samedi 30 janvier 2016

Dossiers Inexpliqués tome 2, de Joslan F. Keller.



Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! On se retrouve aujourd'hui pour la dernière chronique de ce premier mois de l'année 2016, et pour clore Janvier en beauté, je vous propose de découvrir un livre que j'ai reçu grâce à un partenariat organisé par Livraddict. Ce livre, c'est le second tome des Dossiers Inexpliqués de Joslan F. Keller. Après un premier tome dans lequel il abordait des cas non élucidés, des mystères et de l'étrange, l'auteur rempile avec un second livre comprenant quinze nouveaux cas défiant la logique. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Dossiers Inexpliqués et Joslan F. Keller:
Normalement, je commence toujours mes chroniques par une petite présentation de l'auteur. Néanmoins, dans le cas de Joslan F. Keller, j'ai déjà eu l'occasion de le présenter lorsque j'avais parlé du premier tome des Dossiers Inexpliqués, paru en 2014. Je vais donc éviter de me répéter, et je vous conseille à la place d'aller faire un petit tour sur la chronique en question, que vous trouverez en lien ci-dessous!


Dossiers Inexpliqués, tome 2:
Quatrième de couverture:
Un avion de ligne malaisien qui disparait sans laisser la moindre trace avec 239 passagers à bord... Une inconnue découverte morte dans des circonstances étonnantes en Norvège... Un vieux château d'Auvergne hanté par une dame blanche nébuleuse... Un pionnier oublié du cinéma qui monte dans un train et se volatilise à jamais... Un objet aérien inconnu qui perturbe tous les radars de l'aéroport d'Orly... Un homme capable de léviter et de faire pleuvoir à volonté à l'intérieur d'une maison... Un fauteuil maudit qui cause la mort de tous ceux qui osent s'y asseoir... Ce tome 2 des Dossiers Inexpliqués raconte quinze nouvelles histoires incroyables... et pourtant parfaitement authentiques. Ce ne sont ni des légendes, ni des rumeurs mais bien des affaires réelles, très documentées, qui n'ont à ce jour toujours pas trouvé d'explication.

Petite présentation du recueil en détails:
La quatrième de couverture le montre bien: ce second tome des Dossiers Inexpliqués aborde des histoires mettant à mal notre conception du réel et la logique. 
Ce recueil comprend quinze histoires, quinze cas extraordinaires, divisés en plusieurs catégories. 
La première partie s'intitule "Disparitions incroyables". On y retrouve quatre cas issues de plusieurs époques. Tout d'abord, Joslan F. Keller évoque longuement la disparition du vol 370 de la Malaysia Airlines, une affaire qui a secoué le monde entier début Mars 2014: à bord de cet avion, 239 passagers dont on aura plus jamais aucune nouvelle... La seconde histoire racontée démarre il y a vingt ans, au Canada: "Les garçons disparus de Pickering" nous présente la disparition de six adolescents et l'enquête difficile qui suivit, une disparition encore inexpliquée aujourd'hui. Dans le troisième chapitre, "L'inexplicable affaire Le Prince", nous remontons encore dans le temps, jusqu'à la fin du 19ème siècle: Augustin Le Prince, un pionnier méconnu du cinéma, s'évanouit lors d'un trajet en train, une disparition aussi surprenante qu'inexplicable. Pour finir cette première partie, "La disparition de Frederik Valentich" nous entraine en 1978, pour découvrir l'histoire de la disparition d'un jeune pilote lors d'un trajet sans histoire, et qui nourrit des théories d'enlèvement par des extraterrestres. 
Ensuite, Joslan F. Keller se penche sur un sujet très intéressant, celui des "Personnages mystérieux". Et il commence fort, avec l'histoire de Donnie Decker, "Escroc ou vrai possédé", un personnage qui n'est pas sans rappeler celui de Carrie, inventée par Stephen King: Donnie Decker aurait été capable, dans les années 80, de faire pleuvoir à l'intérieur des maisons, et même de flotter au dessus du sol! La seconde affaire se déroule elle aussi dans la seconde moitié du 20ème siècle, en Norvège: "L'inconnue de la vallée d'Isdalen" s'interroge sur la découverte d'un cadavre qui ne sera jamais identifié, malgré les enquêtes et plusieurs théories. Puis nous remontons une fois de plus le temps pour découvrir "L'étrange pouvoir d'Etienne Bottineau", un homme qui a vécu à la fin du 18ème siècle, et qui était apparement capable de prédire l'arrivée de bateaux des jours et des jours à l'avance.
Après les disparitions, nous voilà à découvrir des apparitions! La troisième partie s'intitule en effet "Troublantes apparitions". Deux cas sont présentés ici: tout d'abord, celui de "L'OVNI d'Orly", qui plaira aux amateurs de théories extraterrestres. La seconde, "La dame blanche du château de Veauce", évoque une curieuse légende qui prendrait place dans un château français. 
L'avant-dernière partie, nommée "Lieux étranges", met à l'honneur, comme son nom l'indique, des lieux mystérieux. On commence avec "L'énigme du Parmelan", racontant l'histoire d'une colline en Savoie. Les amateurs de Shining et autres hôtels étranges s'intéresseront à "Une mort impensable au Cecil Hotel", qui présente la mort plus qu'incroyable d'une jeune femme dans un hôtel à l'étrange réputation. Cette partie s'achève avec l'histoire de "L'introuvable cité de Dieu provençale", une cité qui intrigue depuis des années et des années.
La dernière partie du livre s'intéresse aux "Objets énigmatiques". Et on commence par une relique mondialement connue, celle du "Manteau miraculeux de Notre-Dame de Guadalupe", au Mexique. Ensuite, c'est une chaise qui nous intéresse: la "Chaise maudite de Thomas Busby": en 1702, Thomas Busby tua son beau-père, qui s'était assis sur sa chaise préférée; depuis la chaise est maudite... Le recueil se conclut sur une histoire que certains connaissent probablement déjà puisqu'elle a été adaptée au cinéma: il s'agit du cas d'"Annabelle, la poupée de la terreur". 

Ce que j'en ai pensé:
Lorsque j'avais lu le premier tome des Dossiers Inexpliqués, j'avais beaucoup aimé découvrir les différentes histoires proposées par Joslan F. Keller. J'étais donc ravie de recevoir grâce à Livraddict le second tome de ces Dossiers, afin de découvrir quinze nouveaux cas étranges et complexes. Qu'ai-je donc pensé ce second tome? Et bien je l'ai beaucoup aimé, je crois même que je l'ai préféré au premier!



