dimanche 31 juillet 2016

Les filles de Mrs Bennet #11: La mort s'invite à Pemberley, de P.D James.



Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope! J'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique, la dernière de ce mois de Juillet. Je tenais à vous remercier car vous êtes nombreux à être venus voir les chroniques et les commenter. C'est toujours un plaisir d'échanger avec vous! Pour conclure Juillet, je vous propose l'avant-dernière chronique du Challenge Les filles de Mrs Bennet. N'ayant pas réussi à trouver un livre qui convenait à la consigne du mois, j'ai décidé de prendre un petit joker et de vous présenter La mort s'invite à Pemberley de P.D James. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Les filles de Mrs Bennet, le Challenge:
Pour commencer cette chronique, il me faut parler un peu du Challenge Les filles de Mrs Bennet. Il s'agit d'un Challenge lancé par deedee1310 via Livraddict et qui porte sur l'un des plus grands classiques de la littérature: Pride & Prejudice de Jane Austen. Le but est simple: chaque mois, une consigne inspirée du roman est proposée et il nous faut présenter un livre autour de cette consigne. Et si jamais on coince, des jokers sont aussi proposés! C'est ce que j'ai choisi de faire aujourd'hui en vous présentant un roman inspiré de Pride & Prejudice. Si vous avez envie d'en savoir plus sur ce Challenge, je vous laisse suivre les liens ci-dessous pour découvrir mes précédentes chroniques ou le topic sur Livraddict.


Quelques mots sur P.D James:
A présent, penchons nous un peu sur notre auteur du jour: P.D James. De son nom complet Phyllis Dorothy James, elle est née en 1920 à Oxford. Sa vie a été assez mouvementée: elle a dû arrêter l'école à l'âge de 16 ans, à la fois pour aider sa famille à subvenir à ses besoins mais aussi parce que son père estimait que cela servait à rien pour une fille d'avoir une trop grande éducation. Elle commence donc à travailler dans les impôts puis, plus tard, au ministère de l'Intérieur britannique. En 1941, elle se marie et a rapidement deux filles, nommées Clare et Jane. Malheureusement, son mari souffre de troubles mentaux à son retour de la Guerre, et passera les années suivantes dans une institution psychiatriques. Elle se met à l'écriture dans les années 60, privilégiant le roman policier. Elle est notamment connue pour sa série autour du personnage Adam Dalgliesh, et elle devient rapidement une figure majeure de la littérature policière. Elle meurt en 2014 à l'âge de 94 ans.

La mort s'invite à Pemberley:
Résumé:
1803. Voilà six ans qu'Elizabeth Bennet et Darcy se sont avoués leurs sentiments, malgré des premières impressions plutôt négatives. Devenue maîtresse de Pemberley, Elizabeth est en pleine préparation du grand bal annuel. Un événement qui doit être placé sous le signe de la fête et des réjouissances, puisque qu'il est aussi l'occasion de peut-être trouver un potentiel soupirant pour Georgina, la soeur de Darcy. Mais le bal est bouleversé par l'arrivée de Lydia, l'une des plus jeunes soeurs d'Elizabeth, porteuse d'une horrible nouvelle: Wickham, son époux, a été assassiné... Darcy se lance aussitôt à la recherche de la vérité.

Orgueil & Préjugés...
Si vous êtes fan de Jane Austen et plus particulièrement de Pride & Prejudice, vous devez le savoir: les romans inspirés et dérivés de ce classique sont très, très nombreux. La popularité d'Elizabeth, Jane, Bingley, Darcy et les autres est toujours aussi vivante et ne cesse d'inspirer de nombreux auteurs. Si certains proposent des versions modernes de l'histoire (Lizzie Bennet's Diaries, sur Youtube), ou des "suites" plus ou moins heureuses, P.D James s'est lancée un autre défi: apporter un twist policier à Pride & Prejudice avec... un meurtre!
Mais avant de nous pencher sur le meurtre en lui-même, focalisons nous un peu sur cette "suite" du roman original. L'intrigue se passe six ans après l'intrigue originale, en 1803. Pour Elizabeth, tout semble se passer à merveilles: non seulement son mariage avec Darcy est plutôt heureux, mais elle s'épanouit aussi dans son rôle de maîtresse de Pemberley. Jane, l'autre "héroïne" de Pride & Prejudice, ne vit pas loin, avec Bingley: elle aussi est heureuse en ménage et les deux soeurs se voient régulièrement. Georgina, la soeur de Darcy, dont l'histoire avait touché Elizabeth, a bien grandi et est désormais prête pour le mariage.
La seule qui semble être exclue de ce bonheur, c'est Lydia, la petite soeur d'Elizabeth. Sa fuite puis son mariage précipité avec Wickham l'a fait tomber en disgrâce et, on peut le dire, elle n'est pas vraiment la bienvenue à Pemberley... 

...Et un meurtre?
Si les "suites" de Pride & Prejudice sont légions, avec parfois des twists assez surprenants (les zombies de Seth Grahame-Smith, par exemple), P.D James a de son côté décider de marier ce classique de la littérature avec ce qu'elle maîtrise le mieux: le policier. Comme je l'ai mentionné plus haut, P.D James est connue pour avoir été l'une des grandes dames du roman policier du 20ème siècle, faisant d'elle une figure incontournable du genre.
Nous nous retrouvons donc avec les héros de Jane Austen, mais ceux-ci se retrouvent confrontés à un événement aussi inattendu que tragique: la mort de Wickham, l'époux de Lydia, qui aurait été assassiné... Mais que s'est-il vraiment passé? 

