels. 

L'autre lien, on le trouve dans le personnage de la petite tailleuse. Sans vous raconter l'intrigue avec trop de détails pour ne pas vous spoiler, je peux tout de même vous dire que la lecture va avoir sur elle un pouvoir très puissant, qui va la pousser à remettre en question non seulement la personne qu'elle est mais aussi son avenir. Des questionnements que Mulan traverse aussi dans le film.

Balzac et la petite tailleuse chinoise est un roman très bien écrit, assez court et qui se lit bien. Il s'agit du premier roman de Dai Sijie, connu également pour son travail en tant que cinéaste. Le roman a également été adapté au cinéma, une adaptation que je n'ai pas encore eu l'occasion de voir. 

Ce roman est un hommage à la littérature et aux pouvoirs de la lecture, qui n'est pas un passe-temps mais représentée ici comme un acte controversé, presque rebelle, mais aussi comme un moyen de changer pleinement sa vie. Un très beau message.

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette petite chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee.

samedi 13 août 2016

Box littéraire: mon avis sur la Kube!




Bonjour à tous et à toutes !

 
Je suis AnGee du Livroscope, j’espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique ! Aujourd’hui, on se retrouve pour un article un peu spécial, car nous allons parler non pas d’un livre mais d’une box littéraire. En effet, j’ai pu tester grâce à un bon cadeau offert par ma maman pour mon anniversaire la fameuse « Kube », qu’on voit beaucoup sur les réseaux sociaux en ce moment. J’étais assez curieuse de la tester, et j’ai eu envie de partager avec vous mon expérience. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture !
 
Une box littéraire ? C’est-à-dire ?

Depuis plusieurs années, les box sont à la mode en France, et l’offre ne cesse de se diversifier. On trouve des box sur à peu près tous les sujets : box beauté, box cuisine, box pour les animaux, box pour les amateurs de thé... Le principe est simple : une box est livrée chez vous, et contient un ou plusieurs éléments en rapport avec le thème. Par exemple, dans une box beauté, vous recevrez différents produits de maquillage ou de soin, dans une box pour les animaux des friandises ou des jouets…
En ce qui concerne les box de livres, elles ont fait leur apparition il y a plusieurs mois et elles sont de plus en plus nombreuses. On peut en citer des tas : Once upon a Book, Mille & Un Livres, ou encore La Kube, dont il est question aujourd’hui. Si les offres divergent d’une box à l’autre, le concept reste similaire : on reçoit un ou plusieurs livres, quelques goodies (les carnets semblent être assez répandus), voire quelques gourmandises. 
 
Mes expériences avec les box de livres :

La Kube n’est pas la première box de livres que je teste. En effet, il y a quelques mois, j’ai décidé de tester la box Le Haut de la Pile, qu’on voyait beaucoup circuler sur Twitter, Facebook et Instagram. Le prix tournait autour des 15 euros, promettait un service assez personnalisé (il y avait un questionnaire à remplir pour aiguiller le libraire qui devait choisir notre livre) et surtout une livraison assez rapide. 
Au final, j’étais restée très mitigée par cette première et unique expérience. J’avais relevé des points positifs : le colis était arrivé en quelques jours seulement (une semaine, grand maximum), et il était assez garni. En plus du livre, il y avait quelques sachets de thé, un carnet, des chocolats, un marque-page plastifié très sympa et une carte postale. Malheureusement, malgré ces points positifs, j’avais été très déçue par le choix du livre, pour plusieurs raisons : tout d’abord parce qu’il ne correspondait pas du tout à ce que j’avais demandé (j’avais demandé, je crois, un roman SF classique, en précisant que j’adorais la littérature britannique, et j’ai reçu un roman policier japonais apparemment très érotique (fétichisme, perversions sexuelles, selon la quatrième de couverture, ce qui n’était absolument pas ce que j’avais en tête), mais aussi parce que j’ai un peu eu l’impression de m’être fait avoir. Le livre ne coûtait que 6 euros, et certaines de mes amies avaient reçu des box avec des livres à 10-12 euros, ce qui fait un peu mal lorsqu’on paie le même prix. 
Au final, j’avais contacté le service client pour expliquer que le livre ne correspondait pas à mes attentes. J’avais reçu une réponse très polie et professionnelle me proposant de renvoyer le livre et d’en recevoir un autre, mais payer l’envoi + attendre encore pour recevoir un nouveau livre avec la possibilité d’être à nouveau déçue m’avait un peu découragée, et j’ai préféré en faire don à ma bibliothèque.
Néanmoins, malgré une expérience mitigée pour moi, de nombreuses personnes avaient été très contentes de leur box et en avaient même commandé plusieurs.