La première chose que j'apprécie dans ce second tome, c'est la grande variété des cas proposés. Joslan F. Keller nous propose quinze histoires très différentes les unes des autres. Certaines remontent assez loin dans le temps, tandis que d'autres sont plus proches de nous. Certains cas sont très connus, comme celui du vol 370 ou de la poupée Annabelle, tandis que certains étaient pour moi de véritables découvertes. J'ai aimé aussi la variété géographique des cas: partout dans le monde, il se passe des choses qui chamboulent la logique! Cette variété est l'un des grands points forts du recueil.

Ensuite, je dois souligner le travail de recherches de Joslan F. Keller. Chaque cas est soigneusement fouillé, on sent qu'il y a eu pas mal de recherches en amont pour préparer ce livre. Non seulement il détaille avec beaucoup de détails le déroulement de chaque cas et de chaque enquête, mais il aborde plusieurs hypothèses à chaque fois. Au lecteur de décider ce qui lui semble le plus probable!

En parlant de ce travail en amont, j'ai trouvé que c'était une bonne idée d'avoir les sources à chaque fin de chapitre. C'est quelque chose que j'avais déjà beaucoup aimé dans le premier tome, et c'était judicieux de les retrouver à nouveau: si un cas vous intéresse, vous pouvez continuer à l'explorer!

Sur les quinze cas présentés, certains me plaisent plus que d'autres. J'ai par exemple été assez frappée par l'histoire de Donnie Decker, que je ne connaissais pas: c'est une histoire qui fait froid dans le dos et assez impressionnante! La chaise de Thomas Busby a un petit côté légende flippante que j'ai appréciée aussi. Le cas du Cecil Hotel me rappelle un peu Shining!

Joslan F. Keller a un style vraiment plaisant, qui se lit de façon très agréable. Le découpage en chapitre est pratique: je lisais chaque soir un ou deux cas, et j'ai pu intercaler cette lecture entre deux romans, parfait!

Mon seul petit bémol, c'est l'absence de photos, cartes ou illustrations. J'ai beaucoup de plaisir à découvrir chacune des histoires, mais je pense que quelques photos seraient une valeur ajoutée agréable!

En bref, si vous aimez les histoires étranges, les cas non résolus, les mystères, ce livre est fait pour vous! De plus, vous pouvez très bien le lire sans avoir lu le premier tome. 

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup!

AnGee.

jeudi 28 janvier 2016

Les filles de Mrs Bennet #5: Un Jour, de David Nicholls.




Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! En ce jeudi, je vous propose de nous pencher sur une nouvelle consigne du Challenge Les filles de Mrs Bennet, un Challenge inspiré du roman Pride & Prejudice de Jane Austen. Choisir un livre autour d'une consigne différente chaque mois n'est pas toujours facile, mais ce mois-ci j'ai décidé de me pencher sur un roman qui a été adapté au cinéma il y a quelques années: ce livre, c'est Un Jour de David Nicholls. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)



Cette lecture compte pour le Challenge LEAF de Psylook: 17/50.

Les filles de Mrs Bennet:
Pour commencer cette chronique, un petit point sur le Challenge Les filles de Mrs Bennet s'impose! Il s'agit d'un Challenge crée par Deedee1310 du blog Petits bonheurs et Grandes lectures. Inspiré par Pride & Prejudice, l'un des chefs d'oeuvre de Jane Austen, le Challenge se déroulera jusqu'à Août. Chaque mois, une consigne, qui est inspirée par l'intrigue du roman de Jane Austen, est donnée, et le but est de trouver un livre qui correspond le plus possible à celle-ci. Si vous avez envie de (re)découvrir mes précédentes chroniques, je vous laisse suivre le lien ci-dessous!

Les filles de Mrs Bennet - Livroscope.



David Nicholls, c'est qui?
Entrons dans le vif du sujet avec une petite présentation de notre auteur du jour, David Nicholls. Né en 1966 en Angleterre, il fait des études où l'art, et plus particulièrement le théâtre sont importants. Il commença d'ailleurs sa carrière en tant qu'acteur et joua dans quelques pièces. Néanmoins, il décide de se tourner vers l'écriture. David Nicholls jongle entre plusieurs casquettes: il a travaillé comme scénariste, notamment pour le film Bridget Jones ainsi que pour plusieurs séries pour la BBC, et a publié plusieurs romans depuis 2003. Un Jour (One Day en version originale) est son roman le plus connu. Il a été adapté au cinéma en 2011, avec Jim Sturges et Anne Hathaway. 

Un Jour:
Résumé:
1988. Emma et Dexter viennent de finir leurs études et couchent ensemble. Ce qui ne devait être qu'une histoire sans lendemain se transforme cependant en une histoire d'amitié, une relation forte qui traverse le temps, l'espace, les disputes. Nous suivons donc Emma, une jeune femme qui rêve de faire carrière comme auteure, Dexter et sa carrière d'animateur télé, mais surtout nous suivons leur amitié qui n'est pas dénuée d'une certaine ambiguïté...

Dexter et Emma, notre couple principal:
Dans Un Jour, nous suivons deux personnages. D'un côté, Emma, de l'autre Dexter. Emma est une jeune femme à l'esprit un peu révolutionnaire: elle milite pour les droits sociaux, le féminisme, et rêve de devenir une artiste. Mais la réalité des factures met ses rêves à mal. La jeune femme est aussi un peu complexée et se dévalorise souvent. Elle doit apprendre à se faire confiance et à se dépasser.
Dexter, quant à lui, est né dans une famille aisée et veut briller: il se lance dans une carrière d'animateur télévisée. A celle-ci s'ajoute une succession de fêtes, de conquêtes d'un soir, de mannequins, d'alcools et de drogue. A travers les années, les personnages évoluent et vont devoir affronter les problèmes du quotidien, des relations, du travail, et de leur amitié.

Ce que j'ai pensé du livre:
Il y a quelques années, je me souviens avoir pas mal entendu parler non seulement du roman Un jour, mais aussi de son adaptation, dans laquelle on retrouve la célèbre actrice Anne Hathaway. J'avais alors été assez intriguée, mais je n'avais pas eu l'occasion de me plonger dans le livre. Du coup, lorsque je me suis aperçue que le résumé correspondait à la consigne, je me suis dit que c'était la bonne occasion de m'y mettre! Mais, malheureusement, je dois dire que le bilan est plutôt mitigé, voire négatif...