Ce que j'ai pensé du livre:
Si j'ai toujours beaucoup aimé Jane Austen et ce depuis l'adolescence, je dois avouer que je ne m'étais pas vraiment intéressée à la "paralittérature" autour de ses romans. Alors que pourtant, il y a de quoi faire! Ce n'est qu'en me lançant dans le Challenge que je me suis décidée à découvrir quelques titres, et j'ai été assez rapidement attirée par La mort s'invite à Pemberley: le titre, ainsi que la renommée de l'auteure, me donnaient envie. Au final, si je n'ai pas détesté ce roman, je ne suis pas non plus très emballée par ma lecture. 

Commençons par un point positif: le début du roman m'a vraiment séduite. J'ai tout de suite accroché au style de P.D James, qui s'inspire de celui de Jane Austen. On retrouve avec plaisir nos personnages favoris, et j'étais contente de voir que P.D James proposait une vision assez positive de l'avenir des héros de Jane Austen: dans certains romans dérivés, certains auteurs imaginent des mariages ratés, des personnages malheureux... C'est pas forcément évident de voir des personnages qu'on apprécie être si tristes, alors j'étais contente de voir une Jane et une Elizabeth plutôt contentes. 

En parlant des personnages, j'ai été heureuse de les retrouver, et je trouve que P.D James a, dans l'ensemble, plutôt bien respecté les différents personnages. Je n'ai pas été frappée par de grosses incohérences ou des traitements bizarres. On sent qu'elle connait bien l'oeuvre originale et qu'elle connait bien Elizabeth, Bingley et les autres. Un bon point!



Là où ça se gâte pour moi, c'est lorsque l'histoire policière à proprement parler commence. J'ai eu l'impression de lire un roman différent, comme si l'auteure avait "switché" de styles. Un peu dommage, car on ne retrouve pas l'hommage des premières pages. J'ai eu l'impression que l'intrigue aurait pu se dérouler avec n'importe quel univers, et que Pride & Prejudice n'apportait pas de vraie valeur ajoutée. 

Je n'ai d'ailleurs pas été emballée par l'intrigue policière, malgré un début assez intéressant et l'implication de Darcy. Si l'intrigue tient debout, j'ai trouvé qu'il était assez facile de comprendre ce qu'il s'était passé. Ce qui est dommage, car du coup on a l'impression qu'on ne va jamais arriver au bout...

Je pense que La mort s'invite à Pemberley est un roman qui peut vous intéresser si vous êtes vraiment fan de Jane Austen et que vous aimez lire tout ce qui touche à l'oeuvre de l'auteure. Ce n'est pas un roman mauvais, j'ai lu des choses bien pires inspirées par Jane Austen (Pride & Prejudice & Zombies, par exemple), mais je m'attendais à quelque chose d'un peu plus intense. En tout cas, j'ai tout de même envie de regarder l'adaptation qui en a été faite, et aussi de découvrir un peu plus l'oeuvre de P.D James, que je ne connaissais que de nom.

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire. On se retrouve très vite pour le premier article d'Août, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee.

vendredi 29 juillet 2016

Psychic TV présente : Lectures Estivales : Batman Année 100, et Locke and Key Volume 1.




Bonjour et soyez les bienvenus pour un nouvel article, même si j'ai un peu de mal à lire en ce moment. J'ai beaucoup de jeux à faire, et d'articles à faire pour mon blog. Plus, les évènements intervenus dans ma ville et des changements professionnels ont eu raison de ma motivation. Quoique.

Aujourd'hui, deux comics intéressants. Dont l'un m'a été gracieusement offert à Noël par la propriétaire de ce blog, et que je ne lis que maintenant. Quel copain ingrat je fais.
Et pour accompagner ce dernier, un comic adaptant l'Homme Chauve-Souris dans ses dernières heures, ce qui inclut une autre approche de sa mission. Et puisque j'ai envie d'être original pour cet article, je le ferai en vers. Accrochez vous, c'est parti !




Locke and Key Tome 1 : Bienvenue à Lovecraft.

J'avoue que la rencontre m'a laissé pantois
En feuilletant ce comic pour la première fois.
Avec le nom d'un écrivain à succès, par le patronyme alléché
Mon espoir horrifique s'est hélas envolé.

Il n'en était rien, ce nom n'était qu'un prétexte
Pour une histoire au final dantesque.
Ou comment une famille, par un meurtre qui les a brisés
Va affronter ses fantômes qu'elle croyait enfermés.

Avec un dessin très correct, et des personnages bien écrits,
Mes impressions n'étaient plus des ressentiments aigris.
Le nom n'est finalement pas qu'une référence gratuite
Car des phénomènes surnaturels y feront suite.

En somme, j'ai passé un excellent moment malgré moi
Y compris ce premier contact qui ne faisait pas foi
Et même si après ce récit, l'histoire n'est pas achevée,
Je ne peux que vous la conseiller.





Batman, Année 100

Dans un Gotham aux alentours de Deux Mille Vingt-Huit
Un homme chauve-souris prend la fuite.
Pourchassé pour un meurtre qu'il n'a pas commis,
Le vieillissant Batman rencontre de sérieux ennuis.

Ayant acheté ce comic pour répondre à « Année Un »,
Cette histoire tombe à un moment opportun.
Ou je fais personnellement une recherche de ses plus folles histoires
Car l'intégralité de Batman n'est pas dans toutes les mémoires.

Même si le dessin est assez particulier,
Rien dans l'histoire n'est grossier.
Le vieux Batman, aussi dangereux et efficace malgré les années
viendra à bout de ce complot où il semble damné.

Si la curiosité vous pousse à l'acheter,
Ce one-shot inédit pourra vous combler.
Si la vision âgée d'un super-héros tend à vous amuser,
Vous ne pourrez que l'apprécier.

Et voici pour cette chronique, où j'ai spoilé un minimum, tout en m'amusant. Peut-être qu'un jour, je m'amuserai à faire des haiku. Faut que j'arrête d'avoir des idées débiles.

En tout cas, je vous recommande ces deux ouvrages, et vous souhaite une bonne lecture jusqu'au prochain article !

