jeudi 31 mars 2016

Le cycle Avengers #3: The Prestige, Christopher Nolan (2006).



Bonjour à tous et à toutes !

Je suis AnGee du Livroscope, j’espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique ! On se retrouve aujourd’hui pour le dernier article de ce mois de Mars, et avant de passer au programme d’Avril, je vous propose de nous pencher sur le troisième film de notre cycle Avengers. Après le film Collateral avec Mark Ruffalo le mois dernier, j’ai choisi de mettre à l’honneur Scarlett Johansson pour cette chronique : la célèbre actrice, qui interprète Black Widow dans l’univers cinématographique Marvel, a une filmographie impressionnante, et j’ai décidé de voir un film qui me faisait envie depuis longtemps. Ce film, c’est The Prestige, réalisé par Christopher Nolan. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture !


Le cycle Avengers :
Pour commencer cette chronique, il me faut faire un point sur ce qu’est exactement le cycle Avengers. Si vous suivez un petit peu le blog, vous savez déjà probablement que j’organise depuis plusieurs années déjà des cycles cinéma, pour essayer de développer un peu ma culture cinématographique et pour changer un peu des chroniques littéraires. En ce moment, j’ai décidé de me pencher sur l’équipe des Avengers, avec des articles sur les différents acteurs. Si vous avez envie d’en savoir plus sur ce cycle ou de relire mes précédentes chroniques, je vous laisse suivre le lien ci-dessous.


Christopher Nolan, qui est-ce ?
Avant de nous pencher sur notre film du jour, je vous propose de découvrir un peu plus en détails Christopher Nolan, réalisateur de The Prestige. Christopher Nolan est probablement un nom qui vous dit quelque chose, car le réalisateur creuse son trou dans le monde du cinéma depuis plusieurs années.
Né en 1970 à Londres, Christopher Nolan a grandi entre la capitale anglaise et Chicago, aux Etats-Unis. Passionné depuis l’enfance par le cinéma (il réalise dès son plus jeune âge des films amateurs), il se tourne sans grande surprise vers cette voie après ses études. Il réalise ses premiers films à la fin des années 90, mais il se fait surtout connaitre avec la trilogie Batman (2005 à 2012), The Prestige, ou encore Inception et Interstellar. Il scénarise et produit également régulièrement d’autres films, comme c’est le cas pour Batman VS Superman. Son prochain film, Dunkirk, devrait sortir en 2017. Il est également marié et père de quatre enfants.

The Prestige :
Quelques informations sur le film :
Sorti en 2006, The Prestige (ou Le Prestige en français) est une adaptation du roman éponyme de Christopher Priest. Dans ce film d’un peu plus de deux heures, on retrouve un casting d’acteurs très connus, comme Christian Bale dans le rôle de Borden, Hugh Jackman dans celui d’Angier, Scarlett Johansson dans celui d’Olivia, Michael Caine dans celui de Cutter. On retrouve aussi David Bowie et Andy Serkis, qui interprètent respectivement Tesla et son assistant Alley. Petite anecdote rigolote : on peut constater qu’une majeure partie du casting est composée d’acteurs qui ont joué dans des films de superhéros, puisque Hugh Jackman est célèbre pour son rôle de Wolverine, Christian Bale a interprété Batman dans la trilogie de Nolan, et Michael Caine était son Alfred. Un petit point que j’ai trouvé amusant en préparant cette chronique ^^.
Le film a été un joli petit succès commercial et critique, rapportant plus de 100 millions de dollars pour un budget de 40 millions. 

Résumé :
Robert Angier et Alfred Borden travaillent tous les deux comme assistants d’un magicien, rêvant de faire carrière à leur tour. Lorsque la femme d’Angier meurt lors d’un tour qui se passe mal, celui-ci tient Borden pour responsable. Entre eux commence alors une guerre mêlant magie et vie privée, une guerre destructrice et aux répercussions catastrophiques non seulement sur eux-mêmes mais aussi sur leurs proches. Lequel des deux proposera le meilleur tour du Transported Man ? Quel est le vrai secret de Borden ? Quel « prestige » nous attend ? Voilà ce que le film vous propose de découvrir…

Deux magiciens, une lutte sans pitié :
Le film tourne autour du monde de la magie, et plus spécifiquement autour de deux magiciens, interprétés par Hugh Jackman et Christian Bale. Dès la présentation des personnages, avant même qu’ils ne deviennent des magiciens, on sent déjà entre eux une certaine tension, une rivalité qui reste cependant plutôt enfantine et qui n’a pas de grosses conséquences, jusqu’au jour de la mort de la femme d’Angier.
A partir de ce moment-là, le film se présente comme une escalade dans les mauvais tours que les deux hommes se jouent. La rivalité gentillette se transforme en rivalité pleine de haine, et aucune limite ne semble pouvoir être fixée. Même leur bonheur personnel ne vaut rien face au poids de ce conflit, qui les obsède tant qu’ils ne se rendent pas compte de ce qu’il se passe autour d’eux.