Car oui, je n'ai pas vraiment accroché à l'univers que nous propose David Nicholls, au point même d'abandonner le livre avant la fin (il ne me restait que 150 pages à lire, et franchement je n'en pouvais plus). Pourtant, j'ai tout de même relevé quelques points positifs: tout d'abord, j'ai assez bien aimé le début, qui nous plonge rapidement dans l'ambiance. L'évolution des personnages est assez intéressante aussi, et j'ai plutôt bien accroché au style de David Nicholls, fluide et agréable.

Néanmoins, si on met ces points positifs de côté, je dois bien avouer avoir trouvé ma lecture plus que laborieuse. L'intrigue, en premier lieu, me parait interminable: il y a beaucoup, beaucoup de longueurs dans ce livre, et les événements sont extrêmement prévisibles. A aucun moment, dans ce roman, je n'ai été surprise car le déroulement de l'intrigue est très évident. C'est en partie pour cela que j'ai laissé tomber ma lecture, car je voyais se profiler la fin. Et un petit tour sur internet m'a permis de voir qu'en effet, j'avais globalement raison. 

En plus d'une intrigue prévisible, on a aussi droit à des personnages que j'ai trouvés profondément antipathiques et assez unidimensionnels. Dans un livre aussi long, je m'attendais à un développement un peu plus poussé des personnages, mais malheureusement, c'est plutôt limité. Je n'ai vraiment, mais alors vraiment pas du tout accroché aux personnages ni à la relation qu'ils entretiennent. Emma est agaçante au possible, et Dexter est probablement l'un des personnages les plus odieux de l'univers. Et les personnages secondaires sont tout aussi énervants! De plus, j'ai trouvé leur relation très répétitive, entre disputes et tensions sexuelles à deux francs.



Et je trouve ça d'autant plus dommage que je me dis qu'écrire sur une histoire d'amour/d'amitié et sur son évolution à travers les années, c'est une belle idée et qu'il est possible d'écrire quelque chose de vraiment sympathique autour d'un thème pareil. Mais ici, j'étais si agacée par les personnages que je ne suis pas arrivée à entrer dans l'intrigue.

J'aimerais tout de même signaler le fait que le livre a plu à pas mal de lecteurs, et que donc mon avis ne sera pas forcément le même que le vôtre, donc si Un Jour vous tente, n'hésitez pas à lui donner sa chance!

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup!

AnGee.

dimanche 24 janvier 2016

Psychic TV présente: 12 Doctors, 12 Stories : Tip Of The Tongue par Patrick Ness, et Something Borrowed par Richelle Mead.




Bonjour à tous ! 

Bienvenue dans un nouvel article consacré à Doctor Who : 12 Doctors, 12 Stories, qui rassemble des nouvelles autour de l'intégralité des incarnations du Docteur. Et aujourd'hui, il sera question de continuer notre épopée dans les incarnations du Time Lord de la BBC, en se concentrant sur le cinquième et le sixième docteur.

Deux nouvelles, deux aventures, deux docteurs différents, montez dans le TARDIS, le voyage va commencer!

Cinquième Docteur : Peter Davison, dans Tip Of The Tongue par Patrick Ness

Tip Of The Tongue nous envoie dans une petite ville d'Amérique en pleine Seconde Guerre Mondiale: le racisme y est présent, et dans cette petite bourgade où nous suivrons davantage deux jeunes (Jonny et Nettie) que le Docteur (qui apparaît en arrière plan tout du long comme un figurant « important » ).
Cette ville possède une petite particularité, c'est que les habitants (ou certains) utilisent des Truth Tellers, une sorte d'appareil se greffant sur la gorge pour dire les vérités enfouies de son porteur vis-à-vis de son interlocuteur. Ces appareils ont changé la perception de l'autre dans une ville où les classes sociales se font sentir, où l'altruisme est aux abonnés absents, sauf entre Nettie et Jonny, qui s'entraident malgré leur difficulté.

L'histoire est certainement l'une de celles qui m'a le plus déçu, dans le sens où non seulement le Docteur est absent, mais que 80% de l'histoire, non découpée en chapitres, est de la pure description et du dialogue entre Jonny et Nettie. Le Docteur (et son compagnon) débarquent vers la fin pour sauver la situation, tel un deus ex machina. Sinon, on aurait dit le début d'une nouvelle de SF classique durant la WWII. Si cette nouvelle n'était pas estampillée Doctor Who, on aurait pu croire à autre chose. Dommage.


Sixième Docteur : Colin Baker, dans Something Borrowed de Richelle Mead

Dans cette nouvelle mettant en scène le sixième docteur et Peri (dont l'histoire est racontée de son point de vue), il est question d'un escapade sur la Planète Koturia, dont l'architecture de la ville s'inspire de Las Vegas. Le docteur et Peri sont invités à un mariage d'un Koturien, dans une cérémonie à la fois « Terrienne » et Koturienne, où les époux ont la possibilité de changer d'apparence. Or, tout ne va pas se passer comme prévu, et un complot se trame dans l'ombre...

L'histoire est bien plus rythmée, passionnante, et l'antagoniste ici présent n'en est pas à sa première rencontre avec le docteur ; Je vous laisse la surprise, mais j'ai été plutôt content du résultat ! Je ne trouve pas grand chose à redire sur cette nouvelle, qui fut une bonne surprise !


En ce qui me concerne, j'en suis à mi-parcours ! Je compte faire un entracte en vous parlant d'autre chose, puis reprendre plus tard avec le septième et huitième docteur ! Quant à vous, lisez des livres, voyagez dans le TARDIS, et portez-vous bien !

Psychic TV.



jeudi 21 janvier 2016

The Elite (The Selection, book 2) de Kiera Cass.


Bonjour à tous et à toutes!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien, que vous passez une bonne semaine et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! Après un petit tour dans le monde de la poésie, on se retrouve aujourd'hui pour parler du second tome d'une saga très populaire, à savoir The Selection de Kiera Cass. En Novembre dernier, je vous avais présenté le premier tome de cette saga, intitulé lui aussi The Selection, et j'avais été assez agréablement surprise par ce premier tome, au point de décider de lire la suite. C'est de cette suite, nommée The Elite, que nous allons parler aujourd'hui! En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Kiera Cass, c'est qui?
Si vous connaissez un peu le blog, vous savez que j'aime commencer mes chroniques par une petite présentation de l'auteur du jour. Cependant, comme j'ai déjà eu l'occasion de parler de Kiera Cass, l'auteure de The Selection, lors d'une précédente chronique, je vais éviter de vous assommer en répétant la même chose. Sachez juste que Kiera Cass est née en 1981 et que The Selection est son oeuvre phare pour l'instant. Si vous avez envie d'en savoir plus sur cette auteure et que vous souhaitez aussi savoir ce que j'ai pensé du premier tome, je vous encourage à suivre le lien ci-dessous!