 
Passons à La Kube !

Il est temps de nous tourner vers la box qui nous intéresse aujourd’hui : La Kube ! 
Pour mon anniversaire, ma maman m’a offert un bon pour une Kube. Intriguée par cette box que je voyais beaucoup sur internet et notamment sur Instagram, je me suis laissée tenter. J’ai donc commandé ma box le 1er juillet. Hasard, le lendemain, Saefiel (une blogueuse que j’aime beaucoup) postait un avis sur La Kube, qu’elle a elle aussi testé grâce à un bon cadeau. Etant donné que nos avis sont au final assez similaires, je vous conseille à aller voir ce qu’elle en dit sur son blog.
 
La commande :

Commençons par un bon point : l’option de validation du choix du libraire. Si le principe d’une box est en général de découvrir ce qu’on reçoit au moment de la réception, je fais partie de ce petit groupe de gens qui n’aiment pas les surprises et qui aiment donc savoir ce qu’ils vont recevoir. J’ai donc coché cette option sans hésitation. C’est vraiment une bonne idée : si vous voulez avoir la surprise, c’est possible, et si vous voulez être sûr que ce que vous recevrez vous conviendra, c’est possible aussi ! Autre point : il est possible d’exporter sa bibliothèque Babelio sur le site pour que le libraire évite les doublons. Une bonne idée. 
 
Pour en revenir au choix du libraire, quelques jours après ma commande, j’ai reçu un mail avec le livre choisi. J’avais demandé un livre plutôt jeune adulte, bien écrit, avec un univers riche et des personnages intéressants. Il m’a été proposé de recevoir Les fiancés de l’hiver : un choix qui me convenait parfaitement, ayant envie de lire le roman depuis un petit moment. Un choix très pertinent!
 
La livraison :

En ce qui concerne la livraison, je suis en revanche moins positive. En effet, j’ai trouvé que c’était long, beaucoup trop long, avant de recevoir le colis. 
Lorsque j’ai commandé ma Kube, ce que je ne savais pas, c’est qu’il fallait presque un mois avant d’avoir son colis dans la boîte aux lettres. En faisant quelques recherches supplémentaires, j’ai vu que les personnes qui commandaient au début du mois recevaient la box à la fin du mois, et ceux qui s’y mettent à la fin du mois la reçoivent le mois suivant. Dans mon cas, j’ai commandé la box le 1er juillet et je l’ai reçue… le 28 juillet. 
Et je trouve ça beaucoup trop long : lorsque j’ai fait ma commande, j’ai rempli le questionnaire en fonction des envies de lecture que j’avais à ce moment-là. Je ne pensais évidemment pas recevoir le livre en 24h dans ma boite aux lettres, mais je pensais que les délais étaient d’une à deux semaines. Presque un mois d’attente, c’est bien trop long : je ne peux pas planifier mes envies de lecture sur un mois, car je lis beaucoup de genres différents, et lorsque je commande un livre, c’est pour l’avoir rapidement. Si j’avais très envie de lire Les fiancés de l’hiver au début du mois de juillet, j'ai à présent d'autres envie de lectures. Je sais que je le lirai prochainement, mais d'autres lectures me font plus envie pour le moment.