Scarlett Johansson dans le film :
Etant donné que Scarlett Johansson est notre focus du jour, il me semble important de parler un peu plus du rôle qu’elle tient dans le film. Lorsque le film est sorti en 2006, Scarlett Johansson était loin d’être une inconnue. En effet, l’actrice avait déjà un CV long comme le bras et était apparue dans plusieurs films qui avaient contribué à la rendre célèbre. On peut citer entre autres Match Point, La jeune fille à la perle ou encore Lost in Translation de Sofia Coppola.

Dans The Prestige, Scarlett Johansson interprète un personnage secondaire, celui d’Olivia. Olivia est tout d’abord l’assistante d’Angier, pour lequel elle développe rapidement des sentiments, avant de devenir l’assistante de Borden. Même si le personnage d’Olivia est assez secondaire, elle a tout de même un rôle important à jouer, puisque ses actes et sa présence seront des éléments déterminants dans le conflit qui oppose Angier à Borden…


Ce que j’ai pensé du film :
Comme beaucoup de gens, j’ai découvert Christopher Nolan grâce à la trilogie Batman, qui a eu un retentissement assez énorme lors de sa sortie. Depuis, j’ai vu d’autres films de ce réalisateur, comme Inception ou Interstellar. Et on peut le dire, entre Christopher Nolan et moi, des fois ça passe et des fois ça casse. J’étais donc assez curieuse de voir The Prestige, dont l’intrigue me faisait très envie. Et au final j’ai assez bien aimé le film, même s’il ne s’agit pas d’un coup de cœur.

Le premier élément que j’ai beaucoup aimé, c’est l’intrigue elle-même. N’ayant pas lu le roman sur lequel le film se base, je ne peux pas vous dire s’il s’agit ou non d’une adaptation fidèle, mais dans tous les cas j’ai beaucoup aimé l’histoire. Jusqu’à la fin, il y a plus d’un retournement de situation, et si j’avais deviné quelques points, j’ai été majoritairement surprise par l’intrigue. J’ai donc très envie de lire le roman, maintenant !



Pour ce qui est des personnages, le film repose clairement sur le conflit entre Borden et Angier. J’ai aimé voir jusqu’où ces deux hommes étaient prêts à aller, et j’ai trouvé intéressante la relation qu’ils ont l’un avec l’autre. L’évolution de leur conflit est un thème intéressant et assez bien traité dans le film. J’ai aussi apprécié les autres personnages, comme Tesla ou Sarah, la femme de Borden.

Puisqu’on parle des personnages, parlons des acteurs : dans l’ensemble, je les ai tous trouvés convaincants. J’étais très contente de retrouver Michael Caine et Andy Serkis, que j’adore. J’ai aussi beaucoup aimé Hugh Jackman, alors que ce n’est pas un acteur que j’apprécie plus que ça à la base. En revanche (et à ma grande surprise) j’ai eu un peu de mal avec Christian Bale, que pourtant j’aime beaucoup : son jeu semble limité la plupart du temps à des sourcils froncés, une mine boudeuse et une grosse voix grave qui chuchote des trucs dans un accent qui ne rend pas toujours la compréhension évidente (je vous jure, j’ai dû mettre les sous-titres en anglais, première fois que ça m’arrive en 6 ans). Un peu dommage.

On m’a aussi souvent parlé de The Prestige comme étant une référence steampunk. Je ne sais pas ce qu’il en est pour le livre (encore une fois je ne l’ai pas lu) mais ce n’est pas un aspect que j’ai trouvé très développé dans le film, si ce n’est avec le personnage de Tesla. C’est un élément qui me parait plus que secondaire ici. Dans tous les cas, ça n’a pas été une gêne pour moi.

A part l’interprétation grognon de Christian Bale, l’autre petit point qui fait que ce film n’est pas un coup de cœur pour moi, c’est que j’ai trouvé le film parfois un peu longuet. Avec les nombreux retours en arrière pour nous raconter le passé, j’ai trouvé que le film souffrait parfois de quelques longueurs qui cassent un peu le rythme de l’intrigue.