The Elite:
Résumé:
America ne pensait pas arriver jusque là, et pourtant elle l'a fait: elle est parmi les six dernières candidates de la Sélection, et est devenue une Elite. Mais passer de trente-cinq candidates à six chamboule pas mal de choses dans la vie de la jeune femme. La concurrence se fait plus rude, les secrets sont plus durs à garder, les doutes se multiplient, et America ne cesse de se poser des questions sur son futur. Doit-elle choisir Aspen ou Maxon? Peut-elle devenir une princesse? Peut-elle tolérer le climat social et politique dans lequel la famille royale évolue? Les certitudes de notre héroïne vont être mise à rude épreuve...

America, dans un triangle amoureux...
Dès le début du roman The Selection, Kiera Cass nous introduisait à l'un des éléments fondamentaux de sa saga: le triangle amoureux. C'est une ficelle vue et revue dans énormément de romans publiés ces dernières années, au point d'être limite un peu écoeurante parfois.
Dans The Selection, nous avons découvert un premier triangle amoureux, le plus important, celui qui nous suivra jusqu'à la fin: le triangle entre America, Aspen et Maxon. Avant d'entreprendre l'aventure de la sélection, America a entretenu une relation de deux ans avec Aspen, un jeune homme d'une caste inférieure à la sienne. Cette relation était très secrète, mais pendant longtemps la jeune femme a espéré pouvoir la rendre publique et se marier avec Aspen, malgré les difficultés (notamment financières) que cette union pouvait engendrer. Mais le couple, séparé avant l'entrée d'America dans la sélection, est encore plus mis à mal par la rencontre de cette dernière avec Maxon. Car petit à petit, le prince et sa prétendante se découvrent et des sentiments forts commencent à naître entre eux. Qui America choisira-t'elle? Aspen, son premier amour, ou Maxon?
Dans ce second tome, un autre triangle amoureux se dessine. Cette fois, il tourne autour de Maxon: après avoir éliminé de nombreux candidates, Maxon se retrouve à ne côtoyer plus que six jeunes femmes. Et forcément, avec un nombre restreint, de nouvelles affinités se créent... Et l'une des candidates restantes semble lui avoir tapé dans l'oeil... 

Et prise de doutes:
Pour America, ce second tome est aussi celui de la mise à l'épreuve. Le premier roman mettait surtout en avant l'indécision amoureuse de la jeune héroïne, mais ici Kiera Cass se penche sur un autre problème: est-ce qu'America est prête à être une princesse?
A plusieurs reprises dans le roman, America se retrouve face à des situations difficiles, qui remettent en question ses convictions et ses espérances. Elle apprend à mieux connaitre Maxon, mais aussi ses devoirs en tant que prince, et se demande de plus en plus si elle est faite pour être princesse, si elle a ce qu'il faut, et si elle est capable de rester stoïque face à des situations qui lui semblent injustes. La politique en général est bien plus importante dans ce second tome qu'elle ne l'était dans le premier, et on comprend vite que la situation politique et sociale a un impact sur les décisions qu'America risque de prendre dans le futur. 

Ce que j'ai pensé du livre:
En Novembre dernier, je m'étais décidée à lire une saga que j'évitais depuis longtemps: The Selection. Les avis mitigés que je voyais sur cette saga, ainsi que le sujet qui ne me tentait pas beaucoup, étaient les raisons principales pour expliquer le fait que je me refusais à la lire. Et puis, pour ne pas mourir idiote, j'ai lu le premier tome, The Selection. Et à ma grande surprise, j'avais plutôt bien aimé. Du coup, je me suis décidée à lire sa suite. Que dire de The Elite? Et bien si j'ai assez bien aimé ce second tome, je l'ai tout de même un peu moins apprécié que son prédécesseur. 

On va commencer par le positif. Tout d'abord, je ne me suis pas ennuyée: l'intrigue est plutôt intéressante, il se passe beaucoup de choses, et je me suis retrouvée à tourner les pages à toute vitesse. J'ai dévoré le livre en quelques heures, une lecture parfaite pour se vider la tête. Ce second tome se finit sur un petit suspens, on a envie de découvrir la suite. Et j'ai déjà acheté The One, que j'ai prévu de lire prochainement!

Ensuite, j'ai aimé découvrir un peu plus d'éléments sur le background historique de l'univers dans lequel évolue America. J'avais trouvé dommage que cet univers ne soit pas plus développé dans le premier tome, et ici je trouve qu'il y a du mieux. J'ai notamment bien aimé le côté politique de l'histoire beaucoup plus accentué qu'auparavant. America se pose des questions intéressantes sur la société, la politique, les lois, les alliances... C'est vraiment bien de voir que Kiera Cass ne s'est pas contentée de parler des robes et des bagarres entre filles, mais qu'elle a aussi pris le temps de développer un peu plus le background.

Pour ce qui est des personnages, c'est là que je suis un peu plus sceptique. J'ai aimé le fait qu'on découvre un peu plus les autres candidates: de nouveaux liens se créent entre les personnages, et on sent qu'il risque d'y avoir de la tension dans le tome suivant. Maxon est également présenté sous un jour un peu plus contrasté, ce qui donne de la dimension à son personnage.

En revanche, j'ai été assez lourdement agacé par America et Aspen. Commençons par America: à certains moments, je me sens proche d'elle, de ses convictions, de ses doutes, de ses peurs, de ses questionnements. Je la suis avec plaisir et j'aime la voir évoluer. Mais parfois, elle prend des décisions que je ne comprend pas, ou retourne en arrière. Je n'aime pas vraiment sa façon d'agir vis à vis de ses deux prétendants: elle ne sait pas sur quel pied danser et change sans cesse d'avis... Aspen, quant à lui, manque cruellement de profondeur. Je le trouve assez unidimensionnel, et du coup le personnage n'est pas aussi intéressant que je l'aimerais!

Néanmoins, The Elite est un livre que j'ai assez bien aimé. Je ne me suis pas ennuyée, et je trouve que c'est un livre sympa à lire entre deux gros pavés ou lectures intenses. J'ai hâte de lire The One, ce que je compte faire prochainement. 