Le colis :

Penchons-nous à présent sur le contenu de la box.
Comme Saefiel, j’ai un petit reproche à faire sur la livraison du colis : une simple enveloppe papier, qui ne protège pas la box des aléas du transport. Je me suis retrouvée, comme elle, avec un livre abimé (ce dont je reparlerai plus loin) et un crayon de papier à la mine explosée. Rien de dramatique, mais c’est vrai que comme première impression, c’est un peu dommage. En revanche, j’ai apprécié avoir une vraie box à déballer, et pas juste une enveloppe à ouvrir comme c’était le cas pour Le Haut de la Pile. Un petit plus là-dessus, donc.
 
Au premier abord, on a pas mal de choses dans ce colis : le livre évidemment, mais aussi d’autres choses. On a un sachet de thé, un crayon de papier, un carnet, le magazine Kube, une carte postale, un marque-page et des cartes illustrées. Analysons tout ça en détails !
Commençons par le livre : si le choix est bon, je déplore en revanche l’état du livre pour deux raisons. Tout d’abord, vu le prix de la box (20,90 euros avec les frais de port), je m’attendais quand même à un livre grand format et non pas à un poche qui coute moins de 9 euros, soit moins de la moitié du prix total de la box. Deuxième problème : son état. Je rejoins une fois de plus Saefiel, qui elle aussi avait reçu un livre abimé. Mon exemplaire est arrivé avec les bords tous cornés et abîmés, et la tranche un peu déchirée. 




 
Pour ce qui est des goodies, je suis un peu plus positive. Déjà, le fait d’avoir un code couleur qui va avec la couverture du livre me plait bien : tout est bleu, c’est sympa ! Le carnet, pour commencer, est assez original et de bonne qualité. Je trouve l’idée d'un carnet d'émotions très originale et sympa, donc je m’en servirai. Le crayon de papier est aussi chouette, ça sert toujours. Pour ce qui est du thé, il sent très bon, et comme j’en bois beaucoup, je sais qu’il ne sera pas perdu. Le marque-page, aux couleurs de la Kube, propose de noter ses impressions sur le livre. C’est sympa, et là aussi, ça sert toujours ! Au final, bilan assez positif pour les goodies.
 
Pour le reste, on reçoit les inévitables papiers : dans toutes les box, on a toujours des tas de cartes ou des tas de feuilles. En général, c’est pour donner l’impression d’une box plus remplie, et c’est un peu l’impression que ça me fait ici aussi ici. Je lirai sûrement le petit magazine Kube, et j’ai trouvé que la carte libraire (une carte à envoyer au libraire qui a choisi notre livre pour lui faire part de nos impressions de lecture) est une très bonne idée ! En revanche, je ne sais pas vraiment trop quoi faire des trois cartes autour des JO : je ne suis pas une fana de sports, et je n’ai envie de m’en servir comme décoration.
 
Pour conclure :

Au final, La Kube est une box qui me laisse une impression globale mitigée. Je suis très contente d’avoir pu la tester, je remercie encore ma maman d’avoir eu cette idée, et il y a des points que j’apprécie beaucoup : la possibilité de valider le choix, un plus indéniable pour moi par rapport à d’autres box où on risque d’avoir un truc qui ne nous plait pas du tout, l’aspect « vraie box » à déballer, les goodies assez sympathiques et utiles, et surtout le choix du livre. Pour le coup, je suis sûre qu’il me plaira, et ça c’est le plus important.
En revanche, il y a quand même des éléments qui me laissent dubitative et qui ne m’encouragent pas à retenter l’expérience. Le temps de livraison trop long, tout d’abord, parce qu’un mois, c’est bien trop pour recevoir un livre. Mais surtout l’impression de ne pas en avoir pour 20,90 euros : je pense que j’aurais pu acheter le livre, un carnet, un crayon de papier et du thé pour moins de 20 euros. Un constat que Saefiel (oui, toujours) fait aussi dans son article. 
 
Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que ce petit avis vous a plu. Si vous avez testé La Kube ou une autre box de livres, n’hésitez pas à me le faire savoir en commentaire et à me donner votre avis ! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup ! 
 
AnGee.  

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