Psychic TV.

dimanche 24 juillet 2016

Challenge Tudors #5: The Taming of the Queen de Philippa Gregory.




Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! On se retrouve aujourd'hui pour le cinquième numéro de notre Challenge Tudors. Après un petit détour par le monde de la télévision le mois dernier, je vous propose de revenir à la littérature et de nous pencher sur l'un des derniers livres d'une auteure que vous connaissez probablement déjà si vous aimez les romans historiques: Philippa Gregory. Elle a écrit de nombreux livres mettant en scène les Tudors, et j'ai décidé de me plonger dans The Taming of the Queen. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Le Challenge Tudors:
Pour commencer cette chronique, il me faut vous parler un peu du Challenge Tudors (d'ailleurs, nous voilà à la moitié de ce que j'ai l'intention de vous présenter!). Il s'agit d'un Challenge lancé par Titine75 et Shelbylee de Whoopsy Daisy, ayant pour but de présenter des livres, séries ou films autour de cette famille royale célèbre qui a laissé son empreinte sur l'Histoire. Etant passionnée par les Tudors, je n'ai pas hésité longtemps avant de participer à ce Challenge. Si vous avez envie d'en savoir plus, n'hésitez pas à consulter les liens ci-dessous! 

Philippa Gregory, c'est qui?



Il est à présent temps de nous pencher sur notre auteure du jour: Philippa Gregory! Comme je l'ai mentionné plus haut, elle est très connue pour ses romans autour des Tudors, comme The Other Boleyn Girl, traduit en français sous le titre Deux soeurs pour un roi. J'ai d'ailleurs présenté ce livre ainsi que Philippa Gregory sur le blog. Pour éviter de me répéter, je vous propose donc d'aller voir mes précédentes chroniques sur l'auteure.


The Taming of the Queen:
Résumé:
1543. Henry VIII, qui a déjà épousé cinq femmes, demande Catherine Parr en mariage. Agée de 31 ans et veuve par deux fois, elle sait qu'elle est obligée d'accepter mais elle a peur: quatre de ses cinq femmes sont mortes, dont deux sur son ordre. Catherine survivra-t'elle à ce barbe-bleue? En tout cas, elle essaie de gagner sa confiance petit à petit, tout en agissant pour renforcer la réforme dans le pays...

Katherine Parr, reine oubliée.
Dans son roman, Philippa Gregory aborde la sixième et dernière épouse d'Henry VIII: Katherine Parr (qui s'écrit aussi Catherine Parr). Une reine qui, malgré un mariage de quatre ans avec le roi, a tendance à être un peu oubliée derrière les silhouettes assez écrasantes d'Anne Boleyn, Katherine d'Aragon ou encore Jane Seymour.
Née en 1512, elle est la fille de Sir Thomas Parr. Les Parr sont une famille de nobles du nord de l'Angleterre, et Sir Thomas était apparement proche d'Henry VIII. Avant d'épouser ce dernier, Catherine sera mariée deux fois: une première fois en 1527, puis une seconde fois en 1534. Veuve par deux fois, elle épousa Henry en 1543, peu de temps après l'exécution de Catherine Howard, sa cinquième épouse, condamnée pour adultère.
Catherine Parr était une reine apparemment cultivée, proche des protestants, et lorsqu'elle se marie à Henry VIII, elle essaiera de plaider leur cause à plusieurs reprises. Mais le roi changeant souvent d'avis, on imagine que cela devait être bien compliqué: elle manqua même de se faire arrêter sur ordre du roi, mais parvint heureusement à échapper au sort funeste de ses précédentes épouses.
A la mort d'Henry, elle épouse Thomas Seymour, dont elle était apparemment éprise depuis longtemps. Une union de courte durée car elle décédera quelques mois plus tard après avoir mis au monde son seul enfant.

Réforme et religion:
Au coeur du roman, on retrouve une thématique capitale lorsqu'on s'intéresse au règne d'Henry VIII: la religion. Si pendant longtemps l'Angleterre a été catholique, Henry VIII a pris la décision radicale de rompre avec Rome pour pouvoir se marier avec Anne Boleyn. En effet, le pape refusait d'accorder à Henry un divorce avec sa première épouse. 
La "Réforme" est donc lancée: inspirée par les courants luthériens qui se développent au même moment en Europe, l'Angleterre transforme sa religion. Des débats ont lieu, et pendant plusieurs années, le vent ne cesse de tourner entre des retours en arrière et des avancées. Et il faudra attendre encore un sacré moment avant que la situation ne se stabilise.
Katherine Parr est ici présentée comme une reine cultivée, qui lit beaucoup, et qui s'intéresse énormément à la religion. Son entourage milite pour le développement de la réforme et pour empêcher le roi de retourner en arrière. Si vous vous intéressez au sujet de la religion en Angleterre, le livre peut vous plaire!!

Ce que j'ai pensé du livre:
Grande fan de Philippa Gregory et plus particulièrement de ses romans sur les Tudors, je n'imaginais pas participer à un Challenge Tudors sans la mentionner à un moment ou à un autre. Et lorsque j'ai vu ce roman en librairie récemment, j'ai été très intriguée: par le titre, tout d'abord, mais aussi par le fait qu'il traitait d'une reine que je connais très mal, Katherine Parr. Et je suis très contente d'avoir lu ce roman, car il a été pour moi un petit coup de coeur!

Mon premier point positif, c'est que j'ai pu découvrir Katherine Parr. Même s'il s'agit évidemment d'une oeuvre de fiction et que ce qui est raconté n'est pas toujours véridique, ce livre a été pour moi l'occasion d'en apprendre un peu sur Katherine Parr, et surtout de me motiver à faire davantage de recherches à son sujet. J'ai trouvé que c'était un personnage intéressant, qui mérite un peu plus d'attention. Une bonne chose donc, et je suis sûre que je lirai d'autres choses la concernant à l'avenir!