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous plait! N'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant, prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee.

lundi 18 janvier 2016

Noctambulant de Will Black Mind.



Bonjour à tous et à toutes!

Je vous souhaite la bienvenue sur le Livroscope! Je suis AnGee et je suis ravie de vous retrouver aujourd'hui pour une nouvelle chronique, qui va mettre à l'honneur un genre assez peu exploité sur le blog, à savoir la poésie! En effet, il est assez rare que je chronique de la poésie. Plus jeune, j'en lisais beaucoup, mais il est vrai que je me suis davantage tournée vers les romans ces dernières années. C'est grâce à Will Black Mind, que j'ai déjà présenté sur le blog, que je peux vous parler aujourd'hui de poésie: il m'a très gentiment proposé de découvrir son recueil Noctambulant, publié chez Parfum de Nuit, que je vous propose à votre tour de découvrir! En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Will Black Mind, c'est qui?
Histoire de commencer en douceur, il me faut vous parler de Will Black Mind, l'auteur de ce recueil. Etant donné que ce n'est pas la première fois que je traite de l'un de ses livres sur le blog, je vais éviter de me répéter et plutôt vous rediriger les précédentes chroniques publiées à son sujet: j'ai en effet parlé de son livre A la rencontre des gothiques, co-écrit avec Chris Vilhelm, ainsi que son livre On a marché sur le crâne, mêlant textes poétiques et photographies. C'est un auteur qui a plusieurs cordes à son arc, et que je vous propose de découvrir davantage en cliquant sur le lien ci-dessous! 


Noctambulant:
Quatrième de couverture:
Le Noctambulant de Will Black Mind dérive pari les vivants et les autres, tapis dans l'ombre, parmi eux et pourtant lointain, il observe, il décrit, vibre et tremble, dans une longue errance, souffre, cherche, et surtout ressent, avec acuité, toute la noirceur du monde, cette symphonie amère. Noctambulant retrace la course d'un soleil noir, de l'aube blême au crépuscule, de promesses toujours grinçantes en manques irremplaçables en passant par les inévitables blessures du quotidien, le froid de la solitude, les petites et les grandes défaites, les rencontres fulgurantes, où la chaleur d'aimer se confond avec celle du sang qui coule, les réflexions résolues, optimistes ou désabusées.

Un recueil qui nous emmène aux quatre coins de la poésie:
Lors de ma dernière chronique consacrée à Will Black Mind, je vous avais parlé de son livre On a marché sur le crâne, où la poésie était déjà à l'honneur. Dans Noctambulant, c'est pas moins d'une quarantaine de textes qui attendent le lecteur, et ce qui est intéressant, c'est que l'auteur exploite la poésie sous de nombreuses formes.
Certains poèmes sont très courts, de quelques lignes seulement, tandis que pour d'autres (comme "Des nuées"), il laisse sa plume divaguer sur davantage de longueur, nous proposant alors des textes plus longs. Mais quelque soit la longueur du texte, ils se rejoignent tous grâce à la plume travaillée de l'auteur.
Will Black Mind expérimente avec chacun de ses textes: il nous propose notamment pas mal de prose, utilise des constructions à base de strophes, et s'inspire aussi des mythes et légendes nordiques, avec par exemple des références à Thor.
Le tour s'accompagne, comme pour On a marché sur le crâne, de plusieurs photos illustrant les différentes parties du recueil.

Petite présentation des différentes parties:
Le recueil Noctambulant est composé de plusieurs parties, que je vous propose de découvrir un peu plus en détails à présent. 
Tout d'abord, il s'ouvre avec "Dead lyrics of the sins", une ouverte faite de textes plutôt sombres et mélancoliques, mais également influencés pour certains par la culture nordique. C'est par exemple le cas de Ragnarök, qui correspond en gros à la fin du monde dans la mythologie nordique. J'ai aussi retenu de cette première partie les textes "Ester" et surtout "Le scribe". 



Ensuite, nous découvrons "Noctophile", une partie dont j'aime bien le nom, qui exprime s'ailleurs assez bien le contenu des textes que l'on y trouve. La nuit et les ombres sont au coeur de cette seconde partie. On retrouve une certaine noirceur comme fil rouge. Un poème à retenir: "Fils de la nuit". 
La troisième partie s'intitule "A la recherche de l'ange". On y retrouve des textes un peu plus romantiques, les sentiments sont plus présents et un peu moins sombres. Deux textes semblent formés un diptyque grâce à leur ouverture similaire et leur positionnement côte à côte: il s'agit de "Poussière d'ange" (que j'ai particulièrement aimé) et "The One". 
L'avant-dernière catégorie, c'est "Observations et prescriptions", un nom assez intriguant. Cette partie est un peu plus courte que les autres et comprend trois poèmes, dont "Lycéenes". 
Pour finir, nous avons "Noirceurs volatiles", qui évoque une fois de plus ce fil rouge de la noirceur et des ombres. La nuit est encore un peu présentes. On retrouve notamment dans cette partie le long poème en prose "Des nuées". 

Ce que j'en ai pensé:
Comme je l'ai mentionné un peu plus haut, la poésie est un genre dont je parle assez peu sur le blog, pour la bonne et simple raison que je n'en lis plus autant qu'avant. Néanmoins, j'ai été ravie de pouvoir découvrir un peu plus la plume de Will Black Mind (et je l'en remercie) en lisant Noctambulant. Que dire de ce recueil? Et bien j'ai passé un bon moment de lecture avec Noctambulant, une plongée dans la poésie comme je n'en avais pas fait depuis longtemps.

Tout d'abord, j'ai lu ce livre en prenant mon temps. Il était sur ma table de nuit pendant tout le début de ce mois de Janvier, et chaque soir j'en lisais quelques extraits. C'est, personnellement, la façon dont j'aime lire de la poésie: en lisant quelques vers ici et là, en prenant le temps de bien les ingérer et de les digérer, en réfléchissant pendant et après ma lecture. Ici, avec une quarantaine de textes, j'ai eu de quoi faire!

Une fois de plus, j'ai été séduite par la plume de Will Black Mind. J'avais déjà apprécié ce point dans ma lecture d'On a marché sur le crâne. Je trouve en particulier qu'il a un vocabulaire assez recherché, ce qui est appréciable dans un monde où j'ai l'impression de lire sans cesse les mêmes mots. J'ai également aimé le fait qu'il explore différentes formes de poésie, tout en gardant dans ses thématiques et dans son style un fil rouge. 