Mais à part ces deux petits éléments, j’ai trouvé que The Prestige est un film vraiment intéressant, à la réalisation plutôt soignée et avec une intrigue vraiment originale. J’ai très envie de lire le roman de Christopher Priest !

Et voilà c’est tout pour aujourd’hui ! N’hésitez pas à me laisser votre avis en commentaire sur ce film ou sur le livre si vous l’avez lu. On se retrouve très vite pour la première chronique du mois d’Avril, en attendant comme toujours prenez soin de vous et lisez beaucoup !

AnGee.


mardi 29 mars 2016

Auteur Coup de Coeur: Tracy Chevalier.



Bonjour à tous et à toutes !

Je suis AnGee du Livroscope, j’espère que vous allez bien et que vous avez tous passé un bon week-end de Pâques. On se retrouve en ce mardi pour une nouvelle petite chronique et un petit changement de programme : en effet, j’avais au départ prévu de vous parler d’un film Disney, comme je le fais depuis quelques mois, mais j’ai manqué un peu de temps ce mois-ci et j’ai décidé de changer un petit peu le planning. Mais que les amateurs de ces chroniques Disney se rassurent : elles reviennent dès le mois prochain ! En attendant, j’ai eu envie de vous partager l’un de mes derniers gros coups de cœur, un coup de cœur non pas pour une œuvre en particulier mais pour une auteure. Cette auteure, c’est Tracy Chevalier, que je vous propose de découvrir à travers cet article. En espérant qu’il vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture !

Tracy Chevalier, qui est-ce ?
Pour commencer cette chronique, il me semble logique et important de vous parler un peu de l’auteure du jour, Tracy Chevalier. Tracy Chevalier est née en 1962, à Washington, aux Etats-Unis. Après avoir étudié la littérature dans l’Ohio, elle décide de partir vivre en Angleterre, où elle réside encore à ce jour. Elle obtient même la double nationalité américaine et britannique. Elle démarre sa carrière d’auteure à la fin des années 90, lorsqu’elle publie son premier roman, La Vierge en bleu. Mais c’est son deuxième roman, La jeune fille à la perle, qui la fait exploser : le livre sera même très rapidement adapté en film, avec notamment Scarlett Johansson et Colin Firth au casting. Depuis, Tracy Chevalier n’a pas cessé de publier des romans, comme La dame à la licorne ou encore La dernière fugitive. Si vous avez envie d’en savoir plus sur elle, je vous recommande son site internet !



Trois romans, trois coups de cœur :
J’ai découvert Tracy Chevalier un peu par hasard, l’an passé, grâce au swap victorien auquel j’ai participé. En effet, l’excellente Marmelade de Livres, qui était ma swappée, avait placé dans son colis le roman Le récital des anges, le livre qui m’a permis de découvrir cette auteure. C’est donc grâce à Marmelade que je suis devenue une grande admiratrice de cette auteure ^^. N’ayant pas encore l’occasion de lire tous ses romans, je tenais tout de même à vous présenter ceux que j’ai lus jusqu’à présent !


Le récital des anges :
Résumé :
L’intrigue commence en 1901, une année qui marque un tournant dans l’Histoire de la Grande-Bretagne : la reine Victoria s’éteint, son fils monte sur le trône, le 20ème siècle commence. Avec ces changements royaux, deux mondes se retrouvent en opposition, un conflit que l’auteure nous raconte à travers l’histoire de deux familles : celui de la tradition victorienne, incarné par les Waterhouse, et celui de la modernité, représenté par les Coleman. Amitié, incompréhension, changements sociaux, suffragettes, politique sont entre autres les thèmes abordés par ce roman.