Pour ce qui est de l'intrigue, elle est très centrée sur la religion et la réforme. Si ces sujets ne vous passionnent pas particulièrement, vous risquez de vous ennuyer. En ce qui me concerne, j'ai trouvé qu'il se passait beaucoup de choses, et j'ai trouvé intéressant de voir à quel point la rupture avec Rome a été compliquée. On s'imagine souvent que ça a été quelque chose de net, de rapide, mais en réalité c'était bien plus complexe que ça. Il y a également une intrigue amoureuse, avec la relation entre Katherine et Thomas, mais c'est assez secondaire.

En parlant de Katherine, je me suis vite attachée à son personnage à travers le roman. Dès les premières pages, j'ai ressenti une certaine empathie pour elle, et j'ai aimé la suivre à travers ses aventures. J'ai aussi trouvé intéressant le traitement qui est fait d'Henry VIII: j'ai plus l'habitude de l'imaginer, probablement à cause de la série The Tudors, comme une sorte de séducteur, alors qu'ici il est "vieux", malade, presque répugnant. Une présentation intéressante!

Enfin, je tiens à mentionner le style de Philippa Gregory: je trouve qu'elle a une plume fluide, agréable à lire, travaillée sans être too much. J'ai toujours autant de plaisir à la lire, et j'ai envie d'aller plus loin dans la découverte de son oeuvre.

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee.

jeudi 21 juillet 2016

DisneyOscope #7: The Sword in the Stone (1963).




Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! On se retrouve aujourd'hui pour un nouveau numéro du DisneyOscope, dans lequel je vous présente un film Disney ainsi qu'une lecture en rapport avec ce film. Le mois dernier, nous avons fait un petit détour du côté du monde merveilleux de Raiponce, et aujourd'hui je vous propose de partir vers le monde des légendes avec un film un petit peu oublié de nos jours: The Sword in the Stone, connu en français sous le titre Merlin l'Enchanteur. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

DisneyOscope:
Pour commencer cette chronique, je vous propose de nous pencher un peu sur ce qu'est le DisneyOscope. Il s'agit d'un rendez-vous que j'ai lancé il y a quelques mois afin de partager avec vous ma passion pour l'univers Disney. Le principe est simple: chaque mois, je vous propose de découvrir un film Disney. Mais pour ne pas perdre l'aspect littéraire du blog, j'ajoute dans chacun de mes articles une présentation d'un livre qui peut accompagner votre visionnage du film: il peut s'agir de l'oeuvre qui a inspiré le film (beaucoup de films Disney sont des adaptations de romans et contes) ou d'un livre au sujet similaire. Si vous avez envie de (re)lire mes précédentes chroniques du DisneyOscope, je vous laisse suivre le lien ci-dessous!


The Sword in the Stone:
Résumé:
Voilà longtemps que l'Angleterre se trouve sans roi, faute de descendance. Dans un rocher se trouve pourtant une épée au pouvoir particulier: celui qui arrivera à l'en sortir deviendra roi...
Merlin, un enchanteur un peu fantasque, vit dans la forêt avec son hibou, Archimède. Un jour, il rencontre le jeune Moustique (Wart en version originale) qui rêve de devenir écuyer. Il décide de devenir le tuteur du jeune garçon et l'accompagne chez sire Hector. Ce dernier a des rêves de grandeur pour Kay, son fils aîné, qu'il espère voir devenir roi lors d'un tournoi...

Quelques informations sur le film:
Maintenant que nous savons de quoi parle le film, voici quelques informations à son sujet. The Sword in the Stone ou Merlin l'Enchanteur est un film sorti en 1963, ce qui en fait donc le dernier film animé à être sorti avant la mort de Walt Disney (il décède en 1966). Si le film traite de la légende arthurienne, il s'agit avant tout d'une adaptation du roman éponyme de T.H White, qui est le premier tome de la saga intitulée The Once and Future King. Le projet d'adapter le livre remonte à la fin des années 30: Walt Disney avait acheté les droits peu de temps après la parution du livre, qui ne sortira qu'après plus de vingt ans. 
Le film dure 1h20 et comprend plusieurs musiques devenues cultes, comme Higitus Figitus. Au niveau du doublage, on retrouve pas moins de trois acteurs différents pour le personnage de Wart. Merlin est quant à lui doublé par Karl Swenson, qui a beaucoup travaillé pour la télévision.Junius Matthews, connu aussi pour avoir prêté sa voix à Coco Lapin, interprète le bougon Archimède. Enfin, on peut aussi mentionner Martha Wentworth dans le rôle de Madam Mim. 
Si vous avez envie de voir un peu à quoi le film ressemble, voici un extrait ci-dessous!



Merlin et Arthur, une longue histoire:
Lorsqu'on pense à la légende arthurienne, on pense parfois aux relations entretenues entre Arthur et les autres personnages. Guenièvre et Lancelot, par exemple, mais la relation qui unit Merlin et Arthur est également souvent exploitée.
Dans The Sword in the Stone, Merlin apparaît comme une double figure: il est à la fois un mentor et dévoué à Arthur. C'est un mentor car en raison de son âge et de sa connaissance, il est celui qui apprend des choses à Wart, comme s'il était son maître. Cela est très visible dans les scènes où ils se transforment en animaux. Mais d'un autre côté, Merlin est son mentor car c'est son rôle: au début du film, il est clairement dit que son but est d'attendre l'arrivée d'un jeune homme qu'il guidera vers un destin unique. Il est en quelque sorte "destiné" à épauler le jeune garçon.
On retrouve ce second aspect dans la série Merlin, qui traite de la relation entre Merlin et Arthur. Cette fois, le côté mentor est moins présent: les deux personnages ont le même âge, et Merlin est dans la série un subalterne d'Arthur, son serviteur. En revanche, il est aussi explicitement dit que Merlin a pour but de guider Arthur et de l'aider à devenir un grand roi. C'est le rôle de Merlin, la raison pour laquelle il existe.