En parlant de thématiques, j'ai aimé la façon dont l'auteur explore les différents thèmes: il parle de sentiments, des ombres, de la souffrance, et exploite, comme je l'ai mentionné, la mythologie nordique comme inspiration. 

J'ai aussi apprécié les différentes photographies qui accompagnaient les textes. J'avais déjà apprécié ce point dans On a marché sur le crâne, et je trouve que les photographies présentes dans celui-ci sont belles aussi, et j'ai trouvé qu'elles accompagnent bien les différents textes.

En bref, Noctambulant a été pour moi une belle lecture. J'apprécie relire de la poésie de temps en temps, et ce recueil était parfait pour cela!

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous a plu, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee. 

samedi 16 janvier 2016

221B, The British Detectives Challenge de Whoopsy Daisy #1: Long Spoon Lane d'Anne Perry.


Bonjour à tous et à toutes!

Je vous souhaite la bienvenue sur le Livroscope! Je suis ravie de vous retrouver aujourd'hui pour une nouvelle chronique! La nouvelle année est souvent synonyme de nouveaux challenges, et comme j'aime ça, j'ai décidé de vous présenter aujourd'hui un Challenge qui nous accompagnera tout au long de cette année. Si vous suivez un peu le blog, vous aurez déjà vu ici et là des références à un forum que j'ai rejoint il y a quelques mois, à savoir le forum Whoopsy Daisy. Des Challenges y sont régulièrement proposés, et j'ai craqué pour l'un d'eux: le 221B, The British Detectives Challenge! Vous devez probablement déjà connaître mon amour pour Sherlock Holmes, et j'espère vous faire découvrir d'autres détectives dans les mois à venir. Et pour commencer, j'ai choisi de vous parler de Thomas Pitt, personnage emblématique d'Anne Perry! En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)

Le challenge 221B:
Pour commencer cette chronique, il me semble important de vous donner un peu plus d'informations sur ce fameux challenge. 221B, The British Detectives Challenge est un challenge lancé par Emjy, l'une des membres de Whoopsy Daisy. Le but est simple: lire des livres (BD, romans, romans jeunesse...) ou regarder des films ou des séries mettant en scène des personnages qui sont détectives ou résolvent des mystères. La seule chose importante: ces personnages doivent être british! En ce qui me concerne, j'ai prévu de vous proposer une chronique par mois sur l'année, pour arriver à un total de douze chroniques. Je vais essayer à chaque fois de vous proposer un détective différent, et de varier entre littérature, séries tv et films.
Si vous avez envie de jeter un oeil à Whoopsy Daisy, c'est par ici!

Anne Perry:
A présent, penchons nous un peu sur notre auteure du jour, Anne Perry! Il se trouve que j'ai déjà eu l'occasion de parler un peu d'elle sur le blog, lors du Challenge Les Dames en Noir auquel j'ai participé l'an passé. En effet, j'ai parlé de son roman L'inconnue de Blackheath, lui aussi tiré de la saga autour de Thomas Pitt. Pour éviter de me répéter, je vais donc vous laisser ci-dessous le lien vers cette précédente chronique, que vous pourrez (re)découvrir si vous en avez envie!


Long Spoon Lane:
Résumé:
Thomas Pitt, ancien policier issu de la classe ouvrière qui travaille désormais pour la Special Branch (qui est une branche de la police dédiée à la sécurité nationale) est réveillé en pleine nuit par Narraway, son supérieur. En effet, une bombe s'apprête à exploser à Long Spoon Lane! Si Pitt et ses collègues ne parviennent pas à empêcher cette horreur, il parvienne néanmoins à arrêter ceux qui sont à l'origine de ce drame. Il s'agit d'anarchistes, et l'un d'eux est retrouvé mort. Le problème, c'est que ce mort n'est autre que le fils d'un puissant lord, et que sa mort ressemble à un meurtre. Qui a tué ce jeune homme? Que veulent les anarchistes? L'alliance entre Pitt et son ennemi de toujours, Voisey, portera t'elle ses fruits? 

Thomas Pitt, notre héros:
Ce Challenge mettant à l'honneur les détectives, il me semblait important de faire un petit point sur Thomas Pitt, notre héros. Thomas Pitt est un personnage à l'histoire assez intéressante, comme on peut le comprendre à la lecture des livres de la série que lui consacre Anne Perry. Thomas Pitt est originaire d'une famille ouvrière: au 19ème siècle, au Royaume-Uni, venir d'une famille ouvrière signifie souvent que l'on vient d'un milieu assez pauvre, où les gens meurent jeunes, de maladie, de faim, ou d'accidents du travail. Néanmoins, Thomas est parvenu à s'élever de son milieu pour devenir policier, puis membre de la Special Branch, une élévation sociale assez importante. Plusieurs autres personnages de la série ont connu une histoire similaire. Mais certains font tout de même bien sentir à Thomas que ses origines ne sont pas franchement nobles, et aiment lui rappeler des souvenirs assez douloureux, comme le passé de son père. 
Thomas a épousé Charlotte qui, dans les premiers de la série, aidait souvent son mari à résoudre les différentes affaires auxquelles il se confronte. Charlotte vient d'une famille aisée, et leur mariage est donc des plus étonnants du point de vue des normes sociales. Ensemble, ils ont plusieurs enfants. Avec l'avancée des tomes, on constate que le rôle de Charlotte n'est plus aussi important qu'avant, même si elle essaie toujours d'aider son époux.

Politique et police:
Dans Long Spoon Lane, Anne Perry choisit de nous proposer une histoire assez intéressante, qui mêle non seulement une enquête pour découvrir qui se cache derrière le meurtre du jeune anarchiste, mais aussi toute une enquête sur les dessous de la politique et de la police londonienne.
Long Spoon Lane melange donc deux éléments importants: la police et la politique. Lorsque j'avais travaillé sur mon mémoire sur Sherlock Holmes et Scotland Yard, j'avais pu découvrir qu'instaurer une police avait été non seulement compliqué, mais aussi souvent remis en cause. Par exemple, la haute société a longtemps refusé la création de postes de détectives, de peur qu'on vienne fouiner dans leurs affaires.
Dans ce roman, Anne Perry parle d'un sujet intéressant: celui de donner aux policiers plus d'armes. Les policiers du 19ème siècle n'étaient en général pas armés, sauf cas de force majeure. Elle explore donc de le roman différentes réactions quant à l'idée d'armer les policiers: certains sont pour, d'autres contre, et à chaque fois les raisons sont différentes...