Pourquoi je l’ai aimé :
Pour ma première incursion dans le monde de Tracy Chevalier, j’ai été gâtée ! En effet, si vous me connaissez un peu, vous n’êtes pas sans savoir que je suis une grande passionnée de l’Ere Victorienne, une période que j’adore. Le récital des anges ne se passe pas tout à fait dans l’Ere Victorienne, mais juste après, et j’ai beaucoup aimé découvrir ce contraste entre le règne de Victoria et ce qui a suivi. Je m’intéresse aussi beaucoup au mouvement des suffragettes, et Tracy Chevalier nous dresse ici leur portrait de façon très intéressante. Les personnages sont dépeints avec soin, chacun est intéressant à sa façon, et je me suis particulièrement attachée aux deux petites filles qui font le lien entre ces deux familles.
Mais ce qui me plait le plus dans le livre (et c’est une qualité que j’ai retrouvée dans les autres romans de Tracy Chevalier), c’est la plume extrêmement délicate et soignée de l’auteure. Elle nous entraîne dans une histoire absolument prenante, touchante, poignante, avec son style personnel que j’apprécie énormément. La même histoire racontée par quelqu’un d’autre aurait une saveur tout à fait différente ! Avec le recul, ce livre n’est pas celui que je préfère de l’auteure, même s’il s’agit tout de même d’un coup de cœur que je recommande !



La dernière fugitive :
Résumé :
Après l’Angleterre post-victorienne, Tracy Chevalier nous entraîne vers un monde très différent, celui des Etats-Unis en plein milieu du 19ème siècle. Honor Bright est une jeune Quaker qui quitte l’Angleterre avec sa sœur, qui doit se marier. Mais sa sœur meurt sitôt arrivée en Amérique. Honor se retrouve donc seule à vivre dans une communauté de Quaker, assez différente de la sienne et où elle ne se sent pas pleinement à l’aise. Son destin risque d’être encore plus chamboulé lorsqu’elle découvre qu’elle habite sur l’une des voies que les esclaves empruntent pour fuir…

Pourquoi je l’ai aimé :
Après mon premier coup de cœur, j’ai mis quelques mois avant de me décider à lire un autre roman de Tracy Chevalier. C’est en voyant les critiques très positives de ce livre sur Whoopsy Daisy que j’ai décidé de le découvrir. Et voilà encore un livre que j’ai trouvé absolument incroyable !
L’histoire d’Honor est à la fois banale et extraordinaire, l’histoire d’une femme qui a le choix entre vivre comme sa communauté l’entend ou comme elle le souhaite. C’est l’histoire d’une Amérique encore très rurale et sauvage, où les communautés se croisent mais ne vivent pas ensemble. C’est une histoire passionnante, que j’ai quittée à regret, et que j’ai lue avec passion.
Tracy Chevalier a un soin du détail particulièrement visible dans ce roman : sa description des travaux de couture d’Honor est si soignée qu’on la voit presque devant nous en train d’assembler les pièces de tissus. Les personnages prennent vie, l’impression de réel est si forte qu’on se demande si l’on n’est pas en train d’assister réellement à ce qu’il se passe.
La dernière fugitive est un livre que j’ai trouvé si marquant qu’il m’habite encore plusieurs semaines après ma lecture. Je ne peux que vous encourager à le lire si le résumé vous intrigue.

La jeune fille à la perle :
Résumé :
Pour terminer cette chronique, je dois vous parler du dernier roman de Tracy Chevalier que j’ai lu, qui se trouve aussi être son plus connu : La jeune fille à la perle. Avec ce roman, Tracy Chevalier nous emmène encore dans un monde différent des deux précédents romans : le Pays-Bas du 17ème siècle ! L’intrigue tourne autour de Griet, une jeune fille qui devient servante pour subvenir aux besoins de sa famille. Elle travaille dans le foyer du célèbre peintre Vermeer, connu pour ses tableaux à la lumière et à la vivacité uniques. Entre la jeune servante et le peintre, une relation particulière nait petit à petit…  

Pourquoi je l’ai aimé :
Pour poursuivre ma découverte de Tracy Chevalier, je ne pouvais pas passer à côté de son livre le plus célèbre : La jeune fille à la perle. J’en avais déjà beaucoup entendu parler, notamment grâce à son adaptation, que je n’ai pas encore vue (mais que j’ai l’intention de voir très prochainement).
J’ai encore une fois été conquise par ce livre. Tout d’abord parce que j’apprécie beaucoup la peinture de Vermeer : sans être une experte en arts (loin de là), j’ai toujours été attirée par ses tableaux et par leur côté très vivant. J’ai toujours l’impression que les personnages sont réels, en chair et en os, lorsque je regarde un tableau de Vermeer. Et ce roman me fait le même effet : j’avais l’impression de très bien connaître Griet, et je me suis beaucoup attachée à ce personnage. Les relations qu’elle entretient avec les autres personnages constituent l’un des points forts du roman. Encore une fois, je ne peux qu’admirer la précision des descriptions faites par l’auteure, qui montre non seulement le travail de recherches mais également sa capacité à ne pas simplement dépeindre une scène mais à nous la rendre presque réelle.
Il m’est difficile de savoir quel est mon roman préféré entre La dernière fugitive et La jeune fille à la perle, mais vous l’aurez compris, je ne peux que vous encourager à les lire !