Ce que je pense du film:
Lorsque j'étais petite, je regardais avec mon frère les mêmes cassettes en boucle, encore et encore. Parmi les films Disney que j'ai le plus vus, on trouve Aladdin, Peter Pan, Le Roi Lion et Merlin L'Enchanteur. Mais cela faisait plusieurs années que je n'avais pas eu l'occasion de le revoir, et je me suis dit qu'il était temps de le re-découvrir. Et très franchement, ça m'a fait du bien de voir ce film, un peu moins populaire de nos jours, mais que j'ai beaucoup aimé malgré quelques petits défauts.

Les personnages constituent indéniablement l'un des forces du film selon moi. J'ai un gros faible pour Merlin, que je trouve extrêmement drôle, et son design simple mais efficace en fait un personnage assez mémorable. J'aime aussi beaucoup Wart et la relation qu'ils entretiennent. Archimède est aussi vraiment génial: ses expressions faciales, ses remarques, son mauvais caractère... Un bon point! J'étais aussi terrifiée, quand j'étais petite, par Madam Mim que je trouve assez flippante ^^.

Au niveau de l'intrigue, il se passe beaucoup de choses. Comme le film est assez court (1h20, c'est bien moins que les films de 2h dont on a l'habitude aujourd'hui), le temps passe vite et on n'a pas le temps de s'ennuyer. S'il y a une sorte de fil rouge (le tournoi pour élire le roi d'Angleterre), le déroulement du film se fait plutôt par petites scénettes. Une histoire un peu plus élaborée aurait été la bienvenue mais les différents "actes" sont cependant très divertissants.

Pour ce qui est du style visuel, on remarque tout de suite que le film a un peu vieilli: les couleurs, les traits ne sont pas toujours nets, mais ça donne à The Sword in the Stone un charme un peu "vintage", que j'apprécie. C'était une autre époque! Je trouve cependant que les animaux et en particulier les écureuils sont très réussis. 

Autre point que j'affectionne particulièrement: la musique. Je la trouve entraînante, endiablée, et toujours bien placée. Il y en a suffisamment sans qu'il y en ait trop. J'ai découvert en travaillant pour cet article que les compositeurs des chansons de Merlin avaient aussi travaillé sur Mary Poppins: ça ne m'étonne pas!

Enfin, je dois dire que j'ai encore plus apprécié ce film maintenant que je suis adulte: j'ai compris certaines allusions ou blagues que je ne comprenais pas quand j'étais plus jeune. Par exemple, je ne comprenais pas que Merlin connaissait le futur, et savait à l'avance ce qu'il allait se passer en ce qui concerne de grands événements de l'Histoire.

En bref, j'ai beaucoup aimé revoir The Sword in the Stone, un film de mon enfance qui m'a autant plu que lorsque j'étais plus jeune! Si vous ne l'avez pas encore vu et que vous cherchez un petit dessin animé sympa à regarder, je vous le conseille.

Que lire autour de la légende arthurienne?
Si vous avez déjà lu un article DisneyOscope, vous savez que je termine en général par une présentation d'un livre autour du film choisi. Cependant, dans le cas de Merlin l'Enchanteur, j'ai bien eu du mal à me décider. Car des livres sur la légende arthurienne, il y en a des tas!
On peut déjà citer la saga qui a servi de base à ce film: The Once and Future King, En quatre tomes, l'auteur raconte à sa façon l'histoire d'Arthur, son enfance, son accession au trône et son règne. N'ayant pas lu les livres, je ne peux vous en dire plus!
Il est aussi possible de se pencher sur des livres plus anciens, comme les écrits de Chrétien de Troyes, autour de Lancelot, Perceval et Yvain. Ces classiques, un peu difficile si vous n'avez pas l'habitude des textes médiévaux, sont tout de révélateurs de la fascination déjà forte pour la légende arthurienne.
Dans les livres plus récents, on trouve une multitude de romans autour de la légende arthurienne, certains plus historiques que d'autres. La légende arthurienne est même devenue un thème important de la fantasy. On peut citer les romans de Marion Zimmer Bradley, qui mettent en avant les femmes de la légende arthurienne (Morgane, Guenièvre par exemple), L'apprentie de Merlin de Fabien Clavel, ou Le Cycle de Pendragon de Stephen R. Lawhead. 
Si vous avez d'autres titres à proposer, n'hésitez pas à le faire en commentaire!

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous plait, n'hésitez pas à me laisser un petit commentaire. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant, prenez soin de vous et lisez beaucoup!

AnGee.

lundi 18 juillet 2016

221B, The British Detectives Challenge #7: Une question de justice d'Anne Perry.





Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope! J'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! On se retrouve aujourd'hui pour le septième numéro du Challenge 221B, The British Detectives Challenge, un Challenge lancé via le forum Whoopsy Daisy. Après la troisième aventure de Cormoran Strike, j'ai eu envie de vous proposer aujourd'hui un autre personnage assez connu des amateurs de fiction policière et historique: Monk, l'un des héros d'Anne Perry. C'est le roman Une question de justice que je vous invite à découvrir à présent. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

221B, c'est quoi?
Pour commencer, il me faut vous dire quelques mots sur ce qu'est le Challenge 221B. Il s'agit d'un Challenge lancé sur le super forum Whoopsy Daisy par Emjy. Le but: mettre à l'honneur des personnages policiers ou détectives originaires de Grande-Bretagne. Agatha Christie, Sherlock Holmes et les autres: voilà l'occasion de se faire plaisir! En ce qui me concerne, j'ai prévu de vous présenter douze personnages différents! Si vous avez envie d'en savoir plus sur le Challenge, je vous conseille de suivre les liens ci-dessous, qui vous mèneront vers mes précédentes chroniques ainsi que sur Whoopsy Daisy.