Ce que j'ai pensé de ce livre:
Ma première rencontre avec Anne Perry remonte à il y a quelques années: j'avais lu un de ses romans de Noel, que je n'avais pas aimé. Mais j'avais décidé de lui redonner une chance avec L'inconnue de Blackheath, présenté sur le blog il y a quelques mois, et que j'avais vraiment bien aimé. J'avais donc pris la résolution de lire d'autres romans tirés de sa série autour de Charlotte et Thomas Pitt. Que dire donc de Long Spoon Lane? Et bien s'il ne s'agit pas d'un coup de coeur, j'ai tout de même beaucoup aimé ce livre, que j'ai trouvé assez original.

Quand je parle d'originalité, c'est dans le choix des sujets traités. En effet, je m'attendais à retrouver une enquête autour d'un meurtre, comme j'en ai souvent l'habitude. Néanmoins, Anne Perry a réussi à me surprendre en proposant une intrigue un peu plus complexe, qui mêle politique, revendications anarchistes, Histoire, alliances, police et meurtre. J'ai apprécié le fait de découvrir une intrigue dense, complexe, et aux thèmes assez fouillés et recherchés. Un bon point donc! Si vous aimez les intrigues politiques, ce livre peut peut-être vous intéresser!

L'intrigue est donc intéressante, et je l'ai beaucoup aimé. Il se passe beaucoup de choses, je ne me suis pas ennuyée, et on suit avec intérêt l'avancée des différents personnages. Il y a plusieurs rebondissements dans l'histoire, et je ne m'attendais pas au dénouement final. J'ai tout de même trouvé qu'il y avait quelques longueurs, mais rien de trop ennuyant. 

Quant aux personnages, j'ai aimé retrouver Thomas Pitt. Je trouve que c'est un personnage attachant, qu'on aime suivre, et qui a une certaine humanité et justice. J'aime aussi sa complicité avec son épouse Charlotte: on sent qu'ils se reposent l'un sur l'autre! Mais je regrette le fait que Charlotte soit un peu laissée de côté, elle est vraiment au second plan dans ce roman, c'est dommage! Il y a aussi beaucoup de personnages, donc restez accroché au risque de vous perdre!

Pour finir, j'ai aussi beaucoup aimé le style d'Anne Perry. Je trouve sa façon d'écrire fluide, détaillée, et agréable, si bien qu'on a plaisir à tourner les pages de son roman. J'ai vraiment envie de lire d'autres romans de sa série autour de Charlotte et Thomas Pitt!

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire. On se retrouve très vite pour un nouvel article, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup!

AnGee.

mercredi 13 janvier 2016

DisneyOscope #2: Mary Poppins (1964) + livre de P.L Travers. (LEAF)



Hello, tout le monde!

Je suis AnGee du Livroscope, j'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts pour une nouvelle chronique! Aujourd'hui, on se retrouve pour un second numéro du DisneyOscope, mon petit Challenge personnel autour de l'univers Disney. Le mois dernier, vous avez été nombreux à m'encourager pour ce nouveau projet, et après Alice au pays des merveilles, j'ai décidé de me pencher  sur un autre classique Disney: Mary Poppins, sorti en 1964 et qui a marqué des générations d'enfants. Je vais également en profiter pour vous parler un peu du livre qui a servi de base à ce film, à savoir le roman Mary Poppins de P.L Travers publié en 1934. En espérant que cette chronique vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture! :)



Cette chronique compte pour le Challenge LEAF organisé par Psylook: 16/50.


Le DisneyOscope, c'est quoi?
Pour commencer cette chronique, je tiens à vous présenter un peu ce petit Challenge personnel. Grande amoureuse de l'univers de Disney, j'avais envie depuis un petit moment de vous en parler un peu davantage. Mais je tenais tout de même à garder un aspect littéraire pour mes chroniques, et j'en suis venue à l'idée suivante: présenter chaque mois un film Disney avec en plus un livre, soit qui a servi de base pour le film, soit qui a un rapport de près ou de loin avec lui. Si vous souhaitez relire mes précédentes chroniques sur Disney, je vous encourage à suivre le lien ci-dessous!

Disney sur le Livroscope.

P.L Travers, c'est qui?
Il est temps de nous pencher sur notre auteure du jour: P.L Travers! Pamela Lyndon Travers, de son vrai nom Helen Lyndon Goff, est née en Australie en 1899. Elle commence à écrire à l'adolescence et prend son nom de plume. Après des études à Sydney, elle déménage en Angleterre au milieu des années 20, avec pour objectif de devenir auteure. Elle se fait connaître avec Mary Poppins, un grand succès littéraire à travers le monde. Suite à ce succès, elle écrit d'autres tomes des aventures de Mary Poppins, ainsi que d'autres romans. Elle adopte un petit garçon, et meurt en 1996 à l'âge avancé de 96 ans. Son histoire a été partiellement racontée dans le film Dans l'ombre de Mary, qui montre le travail effectué sur le tournage du film Mary Poppins par les studios Disney.

Mary Poppins, le livre:
Résumé:
Dans l'allée des cerisiers vit la famille Banks. Monsieur et Madame Banks ont quatre enfants: Jane et Michael et les jumeaux John et Barbara. Et lorsque la nurse quitte la maison, fatiguée par l'attitude des enfants, les parents se demandent comment la remplacer. C'est alors qu'arrive, venue avec le vent, une certaine Mary Poppins: une nurse qui a un plus d'un tour dans son sac et qui va chambouler le quotidien de la famille Banks. Un voyage à travers le monde grâce à une boussole magique, un tableau qui devient une après-midi mémorable, du pain d'épice, voici quelques uns des éléments que vous pourrez découvrir dans ce roman!

Ce que j'ai pensé du livre:
Je dois l'avouer avec un peu de honte: jusqu'à il y a quelques mois, j'ignorais que Mary Poppins était un roman. Je ne connaissais que le film, vu lorsque j'étais enfant, et je ne savais pas du tout qu'il s'agissait d'une d'adaptation. Et lors du swap Marvel VS Disney, j'ai reçu de la part de Psylook ce roman, que j'avais très envie de découvrir. Que dire alors de Mary Poppins par P.L Travers? Et bien j'ai beaucoup aimé me plonger dans ce roman, que j'ai trouvé très agréable à lire!