Il me reste encore plusieurs livres de Tracy Chevalier à lire, et il est probable que dans le reste de sa bibliographie, je tombe encore sur des coups de cœur (et peut-être, sait-on jamais, sur quelques déceptions). Néanmoins, après seulement trois romans lus, je suis déjà conquise par cette auteure et je n’ai donc pas pu résister à l’envie de vous parler de son travail. N’hésitez pas à me dire en commentaire si vous avez déjà lu des romans de Tracy Chevalier, ainsi que votre avis !

Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! J’espère que cette chronique un peu différente de ce que je fais habituellement vous plait, n’hésitez pas à me le faire savoir en commentaire. On se retrouve très vite pour la dernière chronique du mois de mars, qui portera sur notre cycle Avengers ! En attendant, comme toujours, prenez soin de vous et lisez beaucoup !

AnGee.


samedi 26 mars 2016

221B, The British Detectives Challenge: Agatha Raisin and the Quiche of Death by M.C Beaton.



Bonjour à tous et à toutes !

Je suis AnGee du Livroscope, j’espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique ! Après l’affrontement musclé entre Batman et Superman proposé par Psychic TV il y a quelques jours, je vous propose de nous plonger dans un univers totalement différent, celui des détectives britanniques. Comme vous le savez probablement si vous suivez le blog, j’ai décidé de me lancer il y a quelques temps dans le Challenge 221B : The British Detectives Challenge, un Challenge que j’ai découvert grâce à Whoopsy Daisy. Le mois dernier, j’ai mis à l’honneur Sherlock Holmes, et aujourd’hui j’ai eu envie de découvrir un personnage dont on parle souvent sur Whoopsy Daisy : Agatha Raisin ! En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture ! 

Le Challenge 221B :
Pour commencer cette chronique, il me faut dire quelques mots sur le Challenge 221B : The British Detectives Challenge. Il s’agit donc d’un Challenge lancé via le forum Whoopsy Daisy, que je recommande à tous les amateurs du monde anglo-saxon. Le but est simple : mettre à l’honneur des détectives de fiction britanniques, que ce soit à travers des films, des livres, ou encore des séries. Si vous avez envie de (re)lire mes précédentes chroniques sur ce Challenge ou de découvrir Whoopsy Daisy, je vous laisse suivre les liens ci-dessous !


M.C Beaton, c’est qui ?
Derrière le personnage d’Agatha Raisin se cache sa créatrice, M.C Beaton, que je vous propose de découvrir à présent. M.C Beaton est l’un des noms de plume de Marion Chesney, née en 1936 à Glasgow en Ecosse. Âgée de 80 ans, Marion Chesney a toujours été passionnée par la littérature et l’écriture. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle est extrêmement prolifique ! En effet, sa bibliographie est impressionnante : Marion Chesney est surtout connue pour ses sagas policières, comme Agatha Raisin (qui compte près de 30 romans), les Edwardian Murder Mystery, ou la série Hamish Macbeth (là aussi, on recense plus de 30 romans). En plus de romans policiers, Marion Chesney a aussi écrit des romances. Si vous avez envie d’en savoir plus sur son univers, je vous laisse faire un tour sur son site internet !


Agatha Raisin and the Quiche of Death :
Résumé :
Après une brillante carrière dans les relations publiques, Agatha Raisin a décidé de prendre une retraite anticipée et de réaliser son rêve de toujours : s’installer dans un petit coin de campagne, les Cotswold. Mais alors qu’elle s’attend à y trouver la paix, le calme et une vie paisible, elle se retrouve confrontée à un accueil plutôt froid de la part des habitants. Elle décide alors de participer au concours local de la meilleure quiche, en espérant ainsi s’intégrer à la communauté. Mais lorsque le juge meurt subitement après avoir goûté la quiche qu’elle avait achetée, Agatha se retrouve malgré elle la tête dans les problèmes…



Une intrigue originale :
Après vous avoir présenté deux univers plutôt « sérieux » (la saga Thomas Pitt d’Anne Perry et Sherlock Holmes), j’ai eu envie de me tourner vers quelque chose d’un peu plus loufoque. Et en voyant le titre de ce premier tome d’Agatha Raisin (the Quiche of Death : la quiche de la mort), je n’ai pas pu m’empêcher de sourire. Et il faut bien le dire, le synopsis de ce livre fait un peu penser à un épisode de Barnaby : un petit village avec des personnages hauts en couleur, des commérages entre voisins et surtout une mort un peu improbable. Tué par une quiche, voilà quelque chose qui n’arrive pas tous les jours !
Dès la quatrième de couverture, on comprend que M.C Beaton va nous entraîner dans un monde un peu loufoque, mais où le danger reste présent, une impression qui se confirme dès les premières pages!