Anne Perry, une auteure connue du Livroscope:
Si vous connaissez un peu le blog, vous savez que je commence habituellement mes chroniques par une petite présentation de l'auteur du livre dont je parle. En ce qui concerne Une question de justice, il s'agit d'Anne Perry, une auteure que j'ai déjà eu l'occasion de présenter à plusieurs reprises sur le blog. En effet, j'ai déjà parlé de certains romans de l'auteure sur le blog, de la série des Thomas et Charlotte Pitt. Plutôt que de me répéter, je vous propose de suivre le lien ci-dessous pour retrouver mes précédentes chroniques!


Une question de justice:
Résumé:



Le juge Rathbone, ancien avocat et ami des Monk, s'occupe d'un procès délicat: celui d'un homme d'église, Abel Taft, accusé d'avoir détourné l'argent des paroissiens pour son compte personnel. Mais le procès prend une tournure encore plus compliquée lorsque Robertson Drew vient témoigner en faveur de l'accusé. Une tournure plus compliquée, car Rathbone possède une photographie très compromettante de Robertson Drew. Persuadé que celui-ci a menti dans son témoignage, Rathbone se retrouve dans une situation difficile. Un dilemme se dresse devant lui: ne pas utiliser la photographie et voir Abel Taft être acquitté, ou l'utiliser pour faire chanter Robertson Drew et ainsi outrepasser son droit de juge...


Une affaire Monk:
Jusqu'à présent, je vous ai présenté Anne Perry pour une série en particulier, celles des affaires menées par Thomas et Charlotte Pitt. Cette série, qui comporte à ce jour plus d'une trentaine de tome, se focalise sur des affaires criminelles sur lesquelles enquête Thomas Pitt, parfois aidé de son épouse Charlotte. Mais il ne s'agit pas de la seule série de l'auteure. En effet, Anne Perry aime les séries, et l'une de ses plus connues est celle mettant en scène William Monk. 
Un point intéressant concernant le personnage de William Monk: il fait partie de la brigade fluviale, une branche spéciale de la Metropolitan Police (alias Scotland Yard) qui s'occupe uniquement des crimes commis sur la Tamise ou à proximité. Une spécificité que je souhaitais mentionner, car ce genre de personnages est assez rare. Pourtant, la police fluviale londonienne a même vu le jour avant Scotland Yard, dont la création date seulement de 1839. La police fluviale y sera alors rattachée.
Pour en revenir à William Monk, il est (comme Thomas Pitt) épaulé par son épouse, Hester Monk. Hester est une bonne âme, aimant venir au secours des plus démunis. Elle est infirmière, un métier qui lui permet d'être utile au quotidien. Le couple a également adopté un enfant des rues, surnommé Scuff, et qui a environ 13 ans dans ce roman.

Entre enquête et procès:
C'est la première fois que je lisais un roman issu de la série des William Monk, aussi je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre. J'ai été assez frappée par l'importance donnée aux scènes de procès, et en faisant quelques recherches sur la saga j'ai pu découvrir que c'était apparemment une spécificité des aventures de William Monk: une grande place est laissée à la partie judiciaire.
Et ici c'est en effet le cas. Les scènes de procès sont extrêmement importantes et constituent la majeure partie du roman. Ce qui peut être un peu déroutant lorsqu'on est plus habitué aux romans policiers plus "classiques", où l'enquête est au coeur de l'histoire. Il y a tout de même ici une petite partie enquête, menée par William et son épouse Hester, mais le procès demeure majoritaire. 
Anne Perry nous propose donc des joutes verbales entre les avocats, le juge et les témoins, nous transportant en plein milieu d'une cour de justice du 19ème siècle, où les preuves n'étaient pas les mêmes qu'aujourd'hui. En effet, si nous pouvons nous appuyer sur les preuves ADN, la science, la balistique et d'autres domaines, ces sciences n'étaient que très peu développées à l'époque, ce qui veut dire que la majeure partie d'un procès reposait principalement sur le questionnaire des témoins et sur quelques preuves matérielles...

Ce que j'ai pensé du livre:
Lorsque j'ai découvert la série des Thomas et Charlotte Pitt, j'ai tout de suite plutôt bien accroché avec l'univers proposé par Anne Perry, aimant l'ère victorienne, Londres et les histoires autour de la Police. Je me suis donc décidée à découvrir cette saga (en prenant mon temps tout de même: trente titres, ça va pas se lire tout seul!), mais je n'avais encore pas eu l'occasion de me plonger dans l'un des romans de la saga Monk. C'est lorsque j'ai reçu Une question de justice pour une opération "deux poches achetés, un offert" que je me suis lancée. Que dire de ce roman? Et bien Une question de justice a été une première plongée réussie dans les aventures de William Monk, une lecture que j'ai beaucoup aimée!

J'ai été tout d'abord assez surprise par l'importance donnée aux scènes de procès. Comme je l'ai dit, je ne connaissais pas très bien la saga avant de m'y plonger, et j'ai donc découvert que le côté judiciaire était très prononcé. Et franchement, ce n'était pas pour me déplaire! Cela change des romans policiers que j'ai l'habitude de lire et qui se focalisent habituellement sur l'enquête. Le procès du criminel est en général absent ou très secondaire. C'était donc très intéressant de lire un roman où le procès est au coeur de l'intrigue! De plus, Anne Perry mène sa barque avec aisance: les scènes de procès sont rythmées, avec des échanges parfois tendues, si bien que les pages se tournent sans problème. Si vous n'êtes pas fan du blabla, vous risquez de vous ennuyer, mais ici j'ai été transportée! Un bon point supplémentaire pour la verve des avocats!