J'ai aimé en premier lieu la façon dont le livre est présenté: chaque chapitre raconte une petite histoire différente. Pour les enfants, c'est pratique, car ça facilite la lecture, et en ce qui me concerne j'ai trouvé ça agréable aussi de lire une ou deux aventures par soir. Ce livre a été un bon moyen de faire des pauses régulières dans une autre lecture un peu plus lourde. C'est un point qui peut paraître secondaire, mais que j'ai vraiment apprécié.

Les aventures racontées sont un autre élément que j'ai aimé dans ce livre. Si chacune est différente des autres, on y retrouve quand même toujours ce petit grain de magie et de folie typique de Mary Poppins: un voyage dans un tableau, une boussole magique, un oncle qui flotte de rire... On ne sait jamais ce que l'on va découvrir dans le chapitre suivant! Ce petit côté inattendu me plait beaucoup. Les différentes aventures sont divertissantes, je ne me suis pas ennuyée, et c'était une lecture rafraichissante.

En revanche, j'ai été un peu surprise en découvrant les personnages. Comme je connaissais bien le film, j'avais une vision de ce à quoi les personnages ressemblaient, et c'est vrai que certains sont un peu différents au final: Mary Poppins, par exemple, est bien plus sévère que la prestation de Julie Andrews le fait suggérer. Monsieur Banks est aussi plus effacé, moins présent que dans le film. Mais dans l'ensemble, j'ai aussi beaucoup aimé les personnages.

J'ai également découvert la plume de P.L Travers, qui est fluide, agréable à lire, et un peu piquante dans certaines situations. Je trouve son imagination débordante, et j'ai été très contente d'enfin pouvoir la découvrir.

Dans l'ensemble, cette lecture a été pour moi un petit coup de coeur. Je lis assez peu de livres jeunesse, mais celui-ci a su me séduire! :)

Mary Poppins, le film:
Quelques informations sur le film:




A présent, penchons nous un peu sur l'adaptation de Mary Poppins, sortie en 1964! Il faut le dire, adapter Mary Poppins n'a pas été une tâche facile: en effet, P.L Travers s'est longtemps opposée aux projets d'adaptation de son roman, car elle avait peur qu'une adaptation ne rende pas justice à ses personnages et à son travail. Finalement, le tenace Walt Disney parvint à obtenir les droits pour faire de Mary Poppins le film que nous connaissons aujourd'hui. Le film a été réalisé par Robert Stevenson, qui a notamment travaillé sur la série Zorro, ou sur le film Un amour de coccinelle. Au casting on retrouve la célèbre Julie Andrews, connue également pour La mélodie du bonheur, qui interprète Mary Poppins. Dick Van Dyke joue son ami Bert; David Tomlinson et Glynis Johns jouent les parents Banks. Quant à Michael et Jane, ils sont interprétés par Matthew Garber et Karen Motrice. A sa sortie, le film a rencontré un grand succès, notamment dans les cérémonies de remise de prix: Julie Andrews a remporté plusieurs prix pour la récompenser de sa prestation.
Si vous avez envie d'avoir un petit aperçu du film, je vous laisse découvrir la bande-annonce ci-dessous! 



Un film où la musique est importante:
Lorsqu'on parle de Mary Poppins, il faut absolument mentionner l'importance de la musique. Dans les Disney, les musiques jouent souvent un rôle: les personnages chantent, et nombreuses sont les chansons Disney qui sont devenues cultes. Et la bande originale de Mary Poppins en fait partie!
Mary Poppins est un film musical, c'est à dire qui comprend plusieurs scènes chantées. Julie Andrews est une experte dans ce domaine, grâce à son expérience dans de nombreuses comédies musicales. Plutôt qu'un long discours, j'ai eu envie de vous partager quelques-unes de ces chansons cultes! :)




Ce que j'ai pensé du film:
Aaaah, Mary Poppins! Voilà un film que j'avais hâte de vous présenter dans ce parcours spécial Disney! Je n'avais pas eu l'occasion de le revoir depuis plusieurs années, et j'ai gardé un souvenir ému de ce film. C'était un peu LE film des vacances de Noël, qui passait tout le temps à la télévision lorsque j'étais petite. J'ai donc enfin revu Mary Poppins pour préparer cette chronique, et j'ai passé un très bon moment devant ce film!



Commençons par l'intrigue. Ce que j'aime dans Mary Poppins, c'est qu'il se passe beaucoup de choses: le film dure deux heures, mais on ne s'ennuie pas, le spectateur est emmené de surprise en surprise, comme Jane et Michael. Il y a de l'action, de l'émotion, un peu d'humour, et un soupçon de merveilleux qui font du film un divertissement très réussi. Maintenant que j'ai lu le livre, je peux également parler du travail d'adaptation: étant donné le nombre assez conséquent d'aventures dans l'oeuvre originale de P.L Travers, je comprends le fait que certains passages aient été coupés. Néanmoins, j'ai apprécié le fait que le film faisait référence à ces passages: on évoque le pain d'épice, on voit le petit chien à qui P.L Travers dédie tout un chapitre... Un bon point donc!

Les personnages sont aussi bien réussis. On retrouve dans l'ensemble l'essence des personnages de P.L Travers, même si on peut tout de même noter quelques petites différences: Mary est effectivement plus aimable que dans le livre, Bert est plus présent, et Monsieur Banks aussi. Mais ces petites différences rendent les personnages un peu plus vivants selon moi. Dans l'ensemble, les performances des acteurs sont réussis: je trouve que les enfants surjouent un peu, mais il faut garder à l'esprit qu'ils étaient très jeunes au moment du tournage, mais Julie Andres et Dick Van Dyke forment un superbe duo! 

J'aime aussi tout le travail de réalisation autour du film: il y a eu un vrai travail au niveau des décors, des costumes, un mélange animation-live, et surtout un travail assez impressionnant pour l'époque pour ce qui est des effets spéciaux. 

Pour finir, un mot sur la musique: si vous n'aimez pas les films musicaux, je pense que le plus simple est de passer votre chemin. Mais si vous êtes comme moi, vous allez vous régaler devant les performances des différents acteurs!

En bref, Mary Poppins est un film culte, à voir et à revoir sans modération! Si vous êtes un fan du film, je vous conseille aussi la lecture du roman de P.L Travers qui vous plaira sûrement!

Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui! J'espère que cette nouvelle chronique vous plait, n'hésitez pas à me le faire savoir en commentaire! On se retrouve très vite pour une nouvelle chronique, en attendant prenez soin de vous et lisez beaucoup! :)

AnGee.

Si vous avez aimé...

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