Un petit village, beaucoup de secrets:
L’intrigue du livre se déroule dans les Costwold, un milieu que M.C Beaton connait très bien puisqu’elle y vit depuis de nombreuses années. Les Costwold sont décrit comme étant un environnement très rural, où tout le monde connait tout le monde, avec de charmants cottages et des traditions un peu campagnardes.
A la lecture du livre, les Cotswold m’ont surtout fait penser aux petits villages dans lesquels Barnaby (si vous me connaissez un peu, vous connaissez ma grande passion pour l’inspecteur Barnaby) enquête.
Agatha arrive dans un univers qu’on croirait être d’un calme à tout épreuve : les maisons sont jolis, les gens plutôt accueillants (mais pas trop quand même), il y a un pasteur et des petites compétitions. Mais sous cet aspect lisse et brillant se cache une montagne de commérages et de secrets. Lorsque notre héroïne décide d’enquêter un peu sur la mort mystérieuse du juge de la compétition, elle découvre que tout le monde a des secrets, plus ou moins reluisants…

Ce que j’ai pensé du livre :
Depuis que je me suis inscrite sur le forum Whoopsy Daisy, en plus d’avoir rencontré des personnes passionnantes, j’ai aussi découvert un grand nombre de références littéraires. Et Agatha Raisin en fait partie : je ne connaissais absolument pas cet univers avant de venir sur le forum, et histoire de ne pas mourir idiote, j’ai décidé de me pencher sur les aventures de cette héroïne un peu particulière. Ce Challenge était l’occasion parfaite pour cela ! Que dire donc de ma lecture de The Quiche of Death ? Et bien j’ai passé un très bon moment de lecture avec Agatha Raisin et M.C Beaton, et le livre est même pour moi un petit coup de cœur.

Mon premier coup de cœur va sans aucun doute aux personnages de ce livre, qui sont vraiment hauts en couleur. Agatha est un personnage que l’on découvre petit à petit, mais qui est attachante dès le début grâce à son caractère. Sa ténacité qui vire parfois à l’acharnement, ses tentatives pour manipuler ceux qui l’entourent, voilà des choses qui me plaisent dans ce personnage. Mais les personnages secondaires sont tout aussi intéressants : Bill Wong, Roy, les voisins d’Agatha… M.C Beaton les a tous réussis ! Gros point positif pour les personnages !

Ensuite, j’ai beaucoup aimé l’ambiance particulière de ce livre. On sent que l’auteure connait bien l’univers qu’elle dépeint, et pendant la lecture on a presque l’impression de sillonner les routes avec Agatha. Mais au-delà de ça, c’est surtout le côté « Barnaby » qui me plait énormément. Je l’ai mentionné plusieurs fois dans cette chronique, mais j’adore l’association enquête + petit village, donc si vous aimez aussi les trucs comme la série L’inspecteur Barnaby, vous allez vous régaler avec ce livre.

En ce qui concerne l’intrigue, là aussi je suis séduite, même si c’est là-dessus que je mettrais un petit bémol. Je ne me suis pas du tout ennuyée en lisant ce livre, que j’ai trouvé très distrayant et très rythmé. La petite enquête d’Agatha se suit avec plaisir, et le seul petit truc que je reproche au livre, c’est le fait que le dénouement est quand même un peu prévisible : je l’ai vu venir très vite, et je n’étais donc pas très surprise en terminant le roman.

Dans l’ensemble, The Quiche of Death a été pour moi une lecture rafraichissante, qui fait du bien et que j’ai vraiment beaucoup aimée. Je la recommande particulièrement aux amateurs de petits villages anglais et d’enquêtes à la Barnaby. J’ai désormais très envie de lire la suite et aussi de voir l’adaptation !

Et voilà c’est tout pour aujourd’hui, j’espère que cette chronique vous plait ! N’hésitez pas à me le faire savoir en commentaire ! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup !

AnGee.


Si vous avez aimé...

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