En ce qui concerne l'intrigue, j'ai aussi été séduite. Premièrement, j'ai beaucoup aimé le procès de départ, qui sert d'entrée en matière dynamique et intéressante. La tournure que prend ensuite l'histoire est elle aussi intéressante puisqu'elle pose la question de la justice: peut-on faire la justice soi-même? Le système judiciaire est-il efficace et suffisant? Des questions qui sont parfois toujours d'actualité aujourd'hui. J'ai trouvé que dans l'ensemble il se passe beaucoup de choses. On ne s'ennuie pas, et le stress monte alors que le verdict approche! J'ai juste un petit bémol sur la toute fin du roman, un peu abrupte selon moi. Quelques pages de plus n'aurait pas été de trop.

Pour ce qui est des personnages, je n'ai pas grand chose à en dire. J'ai beaucoup Rathbone, qui est le personnage que l'on voit le plus au cours de notre lecture, et dont l'histoire est bien développée. J'ai également été intriguée par Hester, dont le caractère me plait. En revanche, pour ce qui est de Monk, je ne l'ai pas assez vu pour m'en faire un avis définitif. Il passe un peu au second plan dans ce livre, donc ce n'est pas évident de s'en faire un avis. A voir lors d'une prochaine lecture! Je pense que je n'ai pas non plus tout compris étant donné que même si l'histoire se lit bien en elle-même, il s'agit quand même d'une saga et que donc certains événements antérieurs peuvent donner des indications que je n'ai pas.

Pour finir, j'ai une fois de plus beaucoup aimé la plume d'Anne Perry, sobre et efficace, avec des dialogues très réussis. Un point très essentiel lorsque le roman est principalement constitué de dialogues!

Une question de justice a donc été pour moi une bonne lecture, un petit coup de coeur de cet été. J'ai vraiment été séduite par l'aspect judiciaire du roman, et je compte donc lire très prochainement d'autres tomes de la série pour la découvrir davantage. Si vous avez des titres à me conseiller, n'hésitez pas!

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee.


samedi 16 juillet 2016

Cycle Avengers #7: Snow White & The Huntsman de Rupert Sanders (2012).



Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! Aujourd'hui, nous nous retrouvons pour conclure le cycle Avengers, commencé il y a quelques mois. Après avoir parlé de What's your number? le mois dernier, je vous propose de nous pencher aujourd'hui sur un film sorti en 2012 et dont la suite était récemment sur les écrans. Ce film, c'est Snow White & The Huntsman (ou Blanche-Neige et le Chasseur en version française), réalisé par Rupert Sanders et dans lequel on retrouve Chris Hemsworth, alias Thor dans les films Avengers. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Le Cycle Avengers: 
Pour commencer, il me faut dire quelques mots sur le Cycle Avengers. Depuis plusieurs années maintenant, j'essaie de partager avec vous, en plus de ma passion pour la littérature, mon intérêt pour le cinéma. A travers différents cycles à thème (autour d'un acteur, d'un réalisateur ou d'un sujet), je vous présente chaque mois un film. Chaque cycle comprend sept films. Nous terminons donc le cycle Avengers, au cours duquel je vous ai présenté des films avec différents acteurs issus des films Avengers. Le mois prochain, nous commencerons un cycle sur un réalisateur que j'aime beaucoup: Wes Anderson!
En attendant, pour revoir mes précédentes chroniques sur le cycle Avengers, je vous invite à suivre le lien ci-dessous.


Thor, alias Chris Hemsworth:
A travers le cycle Avengers, j'ai souvent eu l'occasion de vous présenter plusieurs personnages issus de l'univers Avengers. Ce mois-ci, je vous propose de nous pencher sur Thor, interprété par Chris Hemsworth. 
Il n'est pas rare que les comics s'inspirent de légendes, mythes ou même de la religion pour des personnages ou des histoires. Par exemple, Green Arrow est inspiré de de Robin de Bois, et certaines versions de Superman s'inspirent de la Bible. Thor en est un bon exemple. Car Thor est à la base un dieu de la mythologie nordique. Il est un dieu guerrier, fils d'Odin, associé à des attributs guerriers aussi: un char, mais surtout son marteau, Mjöllnir, qui lui confère le pouvoir de lancer la foudre. 
Dans l'univers Marvel et plus particulièrement les films Avengers, on retrouve ces éléments: Thor est le fils d'Odin et le frère de Loki, avec lequel il y a une certaine jalousie, une rivalité qui font s'opposer les deux personnages. Thor peut se rendre sur Terre, et fait partie des Avengers. Deux films Thor sont déjà sortis, un troisième est en préparation. 
Chris Hemsworth, qui interprète Thor, est né en 1983. Né en Australie, où il grandit, il y débute sa carrière dans une série nommée Summer Bay, qui semble être une sorte d'institution là-bas. Il y joue pendant trois ans et fait également d'autres apparitions à la télévision et au cinéma, avant de vraiment se faire connaître avec le rôle de Thor. Depuis, il enchaîne les rôles au cinéma. Marié à Elsa Pataky, il est également père de trois enfants.

Snow White & The Huntsman:
Résumé:



Snow White, orpheline de mère, grandit avec son père le roi jusqu'au jour où celui-ci rencontre Ravenna, une jeune femme incroyablement belle. Il décide de l'épouser et d'en faire la nouvelle reine. Mais contrairement aux apparences, Ravenna n'est pas une jeune femme sans défense, mais une puissante sorcière. Elle tue le roi et prend sa place sur le trône, enfermant Snow White dans un cachot. Jusqu'au jour où le miroir de Ravenna, qu'elle consulte chaque matin, lui affirme qu'elle n'est plus la plus belle, mais qu'elle est devancée par Snow White. Elle décide de la tuer pour redevenir la plus belle mais aussi immortelle. Lorsque Snow White s'échappe, Ravenna demande à Eric, un chasseur, de retrouver la jeune femme...

Quelques informations sur le film:
Depuis plusieurs années, les contes ont le vent en poupe: des séries comme Once Upon A Time, des livres comme la saga Les chroniques lunaires ou encore les films Beauty & The Beast (prévu pour 2017) et Maléfique en témoignent. Blanche-Neige n'a pas échappé à ce revival des contes, et Snow White & The Huntsman propose, comme nous le verrons plus loin, une ré-écriture de cette histoire culte.
Le film a été réalisé par Rupert Sanders, qui travaille actuellement sur le très attendu Ghost in the Shell et dont la sortie est prévue pour 2017. On y retrouve un casting de stars assez populaires, comme Kristen Stewart dans le rôle de Blanche-Neige: à l'époque, elle était extrêmement célèbre en raison de son rôle de Bella dans la saga Twilight. Chris Hemsworth interprète Eric le Chasseur, et Charlize Theron, actrice de renom, joue Ravenna, l'ennemie de Blanche-Neige. On peut également mentionner la présence de Ian McShane ou encore de Sam Claflin dans le film. 
Avec un budget de 170 millions de dollars, le film fut un important succès au box office, récoltant environ 400 millions de dollars. En France, le film attira près de 2 millions de spectateurs. Ce succès lança une suite, mais elle ne rencontra pas le succès escompté. 
Si vous avez envie de voir ce que donne le film, je vous invite à regarder la bande-annonce ci-dessous! :)




Une ré-écriture de Blanche-Neige:
Comme je l'ai mentionné plus haut, Snow White & The Hunstman est une ré-écriture du conte de Blanche-Neige. La même année était aussi sorti un autre film autour du conte, avec Lily Collins et Julia Roberts, preuve de la popularité de ce conte.
On connait tous le conte original ou du moins sa version Disney: Blanche-Neige, une jeune fille extrêmement belle, est pourchassée par la reine qui ne tolère pas que quelqu'un soit plus belle qu'elle. Elle demande à un chasseur de tuer la pauvre Blanche-Neige et de lui apporter le coeur de la jeune fille, mais celui-ci ne peut s'y résoudre et ramène à la place le coeur d'un animal. Blanche-Neige se réfugie chez les sept nains, qui essaient de la protéger de la méchante reine. Déguisée en vieille femme, celle-ci tente à plusieurs reprises (selon les versions) de tuer Blanche-Neige et finit par utiliser une pomme empoisonnée. Mais Blanche-Neige, morte, est ramenée à la vie soit (selon les versions encore une fois) par le baiser d'un prince charmant, soit lorsque la pomme est délogée de sa gorge lors du transport de son corps. 
Ici, on retrouve certains éléments du conte original: une reine sorcière vaniteuse, une jeune fille que l'on cherche à tuer, le baiser, et un chasseur, qui a ici un rôle bien plus important que dans le conte original. L'univers est également beaucoup plus sombre, guerrier même.  

Ce que j'ai pensé du film:
Lorsque Snow White & The Huntsman est sorti au cinéma en 2012, j'avais voulu aller le voir. Néanmoins, j'avais manqué de temps, et ce n'est que récemment, alors que j'étais chez des amies, que j'ai pu le regarder. Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre, mais vu le succès du film et la suite qui arrivait, je pensais voir un film plutôt sympathique. Et en fait, je crois que c'est l'un des plus mauvais films que j'ai vus de ma vie, une vraie déception. Essayons de voir pourquoi.



Commençons par mon principal problème du film: les acteurs. Je ne sais pas ce qu'il se passe dans ce film, mais visiblement, tout le monde a décidé de jouer comme un pied. Kristen Stewart n'est pas une actrice que j'apprécie beaucoup à la base, et je trouve qu'elle manque cruellement de relief ici; Chris Hemsworth est cantonné à un rôle de pseudo gros dur très limité et qui ne fait pas honneur à son jeu qui peut être très bon. Mais ma grosse déception, c'est Charlize Theron. On est quand même face à une actrice récompensée dans de nombreuses cérémonies, reconnue pour son talent, et on peut donc s'attendre à une prestation au minimum juste. Et là non, elle en fait des caisses, des caisses tellement grosses qu'on pourrait couler un paquebot avec. Je ne pouvais pas m'empêcher d'être atterrée chaque fois que je la voyais à l'écran. Pourquoi, Charlize? Pourquoi?

L'intrigue est, quant à elle, victime de plusieurs problèmes. Il y a quelques bonnes idées, comme l'exploitation du chasseur ou l'aspect "guerrier", la magie de la sorcière, mais ça mis à part, on est vraiment face à une intrigue très, très prévisible. On voit les retournements de situation se profiler à cinquante mètres, et tout ce qu'il se passe est tellement téléphoné que ça manque de naturel. Vraiment dommage. A noter aussi de nombreuses longueurs, je me suis même endormie devant le film!

Je suis un peu plus positive en ce qui concerne les décors et les costumes. Il y a une ambiance sombre assez réussie, avec des lumières qui renforcent cet aspect. Les costumes sont assez chouettes, notamment ceux de Ravenna, même si on dirait qu'elle sort d'un clip de Lady Gaga. En revanche, il va falloir m'expliquer la coupe de cheveux de son frère, parce que franchement, je cherche encore ce qui a pu pousser l'humanité à créer un truc pareil.

En bref, Snow White & The Huntsman n'est pas un chef d'oeuvre, ni même un film sympathique à regarder. C'est d'une lourdeur impressionnante, avec une histoire chiante et des acteurs à côté de la plaque. Je ne le recommande pas. En revanche, si vous souhaitez voir un bon film avec Chris Hemsworth, je vous conseille Au coeur de l'océan, inspiré de Moby Dick, et qui est plutôt chouette (même s'il est à éviter pour les enfants et les personnes un peu sensibles). 

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire. On se retrouve très bientôt pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee.

Si vous avez aimé...

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